« Pour le connaitre Lui »
Philippiens
3 v. 10
Dans la Parole, particulièrement dans les épitres, le mot
"nous/vous" a un sens très précis. Il n'inclut pas automatiquement
tous les lecteurs. Le "nous/vous" se réfère exclusivement à ceux qui
possèdent la vie divine, ceux qui sont nés de nouveau, à savoir ceux qui sont
passés par une
vraie conversion. Personne n'est rejeté, car il suffit de répondre à
l'appel de Dieu, pour passer par une vraie conversion, il n'y a rien de
"mystique" en cela. C'est tout simple, encore faut-il faire le pas
avec Dieu.
Il y a dans la chrétienté une grande confusion, on ne fait pas cette
distinction, car on appelle conversion, une option de vie, se trouver bien dans
tel et tel environnement, coloré du nom de Jésus ou de Dieu. Il y a dans la
chrétienté, des " vierges prudentes
" et des " vierges folles
".
Nous nous excusons d'insister sur ce point, mais il est capital et
vital, il en va de l'avenir éternel du
lecteur!
Je suppose que tous ceux qui lisent ce message connaissent l’apôtre
Paul, lequel s’appelait avant sa conversion « Saul de Tarse ».
Bien que dans le livre des Actes des Apôtres lorsqu’il est rapporté la
rencontre de Saul de Tarse avec le Seigneur Jésus, ce Jésus qu’il persécutait,
il n’est fait mention que de la gloire éclatante de Dieu qui l’arrêtait sur le
chemin. Cependant, il n’y a aucun doute que dans le secret de son cœur, face à
face avec le Seigneur Jésus, il ait compris toute sa misère, et ait compris par
la foi la réponse d’amour de Dieu en la croix. Je dis cela, car plusieurs
chrétiens, même des prédicateurs prennent ce passage, pour essayer de faire
croire que la conversion n’implique pas forcément la croix, prétendant que cela
ne viendrait que plus tard, par l’éveil de l’intelligence spirituelle. Les
lettres de l’apôtre en démontrent le contraire. Ce n’est pas parce qu’à un
moment précis, la Parole ne rapporte pas une chose, que cette chose n’a pas eu
lieu.
Devant l’éclat de la gloire de Dieu, en la personne du Seigneur Jésus,
l’apôtre a vu le secret de son cœur mis à nu, et il voyait la gloire de Jésus
qu’il persécutait, qui était aussi celui qui fût abandonné de Dieu, Paul
connaissait les écritures, il connaissait le Psaume 22 : « Mon
Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Saul était mort avec Christ, et aussi ressuscité avec lui ! C’est
un homme nouveau, il n’est plus l’homme religieux d’antan, il est maintenant un
instrument dans les mains du Seigneur.
Sans vouloir faire de peine à personne, on ne voit pas l’apôtre Paul,
citer des passages relatifs à la terre, telle qu’elle le sera lors du règne
millénaire. Il communique ce que le Seigneur Jésus lui a appris. Il définit clairement le but : « pour le connaître, lui », connaître en profondeur ce qu’il est, son
amour, sa grâce et « la puissance de sa résurrection »,
« moteur » de la communication de la vie divine. Paul, comme tous les
vrais croyants, est ressuscité avec Christ, il ne vit plus lui (l'ego de Saul),
mais Christ vit en lui ! Et « la communion de ses souffrances »,
la communion qui conduit à l’adoration devant les souffrances du Seigneur à la
croix, souffrances de la part des hommes, mais surtout les souffrances de la part de Dieu,
endurées
à cause du péché, la racine qui en moi produit le mal. L'apôtre
utilise toutes ses forces pour communiquer aux croyants ce qu'il a appris. Il
ne « défonce pas des portes ouverte », excusez l'expression, en
citant des passages hors de leur contexte, comme on le lit régulièrement sur
pas mal de site internet, des passages surtout relatif aux bénédictions, l'accent
n’est pas mis sur celui qui bénit, mais sur les bénédictions
elles-mêmes. De plus l'accent est mis sur des bénédictions terrestres or
l'apôtre nous enseigne que "notre bourgeoisie est dans les cieux"
(Philippiens 3 v 20). Ainsi, sur ces sites, on ne trouve rien relatif à
la délivrance du péché, aux bénédictions célestes en Christ etc... Je dis
cela pour attirer l'attention.
Le contenu de la Parole de Dieu, est bien autre chose qu'un assemblage
de "dictons" à utiliser pour exprimer une joie de nature religieuse,
comme le font d'ailleurs beaucoup de religions chrétiennes ou pas !
Je ne ferai que transcrire quelques versets de l’épitre aux Philippiens.
« … le christ Jésus, lequel, étant en forme de Dieu, n’a pas
regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même,
prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et,
étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu
obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu
l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de
Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et
que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le
Père. » Chapitre 2 v 6 à 11.
« … nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous
glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la
chair : bien que moi, j’aie de quoi avoir confiance même dans la chair. Si
quelque autre s’imagine pouvoir se confier en la chair, moi davantage :
moi circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin,
Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle,
persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par [la] loi, étant
sans reproche. Mais les choses qui pour moi
étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. Et je
regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence
de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la
perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, et
que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de la loi,
mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant
la foi ; pour le connaître,
lui, et la puissance
de sa résurrection, et la communion de ses
souffrances, étant rendu
conforme à sa mort »
Chapitre 3 v 3 à 10
La justice du vrai croyant, n’es pas sa propre justice mais celle du
Seigneur Jésus, celle qui est de Dieu. Tout est de Christ, tout est de Dieu,
rien n’est de l’homme, aussi religieux soit-il.
Si le Seigneur Jésus vient à l'instant pour les siens, pour ceux qui
aujourd'hui refusent l'évangile de la grâce, il
sera trop tard pour se convertir plus tard, à cause de l'énergie
d'erreur que Dieu leur enverra (2 Thessaloniciens 2 v 11). S'ils vivent
encore à la venue du Seigneur en gloire (2ème venue), ils seront
parmi les maudits, pour en final comparaître devant le grand trône
blanc (Apocalypse 20 v 11) et être jeté dans l'étang de feu
(Apocalypse 20 v 15).
Lire le message relatif aux venues du Seigneur Jésus.
« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos
cœurs ..."
Hébreux
3 v 15.