Ma foi
repose-t-elle sur des faits prouvés par la science ?
Contenu :
« J’étais aveugle, et maintenant je
vois ! »
Qu’est-ce qui m’a convaincu que la Bible est le
Parole de Dieu ?
Le Seigneur Jésus guérit un aveugle
Celui qui avait été aveugle devant les arguments
des incrédules
L’aveugle guéri rencontre le Fils de Dieu
Guéris de notre cécité morale, nous sommes les
brebis du Bon Berger
Je lis
parfois sur facebook que l’on essaye de prouver que la Bible dit vrai, en se
basant sur des « découvertes scientifiques ». J’ai lu récemment,
par exemple, qu’un bio-généticien aurait prouvé que Adam et Eve ont bien
existés.
La question
n’est pas de mettre en doute la réalité d’Adam et d’Eve, comme bien d’autres
faits mentionnés dans la Bible, mais de faire remarquer que la démarche n’est
pas correcte.
Je ne veux
évidemment pas dire que ces affirmations scientifiques soient fausses, je ne
suis pas capable d’en faire moi-même l’analyse.
La science
n’atteignant jamais un état final, évolue chaque jour. La science d’aujourd’hui
tire des conclusions bien différentes de celles d’hier. Celles de la science de
demain, seront différentes de celles de la science actuelle.
Par contre,
la Bible est la Parole de Dieu, et en tant que telle, elle est immuable !
Elle ne change pas ! Elle était aussi vraie hier, qu’aujourd’hui, et que
demain. C’est la Parole de celui qui
vit éternellement et dont le nom est « JE SUIS »,
« l’ETERNEL », « JEHOVAH », « YAHWEH »,
« YAHVE » ou « JESUS ».
Lorsque
nous disons nous-même « je suis … », avant même de terminer
notre phrase, nous ne sommes déjà plus ce que nous étions ! Ce qui n’est
pas le cas de Dieu. Qu’il s’agisse de Dieu le Père, de Jésus le Fils de Dieu
(et Dieu le Fils, l’Eternel/Jéhovah de l’Ancien Testament) ou du Saint
Esprit !
« Jésus Christ est le
même, hier, et aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreux 13 v.8)
La science
a toute sa valeur, dans le domaine restreint qu’elle peut atteindre, ce message
n’a pas pour but de la dénigrer, mais étant le fruit de l’intelligence humaine,
elle ne peut entrer dans le domaine que Dieu a réservé à la foi.
La création
est souvent contestée par bien des personnes se croyant sages et intelligentes
(et elles le sont selon les critères humains), et pourtant voici ce que dit un
commentateur sérieux de la Parole de Dieu: « Rien n’est dit de la création que ce qui
place l’homme dans la position que Dieu lui avait assignée dans sa création
même, ou ce qui lui présente cette sphère de son existence comme l’œuvre
personnelle de Dieu. … » (J.N. Darby,
étude de La Parole, Genèse à Deutéronome)
Je ne
contesterai pas les conclusions temporaires et imparfaites basée sur des
observations de personnes constituant le corps des « scientifiques »,
mais je constate dans la Parole de Dieu, une sagesse que la science ne peut
atteindre. La science n’est pas à la portée de tous, mais la Parole de Dieu
l’est ! Il n’est pas nécessaire d’être un savant pour comprendre le 1er
chapitre de la Genèse, mais il faudrait l’être pour comprendre les arguments de
ceux qui contredisent ce que Dieu dit, ou alors donner foi (ce que beaucoup d’incrédules font) à ce que ces
personnes affirment ! Ces contradicteurs « scientifiques » donnent eux-mêmes foi à des
hypothèses que d’autres récuseront demain !
Mais la
Parole de Dieu me transcrit la prière du Seigneur Jésus s’adressant à son
Père : « … Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la
terre, parce que tu as caché ces choses aux
sages et aux intelligents, et que tu
les as révélées aux petits enfants. » (Matthieu 11 v.25 & Luc 10 v.21)
Dieu se
révèle ainsi à celui qui veut bien placer sa foi en sa Parole, comme un petit
enfant le fait par rapport à ses parents !
