Le péché, cette racine de mal! Comment être libéré de cet esclavage ?

Chers « amis Facebook »,

Faisant suite au message « L’Evangile de Dieu, versus les évangiles frelatés & diffusés sur beaucoup de sites ! » placé sur Facebook, un de mes amis Facebook me transmet le message suivant : « …  J'ai lu attentivement ce que vous avez écrit à propos de "L’Évangile de Dieu vs. les évangiles frelatés & diffusés sur beaucoup de sites"... J'aurais, cependant, aimé que vous apportiez plus de précision sur ce qu'est le vrai "péché" inhérent à la nature humaine profonde et à l'origine de tous les péchés réprouvés par la Loi divine … ».

Ce présent message répond à cette demande.

Contenu :

Introduction

Qu’est-ce que pécher ?

Qu’est-ce que le péché, la racine ?

Sous quelles formes cette racine, ce péché se présente-t-il ?

Qu’est-ce que Dieu ordonne aux hommes aujourd’hui?

Suis-je capable de me repentir?

Comment répondre à l’ordonnance de Dieu ?

Les effets de la nouvelle naissance

Le vrai chrétien pêche-t-il encore ?

Les exercices des âmes et leur affranchissement

Qu’est-ce que le vrai croyant attend, et que fait-il ?

Conclusion

Invitation à visionner une vidéo

 

Introduction

Cette question est fondamentale. Cela semble si évident pour certains, que souvent on ne revient plus sur cette question ! Ce point important est passé sous silence, voilé ou nié, car y répondre clairement met immédiatement en évidence, les philosophies religieuses offrant l’amélioration de l’homme !

J’attirerai d’abord l’attention sur une différence importante lorsque le mot « péché » est utilisé dans la Parole de Dieu. Ce mot « péché » est utilisé dans deux sens distincts :

1.   Le péché en tant que la nature pécheresse, la racine, l’arbre qui ne peut porter que de mauvais fruits aux yeux de Dieu. Dans ce sens, le mot est forcément toujours au singulier, étant donné qu’il n’y a qu’une seule racine de mal dans l’homme !

2.   Le(s) péché(s), mot utilisé au singulier ou au pluriel, qui désigne le(s) fruit(s) produits par le péché, racine !

Dans l’épitre aux Romains, l’apôtre Paul traite « des péchés » (iniquité) dans la partie allant du chapitre  1 v.18 au chapitre  5 v.11 et traite ensuite « du péché » dans la partie allant du chapitre  5 v.12 au chapitre  8 v.39 !

Exemples :

« … étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le christ Jésus, lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, afin de montrer sa justice à cause du support des péchés précédents dans la patience de Dieu … »  (Romains 3 v.24-25)

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… »    (Romains 5 v.12)

Pour information, voici la structure de l’épitre :

Rom. Ch.1:18 à Ch.5:11 : les péchés de l’homme et la grâce de Dieu qui pardonne.

Ch.1:18 à Ch.3:20 : Tous ont péché, Gentils, moralistes et Juifs.

Ch.3:21-31 : propitiation par le sang.

Ch.4 : résurrection de Christ, et foi en Dieu avant et pendant la loi.

Ch.5:1-11 : effets de la grâce de Dieu : paix, faveur et gloire.

Rom. 5:12 à 8:39 : le péché et sa délivrance.

5:12-21 : la grâce règne par la justice.

6 : affranchissement du péché.

7 : esclavage de l’âme sous la loi, et sa délivrance.

8 : bénédictions de ceux qui sont en Christ, par le Saint Esprit dans le croyant apportant vie et liberté.

NB : vous pouvez décharger le texte de l’épitre aux Romains avec commentaires de divers commentateurs sérieux, aussi sur l’ensemble de la Bible (dans l’état où se trouvent les fichiers). Vous trouvez aussi les textes de la Bible sur le site de bibliquest, ainsi que les commentaires bien utiles et instructifs.

Qu’est-ce que pécher ?

C’est une question très solennelle ! Dès que je pose un acte qui est en opposition avec la volonté de Dieu, je pèche ! Il ne s’agit pas seulement de la morale humaine, il s’agit de ce que Dieu veut.

