Le péché en moi et le péché sur moi, nuance très importante !
Dans la Parole, particulièrement dans les épitres, le mot
"nous/vous" a un sens très précis. Il n'inclut pas automatiquement
tous les lecteurs. Le "nous/vous" se réfère exclusivement à ceux qui
possèdent la vie divine, ceux qui sont nés de nouveau, à savoir ceux qui sont
passés par une vraie conversion.
Personne n'est rejeté, car il suffit de répondre à l'appel de Dieu, pour passer
par une vraie conversion, il n'y a rien de "mystique" en cela. C'est
tout simple, encore faut-il faire le pas avec Dieu.
Il y a dans la chrétienté une grande confusion, on ne fait pas cette
distinction, car on appelle conversion, une option de vie, se trouver bien dans
tel et tel environnement, coloré du nom de Jésus ou de Dieu. Il y a dans la
chrétienté, des " vierges prudentes "
et des " vierges folles ".
Nous nous excusons d'insister sur ce point, mais il est capital et
vital, il en va de l'avenir éternel du
lecteur!
Ce message fait suite au message intitulé « Comment ne plus être esclave, de soi-même,
de Satan & du monde ? »
Le péché, en tant qu’acte commis, est tout ce
que je fais en opposition à la pensée de Dieu, et par là je lui désobéis. Le
péché n’est pas seulement les actes réprouvés par la morale humaine, ni limités
à la liste que la chrétienté a établie (péché véniel, péché mortel, etc…). Tout péché
mérite la mort, la condamnation éternelle.
La condamnation aura lieu devant le grand trône blanc, comme le montre
Apocalypse 20 versets 11 à 15). Il est à noter que parmi ceux qui
comparaissent devant ce trône de jugement, il n’y a aucun des vrais croyants qui
ont vécu depuis Adam, et ceux qui seront encore en vie à la fin du règne
millénaire. Lors de la session du Grand Trône blanc, tous ceux qui font partie
de la première résurrection, se trouvent déjà près du Seigneur dans le ciel, (1
Thessaloniciens 4 v 16 à 18), ceux qui meurent ayant la vie divine, ayant alors
accepté l’évangile du royaume, lors de la grand tribulation
ressuscitent au début du règne millénaire (Apocalypse 20 v 4 à 6) et y vivent
jusqu’à la fin, et entrent dans l’état éternel (Apocalypse 21). Pendant le règne,
le Diable étant lié (Apocalypse 20 v 2&3), ceux qui pèchent sont
exclusivement ceux qui n’ont pas la vie, et ceux qui n’ont pas la vie divine
mais qui n’auront pas encore commis de péchés, écouteront le Diable lorsque
celui-ci sera délié (Apocalypse 20 v 7 à 10). Le feu descendant du
ciel les dévorera.
C’est ainsi que la deuxième résurrection ne concerne que ceux qui sont
morts dans leurs fautes et dans leurs péchés, ayant refusé la grâce qui leur
est encore aujourd’hui offerte.
La condamnation est prononcée, non pas parce que l’homme est de nature
pécheresse, mais sur base des œuvres : avoir agi
en opposition avec la pensée de Dieu !
Le péché en moi est cette
racine que j’ai héritée de mes parents. Cette énergie qui pousse l’homme à
pécher contre Dieu.
Devant Dieu, l’œuvre de la croix a mis à mort ce que je suis en Adam.
C’est le résultat de la croix. Cela est valable pour tout vrai croyant, car il
est passé par une vraie conversion .
Lire aussi le message intitulé : « Que veut dire " Que veut dire "morts et ressuscité avec
Christ" - Colossiens 2 & 3 ? ».
Le vrai croyant, tout en étant mort avec Christ, a toujours
corporellement en lui cette racine qui pour Dieu est moralement morte. C’est
aussi cette racine qui produit inévitablement des fruits, donc des péchés, si
le vrai croyant, par la foi, ne laisse pas dans la mort ce que Dieu a placé
dans la mort suite au jugement subit par le Seigneur Jésus lorsqu’il a été
abandonné de Dieu, pendant les trois heures de ténèbres.
Dans le chapitre 7 de l’épitre aux Romains, cette âme croyait, que par
sa conversion (il s’agit bien d’une vraie
conversion) sa nature humaine allait être changée, et doit alors
découvrir qu’il n’en est pas ainsi. Cette âme découvre que le péché, la racine,
habite en elle. Il ne s’agit pas des actes de péché commis, il s’agit du
« moteur » qui produit les péchés et pas les péchés eux-mêmes.
Le péché sur moi, c’est chaque acte
que la chair, cette racine, la mauvaise nature, commet un ou des péchés
(fruits). Je commets ces actes, chaque fois que, par la foi, je ne laisse pas
dans la mort ce que Dieu y a placé par l’œuvre de la croix. La capacité de
laisser dans la mort cette racine, vient du Saint Esprit, elle dépend
essentiellement de ma communion avec Dieu par le Saint Esprit, que possèdent
tous vrais croyants sans aucune exception. Le résultat en est qu’à cause
du péché commis (pas à cause du « moteur » qui le génère) la communion avec Dieu est interrompue,
jusqu’à ce que je confesse à Dieu ma faute. Je
ne perds pas le salut de mon âme, (il n’y a donc maintenant
aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus – Romains 8 v1), mais je
perds la communion avec Dieu, mon Père et avec mon Seigneur et Sauveur Jésus
Christ.
