La FOI : Le Seigneur Jésus en est le témoin par excellence !

Suite au message intitulé « La FOI : la réalisation finale de la promesse n’est pas pour la terre ! ».

Pour rappel : Nous lisons dans l’épitre aux Romains la définition de la foi : « ... la foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Ch.10 v.17)

Épitre aux Hébreux chapitre 12

1 C’est pourquoi, nous aussi, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetant tout fardeau et le péché qui [nous] enveloppe si aisément, courons avec patience la course qui est devant nous, 2 fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu. 3 Car considérez celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne soyez pas las, étant découragés dans vos âmes.

CONTENU

La FOI : Le Seigneur Jésut en est le témoin par excellence !

Préambule

Conclusion du chapitre précédent

Courir la course, ses obstacles

Comment courir la course avec patience et persévérance

Le Seigneur Jésus : le chef et le consommateur de la foi

Le modèle parfait dans l’épreuve

En conclusion, pour nous encourager ...

Préambule

Il est de la plus grande importance que le chrétien conserve une juste estimation du monde qu’il traverse, tout en gardant toujours devant les yeux la joie du monde vers lequel il se dirige.

Mais si nous sommes trop absorbés par le mal croissant d’un monde qui mûrit pour le jugement, par le grave état d’une chrétienté sur le point d’être vomie de la bouche de Christ, et par la confusion qui règne parmi les enfants de Dieu dispersés, nous aurons de la peine à échapper au découragement le plus complet.

 Ce chapitre 12 reconnaît que le chrétien peut être abattu à cause des épreuves du chemin, mais il nous présente l’enseignement dont nous avons besoin pour être délivrés de ce piège. L’apôtre voyait évidemment que ceux à qui il écrivait risquaient de succomber sous le poids des épreuves et de reculer dans le combat avec l’Ennemi. Il parle du « fardeau » qui nous accable, du péché qui nous enveloppe, et des difficultés qui peuvent surgir dans le cercle chrétien.

En présence de ces épreuves, il craint que les croyants soient empêchés de courir la course qui est devant eux, qu’ils soient las et découragés dans la lutte avec l’Ennemi, qu’ils perdent courage sous la discipline du Seigneur, que leurs mains deviennent lasses dans le service du Seigneur, que leurs genoux défaillent, et que leurs mains fatiguées et leurs genoux affaiblis conduisent à des faux pas les entraînant dans un chemin tortueux.

Pour nous préserver d’être vaincus par le mal, l’apôtre place devant nous quelques grandes vérités. Si elles sont retenues dans leur puissance, elles nous soutiendront et nous encourageront, malgré toutes les épreuves et toute l’opposition, pour courir la course qui nous mène de la terre au ciel.

Nos pieds foulent le sentier qui conduit de ce monde, auquel nous avons tourné le dos, jusqu’au monde à venir, vers lequel nos yeux sont dirigés. Ce sentier est considéré comme « la course ». Plusieurs semblent penser que s’il n’y a qu’une seule manière d’être sauvé, il y a plusieurs manières de marcher dans ce monde ; et que chaque chrétien a la liberté de choisir celle qu’il préfère. L’Écriture montre que Dieu a sa manière de retirer les hommes de ce monde et sa manière de les conduire au travers de ce monde. À nous de discerner le sentier que Dieu a tracé pour les siens et ensuite de courir « la course qui est devant nous ».

Il est évident, lorsque nous lisons l’épître aux Hébreux, que le chemin de Dieu pour les siens est entièrement en dehors du camp juif. Il est également évident que la chrétienté est retournée à un ordre de choses qui font d’elle un camp ; aussi l’injonction à sortir hors du camp, au dernier chapitre, a-t-elle toujours son application. Mais, maintenant comme alors, sortir hors du camp religieux entraîne l’opprobre et peut-être la souffrance. Or, par nature, nous reculons devant l’opprobre et la souffrance.

Conclusion du chapitre précédent

Maintenant l’apôtre relie nos deux chapitres par un « c’est pourquoi », expression sous forme de conclusion, : « C’est pourquoi, nous aussi, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si aisément, courons avec patience la course qui est devant nous » (v. 1).

Ce mot « c’est pourquoi », souvent employé par l’auteur de l’épître, indique que ce qui suit est une conséquence de ce qu’il vient de dire. Il va donc exposer les exhortations pratiques découlant de son enseignement et s’appliquant d’une manière spéciale à l’état d’âme des croyants hébreux et aux dangers qu’ils couraient. Il s’applique à ranimer leur zèle et à les encourager.