Ce message
a pour but de démontrer que Dieu démontre lui-même par sa Parole que celle-ci
est LA VERITE dans son sens absolu, et elle l’est d’une manière immuable !
Une de ces
démonstrations divines, parmi d’autres, se trouve dans le rapport que fait
l’Evangéliste Jean de la guérison d’un aveugle, qui l’était depuis sa
naissance.
En effet,
en ce qui me concerne, j’étais effectivement moralement aveugle (comme tout
homme, fils d’Adam), et maintenant, depuis ma conversion, je vois ! Tous
les chrétiens authentiques, passés par une vraie conversion, confirmeront voir
maintenant ce qu’ils ne pouvaient voir avant leur conversion ! De
moralement aveugle, ils sont devenus moralement voyants !
Voici le rapport qu’en fait l’Evangélise Jean
au chapitre 9 de son Evangile :
1 Et comme il
passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. 2 Et ses disciples l’interrogèrent, disant : Rabbi, qui a péché :
celui-ci, ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? 3 Jésus répondit : Ni celui-ci n’a péché, ni ses parents ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. 4 Il me faut faire les œuvres de celui
qui m’a envoyé, tandis qu’il est jour ; la nuit vient, en laquelle personne ne
peut travailler. 5 Pendant que je
suis dans le monde, je suis la lumière du
monde.
6 Ayant dit ces
choses, il cracha en terre et fit de la boue de son crachat, et mit
la boue comme un onguent sur ses yeux, 7 et lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (ce
qui est interprété Envoyé). Il s’en alla
donc, et se lava, et revint
voyant. 8 Les voisins
donc, et ceux qui, l’ayant vu auparavant, [savaient] qu’il était mendiant,
dirent : N’est-ce pas celui qui était assis et qui mendiait ? 9 Quelques-uns disaient : C’est
lui. D’autres disaient : Non, mais il lui ressemble. Lui dit : C’est moi-même. 10 Ils lui dirent donc : Comment ont été ouverts tes yeux ? 11 Il répondit et dit : Un homme, appelé Jésus, fit de la boue et oignit mes yeux, et me dit : Va à Siloé et lave-toi. Et je m’en suis allé, et je me suis lavé, et j’ai vu. 12 Ils lui dirent donc : Où est cet
[homme] ? Il dit : Je ne sais.
13 Ils amenèrent
aux pharisiens celui qui auparavant avait été aveugle. 14 Or c’était un jour de sabbat que Jésus fit la boue, et qu’il
ouvrit ses yeux. 15 Les
pharisiens donc aussi lui demandèrent encore comment il avait recouvré la vue. Et il leur
dit : Il a mis de la boue sur mes yeux, et je me suis lavé,
et je vois.
16 Quelques-uns
donc d’entre les pharisiens dirent : Cet homme n’est pas de Dieu, car il ne
garde pas le sabbat. D’autres disaient : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? Et
il y avait de la division entre eux.
17 Ils disent
donc encore à l’aveugle : Toi, que dis-tu de
lui, sur ce qu’il t’a ouvert les yeux ? Et il dit
: C’est un prophète. 18
Les Juifs donc ne crurent pas
qu’il avait été aveugle et qu’il avait recouvré la vue, jusqu’à ce qu’ils
eussent appelé les parents de celui qui avait recouvré la vue. 19 Et ils les interrogèrent, disant :
Celui-ci est-il votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc
voit-il maintenant ? 20 Ses parents
[leur] répondirent et dirent : Nous savons que celui-ci est notre fils, et
qu’il est né aveugle ; 21 mais
comment il voit maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les
yeux, nous ne le savons pas, nous ; il a de l’âge, interrogez-le, il parlera de
ce qui le concerne. 22 Ses parents
dirent ces choses, parce qu’ils craignaient les Juifs ; car les Juifs étaient
déjà convenus que si quelqu’un le confessait comme le Christ, il serait exclu
de la synagogue. 23 C’est pourquoi
ses parents dirent : Il a de l’âge, interrogez-le.
