La
discipline venant du Père (Dieu),
est-ce une marque
ou un manque d’amour ?
Dans la Parole, particulièrement dans les épitres, le mot
"nous/vous" a un sens très précis. Il n'inclut pas automatiquement
tous les lecteurs. Le "nous/vous" se réfère exclusivement à ceux qui
possèdent la vie divine, ceux qui sont nés de nouveau, à savoir ceux qui sont
passés par une
vraie conversion. Personne n'est rejeté, car il suffit de répondre à
l'appel de Dieu, pour passer par une vraie conversion, il n'y a rien de
"mystique" en cela. C'est tout simple, encore faut-il faire le pas
avec Dieu.
Il y a dans la chrétienté une grande confusion, on ne fait pas cette
distinction, car on appelle conversion, une option de vie, se trouver bien dans
tel et tel environnement, coloré du nom de Jésus ou de Dieu. Il y a dans la
chrétienté, des " vierges prudentes
" et des " vierges folles
".
Nous nous excusons d'insister sur ce point, mais il est capital et
vital, il en va de l'avenir éternel du
lecteur!
La Parole de Dieu, en Hébreux chapitre 12 verset 3
& 6 nous dit :
«Mon fils, ne
méprise pas la discipline du Seigneur, et ne perds pas courage quand
tu es repris par lui ; car celui que
le Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée»
Petite remarque pour éveiller l’attention des âmes
Beaucoup de pages sur internet, notamment
Facebook, présentent Dieu, comme un dieu qui exprime son amour par une série de
bénédictions, citant la Parole de Dieu, et l’appliquant sans réserve à tout le
monde. Vous remarquerez, qu’ils appliquent cela à des personnes qui n’ont
manifestement pas la vie de Dieu. D’autre part, ils considèrent comme messages
rempli de haine, le fait de rappeler que cette même Parole de Dieu ordonne aux
hommes de se repentir, car Dieu a établi un jour auquel il doit juger le monde
par l’homme Christ Jésus qu’il a ressuscité d’entre les morts (Actes 17 versets
30 & 31) et de montrer par la Parole de Dieu, le chemin que Dieu lui-même a
préparé pour que cette repentance puisse avoir lieu, à savoir la vraie conversion.
De la même manière, il y a une opposition
toute aussi forte pour qualifier de message rempli de haine, la présentation de
la Parole de Dieu, montrant la nécessité de la discipline de Dieu envers ses
enfants. Une lecture attentive de la Parole de Dieu montre que Dieu a dû bien
plus souvent rappeler à son peuple terrestre, le peuple d’Israël, des paroles
contenant la parole de la discipline, de punition, s’il continuait à marcher en
opposition à ses pensées.
On remarquera que le verset de Jérémie 29
verset 11 « je connais les pensées que je pense à votre égard, dit
l’Éternel, pensées de paix et non de mal », est très souvent utilisé par
les prophètes de mensonge pour ne pas écouter et accepter la discipline de
Dieu, pour s’en rendre compte il suffit de lire tout le chapitre 29, que ces
prophètes de mensonge taisent sciemment. Le même Dieu dit aux versets 17 &
19 « … j’envoie contre eux l’épée, la
famine,… parce que, dit l’Eternel, ils
n’ont pas écouté mes paroles ». Ces paroles qui dans l’obéissance
à Dieu, sont bien des paroles et des pensées de paix, la vraie paix, et pas
celles des faux prophètes qui disent : « Paix
, Paix, et il n’y avait point de paix » Jérémie 8 verset 11.
La question de la discipline est liée directement à la sanctification,
dans son côté pratique.
Qu’il s’agisse du peuple terrestre de Dieu, à savoir Israël, ou le
peuple céleste de Dieu, à savoir les vrais croyants, membre de l’Eglise, corps
de Christ, les principes directeurs sont les mêmes. Le peuple de Dieu est
saint, sanctifié par Dieu, et sa toute première « mission » est de le
refléter sur la terre.