La multitude des justes mentionnés dans le chapitre précédent, et comparée à une nuée, était composée de témoins qui attestaient tous cette grande vérité que « le juste vivra de foi ». Les Hébreux devaient marcher sur les traces de ces hommes. Mais l’auteur couronne le tableau qu’ils présentent, en plaçant devant les yeux de ceux auxquels il écrit et devant les nôtres, Celui qui marche à la tête de tous ces témoins, le témoin par excellence, devant lequel pâlit le témoignage de tous les autres, quelque grand et apprécié qu’il eût été aux yeux de Dieu. Ce témoin est Jésus : Il est le Chef et le consommateur de la foi qui a caractérisé tous les justes.

Ainsi, ces croyants de l’Ancien Testament sont les témoins des résultats d’une vie de foi qui saisit les promesses non encore accomplies. Ils sont les témoins de la course que nous avons à accomplir maintenant, la leur étant terminée, quoiqu’ils n’aient pas encore reçu ce qui était promis. Ils sont « une grande nuée », et c’est encourageant pour nos âmes. À chaque moment de l’histoire du monde, les témoins de Christ ne sont qu’un petit troupeau, mais pris dans leur ensemble depuis Abel, le premier témoin, ils forment une grande nuée, qui remplira l’infini du ciel, car il n’y aura pas de places vides dans le paradis de Dieu.

L’épître passe maintenant aux exhortations pratiques qui découlent de son enseignement, en rapport avec les dangers particuliers aux chrétiens hébreux ; enseignement propre, dans son entier, à leur inspirer du courage. Entourés d’une nuée de témoins tels que ceux du chapitre 11, qui tous déclaraient l’avantage d’une vie de foi en des promesses non encore accomplies, ils devaient se sentir portés à marcher sur leurs traces, courant avec patience la course qui se trouvait devant eux, détournant par-dessus tout les yeux de toutes les difficultés, pour les fixer sur Jésus qui a parcouru toute la carrière de la foi, soutenu par la joie qui était devant Lui, et qui, étant arrivé au but, s’est assis en gloire à la droite de Dieu.

Il ne s’agit pas d’être insensible aux difficultés ; mais c’est, quand on les éprouve, en détourner les yeux et les porter sur Christ. C’est là le secret de la foi. « Ne vous inquiétez de rien » aurait été une exhortation inutile s’il n’y avait rien eu de propre à inquiéter.

Courir la course, ses obstacles

Tous ces héros de la foi de l’Ancien Testament sont autant de témoins, pour nous, de la vertu et de l’énergie de la foi. Ils nous poussent à courir la course de la foi aujourd’hui, comme eux l’ont fait autrefois

C’est de la course qu’il est question ici ; plus loin, il s’agit du combat (v. 4). La course ne veut pas dire la carrière que chaque homme a à parcourir ici-bas ; de même que l’achèvement de la course n’est pas la fin de cette carrière. Tous ne courent pas la course, comme aussi on peut ne point l’achever. Paul, en Actes 20:24, exprime son désir d’achever sa course, et en 2 Tim. 4:7, il dit : « J’ai achevé la course ». Il emploie souvent, comme figure de la vie chrétienne, ces courses et ces luttes qui avaient lieu chez les Grecs dans leurs jeux publics, et où les coureurs et les combattants rivalisaient d’ardeur pour remporter le prix (voyez 1 Cor.9:24-25 ; Phil.3:14).

Deux choses sont requises de celui qui veut courir avec avantage dans la course proposée : c’est que rien ne pèse sur lui pour l’accabler ; c’est ensuite que rien ne s’attache à lui pour l’arrêter. On ne peut courir avec un fardeau ; on ne le saurait non plus si des objets étrangers vous enlacent. Les fardeaux sont les difficultés et les soucis de toutes sortes que présente le chemin de la vie ; ce qui embarrasse l’esprit ou tient au cœur dans les choses terrestres. Il s’agit de les mettre bas, de les rejeter. Mais il est une autre chose qu’il faut absolument écarter : c’est le péché. Il nous enveloppe aisément, car la chair est en nous et les objets que le monde présente agissent sur elle, et les convoitises du cœur sont éveillées et excitées. Si l’on n’y prend garde, on est facilement enlacé dans les liens du péché et ainsi arrêté dans sa course. Il faut donc le rejeter purement et simplement, de même que les fardeaux.