Si je tue quelqu’un, je pèche et personne ne dira le contraire, car la simple morale condamne un tel acte !

Mais si je présente les choses de manière convaincante et habile, mais en déviant sciemment de la vérité, la morale humaine ne sera alors plus forcément condamnatrice ! C’est en cela que réside l’art des avocats devant la justice humaine !

La morale humaine admet le mensonge à des fins dites utiles !

Pour Dieu, c’est pécher !

Si je doute de ce que Dieu me dit dans sa Parole, n’y accordant pas ma foi, c’est pécher !

C’est ce qu’ont fait Adam et Eve en Genèse 3 : écoutant le Diable, Eve a douté de la Parole de Dieu, et cela ne s’est pas arrêté là, elle a mangé du fruit défendu ! Cela a commencé par l’écoute du Diable et suivi par la convoitise ! C’est aussi ce que l’apôtre Jean nous décrit comme étant ce qui est présent dans le monde (dirigé par Satan) : « tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, n’est pas du Père [Dieu pour le vrai croyant] , mais est du monde [de Satan] » (1 Jean 2 v.16)

Une question se pose : « Est-il possible de ne pas pécher ? ».

La suite de ce message tentera de répondre à cette question, car la réponse se trouve dans la Parole de Dieu !

Qu’est-ce que le péché, la racine ?

Le chapitre 3 de la Genèse, montre clairement que la relation d’Adam avec Dieu devient différente ! L’homme n’est plus innocent, il a changé, il a une conscience, il est devenu pécheur ! Sa nature a changé, il a maintenant une nature qui pèche, qui produit des fruits, des péchés. La conséquence est la mort : « tu es poussière et tu retourneras à la poussière … » (fin du v.19).  L’apôtre Paul nous dit en Romains 5 v.12 : « par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché …»

Il porte en lui le péché, cette racine qui produit des fruits contraires à la volonté de Dieu et transmet ce péché à sa descendance! Le chapitre 4, en fait la démonstration dans la personne des 2 fils : Abel & Caïn !

Il est utile de remarquer que par le verset 21 du chapitre 3, Dieu, dans sa grâce avait prévu un sacrifice, ici de manière symbolique, celui que Christ allait accomplir 4000 ans plus tard à la croix ! Pour revêtir Adam & Eve d’une peau, il a fallu un sacrifice, le sang a dû être versé !

Cette dernière remarque nous fait comprendre que les 2 fils d’Adam avaient bien cette racine, le péché, en eux ! Abel réalise qu’il est pécheur, qu’il a en lui cette racine, et offre à Dieu, ce qui est une image du sacrifice de Christ à Dieu ! Caïn lui, refuse de reconnaître que le péché est en lui, il refuse de considérer le sacrifice qui est couché à la porte (Ch.4 v.7) et offre à Dieu, ce que son cœur naturel produit ! C’est l’homme religieux ! Pour plus de détails sur cette question lire le message intitulé : « Religion ou Communion avec Dieu le Père et son Fils Jésus Christ par l’Esprit Saint ? »

Ainsi, en moi habite ce péché, cette racine, que mon père et ma mère m’ont transmis de manière naturelle. Eux-mêmes l’ont reçu de leur parents, et on remonterait ainsi jusqu’à Adam & Eve ! De la même manière ma femme et moi, avons transmis ce péché, cette racine à nos enfants !

Ce péché est le "MOI" qui cherche sa propre satisfaction et pour ce faire écoute le Diable et s'oppose à Dieu! C'est ce péché, cette racine qui produit les péchés, les actes! Pour en être libéré, il a fallu la croix, afin que la nouvelle naissance, miracle de Dieu, puisse avoir lieu! Pour ce faire, il y a le passage par une vraie conversion!

Sous quelles formes cette racine, ce péché se présente-t-il ?

Il se présente sous un nombre presque qu’infini de formes. Toutes ces formes ont une seule et même base : l’incrédulité ! Le refus de croire Dieu !

On y trouve toutes les colorations de l’expression du « MOI » : religion, affaires, arts, politique, etc. …

La forme la plus dangereuse est la forme religieuse, car elle apparait aux yeux des hommes comme de la piété ! La lecture des 4 évangiles (Matthieu, Marc, Luc & Jean) fournit un nombre important d’exemples.