Comme montré dans le message relatif à la sanctification,
Dieu a donné au vrai croyant, suite à la vraie conversion, sur base de l’œuvre
de Christ à la croix, une nature nouvelle, possédant la vie éternelle, le
nouvel homme. Ce nouvel homme possède la même nature que celle du Seigneur
Jésus, la même nature que Dieu. Il est par nature saint, il ne doit pas devenir
saint ou plus saint, il est saint, étant sanctifié, séparé de tout ce qui est
contraire en quoique ce soit à la pensée de Dieu. Il est une nouvelle création,
il appartient à une nouvelle création, un « monde » moral autre que
celui de la terre, et dans cette nouvelle création, il n’y a rien qui puisse
être en opposition à la pensée de Dieu : tout, entièrement tout est saint,
séparé de toute forme de mal.
C’est la première face de la sanctification, celle que l’on appelle la
sanctification de position. Il y a aussi l’autre face, celle que l’on appelle
la sanctification pratique.
Sur la terre et pas dans le ciel, le croyant garde en lui le vieil
homme, le péché, lequel a été placé dans la mort par le Seigneur Jésus à la
croix.
Le croyant, marchant sur la terre a un témoignage à montrer (pas
forcément des discours, et certainement pas d’adhérer à un série de critères
établis par l’homme, même s’ils sont extraits de la Bible, souvent hors
contexte). Ce témoignage est le reflet pratique (comme un miroir
donne une image d’un objet réel) sur la terre de ce que le croyant est en
Christ. Ce témoignage doit être en cohérence avec la sanctification de
position. C’est la sanctification pratique. Il y a au niveau témoignage,
toujours des progrès à faire.
Nous voilà arrivés au thème de la discipline. Dieu use de discipline
envers ses enfants qu’il aime, et parce qu’il les aime. Dieu scrute en
permanence nos voies afin de nous aider à marcher avec lui, à marcher en sainteté
de vie. Ce n’est que le nouvel homme qui, par la puissance de l’Esprit qui
habite en lui, peut marcher en sainteté de vie. Le vieil homme non seulement ne
le veut pas, mais il en est totalement incapable. Pour pouvoir marcher en
nouveauté de vie, nous devons être en communion avec Dieu, notre Père et notre
Seigneur Jésus Christ, et cela ne peut se faire que par le Saint Esprit.
Dieu nous discipline pour nous aider à nous tenir dans cette communion,
et pour nous rappeler à l’ordre lorsque nous quittons ne serait-ce que quelque
peu ce terrain-là. Quitter ce terrain-là, cela veut dire en clair s’écarter du
cadre de la sanctification, montrer une image différente de cette réalité
qu’est notre sanctification de position qui elle reste éternellement inébranlable.
Il y a deux sortes de disciplines et les deux sont une preuve
d’amour :
« Vous endurez des peines comme discipline : Dieu agit envers
vous comme envers des fils, car qui est le fils que le père ne discipline
pas ? Mais si vous êtes sans la discipline à laquelle tous participent,
alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. De plus, … Père des esprits …
celui-ci nous discipline pour notre profit, afin
que nous participions à sa sainteté »
verset 10.
Cette
participation à sa sainteté, c’est la sanctification pratique.
La discipline est soit éducative soit corrective.
Par sa discipline éducative,
Dieu nous fait comprendre ce qu’il dit dans sa Parole, pour que nous apprenions
à connaître ses pensées. On ne trouve les pensées de Dieu, que dans sa Parole,
la Bible, et nulle part ailleurs. Nous devons alors lire la Parole de Dieu
et non pas nous laisser aller à nos rêves ou aux rêves d’autres ! Par
cette forme de discipline, Dieu nous fait croître dans la connaissance de
lui-même pour passer du stade de petits enfants, connaissant le Père, à celui
de jeunes gens ayant vaincu le méchant et ensuite à celui de père connaissant
celui qui est dès le commencement. Puis-je recommander au lecteur de lire
l’entièreté du 2ème chapitre de la 2ème épitre
de l’apôtre Jean. Ce qui vient d’être esquissé, y est expliqué de manière
claire.
