Ce message est le premier d’une suite de messages relatifs à la foi, dans l’épitre aux Hébreux.
La 1ère question à se poser est de savoir ce qu’est la foi.
Sur ce sujet on entend toutes sortes de fantaisies, complètement étrangères à la Parole de Dieu !
Il n’y a rien de « mystique » dans la foi ! La foi consiste à simplement croire ce que Dieu dit ! Pour nous qui vivons au 21ème siècle, les choses sont très simples, nous possédons la Bible, dans son entier, l’Ancien et le Nouveau Testament, et toutes les communications de Dieu nous concernant s’y trouvent ! Elle est complète, il n’y a rien à ajouter, mais il n’y a rien à retrancher !
Toute autre communication, prétendue être détenue par quiconque est un mensonge pure et simple : une communication venant du Diable !
Nous lisons dans l’épitre aux Romains la
définition de la foi : « ...
la foi est de ce qu’on entend, et ce
qu’on entend par la parole de Dieu. » (Ch.10 v.17)
Dans les temps troublés que nous vivons, depuis tous ces attentats islamiques, on entend toute sorte d’amalgame, tels que nous sommes tous unis, nous avons le même « Dieu », etc. ... Mais ce « Dieu », n’est pas celui des Écritures ! Le vrai croyant, ne donne pas foi, à ce qui n’est pas la Parole de Dieu, comprise par le moyen du Saint Esprit !
L’épitre aux Hébreux en donne de nombreux exemples et les commente de manière très intéressant pour notre bien, dans le but de resserrer notre communion avec le Seigneur Jésus.
Hébreux
11 - 1
Or la foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles
qu’on ne voit pas. 2 Car c’est par
elle que les anciens ont reçu témoignage.
Nous
n’avons point ici une définition de la foi de laquelle le juste doit vivre,
mais bien plutôt un de ses caractères :
la déclaration de sa puissance et de son action. Elle est active
et énergique dans l’âme. Elle
rend présent l’avenir et visible l’invisible : c’est ce qui fait la force du croyant. Elle réalise les choses que l’on espère,
comme si
on les tenait déjà ; ces choses existent pour le cœur : il a l’assurance de leur réalité. En même temps, elle est une démonstration intérieure des choses que l’on ne voit pas, une conviction intime de leur existence. La foi est une
vue de ce qui est caché ; elle nous donne sur l’invisible la même certitude que nous avons
pour les choses qui sont sous nos yeux. Ce dont la réalité ne paraît point encore, la foi nous en donne la substance.
Quand l’épître aux Hébreux mentionne l’espérance, elle entend par là, « atteindre Christ dans le ciel ». Cette pensée est un peu différente de celle que d’autres épîtres nous présentent. L’espérance, dans les épîtres aux Thessaloniciens, c’est attendre le Seigneur venant du ciel pour enlever les siens (1 Thes.) ou revenant du ciel avec eux (2 Thes.). Dans l’épître aux Colossiens, l’espérance est un Christ manifesté avec les siens en gloire : « L’espérance nous est réservée dans les cieux », « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Col. 1:5, 27). Dans l’épître aux Hébreux, l’espérance est un Christ caché dans le sanctuaire, au dedans du voile, assis dans la gloire à la droite de Dieu, un Christ vers lequel nous nous rendons et qui est là notre précurseur (Héb. 6:18-20). « Les choses qu’on espère » sont toutes les choses célestes qui se rapportent à ce Christ glorieux, et non pas les choses terrestres qui constituaient l’espérance d’Israël.
De plus, « la foi est la conviction des choses qu’on ne voit pas ». Ces choses invisibles sont, pour ainsi dire, démontrées mathématiquement à l’âme par la foi. Celle-ci donne une telle conviction intérieure de ces choses, que l’œil de la foi les considère comme de puissantes réalités, quand celui de la chair ne peut, ni les distinguer, ni même les soupçonner.
La
déclaration que « le juste vivra de foi » du
chapitre 10, est appuyée dans ce chapitre 11 par des exemples qui, partant des premiers hommes, traversent toute la période de l’Ancien
Testament pour aboutir à Christ, le Chef et le consommateur de la foi. C’est donc par
la foi que les anciens ont reçu
témoignage — témoignage qu’ils étaient agréables à Dieu. Les croyants Hébreux avaient une peine extrême à se détacher des choses visibles
et qui se rapportaient à une religion selon la chair, et à aller en avant comme étrangers et voyageurs
sur la
terre, ayant les regards de la foi arrêtés
sur les choses célestes, qui
étaient invisibles
pour le moment, et fixés sur la Personne
de Christ dans la gloire, le grand
objet de la foi et de l’espérance. C’est pourquoi l’auteur de l’épître leur
montre, dans notre chapitre, que cette vie de foi à laquelle ils avaient
été appelés et la marche qui la manifeste, n’étaient pas du tout une chose nouvelle,
mais qu’elles avaient été la vie
et la
marche de tous les justes depuis le
commencement.
« C’est par elle que les anciens ont reçu témoignage ». Dès le commencement du monde, ceux qui ont cru ont reçu témoignage de la part de Dieu. Cela leur a suffi, et cela nous suffit aussi. Le monde ne voit qu’incertitude dans une espérance qui reste à l’état d’espérance. S’il ne tient pas dans sa main ce qu’il désire, il estime que son espérance est un leurre, tandis que le chrétien y trouve son trésor. Ce que le monde ne voit pas, n’existe pas pour lui, et il ne peut comprendre le croyant qui, selon lui, se nourrit de chimères. Mais ce dernier voit ces choses et se contente de la preuve intérieure absolue qu’il en a reçue par la foi. Pour le monde, l’édifice du chrétien est bâti en l’air, sans aucune substruction ; pour le chrétien, cet édifice a pour fondement inébranlable la foi dans la parole de Dieu.
Par la foi, les anciens ont reçu témoignage.
Cela n’a pas été par
leurs œuvres ou par leur vie, mais par leur foi qu’ils ont reçu témoignage. Ils
étaient des hommes et des femmes ayant les mêmes passions que nous ;
leur vie a souvent été troublée par plus d’un manquement, et leurs œuvres ont
été, dans certaines occasions, condamnables. Mais,
en dépit de tous leurs manquements, ils
étaient caractérisés par la foi en Dieu ; et, après que leur histoire a été relatée, il nous est rappelé de nouveau, à la
fin du chapitre, que c’est par la foi qu’ils ont reçu témoignage.
Si l’on compare la fin
du 3ème chapitre de l’épître aux Romains et le
commencement du 4ème avec la
fin du 10ème chapitre de notre épître et le commencement du 11ème,
l’on trouve que l’apôtre, après avoir dit aux Romains : « Nous concluons que l’homme
est justifié par la foi », montre, par les exemples d’Abraham et de David, que la
justification par la foi n’était pas une chose nouvelle. De même ici,
le chapitre 10 se terminant par la déclaration que la vie du chrétien est une
vie de foi, le chapitre 11 fait voir que telle a toujours été la vie des justes.
L’assurance des choses qu’on espère et la conviction des choses qu’on ne voit point, servent de base à ce chapitre ; nous les retrouvons dans tous les
exemples qui nous y sont donnés. En elles, nous avons le ressort et l’explication de toute l’activité des témoins de Dieu dans ce monde.
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