N’oublions jamais, que Caïn était un « honnête homme », il offrait à Dieu ce qu’il avait de meilleur de son dur labeur : les fruits de sa terre ! N’est-ce pas ce qu’aujourd’hui beaucoup de personnes veulent offrir à Dieu ? Le meilleur d’eux-mêmes, espérant recevoir une rétribution de Dieu ?  N‘oublions pas la suite, voir le message traitant la question !

N’oublions jamais le plus grand des crimes de l’humanité !

L’homme l’a signé en trois langues : en hébreu, en grec et en latin !

« … il y avait aussi au-dessus de lui un écriteau en lettres grecques, romaines, et hébraïques : Celui-ci est le roi des Juifs. … » (Luc 23 v.38)

Hébreu : langue du monde religieux

Grec : langue du monde de la culture

Latin : langue du monde politique

Tous ont signé ! Par eux tous les hommes, donc aussi bien celui qui lit ces lignes que moi-même !

Tous les hommes, dont moi-même, sont ainsi coupables d’au moins un crime !

La racine de ce crime est : la haine de Dieu, manifesté en grâce en la personne du Fils !

Qu’est-ce que Dieu ordonne aux hommes aujourd’hui?

L’apôtre Paul répond à cette question en Actes 17 versets 30-31 : «   Dieu donc … ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts. »

Dieu me donne-t-il le choix ? La réponse est claire : NON ! Lorsque qu’un ordre est donné, il n’y a pas d’autre choix que d’obéir ! Ne pas le faire est désobéir à Dieu, c’est une des formes du fruit produit par le péché. C’est pécher !

On cite souvent le verset de Deutéronome 30 v.19 pour démontrer qu’il y a choix : « … j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, … ». Dieu ne dit pas de choisir autre chose que la vie ! Il met devant les yeux de l’homme des conséquences, suivant qu’il lui obéit ou désobéit ! Dieu ne donne pas le choix ! C’est l’homme qui décide de désobéir !

Suis-je capable de me repentir?

Hélas la réponse est NON !

Je ne peux pas me repentir par mes propres moyens ! La raison en est que je possède une nature de péché, qui ne peut et ne veut pas considérer le péché comme Dieu le voit !

La repentance n’est pas un simple regret d’avoir mal fait !

La repentance est le fait de voir le mal que j’ai commis, avec les yeux de Dieu, par le moyen de son Esprit !

Pour cela il faut que je possède une nature autre que celle de péché qui est en moi !

Je suis donc incapable de me repentir par mes propres moyens ! Prétendre le faire, c’est de la religion, celle de Caïn !

Chère âme, si tu crois encore pouvoir te repentir par toi-même, tu seras toujours dans la crainte et l’angoisse de savoir si tu t’es suffisamment repentie !

Je t’invite à lire le message intitulé : «Qu’est-ce que la repentance ? Me suis-je suffisamment repenti ? » 

Comment répondre à l’ordonnance de Dieu ?

Comment faire pour me repentir, si je suis incapable de le faire ?

La réponse est simple : Dieu donne toujours lui-même le moyen de faire ce qu’il ordonne ! Tout autre moyen est toujours voué à l’échec !

Dès les premières pages de la Bible, Dieu le révèle de manière très simple ! Ce moyen a déjà été mentionné plus haut ! C’est la réponse donnée par Dieu à Caïn en Genèse 4 v.7 : « … si tu ne fais pas bien, le péché [ou un sacrifice pour le péché]  est couché à la porte. … » ! Voilà le moyen clairement établi ! Abel l’avait compris, c’est aussi la raison pour laquelle, Dieu a agréé son offrande !

Nous lisons dans l’évangile selon Jean (Chapitre 1), ce que Jean le baptiseur s’écrie en voyant le Seigneur Jésus s’approcher : «Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (v.29) et « Voilà l’agneau de Dieu ! » (v.36). Ce sacrifice n’annule pas le péché de tout le monde (Caïn ne l’a pas accepté par la foi), mais seulement de ceux qui, par la foi, acceptent pour Sauveur Jésus Christ mort à leur place sur la croix (c’est ce qu’a fait aussi Abel). En d’autres termes, ceux qui sont passés par une vraie conversion !