Maintenant, il s’agit pour nous de fournir la carrière de la foi. Étant donnés nos devoirs et nos privilèges tout particuliers, quelle sera cette course ? D’abord, « rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si aisément ». Moïse, un de ces témoins anciens, n’avait-il pas agi de même ? Les richesses d’Égypte, il les avait secouées comme un fardeau, et ne s’était pas laissé envelopper par « les délices du péché ». Remarquons que, dans cette épître, il n’est pas question du péché dans le cœur, mais d’infirmités, et la sacrificature s’y applique. Au contraire, l’office d’avocat s’exerçant au sujet du péché, n’est pas mentionné dans cette épître, mais trouve sa place dans la première épître de Jean.

Pour rejeter le péché qui vient du dehors comme un filet pour nous saisir et nous retenir captifs, il faut de l’énergie. Mais pour la marche, il faut une seconde chose (et remarquez comment l’apôtre résume ici tout le contenu du chap.11) : la patience : « Courons avec patience la course qui est devant nous ». Tous les patriarches avaient réalisé ce caractère, comme nous l’avons vu au commencement de cette étude.

Ainsi, deux obstacles nous empêchent souvent de nous engager de cœur dans le chemin que Dieu a tracé. D’abord les fardeaux et ensuite le péché. Les fardeaux ne sont pas des choses moralement mauvaises. Tout ce qui nous empêche d’accepter le sentier de Dieu, ou de courir avec patience une fois que nous y sommes engagés, constitue un fardeau. Peut-être que la manière la plus rapide pour chacun de découvrir ce qui est un obstacle à son progrès spirituel, c’est de se mettre à courir. Un coureur se dépouillera de tout vêtement inutile. Ce qui, dans la vie ordinaire, ne serait pas un fardeau, en deviendra un dans la course. Nous sommes en outre exhortés à rejeter « tout fardeau », car nous sommes assez disposés à rejeter certains fardeaux, mais à en retenir d’autres.

L’autre grand obstacle, c’est le péché, dont le principe est l’iniquité, la propre volonté. Rien ne retient autant de prendre le chemin d’opprobre hors du camp que la propre volonté non jugée. Dans le sentier de Dieu, il ne doit pas y avoir de place pour la volonté de l’homme.

La présence de ces obstacles demande de l’énergie et de la patience pour les surmonter. Aussi l’apôtre dit : « Courons avec patience ». Courir suppose de l’énergie spirituelle, mais nous avons besoin d’y joindre de la patience. Il est facile de partir avec fougue ; il est difficile de poursuivre avec patience, jour après jour, en présence des difficultés et des occasions de découragement. L’Esprit de Dieu nous indique dans ce chapitre les différents moyens dont Dieu se sert pour que nous puissions vaincre ces obstacles et déployer l’énergie nécessaire pour courir avec patience la course qui est devant nous.

Comment courir la course avec patience et persévérance

Maintenant vient un privilège que ni les patriarches, ni Moïse, n’ont possédé, et qui est notre part à nous chrétiens. Sans doute, eux avaient salué par la foi la cité qui a les fondements, ou bien, avaient porté l’opprobre de Christ et vu Celui qui est invisible, mais ils ne connaissaient Jésus qu’en type et prophétiquement. Nous chrétiens, nous le connaissons en réalité. « Fixant les yeux sur Jésus, le Chef et le Consommateur de la foi ». Le sens de « fixer les yeux » est : « détourner ses regards d’autres objets et les fixer exclusivement sur un seul ». Il ne s’agit donc pas pour nous de prendre les témoins pour modèles, car aucun ne serait un modèle parfait, aucun n’est le chef, et de plus, aucun d’entre eux n’est encore arrivé à la consommation de la foi. Le secret de notre témoignage est donc d’avoir Jésus comme seul objet devant nos yeux.

Ainsi, c’est pour courir avec patience et persévérance, et sans nous lasser, la course qui est devant nous, que d’un côté nous est présenté, comme derrière nous, pour nous stimuler, l’exemple de tous les témoins qui nous ont précédés, et que, d’un autre côté, pour nous encourager et nous attirer, nous avons comme but et comme phare conducteur, la place glorieuse où est arrivé le Chef et le consommateur de la foi.

Mais comment cela aura-t-il lieu ? En fixant les yeux sur Jésus, car le cœur ayant alors un objet divin devant lui, se trouve dégagé et délivré de tout ce qui le chargeait, le détournait et l’arrêtait dans sa course. En effet, en Christ se trouve non seulement ce qui répond aux affections de la vie et de la nature nouvelle que nous possédons, mais aussi la puissance pour écarter ce qui n’y répond pas et qui est de la chair.