Ici, il est important de faire une remarque. Les personnes qui se sont
détournées de la vérité, comme l’apôtre Paul le montre très clairement dans
l’épitre aux Galates, imposent des lois et les assimilent à la sainteté. On ne
rentrera pas dans cette thématique ici, mais il est bon de lire cette épitre
pour ne pas se laisser dominer par de faux docteurs qui viennent mettre des
charges sur les épaules des âmes, particulièrement des petits enfants dans la
foi (1 Jean 2), des charges qu’ils ne peuvent eux-mêmes pas porter. Ces
personnes s’appellent eux-mêmes « père » ou « prophète »,
ou autre titre afin d’impressionner. (Voyez les titres que s’attribuent
certaines personnes sur Facebook)
Dieu ne demande pas la même chose d’un petit enfant dans la foi, qu’il
demande d’un père, dans la foi. Dieu donne toujours à quelqu’un les moyens
d’accomplir ce qu’il lui ordonne. Cela commence par l’ordre de se repentir, il
en donne le moyen par l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix, Dieu sait que sans
la croix, cela est impossible. C’est aussi en cela que l’on voit l’amour de
Dieu.
Si le petit enfant dans la foi, n’écoute pas Dieu, qu’il connait comme
son Père, alors Dieu s’occupe de lui en passant au stade de la discipline corrective. Ne pas écouter Dieu, cela équivaut à ne pas participer à
sa sainteté. Rester au stade de petit
enfant, alors que nous devrions croître, est un signe de désobéissance à Dieu.
Voir ce que nous dit la Parole de Dieu en Hébreux 5 verset 12 : « …
vous avez de nouveau besoin qu’on vous enseigne quels sont les premiers
rudiments des oracles de Dieu, et vous êtes
devenus tels, que vous avez besoin de lait et non de nourriture
solide ; car quiconque use de lait est inexpérimenté dans la parole de la
justice, car il est un petit enfant ; mais la nourriture solide est pour
les hommes faits, qui, par le fait de l’habitude, ont les sens exercés à
discerner le bien et le mal ».
Etre un petit enfant au lendemain de la conversion, il n’y a rien de
plus normal, mais y rester cela est un signe de maladie grave, comme le montre
Hébreux 5 verset 12, cette âme restée
petit enfant n’est pas en mesure de discerner le bien et le mal.
Ce passage d’Hébreux 5 verset 12 est un message de discipline de
correction de la part de Dieu.
Si les messages de Dieu en discipline corrective ne sont pas retenus. Si
Dieu me montre par sa Parole qu’une chose que je me permets de faire est
contraire à sa pensée, et que je persiste à le faire. Dieu passe alors au stade
de correction punitive, et cela pour mon bien. C’est aussi une marque d’amour
du Père.
Vous pouvez lire la traduction en Français, d’une série de méditations
tenues par le frère Arend Remmers
sur « La
vie d’Abraham » je reprendrai ici quelques exemples de de la troisième
s »rie de ces méditations et dont le sujet est la descente d’Abraham en
Egypte (Genèse 12 versets 9 et suivants).
Nous voyons dans
la géographie du pays d’Israël, que plus on descend vers le sud, plus le pays
devient chaud et de plus en plus un désert ….
Il nous est
parfois plus agréable, plus confortable de mener une vie chrétienne, qui ne
connait pas le souffle et la froideur du vent, afin de nous éviter d’entendre
ce que nous entendons lorsque nous nous engageons pour le Seigneur. Il arrive
parfois des résistances venant du dehors. Alors c’est plus confortable, lorsque
l’on peut goûter d’un peu plus de chaleur. On ne doit quand même pas être
toujours là pour le Seigneur, et on se met plus à l’aise. Dieu l’a dit de la
tribu d’Ephraïm, il n’a jamais eu que du repos, ils n’ont jamais été enseigné.
