Personne n’est prédestiné à la condamnation éternelle !

Mais pour refus de la grâce de Dieu !

 

CONTENU :

Introduction

Il n’y a donc aucun espoir sauf en saisissant l’offre de grâce.

C’est par la foi que l’offre de grâce est saisie !

Personne n’est prédestiné à refuser la grâce offerte.

N’y a-t-il pas élection selon Dieu ? Dieu parle bien d’élus !

 

Introduction

Les peines éternelles, en d’autres termes, le séjour éternel passé en enfer, n’étaient pas destinées aux hommes, mais au Diable et à ses anges. L’enfer est actuellement vide, la manière dont il se remplira est expliquée dans le livre de l’apocalypse. C’est suite à l’introduction du péché, dès Genèse 3, que le salaire du péché est la mort du corps naturel. Cette mort affecte tous les hommes. Les conséquences du péché ne se limitent pas à la mort du corps ; mais de partager l’éternité avec le Diable et ses anges dans le lieu que Dieu a préparé à cet effet. C’est le sort de tous les hommes qui meurent dans leurs péchés. Il n’y a aucune exception nous dit la Parole de Dieu : «  … il n’y a pas de différence, car tous ont péché … » (Romains 3 v.22-23).^

Il n’y a donc aucun espoir sauf en saisissant l’offre de grâce.

C’est à cause du péché que le Dieu saint doit condamner le pécheur aux peines éternelles ! Mais Dieu, le Dieu d’amour, a tout fait pour pouvoir offrir la grâce, sans altérer en rien son caractère de sainteté ! Il n’a pas épargné son propre Fils, lui faisant subir à la croix, ce que le pécheur, qui accepte l’offre de grâce, aurait dû subir pendant l’éternité.

Pour pouvoir saisir cette offre de grâce, il faut d’abord comprendre qu’à cause du péché, l’homme est éternellement perdu.

Le Seigneur Jésus, le Sauveur dit dans l’Evangile selon Jean : « … il vous faut être né de nouveau … » (Jean 3 v.7) et ensuite « … il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)

La situation est très claire : l’homme naturel, descendant d’Adam et d’Eve, n’a pas d’autre alternative que de subir les peines éternelles à cause du péché, sauf si il passe par la nouvelle naissance !

En d’autres termes, pour hériter de la vie éternelle, il faut nécessairement passer par une vraie conversion, il est dès lors important d’être au clair sur ce qu’est une vraie conversion. Une page est consacrée sur le sujet, et est intitulée : « Qu’est qu’une vraie conversion ?  Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? » [cliquer pour l’ouvrir]

C’est par la foi que l’offre de grâce est saisie !

Le problème se situe au niveau de croire ! L’homme est orgueilleux et incrédule par nature, c’est ce que le péché produit en lui ! Il est orgueilleux à un point tel qu’il imagine Dieu, comme un être étant tout aussi limité que lui-même ! Il rabaisse Dieu à son niveau ! Voilà le péché manifesté !

Ce n’est pas sans raison que le Seigneur Jésus, dans les Evangiles, se sert d’un enfant pour mettre à notre portée ce qu’est la foi : « ... Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. » (Matthieu 11 v.25) « ... Jésus, ayant appelé auprès de lui un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et dit : En vérité, je vous dis : si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. Quiconque donc s’abaissera comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux ; ... » (Matthieu 18 v.2-4)

Un petit enfant croit sans réserve ce qu’un adulte lui dit.

C’est ici le point de touche ! Si, nous laissant entrainer par notre orgueil, nous plaçons ce que nous imaginons de Dieu, à notre niveau, nous n’avons pas d’autre issue que l’incrédulité ! D’autre part, si nous laissons à Dieu, les caractères de son Etre, celui qui est éternellement, et admettant mon insignifiance devant celui qui est omniscient, celui qui lit dans les parties les plus profondes de mon être intérieur, à savoir mon cœur, il ne me reste alors que la position d’un petit enfant qui place sa foi en ce que Dieu dit, parce que c’est Lui qui le dit !

Voilà ce qu’est la foi. Cette foi me permet de croire à l’offre de grâce que Dieu me fait. C’est en faisant usage de cette foi, que je peux alors passer par une vraie conversion, et ainsi naître de nouveau, et par là être sauvé, tiré hors de cet état de perdition éternelle, conséquence de mon péché !

Personne n’est prédestiné à refuser la grâce offerte.

L’homme est par nature perdu, mais aucun homme n’est prédestiné aux peines éternelles !