Les effets de la nouvelle naissance

Le vrai croyant, sait qu’il avait besoin de salut, car il était perdu à cause de ses fautes, de ses péchés. Il sait que ses péchés ont été portés à la croix par le Seigneur Jésus qui a reçu de la part de Dieu, le jugement que le pécheur repentant aurait dû subir ! (Pour plus de détails, relire la page relative à la vraie conversion).

Passé par une vraie conversion, le vrai chrétien est passé de la mort morale à la vie ! Il n’appartient plus moralement à cette première création, qui est marquée par le péché, qui se transmet par les parents aux enfants, depuis la scène de Genèse 3, jusqu’à aujourd’hui ! Le vrai croyant appartient moralement à la nouvelle création (2 Corinthiens 5 v.17) ! Là où tout est de Dieu, et rien n’est de l’homme ! Le vrai croyant possède la vie divine, qui est éternelle, cette vie dont Jean 3 v.16 parle clairement.

Comme mentionné dans le message intitulé « L’Evangile de Dieu, versus les évangiles frelatés & diffusés sur beaucoup de sites ! », avant de passer par la vraie conversion, habite dans le croyant un seul être moral, qui le « pilote » dans toutes ses actions et décisions, c’est sa nature de péché, ce vieil homme qui ne peut que pécher, c’est-à-dire agir contre la volonté de Dieu ! Cette nature de péché ne peut écouter que le Diable ! Comme Adam & Eve l’ont fait en Genèse 3 !

A la croix, le Seigneur Jésus s’est identifié à cet être de péché, ce vieil homme, nature  pécheresse habitant de manière active dans le croyant avant sa conversion, pour le rendre impuissant par la mort ! La mort de Christ ! Pour le croyant, dès sa conversion, cet être-là a été mis à mort à la croix par le Seigneur Jésus ! C’est pour cela que l’apôtre Paul nous dit en Colossiens 3 v.3 : « … vous êtes morts … » ! C’est un fait que le vrai croyant s’approprie par la foi et pas par l’expérience ! Si ce « vieil homme » (ce vieil homme de Romains 6 v.6 « … notre vieil homme a été crucifié avec lui … »), cette « chair » [personnification du péché, la racine]  a trouvé la fin de son domaine d’activité à la croix, le vrai croyant est aussi ressuscité moralement avec Christ ! (Ephésiens 2 v.6 « … nous a ressuscité … »), c’est le fait de naître de nouveau : un « nouvel homme » est créé, et fait sa demeure dans cette « tente », le corps du croyant ! Ce corps devient ainsi l’habitation de l’Esprit de Dieu (1 Corinthiens 6 v.19 « … votre corps est le temple du Saint-Esprit … »), car ce nouvel homme, de nature nouvelle et divine, n’a aucune capacité en lui-même, il ne peut agir que par l’énergie du Saint-Esprit ! Ce corps mortel devient le temple du Saint-Esprit. Il ne s’agit pas d’expérience, mais de foi, car c’est Dieu qui le dit dans sa Parole. Si je cherche à le réaliser autrement que par la foi, je ferai l’expérience que le vieil homme est bien là, car par la recherche expérimentale, je ne le laisse alors pas dans la mort, là où la croix de Christ l’a placé moralement! Car dans cette « tente » « cohabitent » deux « acteurs » un vieil homme (qui sur base de la foi, par l’action de l’Esprit Saint [pas par mon énergie] est tenu dans la mort) et un nouvel homme appartenant à la nouvelle création, mû par la seule énergie de l’Esprit Saint. C’est en tant qu’homme nouveau que je suis né de nouveau ! Il n’y a aucune transformation de ce que je suis par nature, ce que je suis par nature est le vieil homme qui reste ce qu’il est ! Ceci restera vrai jusqu’à ma mort physique ou jusqu’à ce que le Seigneur Jésus vienne enlever les siens, comme nous l’enseigne l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 15 v.51 à 58 et en 1 Thessaloniciens 4 v.13 à 18

En résumé, pour le vrai croyant, les circonstances de la terre ne sont pas changées, son corps (dans son entier, ses os ses muscles, ses organes, son sang, ses émotions, etc. …) subit comme quiconque les circonstances de la terre ! Dieu peut évidemment les changer, car rien n’arrive sans la volonté de Dieu (1 Pierre 4 v.19 « … ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu … »). Nous sommes loin de la « gestion » des souffrances rencontrées sur cette terre,  par de techniques quelconques utilisant des textes-mêmes de la Bible!