Ils n’ont jamais connu la main de Dieu, en discipline. La chair (le vieil
homme) n’aime absolument pas cela, elle veut avoir sa tranquillité, en étant au
sud du pays. Et plus on se déplace vers le sud, il y fait plus chaud, mais il y fait plus sec aussi, et on se trouve en une fois dans le désert. …
Et dès qu’on se
trouve dans le désert, tout est aride, il n’y a plus rien, et on commence à
raisonner sur l’endroit où on se trouve, le
chemin de l’Egypte est plus court que le chemin qui ramène en Israël.
Lorsque l’on se représente la carte d’Israël, dans le bas, dans le Sinaï, on est plus près des pots de viande d’Egypte,
que de retourner sur le chemin, là où Dieu veut nous avoir, en Canaan. Combien
de chrétiens, peut-être certains présents ici, n’ont pas expérimenté cela dans
leur vie. C’est à cela qu’aboutit le chemin, lorsqu’on cherche plus de
tranquillité, quand nous ne sommes plus entièrement pour le Seigneur. Ce n’est
pas que nous devons en permanence témoigner pour le Seigneur, mais
nous devons toujours être prêts pour que le Seigneur puisse nous utiliser,
comme il le veut, lui. Mais la chair,
notre homme naturel, n’aime pas cela. Notre vielle nature veut avoir sa tranquillité.
Car être utile pour le Seigneur signifie
combattre, ce qui veut dire s’en remettre au Seigneur et être là
prêt pour lui.
Je crois que
nous apprenons cette leçon ici, dans le cas d’Abraham qui s’en allait toujours
plus vers le sud, tout d’une fois, il
s’est trouvé en Egypte et plus à l’endroit où il aurait dû être.
Il s’est éloigné
de l’endroit, du pays. C’est ainsi qu’il y a des limites, il y en a encore
aujourd’hui. Il y a des chrétiens qui se tiennent toujours dans la zone de
telles limites. On ne sait pas exactement dire s’ils sont complètement dans le
monde, mais on voit clairement qu’ils ne sont plus, comme disait la Sunamite, au milieu de son peuple. Gardons-nous de
rechercher ces zones limitrophes.
… «… il
y eut une famine dans le pays ». La famine était naturellement dans le pays
de Canaan, mais Abraham a ressenti cette
famine à partir de l’endroit où il se trouvait de manière plus intense.
La note dit que le mot utilisé en Hébreu (Megeph)
décrit la région sud de la Palestine. Megeph veut
dire sud, mais uniquement le sud du pays d’Israël, et pas le sud de manière
générale. Il est dit ici, il s’en alla à Megeph. Mais c’est une région qui n’est pas aussi
fertile, que le pays même de Canaan. C’est là, bien-aimés, une
grande leçon. Plusieurs d’entre nous, d’âge plus avancé, ont déjà fait cette
expérience des zones limitrophes. « On peut tranquillement de permettre
ceci ou cela, il n’y a rien qui s’y oppose, ce n’est pas
interdit », mais cela se trouve dans une zone limitrophe. Le pas de là dans le monde est plus rapidement fait que
le pas qui conduit au retour. C’est la leçon de ce paragraphe,
et une leçon sérieuse et fort importante. Le
chemin en descente est toujours plus facile que le chemin montant.
Nous voyons cela à nouveau ici.
« Abraham
descendit en Egypte pour y séjourner ».