24 Ils appelèrent
donc, pour la seconde fois, l’homme qui avait été aveugle, et lui dirent : Donne
gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. 25 Il répondit donc : S’il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c’est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois. 26 Et ils lui dirent encore : Que
t’a-t-il fait ? Comment a-t-il ouvert tes yeux ? 27 Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas
écouté. Pourquoi voulez-vous encore l’entendre ? Voulez-vous aussi, vous,
devenir ses disciples ? 28 Ils
l’injurièrent et dirent : Toi, tu es le disciple de celui-là ; mais nous, nous
sommes disciples de Moïse. 29 Pour
nous, nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais, pour celui-ci, nous ne
savons d’où il est. 30 L’homme
répondit et leur dit : En ceci pourtant il y
a une chose étrange, que vous ne sachiez pas d’où il est, et il a ouvert mes yeux. 31 Or, nous savons que Dieu n’écoute
pas les pécheurs ; mais si quelqu’un est pieux envers Dieu et fait sa volonté,
celui-là il l’écoute. 32 Jamais on
n’ouït dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un
aveugle-né. 33 Si celui-ci n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. 34 Ils répondirent et lui dirent : Tu
es entièrement né dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent
dehors.
35 Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé
dehors, et l’ayant trouvé, il
lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? 36 Il répondit et dit : Qui est-il, Seigneur, afin
que je croie en lui ? 37
Et Jésus lui dit : Et tu l’as vu,
et celui qui te parle, c’est lui. 38 Et il dit : Je crois, Seigneur ! Et il lui rendit hommage.
39 Et Jésus dit
: Moi, je suis venu dans ce monde pour le jugement, afin que ceux qui ne voient pas, voient ; et que ceux qui voient
deviennent aveugles. … 40
Et quelques-uns d’entre les pharisiens qui étaient avec lui
entendirent ces choses, et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? 41 Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez
pas de péché ; mais maintenant vous
dites : Nous voyons ! — votre péché demeure.
(Extrait de Jean 9, version J.N. Darby)
L’Evangéliste ajoute au chapitre 10 de son
Evangile :
7 Jésus donc leur
dit encore : En vérité, en vérité, je vous dis que moi je suis la porte des brebis. … 9 Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il
entrera et il sortira, et il trouvera de la pâture. 10 … moi, je suis venu afin qu’elles aient la vie, et qu’elles
l’aient en abondance. 11 Moi, je suis le bon berger : le bon berger met sa
vie pour les brebis ; … 14 Moi, je suis le bon berger, et je connais les miens et
je suis connu des miens, 15 comme le Père me connaît et moi je connais le Père ; et je mets ma vie pour
les brebis. 16 Et
j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut que je les
amène, elles aussi ; et elles écouteront ma voix, et il y aura un seul
troupeau, un seul berger. 17 À cause de ceci le Père m’aime, c’est que moi je laisse ma vie, afin que je la
reprenne. 18 Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre :
j’ai reçu ce commandement de mon Père.
(Extrait de Jean 10, version J.N. Darby)
Je parle
ici dans le texte à la 1ère personne, mais c’est aussi ce qu’affirme
tout vrai croyant.
Ce que
relate l’Evangéliste Jean développe exactement le processus spirituel par
lequel un croyant est fortifié dans sa foi, réalisant la réalité spirituelle
des affirmations divines contenues dans la Bible, la Parole de Dieu.
Chaque
croyant, qu’il soit lui-même une personne ayant fait des études scientifiques
ou pas, fait l’expérience de l’aveugle, souffrant de cécité depuis sa
naissance.
