Comment un vrai croyant exprime-t-il qu'il aime son prochain incrédule ?
Dans la Parole, particulièrement dans les épitres, le mot
"nous/vous" a un sens très précis. Il n'inclut pas automatiquement
tous les lecteurs. Le "nous/vous" se réfère exclusivement à ceux qui
possèdent la vie divine, ceux qui sont nés de nouveau, à savoir ceux qui sont
passés par une
vraie conversion. Personne n'est rejeté, car il suffit de répondre à
l'appel de Dieu, pour passer par une vraie conversion, il n'y a rien de
"mystique" en cela. C'est tout simple, encore faut-il faire le pas
avec Dieu.
Il y a dans la chrétienté une grande confusion, on ne fait pas cette
distinction, car on appelle conversion, une option de vie, se trouver bien dans
tel et tel environnement, coloré du nom de Jésus ou de Dieu. Il y a dans la
chrétienté, des " vierges prudentes
" et des " vierges folles
".
Nous nous excusons d'insister sur ce point, mais il est capital et
vital, il en va de l'avenir éternel du
lecteur!
Pour que l’on se comprenne un vrai croyant est quelqu’un passé par une vraie conversion,
et un incrédule est une personne qui n’est pas passée par une vraie conversion.
Il ne s’agit pas simplement croire ou ne pas croire à une divinité.
On lit souvent des questions assez étranges, pour le moins pour un vrai
croyant, sur ce qu’est une vraie conversion, je prierai de se référer au
massage traitant la question « Qu’est qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? ». Cela afin de ne pas les répéter et
demeurer précis.
Avant de passer par une vraie conversion, tout être humain, en tant que
descendant d’Adam et Eve, possède une nature qui a en elle la racine du péché.
Le péché se caractérise par le fait de refuser d’obéir à Dieu, son créateur, ou
dit d’une autre manière, ce qui en est le corolaire, il se caractérise par
l’obéissance au Diable.
Par sa conversion, un être
humain, par l’œuvre de Christ à la croix est arraché des griffes du Diable,
racheté (par la rédemption, le rédempteur est celui qui rachète l’esclave) et
recevant la vie divine, naissant de nouveau, naissant à la vie
éternelle devient un enfant
de Dieu. Il a alors Dieu
pour Père.
Bien que plusieurs personnes refusent l’expression qu’utilise le
Seigneur Jésus lui-même dans l’Evangile selon Jean au chapitre 8 au verset 44,
parlant à des personnes n’ayant pas la vie divine « Vous, vous avez pour
père le diable », il est clair que quiconque
n’a pas la vie divine, n’étant pas enfant de Dieu, n’a pas d’autre solution que d’être l’enfant de leur père
moral, c'est-à-dire le Diable.
Avant sa conversion tout être humain (moi compris), et à fortiori tout être humain
incrédule, est un enfant du Diable, car il a le Diable pour père, il en est
l’esclave.
Comment Dieu a-t-il manifesté son amour envers moi alors que j’étais
encore enfant du Diable ? En me disant des douces paroles qui m’auraient laissé
croire que je pouvais en tant qu’enfant du Diable avoir communion avec le Dieu
saint ? La réponse est clairement NON, mais il m’a montré le chemin du
salut (voir la suite dans les documents relatifs à ce qu’est une vraie conversion).
Est-il nécessaire de poser la question de savoir si il
y a communion possible entre une personne incrédule et une personne
véritablement convertie. Communion veut dire
jouir ensemble d’avoir une même pensée, une même raison de vivre.
En 2 Corinthiens 6 au verset 14 et 16 (c’est la Parole de Dieu),
l’apôtre Paul enseigne les croyants en leur disant « Ne vous mettez pas
sous un joug mal assorti avec les
incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la
justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les
ténèbres ? et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? »
La Parole de Dieu, répond donc clairement à la question : il n’y a
pas de communion possible entre une personne ne possédant pas la vie et une
personne étant passée par une vraie conversion. Car elles n’ont pas le même
père ! L’une a le Diable pour père, l’autre a
Dieu pour Père !