Il en était
arrivé à un point, que le chemin vers l’Egypte était plus facile, là où, déjà à l’époque, les hommes ont créé pour ainsi
dire un paradis sur terre et cela en y contribuant par
leurs propres mains. Deutéronome 11 nous montre qu’ils
arrosaient avec leur pied. Le Nil apportait de l’eau et charriait des boues
fertiles, et les Egyptiens avec beaucoup d’art construisaient des canaux et des
puits et ils irriguaient les terrains dans toutes les directions à partir du
Nil, pour transformer ce sol désertique en un pays fertile, comme on le voit
encore aujourd’hui, bien que cela se soit détérioré par la construction du
barrage d’Assouan, en ce que les boues ne descendent plus vers l’Egypte mais
restent dans le barrage. C’est ainsi que cela se passe, lorsque l’homme agit
sur la nature. Mais il en était ainsi alors, lorsque le peuple avec leurs pieds
arrosait les terres, et cela pour pomper l’eau dans le pays, et générer par là
une fertilité sans limite.
Mais c’était l’Egypte. Et l’Egypte est une image du
monde, là où l’homme avec ses propres moyens intellectuels et ses propres
capacités développe cette terre, et là où Satan est le prince.
C’est de cela que parle l’Egypte. Et c’est là qu’Abraham descendit.
Et nous voyons,
étape par étape, l’histoire d’un homme qui s’éloigne de la présence de Dieu.
Comme nous
l’avons déjà mentionné, la raison était la famine qui pesait sur le pays. Une famine dans un pays qui est ruisselant de lait et de
miel. Comment cela est-il possible ? Dieu dit en
Deutéronome 11, un pays qui « boit l’eau de la pluie des cieux », un
pays « où tu ne mangeras pas ton pain dans la pauvreté, où tu ne manqueras
de rien », et pourtant, il y eut à
plusieurs reprises des famines : ici pour Abraham, plus
tard pour Isaac, et plus tard pour Jacob, et qu’ils ont reçu leur nourriture de
Joseph, c’est alors une autre image, et plus tard aux jours de
Juges, aux jours des rois, pensons à Elie, trois ans et six mois,
sans pluie et une très grande famine. Pensons aux jours d’Elisée. Il y a eu
plusieurs fois à nouveau des famines, pensons au livre de Ruth. La famine dans
le pays de Dieu ! La famine dans le pays de Canaan ! Lorsque nous considérons toutes ces famines, on en retire
une richesse d’enseignements. Nous voyons que dans de pays,
« sur lequel ton Dieu a continuellement les yeux, depuis le commencement
de l’année jusqu’à la fin de l’année ». Il a ses yeux en permanence sur le
pays. Deux raisons peuvent en être la cause. Et cela est encore vrai aujourd’hui. Il est aussi possible que la sécheresse s’introduise dans
notre vie : famine ! Il
y a toujours à cela différentes raisons, la Parole de Dieu nous montre dans les
cas de famines dans le pays de Canaan deux raisons.
La première est
que les habitants, le peuple a péché. Dieu
leur envoie des mesures de discipline.
Dieu les punit en ce qu’il leur envoie la sécheresse. Nous
voyons déjà cela dans le désert. Lorsque le peuple convoita, il désirait
recevoir des choses que Dieu dans son amour et sa sagesse n’avait pas prévu
pour eux. Lorsqu’ils n’étaient plus satisfaits de la manne, et cela est valable
pour nous, alors « il leur donna
ce qu’ils avaient demandé, mais il envoya le dépérissement dans leur âme ». Cela n’a pas l’air d’une famine, ils ont
extérieurement tout ce qu’ils ont besoin, mais leur âme était asséchée. C’est
quelque chose de sérieux, lorsque nous voulons forcer quelque chose, comme l’a
fait alors Israël. On pourrait dire, mais comment cela est-il possible, que
Dieu, qui est le tout puissant et qui sait ce qui est bon pour moi. Comment
peut-il se laisser dévier de ce que qui est selon sa pensée, à cause mes
intersessions pressentes, et me donner ce que je désire ? Nous avons ici
l’explication. Il peut arriver que Dieu
ne puisse plus par un autre moyen nous faire comprendre ce qui est erroné dans
nos actions. Lorsque sa Parole ne nous parle plus, lorsque je lis dans la
Parole de Dieu que quelque chose n’est pas selon la pensée de Dieu.