Cher
lecteur, si tu n’es pas passé par une vraie conversion,
tu ne partages pas forcément le point de vue que je présente. Voilà une preuve
tangible que tu es à ce niveau moralement aveugle. Tu es peut-être très
religieux, peut-être même es-tu un théologien possédant beaucoup de sciences,
tu connais ces textes, mais tu ne les comprends pas de cette manière de voir.
Mais si tu es passé par une vraie conversion, tu reconnais qu’avant celle-ci,
toi aussi (comme moi) étais aveugle.
Né de mon
père et de ma mère, je suis un fils d’Adam et d’Eve, que Dieu avait placés dans
un lieu de délice, le jardin d’Eden ! Hélas, mes parents m’ont transmis la
nature qu’ils avaient eux-mêmes reçue de leurs parents, Adam & Eve qui ont
péché ! Le péché m’éloigne définitivement de Dieu qui ne peut voir le
mal ! Ce péché m’empêche de voir comme Dieu voit ! Je peux colorer
les choses pour essayer d’atténuer l’effet du péché, mais quels que soient ces
efforts, je ne peux pas dans cet état-là, voir ce que Dieu voit ! J’essaie
de me construire un monde qui me convient, qui me donne l’illusion, me basant
sur ce que d’autres aveugles quant à Dieu me disent, que ce monde que je me
bâtis est scientifiquement vrai, je me crois alors sage et intelligent, plus
sage que le Dieu (dont peut-être je crois à l’existence) mais en la Parole
duquel je ne crois pas !
Dans une
telle situation, il y a deux situations définissant l’état de la
personne :
1. Soit celle des pharisiens, mentionné plus haut ! Prétendre
voir, alors que l’on est aveugle
quant aux réalités divines, dès lors, le
péché demeure !
2. Soit celle de celui qui sait être né aveugle !
C’est en
lisant la Parole de Dieu, en ayant confiance en Lui, que l’on fait l’expérience
de cet homme né aveugle, et ayant fait l’expérience spirituelle de voir son
état comme Dieu le voit, acquiert par cette vue, la certitude de ce que Dieu
lui révèle dans sa Parole !
C’est cette
expérience que je souhaite développer, avec le souhait que le lecteur qui est
toujours dans un état d’aveugle, puisse prendre …
N.B. le texte s’inspire des commentaires de S. Prod’hom sur
Jean 9
Le Seigneur Jésus voit, sur son passage, un aveugle dès sa naissance. Il n’avait pas d’autre possibilité que de s’assoir et mendier.
La question
que pose les disciples permet au Seigneur de montrer qu’il ne s’agissait pas,
dans ce cas, de péchés particuliers qui eussent attiré le jugement sur cet
homme, mais figure l’état
d’aveuglement moral dans lequel l’homme se trouve dès sa naissance ! L’homme nait ainsi ! Tous sont
enfants d’Adam, nés dans l’état où leur premier père les a placés par sa chute.
Le Seigneur était là, précisément pour accomplir l’œuvre de Dieu qui les
délivrerait de cette cécité morale, car Dieu seul peut donner la vue à celui
qui n’a jamais vu.
Le Seigneur
Jésus leur dit « je suis la lumière du
monde ». La lumière
brillait sur ce monde par la présence de Jésus ; il en faisait profiter ceux qui voulaient la recevoir. Dans ce but, il accomplissait l’œuvre de Dieu : il cracha en terre et fit de la boue de son crachat, et il mit la boue comme
un onguent sur ses yeux, et lui
dit ensuite de s’en
aller, de se laver, à un endroit bien précis, à savoir le
réservoir de Siloé, dont la signification est « Envoyé ». L’aveugle
né, fait ce que le Seigneur lui dit, il s’en alla, il se lava
et le résultat fut qu’il revint voyant !