Il est étrange de lire ou d’entendre des personnes qui affichent être
chrétiennes, citer les Paroles du Seigneur Jésus : « aimez vos
ennemis ». (Matthieu 5 v 44 – Luc 6 v 27 & 35). Comme si ce qui vient
d’être dit était un manque d’amour du prochain !! Mais le Seigneur Jésus lui-même
n’aimait-t-il donc pas les personnes à qui il disait « Vous, vous avez
pour père le diable » ?
Il y a une grande différence entre aimer et avoir communion ! Dieu
a tant aimé le monde, nous dit Jean 3 v. 16, mais Dieu a-t-il communion avec le
monde ? Il est clair et évident que Dieu n’avait aucune communion avec le
monde qu’il aimait, jusqu’à offrir son propre Fils en rançon pour le pécheur de
ce monde !
Comment Dieu aime-t-il les hommes de ce monde ? La Parole de Dieu
répond à cette question par la bouche de l’apôtre Paul en Acte 17 v. 30 &
31 « ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se
repentent ; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice
la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une
preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts ».
Il est clair et évident que Dieu manifeste son amour envers le pécheur
perdu, non pas en lui exprimant une pseudo-communion, mais en l’appelant à
venir au Sauveur, pour qu’il passe par
une vraie conversion qui se couronne par la repentance exigée de Dieu. Dieu manquerait-il d’amour en manifestant son amour
de cette manière ?
Dieu lui-même n’aime-t-il pas ses ennemis, car tous ceux qui sont amis
du monde, sont ennemis de Dieu, nous dit l’apôtre Jacques dans son épitre au
chapitre 4 et au verset 4 ?
Un vrai croyant montre son amour envers un
incrédule, en lui montrant le chemin de la repentance, mais ne peut pas
exprimer de communion avec lui, cela est impossible.
Cela est loin de ce que quelqu’un (prétendu chrétien) m’a dit
récemment : « mais vous enseignez la haine du
prochain ! » Est-ce alors de la haine d’appeler une âme à
lui faire éviter les peines éternelles, en lui montrant le chemin pour être
arraché à son père le Diable, pour l’amener à Dieu, et que par la nouvelle
naissance il devienne enfant de Dieu ?
L’amour dans la communion s’exprime tout à fait autrement que sans
communion.
Dans l’évangile selon Jean au chapitre 15, le Seigneur dit par deux fois
(versets 12 & 17) « que vous vous aimiez l’un l’autre ». A qui le
Seigneur s’adresse-t-il ? Il s’adresse à ses
disciples, à ceux qui ont la vie. Car l’amour entre les vrais croyants
s’exprime par le canal de la communion les uns avec les autres. Si il n’y a pas communion, l’amour ne s’exprime pas de la même
manière.
A qui l’apôtre Jean s’adresse-t-il dans sa première épitre au chapitre 3
au verset 12, lorsqu’il dit « c’est ici le message que vous avez entendu
dès le commencement, savoir que nous nous aimions l’un l’autre » ?
Adresse-t-il son épitre à des personnes qui ne sont pas passées par une vraie
conversion ? Tout vrai croyant n’aura aucune difficulté pour répondre que
l’épitre est adressée à des vrais croyants. La personne qui prétendrait le
contraire, démontrerait par cela qu’elle n’a pas la vie de Dieu. L’amour entre vrais croyants
dans l’épitre de Jean s’inscrit dans un contexte de communion :
« Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions
dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ; mais
si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres,
et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché ».
Même entre croyants, l’amour ne s’exprime
jamais en contradiction avec la lumière. Car le vrai
croyant, n’est pas infaillible, la nature humaine en lui n’est pas changée d’un
milligramme. Elle sera en lui aussi longtemps qu’il respirera ou qu’il soit
changé à la venue du Seigneur Jésus (1 Thessaloniciens 4 v 16 & 17).
L’apôtre Jean dans sa première épitre au chapitre 2 verset 1 nous
dit : « Mes enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne
péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès de
Père, Jésus Christ, le juste ».
L’apôtre Paul le montre clairement notamment dans ses épitres aux
Corinthiens par exemple dans la première épitre au chapitre 5 verset 11
« si quelqu’un appelé frère etc. …».
En résumé, l’amour selon Dieu garde toujours son caractère de
lumière et de sainteté.
Ceci étant dit, un vrai croyant
appelle-t-il quelqu’un qui n’a pas la vie de Dieu « frère ou
sœur » ?