Lors de son discours à Athènes, l’apôtre Paul dit à ses auditeurs : « ... Dieu … ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a établi un jour auquel il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous, l’ayant ressuscité d’entre les morts. » (« L’homme qu’il a destiné à cela », c’est le Seigneur Jésus).

L’homme naturel, ne possédant pas la vie divine, la vie éternelle, est incapable de répondre à l’ordre donné de Dieu exigeant la repentance, mais Dieu en donne le moyen, et ce moyen c’est la vraie conversion.

Cette offre de grâce, ce moyen donné de Dieu pour la repentance est offert à tous les hommes, sans aucune distinction !  Il n’y a aucune limite.

Celui qui accepte l’offre de grâce, ce qui veut dire passer par une vraie conversion, est sauvé pour l’éternité ! Celui qui la refuse, il est perdu pour l’éternité, car de sa propre décision, il a refusé la grâce offerte, il n’était pas prédestiné à cela !

N’y a-t-il pas élection selon Dieu ? Dieu parle bien d’élus !

Pour aborder cette question, il est d’abord nécessaire d’être né de nouveau, d’avoir la vie divine, et de ce fait posséder l’Esprit Saint qui habite dans chaque vrai croyant, sans aucune distinction !

L’homme est incapable de comprendre l’élection, comprendre que Dieu a prédestiné le croyant à bien des privilèges ! Dieu ne demande à personne de comprendre cela, comme on ne demande pas à un petit enfant de comprendre, mais Dieu nous demande de croire, comme un petit enfant croit !

La Parole de Dieu nous parle clairement d’élection, et de prédestination, mais jamais relativement à une âme qui refuse la grâce, mais relativement à une âme sauvée par la grâce !

« ... Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; selon qu’il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous fussions saints et irréprochables devant lui en amour, nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce ... » (Ephésiens 1 v.3-6)

Les âmes qui sont perdues éternellement, le sont à cause de leur incrédulité, elles sont perdues parce qu’elles refusent délibérément l’offre de grâce de Dieu ! Et non pas par ce qu’elles ne sont pas élues ! Il leur suffit d’accepter l’offre de grâce pour être sauvée de cet état de perdition !

Mais d’autre part, dès qu’une âme a accepté l’offre de grâce, dès qu’elle est passée par une vraie conversion, Dieu lui fait découvrir, que ce n’est pas à cause d’une action dont elle est l’auteur, qu’elle obtient la vie éternelle, mais bien parce que Dieu l’avait élue avant la fondation du monde ! Je ne comprends pas cela, mais je le crois, de la même manière que j’ai dû croire Dieu, pour aussi accepter son offre de grâce ! C’est ce que dit aussi l’apôtre Paul « ... il y a un résidu selon l’élection de la grâce ... plus sur le principe des œuvres, puisque autrement la grâce n’est plus la grâce ... »

Dieu connaît la fin d’une chose avant son commencement : « ... Car moi, je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi, déclarant dès le commencement ce qui sera à la fin, et d’ancienneté ce qui n’a pas été fait, disant : Mon conseil s’accomplira, et je ferai tout mon bon plaisir, ... ». Un « petit enfant » ne commence pas à raisonner sur ce thème, il croit ce que Dieu dit ! C’est la raison pour laquelle, cela est caché aux sages et aux intelligents !

On pourrait multiplier les exemples (par exemple celui d’Esaü, frère de Jacob, Israël !) démontrant que celui qui est perdu ne l’est pas par prédestination.

Esaü est perdu pour avoir méprisé Dieu, et non pas parce qu’il était prédestiné à cela ! Jacob a été l’objet de la grâce de Dieu, non pas à cause de ses propres mérites, mais à cause du fait qu’il était élu !

Sur ce thème, je suggère de lire l’article du frère Henri Rossier intitulé « Jacob ou la discipline », spécialement les paragraphes « Deux principes et deux races » et « Le profane et le suborneur »

 A ce sujet, l’apôtre Paul nous dit aussi : « ... (car avant que les enfants fussent nés et qu’ils eussent rien fait de bon ou de mauvais, afin que le propos de Dieu selon l’élection demeurât, non point sur le principe des œuvres, mais de celui qui appelle,) il lui fut dit : «Le plus grand sera asservi au plus petit» ; ainsi qu’il est écrit : «J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Ésaü».

Que dirons-nous donc ? Y a-t-il de l’injustice en Dieu ? Qu’ainsi n’advienne ! Car il dit à Moïse : «Je ferai miséricorde à celui à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. Ainsi donc ce n’est pas de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. .. » (Romains 9 v.11-16)