Pour
accomplir cette œuvre, Dieu n’a pas parlé depuis le ciel ; il a envoyé sur cette
terre son Fils, un
homme semblable aux autres, mais sans péché. L’humanité du Seigneur Jésus était
symboliquement imagée dans cette boue formée de son crachat : vertu
divine, qui venait de lui, mélangée avec la terre, ce qui est humain.
Cet onguent
placé sur les yeux de l’aveugle ne pouvait pas lui rendre la vue. Ainsi,
l’humanité du Seigneur Jésus crée un obstacle à l’homme naturel ! Cette
boue ne fait qu’augmenter sa cécité. C’est le cas de tous ceux qui ne voient en
Jésus qu’un homme, comme les autres, avec des qualités humaines remarquables.
Il reste aveugle et dans cet état, il ne peut rien distinguer des réalités
divines. Il reste dans cet état, mort dans ses fautes et dans ses péchés.
L’aveugle
né de l’Evangile n’en reste pas là, sans comprendre, il donne foi à la Parole
de Dieu, exprimée par la bouche même de Dieu, avant même de savoir que Jésus
est le Fils de Dieu ! Il reconnait que Jésus, sous
cette forme humaine, était l’envoyé
de Dieu (c’est ce que
veut dire Siloé). Toute difficulté disparaissait dès lors. Non seulement la boue tombait, mais la cécité, les ténèbres faisaient place à la lumière.
C’est ainsi
que ceux qui avaient d’abord pu dire : « Il n’y a point d’apparence en lui pour nous le faire désirer » (Ésaïe 53:2), ne voyant d’abord que l’humanité du Seigneur Jésus, peuvent dire de Lui aussi par la suite: «Tu es plus beau que les fils des
hommes, la grâce
est répandue sur tes lèvres» (Psaume 45:2). L’aveugle-né est donc l’exemple de
quelqu’un en qui cette œuvre s’est accomplie. Il se lava et revint voyant.
Combien la grâce de Dieu est
merveilleuse ! Elle a rendu simple pour chacun le
seul moyen efficace qui
fasse passer des ténèbres à la lumière les misérables
aveugles-nés que nous sommes tous
par notre nature pécheresse.
Pour Dieu, c’est le don de son propre Fils unique, don que personne ne
peut apprécier comme lui, mais qui sera pour tous les rachetés le sujet
d’adoration et de louanges éternelles.
Tout comme
cela se passe pour une personne qui vient de connaître les effets de la grâce
de Dieu, en lui ouvrant moralement les yeux, l’entourage de l’aveugle né
exprime son étonnement, observant un changement : il était assis, inactif
pour Dieu, comme est l’homme dans son état naturel. De plus, il mendiait, car
sans connaissance de Dieu, il doit avoir recours à ses semblables pour répondre
à ses besoins. Comme c’est le cas de l’homme naturel, qui dépend de ses
semblables, tout aussi ignorants que lui-même pour répondre à ses
interrogations. Son entourage ne croyant pas que c’était la même personne,
celui-ci doit confirmer que c’est lui-même !
Un tel
changement s’est opéré en lui qu’il ne sera plus assis, il sera actif pour le
Seigneur. Il ne mendiera plus : il a bu à la source de tout bien. Il voit clair
; aussi il va rendre témoignage, ce que doivent faire tous ceux en qui l’œuvre
de Dieu s’est accomplie !
Tous ces
gens étonnés l’interrogent pour savoir comment ses yeux ont été ouverts !
Alors celui qui avait été aveugle leur explique en toute simplicité, de manière
facile à comprendre : « Un
homme, appelé Jésus, fit de la boue et oignit mes yeux, et me dit : Va à Siloé
et lave-toi. ».
Il leur explique qu’il a simplement fait ce que Jésus lui avait conseillé de
faire : « je m’en suis allé, et je me suis lavé, et j’ai
vu. »
A ce moment, il ne connaissait Jésus que de nom, mais il y avait pour lui un fait certain et indéniable : ayant fait ce
qu’il lui avait dit, il voyait.