La réponse a déjà été donnée plus haut, sans l’exprimer de la même
manière.
Pour être « frère ou sœur »,
il y a une condition évidente : celle d’avoir le même père.
Un vrai croyant et quelqu’un qui n’a pas la vie divine, qui n’est pas né
de nouveau, qui n’est pas né de Dieu ont-il le même
père ?
La réponse est évidente : le vrai croyant a
Dieu pour Père, et c’est triste à dire, mais c’est la réalité, celui qui n’a
pas la vie de Dieu a le Diable pour père.
Remarque importante :
Si Dieu est amour, Dieu hait aussi. Il hait le mal, l’iniquité, les
ténèbres, etc…
Exemples :
Esaïe 61 verset 8 : « Car moi, l’Éternel, j’aime le juste
jugement, je hais la
rapine d’iniquité »
Jérémie 44 verset 4 : « Ne faites point cette chose abominable
que je hais »
Le vrai croyant hait aussi ce que Dieu hait.
Mais l’amour
de Dieu appelle ceux qui sont esclaves de ce qu’il hait, tous les hommes
qui ne sont pas passés par une vraie conversion, afin de ne pas devoir faire
partager le sort que Dieu a réservé au père de ceux qui ne possèdent pas la
vie, à savoir le Diable. Dieu n’a pas préparé l’enfer pour l’homme, mais pour
le Diable et ses anges (lire Matthieu 25 verset 41 : « Allez-vous-en
loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui
est préparé pour le diable et ses anges ».
Aucun homme n’est prédestiné à être perdu pour l’éternité, c’est son refus d’accepter l’amour et la
grâce de Dieu qui l’y conduit.
Personne ne peut dire : si je suis perdu, c’est que je n’étais pas
élu ! C’est le Diable qui génère de telles pensées dans le cœur de ceux
qui sont captifs de lui, ses enfants !
Par compte, le vrai croyant ne peut s’octroyer aucun mérite d’être devenu
enfant de Dieu, c’est la pure grâce de Dieu, qui l’avait élu avant la fondation
du monde ! (Ephésisens chapitre 1 verset
4 : « élus en lui, avant la fondation du monde »). Cela n’est
pas à analyser par l’esprit humain, il ne le peut pas, cela le dépasse, cela se
reçoit par la simple foi, tout comme aussi le salut.
J’ai mis sur internet à disposition des âmes, des textes tels que
celui-ci, des réponses données à des questions, voici l’adresse :
http://bible.beauport.eu/Pages/DocDownload.html
http://bible.beauport.eu/Pages/Predication.html
Vous pouvez aussi relire les différents messages que je laisse sur
facebook, voici l’adresse :
http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_LISTE.html
Si quelque chose n’est pas claire, n’hésitez pas à poser la question,
mon adresse email se trouve en bas de page.
Je ne suis qu’un simple croyant, je ne fais qu’apporter le message de la
bonne nouvelle de l’Evangile de la grâce, je ne « racole » personne
pour quelque mouvement que ce soit !
1 Tel que je suis, sans rien à moi, Sinon ton sang versé pour moi Et ta voix qui m’appelle à toi, Agneau de Dieu, je viens, je viens ! |
2 Tel que je suis, bien vacillant, En proie au doute à chaque instant, Lutte au-dehors, crainte au-dedans, Agneau de Dieu, je viens, je viens ! |
3 Tel que je suis... Ton grand amour A tout expié sans retour. Je puis être à toi dès ce jour, Agneau de Dieu, je viens, je viens ! |
Si le Seigneur Jésus vient à l'instant pour les siens, pour ceux qui
aujourd'hui refusent l'évangile de la grâce, il
sera trop tard pour se convertir plus tard, à cause de l'énergie
d'erreur que Dieu leur enverra (2 Thessaloniciens 2 v 11). S'ils vivent
encore à la venue du Seigneur en gloire (2ème venue), ils seront
parmi les maudits, pour en final comparaître devant le grand trône
blanc (Apocalypse 20 v 11) et être jeté dans l'étang de feu
(Apocalypse 20 v 15).
Lire le message relatif aux venues du Seigneur Jésus.
« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
n'endurcissez pas vos cœurs ..."
Hébreux
3 v 15.