Et je m’obstine à le faire. Il se peut alors que j’ai à vivre cela. Mais cela ne veut pas dire que ce que Dieu me donne soit
bon. Cela peut être le
dernier moyen utilisé par Dieu pour me montrer à quel point ce que je fais est
mal, en me faisant goûter aux fruits que je dois alors récolter.
Il y a quelques
jours, j’ai eu un entretien avec une sœur de 85 ans, qui, il y avait plus de 60
ans, avait épousé un homme incrédule. Ils ont vécu plus de 60 ans ensemble.
Elle avait reçu ce qu’elle désirait, mais à l’âge de 85 ans elle souffrait
encore de dépérissement dans son âme. Cette vielle sœur était assise devant
moi, pleurant lorsque son mari sortit pour un instant, « prie pour que mon
mari se convertisse » disait-elle. Plus de 60 ans, j’ai vécu avec un homme
incrédule, ennemi de Dieu. J’ai dû porter pendant plus de 60 ans les fruits de
ma propre volonté. « II leur donna ce qu’ils avaient demandé, mais il
envoya le dépérissement dans leur âme ». C’est là parfois une manière utilisée par Dieu pour nous
discipliner, pour nous punir.
La famine parle
aussi de cela ! Combien d’âmes souffrent de dépérissement, de la famine,
car Dieu veut leur dire : « ça ne
va quand même pas ainsi !! ».
Comme un jeune
homme me disait, il n’y a pas longtemps : « je suis déçu du Seigneur
Jésus. Il n’a réalisé aucune de mes demandes, maintenant je ne veux plus rien
savoir de lui ». De tels propos sont horribles à entendre de la part de
quelqu’un qui confesse être un enfant de Dieu. Et pourtant la sécheresse de
l’âme peut être telle que l’on en arrive à de telles paroles.
Ces quelques mots, pour que le lecteur puisse voir dans la discipline de Dieu une expression de son amour.
Le but de la discipline est de nous maintenir en communion avec lui, de
nous faire mieux connaître nos bénédictions qui sont célestes et spirituelles
et en Christ et cela afin que nous participions
à sa sainteté (Hébreux 12 verset 10).
« Demandez et vous recevrez » nous dit le Seigneur en Jean 16
verset 24, mais il est important de se rendre compte de ce que l’on demande à
Dieu. Si nous demandons à Dieu un poisson, il ne nous donnera pas un serpent.
Mais si nous lui demandons un serpent, Dieu ne nous le donnera pas. Comme dans
nos demandes, nous ne distinguons pas toujours ce qui est bon pour nous, il
faut toujours demander à Dieu si la chose est selon sa volonté.
Rappelons-nous que si nous insistons et demandons avec insistance ce qui
est mauvais pour nous, et que nous ne voulons pas comprendre que cette demande
n’est pas en accord avec la pensée de Dieu, alors Dieu, par mesure de
discipline, peut nous donner ce serpent, dont nous aurons alors à en supporter
les conséquences : « il leur donna ce qu’ils avaient demandé, mais il envoya
le dépérissement dans leur âme » Psaumes 106 verset 15
(lire ce Psaume dans son entier)
J’ajouterai un exemple de famine
tirée du prophète Amos au chapitre 8 versets 11 &
12 :
« … j’enverrai une famine dans le pays ; non une famine de
pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre
les paroles de l’Éternel. Et ils erreront d’une mer à l’autre,
et du nord au levant ; ils courront
çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas. »
C’est le jugement le plus terrible qu’il soit. Et pourquoi Dieu
dit-il cela ?
