Quand,
dans ma course, à la borne arrivé, ...
(Choix d'hymne 209)
1
Quand,
dans ma course, à la borne arrivé,
D’où
je revois le chemin de ma vie,
Je
laisse au loin, de ce poste élevé,
Mes
yeux errer sur la route suivie,
Ni
larme, ô Dieu, ni regret, ni soupir
Ne
vient troubler mon âme qui déborde :
Pour
ton enfant il n’est qu’un souvenir,
Le
souvenir de ta miséricorde.
2
Ah !
s’il est vrai que mes pieds ont laissé
Mille
faux pas empreints sur la poussière ;
Sur
mon sentier, si l’obstacle dressé
A,
trop souvent, ralenti ma carrière,
Combien
de fois, au lieu de me punir,
Tes
tendres soins, ta pitié qui déborde,
N’ont,
dans mon cœur, laissé qu’un souvenir,
Le
souvenir de ta miséricorde !
3
La
sombre nuit pâlira désormais :
Demain
le but apparaîtra sans voiles !
Le
chemin monte, et vers les purs sommets
Semble
déjà rejoindre les étoiles.
Là-haut,
joyeux, dans l’immense avenir,
J’exalterai
ton amour qui déborde,
Car,
dans le ciel, il n’est qu’un souvenir,
Le
souvenir de ta miséricorde !