Nous lisons
que l’on amena cet homme devant les pharisiens pour qu’il s’explique. Les
pharisiens étaient des hommes incrédules, bien que religieux. Il en va de même
pour celui qui a été moralement aveugle et à qui le Seigneur Jésus a ouvert les
yeux en lui expliquant par la Parole de Dieu (La Bible) ce qu’il devait faire
pour voir ! Il est aussi confronté à l’incrédulité de personnes réputées
sages et intelligentes !
Ces hommes
« rationnels à leurs yeux » demandent à cet homme qui avait été
aveugle, comment il a recouvert la vue. Celui-ci leur explique ce qu’il avait
déjà expliqué aux personnes de son entourage : « Il
a mis de la boue sur mes yeux, et je me suis lavé,
et je vois. »
Ce miracle
a été opéré dans un cadre inadéquat pour l’esprit de ces hommes « rationnels ».
Ce miracle était impossible à leur yeux, l’argument avancé réside dans le fait
que cela a eu lieu un jour de sabbat. Ces pharisiens essaient de mettre cet
homme en difficulté, en lui présentant une série d’arguments en apparence
logiques, mais que celui qui avait été aveugle était incapable de
maîtriser ! Ils essaient de démontrer que Jésus n’est qu’un homme pécheur,
donc un usurpateur et un trompeur, comme le font aujourd’hui pas mal de
charlatans !
Devant ces
arguments apparemment rationnels, l’homme qui avait été aveugle leur explique
qu’il ne savait pas jusqu’à quel point les arguments présentés pouvaient avoir
un réel fondement, mais il avait une totale certitude, que personne ne pouvait
lui ôter et il leur répond : quant à vos
arguments « … je ne sais ; je sais
une chose, c’est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois. »
Cet homme
guéri de sa cécité, avait compris que le Seigneur Jésus était un envoyé de Dieu, mais il n’avait pas encore compris qu’il
était le Fils de Dieu, car personne ne le lui avait
expliqué ! On trouve une situation analogue en Actes 18 v.24-28, Apollos qui parlait des choses de Jésus,
mais qui ne connaissait que le baptême de Jean. Aquilas et Priscilla lui
expliquèrent alors la voie de Dieu. Ici c’est le Seigneur Jésus lui-même qui
s’en charge !
Le Seigneur
l’a lui-même cherché et trouvé il lui dit : « Crois-tu au Fils de Dieu ? », l’homme, avide d’en savoir plus quant aux intérêts de Dieu
répond : « Qui
est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? » La réponse ne se fait pas attendre, et le
Seigneur Jésus se révèle alors pleinement : « tu l’as vu, et celui qui te parle, c’est
lui. »
L’âme voyant que le Seigneur vient de répondre à ses besoins répond :
« Je crois, Seigneur
! ». C’est
l’expression de la foi, qui alors produit des œuvres : « il
lui rendit hommage »
Le Seigneur
Jésus agit de la même manière avec chaque âme qui passe des ténèbres à la
lumière ! Il ne laisse pas les âmes dans une situation incertaine, il leur
confirme leurs certitudes par sa Parole.
La bergerie
représente l’enclos que Dieu avait préparé pour son peuple terrestre Israël,
Dieu y avait mis un mur de protection, mais le peuple n’a pas été fidèle.
Dieu a
ouvert la porte de la bergerie pour que le Bon Berger, celui que Dieu a envoyé,
entre afin de faire sortir ses brebis de cet enclos, limité par la loi que Dieu
avait donné à Moïse, mais que l’homme pécheur ne pouvait respecter.
Le Bon
Berger fait sortir ses brebis, ceux qui écoutent sa voix et qui le suivent,
comme l’a fait celui qui avait été aveugle !
