LE MARIAGE AUX YEUX DE DIEU
Chers « amis Facebook »,
Il y a encore quelques décennies, la morale humaine était encore empreinte de celle induite par le christianisme. Aujourd’hui, les choses ont bien changé, le monde, conduit par son prince, à savoir Satan, a ôté en grande partie les traces qu’avait laissées le christianisme ! La chrétienté a de plus opté pour la morale humaine, et a délaissé les instructions données de Dieu, relative au mariage ! Je parle du mariage entre un homme et une femme ! Les autres cas de figures que le monde a introduits ces derniers temps, est une abomination !
Pour connaître la pensée de Dieu à ce sujet, il suffit de lire ce que le Seigneur Jésus nous dit sur le sujet, ce que nous trouvons en Matthieu 19 v.3-12 (mais aussi en Marc 10 v.2-12) :
3 Et les pharisiens vinrent à lui,
l’éprouvant et [lui] disant : Est-il permis à un homme
de répudier sa femme pour quelque cause que ce soit ? 4 Et lui, répondant, leur dit :
N’avez-vous pas lu que celui qui les a faits, dès
le commencement les a faits mâle et femelle, 5 et qu’il dit : «C’est pourquoi, l’homme laissera son père et
sa mère et sera uni à sa femme ; et les deux seront une seule
chair» ? 6 Ainsi, ils ne sont
plus deux, mais une seule chair. Ce donc que Dieu a uni, que l’homme ne le
sépare pas. 7
Ils lui disent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de
donner une lettre de divorce, et de la répudier ? 8 Il leur dit : Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a permis
de répudier vos femmes ; mais au
commencement il n’en était pas ainsi. 9
Et je vous dis que quiconque répudiera sa femme,
non pour cause de fornication, et en épousera une
autre, commet adultère ;
et celui qui épouse une femme répudiée, commet adultère.
Je reprendrai le commentaire que fait un vénéré serviteur du Seigneur, Samuel Prod’hom, sur cette partie de la Parole de Dieu !
Jésus continue son œuvre d’amour en guérissant les foules qui le
suivaient de Galilée en Judée. Au lieu d’être touchés par les œuvres qu’il accomplissait, les
pharisiens viennent à lui pour chercher, par des questions, à le mettre en
opposition avec les enseignements de Moïse, donnés pour le régime de la loi.
Ils
demandent si un homme a le droit de renvoyer sa femme, chose autorisée par la loi de Moïse, à cause de la
dureté de cœur des Juifs. Le Seigneur
leur dit qu’au commencement il n’en était pas ainsi. Dieu a créé l’homme et la
femme pour qu’ils soient unis à toujours sur la terre. L’homme ne doit jamais déroger à l’ordre
divinement établi ; l’homme ne doit pas
être séparé de sa femme, cela d’autant moins sous le régime de la grâce où
la dureté du cœur ne saurait trouver de place dans nos rapports ; au
contraire, nous avons à nous aimer tous, à nous supporter, à
nous pardonner les uns aux autres, surtout
entre mari et femme, et dans la même famille.
Nous voyons, par l’enseignement du
Seigneur, que, pour connaître la vérité sur une question, il faut
toujours revenir aux origines, considérer ce que Dieu a fait et comment
il l’a fait. L’homme
altère tout, modifie tout ; il veut tout arranger selon ses goûts et ses
convenances, et dénature ce que Dieu a établi. Il oublie la responsabilité qui lui incombe de se conformer à la
pensée de Dieu à tous égards, car c’est d’après cette mesure que le jugement sera
prononcé à la fin. De là l’importance qu’il y a de rechercher en toute
circonstance la pensée de Dieu ; nous la trouvons toujours dans sa Parole.
A cet égard, il est utile de considérer la manière dont Dieu
considère les petits enfants dans les versets 13 à 15, car c’est à de tels,
ceci inclut les adultes responsables eux, est le royaume des cieux !
La débonnaireté et la grâce que manifestait
le Sauveur et ses pensées à l’égard des petits enfants engageaient leurs
parents à les lui apporter, afin qu’il leur impose les mains et qu’il prie. C’était
là une chose agréable à son cœur, il aimait trouver ces petits êtres qui venaient
à lui sans crainte, en pleine confiance, attirés par la grâce que l’homme
orgueilleux, l’homme fait, endurci par le péché, repoussait
avec mépris.
Ce qui étonne, c’est d’entendre les reproches
de ses disciples, malgré tout ce qu’ils avaient vu précédemment (chap. 18). Le cœur naturel, étranger
aux pensées de grâce qui doivent caractériser les disciples de Jésus dans le
royaume des cieux, croit que ce que l’homme estime doit convenir à Dieu. Le Seigneur profite de cette circonstance pour rappeler encore une
fois que c’est à de tels qu’est le royaume des cieux. Sans
ce caractère-là, inutile d’avoir une prétention quelconque à y entrer et à le
posséder. Or puisque le royaume des
cieux appartient à ceux qui ressemblent aux petits enfants, il faut bien se
garder d’empêcher ceux-ci d’aller à Jésus. Dans leur simplicité enfantine,
comme leur nature
pécheresse ne s’est pas encore développée au
contact du monde et des
enseignements des hommes, ils vont tout naturellement à Jésus. Aussi doit-on veiller à ne rien faire, soit
en paroles soit en actions, qui puisse détourner un enfant de la simplicité de
la foi au Seigneur Jésus.
Quelle triste preuve nous avons
de l’état du cœur de l’homme, dans le fait que le développement de l’intelligence
humaine contribue à l’éloigner de Dieu, à s’opposer à lui, tandis que, dans
l’état d’innocence, c’était par l’intelligence qui le distinguait de la bête
qu’il pouvait avoir des rapports avec Dieu et être heureux dans sa
présence ! Le péché a fait éclore la conscience, cette faculté
de connaître le bien et le mal. Alors l’homme a fui ce Dieu, la source de tout bien pour
lui ; et dans cet éloignement de lui, sans désir d’un rapprochement, le péché que le cœur
aime se pratique librement et entretient la peur de Dieu. Chez le petit enfant, plus ou moins inconscient du
péché, toutefois sans être innocent, il n’y a pas cette frayeur et cette haine
à l’égard de celui que nous avons offensé ; il est dans l’état le plus
proche de celui où Dieu avait placé l’homme. C’est pourquoi il ne fuit pas
et, s’il ne
va pas à Jésus, c’est parce qu’on l’en empêche de diverses manières.
Puissent tous ceux qui ont une responsabilité
quelconque vis-à-vis des enfants y penser sérieusement !
C’est avec les caractères de ces petits enfants, qui croient Dieu, parce que c’est lui qui le dit, que le vrai croyant aborde la question aussi importante que le mariage ! Ce que le monde moderne en pense, ne le concerne pas !
Aux yeux de Dieu, le mariage reste indissoluble !