Ayant ainsi rejeté tout fardeau et le péché, on est allégé pour courir ; on peut courir et il faut courir toujours, avec persévérance. On a besoin de patience pour fournir cette course où les difficultés abondent, où les obstacles sont nombreux, mais on a en vue le but glorieux qui, à mesure que l’on avance, apparaît plus proche et devient plus précieux à l’âme fidèle.

Il y a ainsi deux choses à rejeter : tout fardeau et le péché qui nous enlace les pieds (car il est question ici de celui qui court dans la lice). La chair, le cœur humain, s’occupe des soucis et des difficultés ; et plus on y pense, plus on en est chargé. Le cœur se trouve amorcé par les objets des convoitises, il ne s’en débarrasse pas ; la lutte s’engage contre un cœur qui aime la chose contre laquelle on lutte ; on ne se dégage pas de cette chose en pensée.

En regardant à Jésus, le nouvel homme est actif ; il y a un objet nouveau qui nous décharge et nous détache de tout autre objet par une nouvelle affection, qui a sa place dans une nouvelle nature ; et, en Jésus Lui-même, vers lequel on regarde, il y a une force positive qui nous délivre.

C’est en rejetant tout, d’une manière absolue, qu’il est facile de se débarrasser de tout fardeau, en regardant à ce qui remplit le cœur d’autres objets et l’occupe ailleurs, à un autre objet opérant sur une nouvelle nature, objet qui possède une puissance positive, absorbant le cœur et excluant tous les objets qui n’agissent que sur la vieille nature. Il est facile de jeter loin ce qui pèse comme un fardeau. On juge de toutes choses suivant leur rapport avec le but qu’on veut atteindre. Si je cours dans la lice et que mes pensées sont toutes fixées sur le prix, je jette volontiers loin de moi un sac plein d’or ; ce sac est un fardeau. Mais il faut regarder à Jésus. En Lui, et en Lui seulement, on jette, et sans arrière-pensée, loin de soi toute entrave ; on ne combat pas le péché par la chair.

En 1 Corinthiens 9, la figure d’une course est appliquée au service chrétien ; ici il s’agit de la vie chrétienne. C’est une image très pertinente puisque la course requiert de l’énergie, de la concentration et de l’endurance. Voilà pourquoi nous avons ici l’exhortation à courir avec patience, et la « patience » a ici le sens d’endurance. La vie chrétienne normale ne ressemble pas à un sprint court de 100 mètres, mais plutôt à une course sur une longue distance, pour laquelle l’endurance est le facteur décisif.

Sur ce sujet de l’endurance, des symptômes inquiétants se manifestaient chez ces croyants Hébreux, comme la dernière partie du ch. 10 l’a montré. Le verset 10:36 commence ainsi : « Car vous avez besoin de patience ». Il est alors fait mention de la foi comme du principe énergisant de la vie chrétienne, puis cela est suivi par le long développement sur la foi au ch. 11. Ainsi, ce ch. 11 est une sorte de parenthèse, et au verset 12:1, nous revenons à ce que l’on peut appeler la ligne principale de l’exhortation.

Nous ne pouvons courir la course avec patience que si nous mettons de côté tout fardeau et le péché qui nous enveloppe. Le péché est un obstacle très efficace. Il est comme une entrave dans laquelle on se prend les pieds, et qui fait tomber. Mais les fardeaux sont mentionnés en premier lieu, comme s’ils étaient, après tout, le plus grand obstacle. Beaucoup de choses ne peuvent en aucune façon être cataloguées comme des péchés, mais se révèlent être des fardeaux pour un chrétien sérieux ; pareillement il y a beaucoup de choses tout à fait justes, et permises à des gens ordinaires, mais qu’un athlète doit laisser. Il se dépouille de tout ce qui peut gêner ses progrès pour atteindre le but. Or tout chrétien devrait se considérer comme un athlète spirituel, comme 2 Timothée 2:5 le montre également.

Le Seigneur Jésus : le chef et le consommateur de la foi

Maintenant, entre autres caractères, nous le voyons là comme Celui qui a accompli une vie de foi sur la terre, « le Chef et le consommateur de la foi ». Le conseil de Dieu s’emploie à ce que Jésus soit couronné. C’est le délice du conseil de Dieu que de le couronner, — l’Esprit de Dieu trouve son délice à le montrer couronné, — et c’est le délice de la foi que de le voir couronné. Dieu, l’Esprit et notre foi à nous pauvres pécheurs croyants, se rencontrent autour de lui, soit pour le couronner soit pour se réjouir en le voyant couronné.