Le croyant est alors soumis à la discipline de
Dieu :
« …nous discipline pour notre profit, afin que nous participions à
sa sainteté. Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être [un sujet]
de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible
de la justice à ceux qui sont exercés par elle. » Hébreux 12 v 10 & 11
« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu » 1 Pierre
5 v 6
Lire aussi ce qu’écrit l’apôtre Paul dans 1 Corinthien 5.
Si l’apôtre déclare au chapitre 8 : « Il n’y a pas de
condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus », cela ne veut pas
dire « pécherions-nous, parce que … nous sommes sous la
grâce ? » (lire Romains 6). Il n’y a pas de
condamnation car cette condamnation a déjà eu lieu à la croix ! Et à quel
prix !!!
Par ce verset 1 de Romains 8, l’apôtre nous fait comprendre, tout comme
à l’âme du chapitre 7, que le croyant n’est plus esclave du péché, de cette
racine, il n’a donc pas à être troublé par la découverte du péché (le moteur) qui est en lui.
L’apôtre Jean dans sa première épitre nous donne sur le sujet un
enseignement très précieux en relation avec le péché sur moi,
l’acte commis. Pour rappel, le pronom « nous » se rapporte
exclusivement à ceux qui sont passés par une vraie conversion, et de ce fait
possèdent la vie divine.
« Et c’est ici le message que nous avons
entendu de lui et que nous vous annonçons, savoir que Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes
ténèbres. Si nous disons que nous
avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons
et nous ne pratiquons pas la vérité ; mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans
la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son
Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1 versets 5 à 7)
Pour rappel, la communion les uns avec les autres, il s’agit de ceux qui
possèdent la vie divine, il n’y a pas possibilité de communion entre un vrai
croyant et un incrédule (ou un croyant de nom seulement), ce serait pour le
vrai croyant marcher dans les ténèbres.
Ensuite l’apôtre Jean nous
dit aux versets 8 & 9 : « Si nous
disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la
vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute
iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons
menteur et sa parole n’est pas en nous. »
Et au chapitre 2 versets 1
& 2 : « Mes enfants, je vous écris ces choses
afin que vous ne péchiez pas ; » [en
suivant l’enseignement de l’apôtre Paul, par la foi laisser dans la mort, ce
que Dieu y a placé] « et si quelqu’un a
péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ;
et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas
seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier. ».
Pour rappel, « pour le monde entier », ne veut pas dire que la
propitiation (ce qui veut dire couvrir) a effet pour le monde entier, mais le
sacrifice est suffisant, pour que si le monde entier venait à la conversion, il
y a propitiation en suffisance ! C’est comme en Jean 3 au verset 16,
« Dieu a tant aimé le monde » (le monde entier), mais c’est seulement
à « quiconque croit » que Dieu donne la vie éternelle.
En résumé, le péché en moi,
ne trouble pas l’âme affranchie (Romains 6 v 18), mais le péché sur moi doit immédiatement
être confessé à Dieu, afin d’avoir communion avec le Seigneur Jésus et notre
Dieu et Père.
1 Qui
jamais nous condamnera, Nous,
élus pour la vie ? Qui
même nous accusera, Nous,
que Dieu justifie ? Le
Fils du Père, Mort
et ressuscité, Ceint
de lumière, Dans
les cieux est monté. Pour
nos faiblesses, nos langueurs, Il
intervient lui-même, Et
nous sommes plus que vainqueurs En
Celui qui nous aime. |
2 Jésus-Christ
nous a rachetés De
la mort éternelle ; En
lui déjà ressuscités, Au
ciel il nous appelle. Douce
assurance D’habiter
au saint lieu ! Chère
espérance Des
bien-aimés de Dieu ! Au
Roi des siècles, immortel, Seul
grand, seul bon, seul sage, Soient
louange, honneur éternel, Amour,
puissance, hommage ! |
3 Oh !
quand verrons-nous resplendir Ce
jour où doit paraître Celui
qui du ciel va venir, Jésus-Christ,
notre Maître ? Sainte
journée, Terme
de nos travaux ! Foi
couronnée, Délicieux
repos ! Chrétiens,
encore un peu de temps, Et
le Seigneur de gloire Viendra
donner aux combattants L’éternelle
victoire. |
Choix d’hymnes et de Cantiques n°118
Puis-je suggérer au lecteur de relire l’ensemble des textes dans sa
bible, et demander à Dieu de lui montrer encore plus ce que ce texte a essayé
de mettre en évidence.
Si des points ne vous paraissent pas clairs, n’hésitez pas à poser des
questions via l’adresse email mentionné sous cette page.
Si le Seigneur Jésus vient à l'instant pour les siens, pour ceux qui
aujourd'hui refusent l'évangile de la grâce, il
sera trop tard pour se convertir plus tard, à cause de l'énergie
d'erreur que Dieu leur enverra (2 Thessaloniciens 2 v 11). S'ils vivent
encore à la venue du Seigneur en gloire (2ème venue), ils seront
parmi les maudits, pour en final comparaître devant le grand trône
blanc (Apocalypse 20 v 11) et être jeté dans l'étang de feu
(Apocalypse 20 v 15).
Lire le message relatif aux venues du Seigneur Jésus.
« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
n'endurcissez pas vos cœurs ..."
Hébreux
3 v 15.