Le vieil homme, veut toujours être libéré des circonstances douloureuses, mais le nouvel homme vit dans la dépendance du Seigneur, et, comme l’apôtre Paul accepte la réponse du Seigneur « … ma grâce te suffit … » (2 Corinthiens 12 v.9)

La chose est simple pour le nouvel homme, mais toujours difficile (de fait impossible) pour l’homme naturel ! L’homme naturel a besoin de techniques, le nouvel homme n’a besoin que de la communion avec le Seigneur ! C’est là la différence. C’est une question de foi ! Et par la foi on en fait l’expérience !

Le vrai chrétien pèche-t-il encore ?

Il y a des chrétiens qui osent affirmer qu’ils n’ont plus jamais péché depuis leur conversion ! Ils le disent sans doute de manière inconsciente, mais c’est un mensonge !

La raison en est expliquée au paragraphe précédent !

Le nouvel homme, ce que je suis en Christ, ne pèche pas ! C’est clair ! Mais encore faut-il qu’il ait « le champ libre » ! Cela n’est possible que dans la communion avec Dieu, avec le Seigneur Jésus ! Là, j’ai la garantie de ne pas pécher.

Mais si, par manque de vigilance spirituelle, je ne laisse pas dans la mort, le vieil homme qui est en moi, je pècherai inévitablement !

C’est ce que l’Apôtre Jean nous explique dans sa 1ère épitre. Il est utile de la lire ! Pour rappel, cette épitre est adressée à des vrais croyants, nés de nouveau !

Déjà dans le 1er chapitre v.10, il nous dit : « Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous. »

Dans la phrase suivante, au chapitre 2 v.1, il nous dit : « Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas …». Il nous apprend plus loin comment déjouer les ruses de Satan ! Il ne suppose pas qu’un croyant (Enfant de Dieu) encore sur la terre ne pourrait pas pécher ! La preuve en est dans la suite de ce même verset : « si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés … ». Pour le vrai croyant, le péché n’est plus imputé, il ne perd pas la vie divine (sinon elle ne serait pas éternelle), mais il perd la communion avec Dieu, il perd la communion avec le Seigneur Jésus ! Lorsque le vieil homme est actif, et pas laissé dans la mort par la foi, le croyant pèche inévitablement, il ne peut pas faire autrement ! Le vieil homme n’est pas capable de s’abstenir de pécher ! Dieu ne peut avoir aucune communion avec le vieil homme ! C’est impossible ! Le vieil homme obéit à Satan, le nouvel homme à Dieu ! Il ne s’agit pas forcément de choses grossières ! Cela peut être des actes que la morale humaine approuve et honore même !

Quand j’ai manqué, que je n’ai pas, par la foi, laissé ma vielle nature, siège du péché, dans la mort, il y a une ressource, c’est celle de la confession ! C’est ce que l’apôtre Jean nous explique aussi dans sa 1ère épitre au chapitre 1 v.9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité ». Il avait dit plus haut au verset 7 : « le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout [ou de chaque] péché » !

Envers qui Dieu est-il fidèle et juste pour me pardonner ? Envers moi ? PAS DE TOUT ! Dieu n’a aucune obligation envers moi ! Dieu est fidèle et juste envers le Seigneur Jésus, l’homme Christ Jésus, Dieu lui a fait payer l’éternité de mon châtiment à la croix, pendant les trois heures terribles d’abandon !

C’est en Christ que réside ma sécurité, et toute ma certitude !

Les exercices des âmes et leur affranchissement

L’apôtre Jean, dans sa 1ère épitre nous décrit au chapitre 2 v.12 à 27, les différents stades de développement spirituel du croyant : il les appelle d’abord tous, enfants, et par la suite il distingue les « petits enfants », « les jeunes gens » et les « pères ».