Nous trouvons la réponse au chapitre 7 du verset 10 à 12, où Amatsia sacrificateur de Bethel, ce qui avait été la maison
de Dieu où des idoles ont pris le pace de Dieu.
« Alors Amatsia, sacrificateur de Béthel,
envoya à Jéroboam, roi d’Israël, disant : Amos a conspiré contre toi au
milieu de la maison d’Israël ; le
pays ne peut pas supporter toutes ses paroles. Car ainsi dit
Amos : Jéroboam mourra par l’épée, et Israël sera certainement transporté
de dessus sa terre. Et Amatsia dit à Amos : … , va-t’en ; … et prophétise là, mais ne prophétise plus à Béthel, … »
N’y voyez-vous pas là une grande similitude avec ce que l’on voit et
entend de nos jours, et de manière très frappante sur de nombreuses pages sur
internet, dont Facebook ?
La Parole de Dieu est citée, mais hors de son contexte, comme l’a fait
le Diable lors de la tentation de l’homme parfait, le dernier Adam, le Seigneur
Jésus lui-même ?!
Tout comme Amatsia, ils ne permettent pas que
la Parole, celle qui conduit à la vie, la vraie vie, celle qui conduit à la vraie conversion,
soit annoncées, parce que cette Parole de Dieu, parle aussi de jugement,
lorsque, par la bouche de l’apôtre Paul, par qui le Seigneur Jésus nous a
enseigné l’Evangile de la grâce (différent de l’Evangile du Royaume), cette
Parole nous dit que « ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous
lieux, ils se repentent ; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée,
par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à
tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts. »
Cela fait frémir, en pensant à toutes ces âmes, qui se laissent tromper
ainsi par le Diable, qui sait qu’il a peu de temps, et déploie toute cette
énergie religieuse pour entraîner ce peuple portant le nom de chrétien, mais
sans vie, vers l’apostasie, cette femme prostituée…
Chère âme, toi, qui lis ce message, ouvres tes yeux ! Ouvres ton
cœur, le secret de toi-même, pas tes émotions qui te font dire
« amen » à ces mensonges utilisant la Parole de Dieu ! Ne te
laisses plus tromper plus longtemps! Viens au Sauveur, passe par une vraie
conversion ! Ne te laisse pas aveugler par ces parole douces, qui te
disent « paix, paix », or il n’y a pas de paix sur ce
sentier-là !
Viens à Jésus, le Jésus des Ecritures, pas ce Jésus fabriqué
par la religion.
J’ai mis sur internet
à disposition des âmes, des textes tels que celui-ci, des réponses données à
des questions, voici l’adresse :
http://bible.beauport.eu/Pages/DocDownload.html
http://bible.beauport.eu/Pages/Predication.html
Vous pouvez aussi
relire les différents messages que je laisse sur facebook, voici
l’adresse :
http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_LISTE.html
Si quelque chose
n’est pas claire, n’hésitez pas à poser la question, mon adresse email se
trouve en bas de page.
Je ne suis qu’un
simple croyant, je ne fais qu’apporter le message de la bonne nouvelle de
l’Evangile de la grâce, je ne « racole » personne pour quelque
mouvement que ce soit !
Si le Seigneur Jésus vient à l'instant pour les siens, pour ceux qui
aujourd'hui refusent l'évangile de la grâce, il
sera trop tard pour se convertir plus tard, à cause de l'énergie
d'erreur que Dieu leur enverra (2 Thessaloniciens 2 v 11). S'ils vivent
encore à la venue du Seigneur en gloire (2ème venue), ils seront
parmi les maudits, pour en final comparaître devant le grand trône
blanc (Apocalypse 20 v 11) et être jeté dans l'étang de feu
(Apocalypse 20 v 15).
Lire le message relatif aux venues du Seigneur Jésus.
« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
n'endurcissez pas vos cœurs ..."
Hébreux
3 v 15.