Nous le voyons maintenant reconnu dans le ciel comme celui qui a accompli la vie de la foi. Il l’a parcourue en toute perfection, de la crèche à la croix, et il est accueilli ainsi dans les plus hauts cieux. Une telle vie ne pouvait que le mettre en conflit avec l’homme. « Celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même », déclaration magnifique, toute pleine de la pensée qu’il était « séparé des pécheurs ». Vous n’oseriez pas appliquer ce langage à vous-mêmes. C’est un style trop élevé pour qu’il convienne à tout autre qu’au Fils de Dieu. A-t-il été dit quelque chose de pareil d’Abraham ou de Moïse ? D’aucun d’eux, le Saint Esprit n’aurait parlé ainsi. Lors donc que vous placez le Seigneur au milieu des peines et des souffrances de la vie, dans la compagnie des martyrs, vous le voyez, comme en tout le reste, prendre la prééminence. Il est si naturel pour l’Esprit de glorifier Christ ! S’il l’envisage dans ses offices, ainsi qu’il le fait dans la première partie de cette épître, il est facile de le voir avec, sur son front, des diadèmes sans nombre. Ou, s’il le contemple ici, il lui est facile de mettre sur sa tête cette couronne d’une beauté particulière : « Celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même ». Fussiez vous appelés au bûcher, votre cœur vous condamnerait de vous appliquer une telle description.

Le Seigneur Jésus en a donné l’exemple parfait ; il en est le Chef ; il en a parcouru toute la carrière dans toute sa perfection. Ainsi il en est le consommateur. Les justes avant lui avaient été éprouvés, les uns d’une manière, les autres d’une autre ; chacun, selon la position où il s’était trouvé, avait parcouru une partie du chemin de la foi, et avait là rendu témoignage ; Jésus a parcouru d’un bout à l’autre la carrière, éprouvé dans tout ce en quoi la nature humaine peut l’être. Et en tout et par tout, que ce fût par les hommes, par Satan, ou même par l’abandon de Dieu, il a persévéré constamment dans l’obéissance, la patience, la confiance, montrant en même temps aussi l’énergie dans l’amour que produit la foi, quand il a renoncé à toute gloire et a subi la croix. En lui, la foi a été consommée, rendue parfaite.

Non seulement son exemple parfait établit entre lui et les témoins du chap. 11, une différence profonde ; il en est une autre. Ceux-ci sont morts et ne sont pas encore parvenus à la perfection, tandis que lui, le Chef et le consommateur de la foi, a été ressuscité et est assis à la droite du trône de Dieu. Il est donc arrivé personnellement à la perfection ; il est couronné de gloire et d’honneur ; il a atteint le but, après avoir glorifié parfaitement Dieu dans son chemin sur la terre. Nous sommes donc exhortés à fixer nos regards sur lui, là où il est arrivé tout en nous souvenant du chemin dans lequel il a marché. Sa séance actuelle à la droite de Dieu, non seulement comme ayant fait par lui-même la purification des péchés, mais comme consommateur de la foi, nous montre l’issue glorieuse d’un tel chemin. Elle nous dit : « Voilà où aboutit le chemin de la foi : courez donc dans ce chemin ». Cette issue est placée devant nous pour nous encourager.

Ce mot « Chef de la foi » signifie : celui qui commence et marche à la tête. En effet, il est en avant de tous les autres, dans la vie de la foi ; du premier au dernier pas il en a donné le modèle parfait. Il est le guide ; il y a d’autres conducteurs dont je puis imiter la foi, quand j’ai vu l’issue de leur conduite (13:7) ; mais lui seul peut me conduire sûrement, sans défaillance, sans m’exposer à broncher, aujourd’hui, demain, jusqu’au bout de la course. Et pourquoi ? C’est qu’il est aussi le « Consommateur de la foi ». Il est le seul guide qui ait atteint le sommet, le seul qui soit arrivé au bout et au but de la course, le seul qui soit entré dans la gloire, et c’est là que nous devons le suivre.