Le développement se fait en se nourrissant de la Parole de Dieu !

Une partie importante de la Parole de Dieu, qui a une grande influence sur la croissance, c’est l’épitre aux Romains ! Ne pas retenir les enseignements de cette épitre, est un frein à la croissance ! Une âme ne peut être affranchie, ce qui veut dire être libérée de l’esclavage d’elle-même, du moi, si les enseignements de cette épitre ne sont pas « digérés » !

Les évangiles correspondent à la manne d’Exode 16, elle nous montre comment l’homme Christ Jésus a marché sur cette terre. Mais nous ne comprendrons jamais les messages contenus dans les évangiles, si nous n’avons pas « digéré » les enseignements simples des autres livres de la Parole de Dieu !

Dans ce cadre, je suggèrerai la lecture de cette étude sur l’épitre au Romain, qui aidera beaucoup d’âmes à faire des progrès : Étude sur l'épître aux Romains  [R.Brockhaus]

Qu’est-ce que le vrai croyant attend, et que fait-il ?

Le vrai croyant, n’est plus de ce monde ! Il appartient à la nouvelle création ! Il est du ciel ! Il fait partie du peuple céleste de Dieu !

Il a d’abord fait comme les Thessaloniciens (1 Thess. 1 v.9-10) : « … vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient. »

Il ne cherche absolument pas à améliorer le monde, c’est le domaine de Satan. Ce monde est voué à cette colère qui vient.

Il jouit de la communion avec le Seigneur, il est assis dans les lieux célestes en Christ (cela appartient à tout vrai croyant, mais peu le réalisent) : « … nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus … » (Ephésiens 2 v.6)

Je vous invite à lire en Ephésiens 1 le paragraphe allant du verset 3 au verset 14 : « Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde, …         …. nous qui avons espéré à l’avance dans le Christ : en qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut ; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire. » (Lire l’entièreté du texte en cliquant sur le lien)

Conclusion

On aura compris que le péché, la racine qui produit le mal, est un héritage de la nature humaine. Seule la nouvelle naissance délivre de ce fléau !

Le vrai croyant sait que le péché est en lui, mais dans la communion avec le Seigneur, par la foi, il est gardé du péché sur lui !

Si par mégarde, il pèche, la ressource est de le confesser, afin de retrouver la communion inévitablement perdue ! Si la vie divine ne peut pas se perdre, la communion, au contraire peut se perdre. Le péché sur moi, fait me fait perdre la communion, mais le péché en moi (il est inactif, si le vieil homme laissé dans la mort là où l’œuvre de la croix l’a placé) n’est pas un obstacle à la communion avec notre Seigneur Jésus et notre Père céleste !

La ressource, c’est la Parole de Dieu, nourriture indispensable pour cultiver la communion avec notre Seigneur Jésus et notre Père !

Ces paroles s’adressent à ceux qui sont passés par une vraie conversion, pour les autres, il n’y a pas d’autre ressource que d’accepter par la foi le Seigneur Jésus comme Sauveur, et cela ne peut se faire que par le passage, sine qua non, d’une vraie conversion ! Pour rappel Dieu ordonne aux hommes qu’ils se repentent, ce qui n’est possible que par la vraie conversion !

Invitation à visionner une vidéo

Vivre de toi, source de tout bonheur, ...

 

-1-

Vivre de toi, source de tout bonheur,

Nous réjouir à ta lumière,

Te voir pour nous auprès du Père,

Quel doux repos, Jésus, pour notre cœur !

 

-2-

L’amour de Dieu nous a donné Jésus,

Et par Jésus la paix fut faite ;

De la justice satisfaite

Les droits sur nous ne s’exigeront plus

-3-

Oh ! quel bonheur ! Seigneur, par ta bonté,

L’accès aux cieux nous est facile ;

Et le chrétien, d’un cœur tranquille,

S’y rend heureux, car il est racheté.

-4-

Seigneur Jésus, ne t’aimerions-nous pas ?

Toi qui donnas pour nous ta vie,

Toi dont la tendresse infinie

Vient chaque jour au-devant de nos pas ?