Les faisant
sortir de cette bergerie, il les fait entrer dans un nouvel état de chose, le
christianisme, partie intégrante du Royaume de Dieu. Cet état de chose, n’est
pas une bergerie, mais un troupeau que forment les croyants. Christ
lui-même est la porte
; c’est par lui qu’on entre ; nul ne peut être sauvé par un autre
moyen ; il s’agit
de cela avant tout, car le fait d’être Juif ne sauve pas, pas plus que celui de
n’être chrétien que de nom. Puis, par cette porte, il entrera et il sortira, ce
qui ne veut pas dire que l’on peut entrer et sortir du christianisme ; mais que
la brebis jouit d’une pleine liberté (liberté, que la loi ne donnait
pas, pas plus qu’elle ne donnait le salut) et d’une
nourriture abondante,
ce que le Psaume 23 présente avec tant de beauté : «Il me fait reposer dans de verts
pâturages, il me mène à des eaux paisibles. Il restaure mon âme ; il me conduit
dans des sentiers de justice, à cause de son nom». Les gras
pâturages représentent les bénédictions spirituelles, toutes
concentrées dans la personne de Christ. Hors de lui, c’est le désert, qui ne fournit
rien pour la brebis.
Le bon
berger ne pense pas à lui-même. Venu pour ses brebis, elles lui appartiennent
en propre. On peut confier un troupeau à un berger payé pour le soigner ; mais
dès qu’il se voit exposé au même danger que les brebis, il ne pense qu’à sa
propre sécurité et abandonne le troupeau, parce qu’il ne lui appartient pas.
Jésus prend le titre de «bon berger» lorsqu’il parle
de mettre sa vie pour ses brebis, et non seulement de prendre soin d’elles. Son
amour est si grand qu’il ne tient aucun compte de sa vie, pourvu que ses brebis
ne périssent pas lorsque vient le loup. C’est ce que
le Seigneur a fait en allant à la croix. Il fallait nécessairement sa mort pour qu’elles eussent la vie ; mais Jésus fait ressortir ici qu’au lieu de
s’épargner, il met sa vie pour ses brebis sans défense. Nous avons un exemple
de cela en David : lorsqu’il gardait le menu bétail de son père, il délivra le
mouton en tuant l’ours et le lion (1 Sam. 17:34, 35).
En Gethsémané, le Seigneur eut à faire avec celui que
le loup représente, Satan, qui aurait voulu la perte des brebis. Croyant faire reculer le Sauveur en
présence de la mort par laquelle il allait être vaincu, le diable lui en
présenta toute l’horreur. Mais l’amour du bon berger triompha. Il
marcha à la mort, le loup redoutable fut vaincu et les
brebis délivrées de la mort éternelle. Jésus dit à ceux qui venaient s’emparer de
lui, au moment de son arrestation: «Si
donc vous me cherchez, laissez aller ceux-ci» (chap. 18:8). Un tel amour touche profondément
tous ceux qui en sont les objets, afin de les rendre toujours plus sensibles à
sa voix pour l’écouter, le suivre et l’honorer. La jouissance de cet amour rend
aussi capable de discerner les voix étrangères qui cherchent à égarer les
brebis.
Plus le
Seigneur avance dans son discours touchant ses brebis, plus il fait ressortir
ce qu’il est pour elles, ce qu’elles sont pour lui et tous leurs avantages. «Moi, je suis le bon berger», dit-il, «et je
connais les miens et je suis connu des miens, comme le Père me
connaît et moi je connais le Père ; et je mets ma vie pour les brebis» (v. 14, 15). Le
bon berger connaît les siens; cela donne une
confiance illimitée en lui ; il les connaît non seulement par sa toute-science, mais par
l’intérêt que leur porte son grand amour, toujours
en activité pour chacun. Il affirme avec certitude que les brebis le
connaissent.
Comment en serait-il autrement, si l’on jouit de son grand amour ? Le
Seigneur ne suppose pas qu’il y ait affaiblissement ou défaillance dans cette
connaissance ; il dit ce qui le caractérise lui et les siens, sans parler de la
manière dont les brebis réalisent cette connaissance. De son côté à lui, tout
est toujours parfait.
Dans quelle mesure cette connaissance est-elle réciproque ? Comme le Père le
connaît, et comme il connaît le Père. Une communion
parfaite s’établit entre le berger et les brebis, comme
entre lui et son Père. Le bon berger
met sa vie pour que la chose ait lieu. Une pareille position, une relation aussi
bénie dépassent infiniment tout ce que les brebis laissaient dans le milieu
juif d’où elles étaient sorties, et tout ce que le croyant abandonne
aujourd’hui dans le monde dont il ne fait plus partie.
Chère âme
qui lit ces lignes, souvient toi de la raison pour laquelle le Seigneur Jésus
est venu sur cette terre, car il nous dit : « Moi, je suis venu dans le monde pour le jugement, afin que ceux qui ne voient pas, voient ; et que ceux qui voient deviennent aveugles»
Jésus ne
parle pas ici de l’exécution du jugement ; il dit au contraire qu’il n’est pas
venu pour juger (voyez 3:17 et 12:47), mais la conséquence de sa venue comme
lumière manifeste l’état d’aveuglement
de l’homme qui refuse
cette lumière, de ceux qui sont moralement
aveugles. Ce
jugement de ce qu’ils sont n’avait jamais été porté sur eux, avant qu’ils
eussent eu l’occasion de refuser la lumière. Mais ceux qui
reconnaissent leur état d’aveuglement moral, dont
l’aveugle-né était la figure, reçoivent Jésus et voient.
Tous les raisonnements
humains, bien qu’ils soient justes dans leur cadre, ne répondront jamais à
l’aspiration de ton âme. Cette aspiration existe dans chacun de nous, la
différence réside dans la manière d’y répondre.
Abandonne
« ta logique », elle n’a aucune valeur en dehors de l’espace fermé de
cette première création aussi grandiose qu’elle soit. Mais où le péché est
entré ! Tous les efforts de l’homme sont vains pour en dissimuler les
effets.
Le Seigneur
offre sa grâce, aujourd’hui. Il donne accès à une autre dimension, à une
création nouvelle, dans laquelle il pait ses brebis et leur donne la
nourriture, et cela en abondance.
Mais pour y
entrer, il faut entrer par la porte, et pour y entrer il faut être guéri de la
cécité dans laquelle l’homme est par nature et par naissance.
Aucun
argument scientifique ne pourra jamais te faire voir, ne fera qu’augmenter ta
cécité.
Bien des
hommes de sciences, dans leur profession, ont pris l’attitude d’un petit enfant
et ont donné foi à la Parole de Dieu. D’aveugle qu’ils étaient, ils sont
devenus voyant en écoutant simplement la Parole de Dieu, laissant leurs
sciences à leur place !
Un jour, un
homme lisait sa Bible dans un train, un jeune voyageur, ayant un certain niveau
d’instruction, interrogea cet homme, et commença à vouloir le convaincre par
des arguments « scientifiques » que la Bible était un livre pour les
personnes sans instruction, ne connaissant rien à la science. Le voyageur,
ferma sa Bible, se prépara à descendre du train, il était arrivé à destination.
Il engagea le jeune voyageur à venir le voir pour continuer cette conversation,
et lui remis sa carte de visite. Le jeune voyageur fût stupéfait d’y lire le
nom de ce lecteur assidu de la Parole de Dieu : « Louis Pasteur » !
Chère âme,
je peux t’affirmer que j’étais comme toi, moralement aveugle, mais que
maintenant je vois ! C’est pour moi la meilleure des preuves que ce que la
Bible, la Parole de Dieu, dit est vrai ! Elle me dit qui je suis, que
j’étais éternellement perdu à cause du péché, et elle m’a sauvé en me conduisant
à mon Sauveur, et maintenant mon Seigneur, Jésus Christ, le même aujourd’hui et
éternellement.
Claude
Beauport.
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