Le modèle parfait dans l’épreuve

Le v. 2 nous dit que notre modèle parfait, Jésus, avait, dans son chemin d’épreuves, une joie placée devant lui. Il était entré en grâce dans un sentier tel, qu’il avait besoin comme homme, d’encouragement par la vue du but qui lui était proposé à la fin de ses souffrances et de ses humiliations. Il voyait que son chemin le conduisait jusqu’à la mort et au tombeau (Ps.16:10) ; mais il savait aussi que, par la résurrection, Dieu lui ferait connaître le chemin de la vie, et qu’il arriverait ainsi devant sa face, où il y a des rassasiements de joie et des plaisirs pour toujours. (v. 11). Sans doute que le Seigneur avait aussi devant lui la joie de nous avoir, comme prix de ses souffrances et de sa victoire sur la mort et Satan ; mais ici, il s’agit de son chemin personnel comme Chef et consommateur de la foi et comme notre parfait modèle dans ce chemin.

C’est donc en vue de cette joie dans la gloire de Dieu qu’il a « enduré la croix » et « méprisé la honte » qui s’attachait à ce supplice. Ce n’est pas qu’il ne sentît profondément l’offense faite à sa sainte personne. Il a « enduré », supporté « la contradiction » des pécheurs contre lui-même.

Tout contredisait, dans ce monde, l’amour, la dignité et la sainteté manifestés dans sa personne. Sa grâce ne rencontrait qu’inimitié, son autorité que révolte, et sa sainteté que péché. La haine des hommes le poursuivit jusque sur la croix. Sur sa tête auguste fut placée la couronne d’épines, lui qui, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, devait porter la couronne de gloire ; il fut lié et conduit au supplice comme un vil malfaiteur, lui devant qui les anges se prosternaient ; il fut jugé et mis à mort, lui, le souverain juge des vivants et des morts. On rejeta ses paroles de grâce, on attribua ses œuvres à Satan ; à chaque pas de sa vie, il ne rencontra que contradiction et opposition de la part de l’homme pécheur.

Et tout finit par la honte de la croix. Mais il avait devant lui la joie dans la gloire, la joie suprême où il entrerait après avoir accompli parfaitement la volonté de Dieu ; il a donc tout enduré, tout méprisé en fait d’ignominie, et le but est atteint. Il est assis à la droite du trône de Dieu ; il est couronné de gloire et d’honneur : fixons donc nos regards sur lui, afin que nous ne nous lassions pas dans notre course et que nous ne nous découragions pas dans nos âmes à persévérer dans le combat. Notre divin Chef a marché devant nous ; il a combattu et vaincu ; combattons aussi, et « si nous souffrons avec lui, nous serons glorifiés avec lui ».

« Lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu » (v. 2). Il ne s’agit point ici de l’œuvre du salut opérée à la croix, ni de la joie d’avoir ses rachetés avec lui, comme on le dit souvent. La pensée est plus simple. Christ, le Chef de tous les témoins, le grand témoin, a montré bien plus que la patience d’un Abraham, il a enduré la croix ; bien plus que l’énergie d’un Moïse, il a méprisé la honte, oui, méprisé, lui, le Fils de Dieu, et pourquoi ? « À cause de la joie qui était devant lui ». Il regardait à la rémunération. Il fournissait la course, sachant que Dieu lui ferait connaître le chemin de la vie à travers la mort, que sa face était un rassasiement de joie, et qu’il y avait des plaisirs à sa droite pour toujours (Ps. 16).

Jamais nous ne pourrons endurer ce qu’a enduré notre Chef, ni mépriser ce qu’il a méprisé, mais ayant un tel modèle qui s’est emparé de nos cœurs et marchant sur ses traces, nous apprenons à estimer comme il l’a fait les obstacles par lesquels Satan cherche à nous arrêter.

« Car considérez celui qui a enduré une telle contradiction de la part des pécheurs contre lui-même, afin que vous ne soyez pas las, étant découragés dans vos âmes » (v. 3). N’oublions pas ce mot « Considérez ». Il s’agit pour nous de le voir sous toutes ses faces, de peser toutes ses perfections, de juger de toute sa valeur. Comment perdrions-nous courage, quand nous voyons le Fils de Dieu endurer l’ignominie de la croix, la contradiction la plus complète des pécheurs contre le Seigneur et le Christ, le Créateur et le Prince de la vie, en le clouant sur un gibet ? Et nous, qui avons cet immense privilège de le connaître personnellement et la faculté de le considérer, marcherions-nous moins fidèlement que les témoins anciens qui ne l’ont pas connu ?

Il est de toute importance que nous comprenions notre responsabilité de rendre un témoignage plus saint, plus patient, plus énergique qu’eux tous, nous qui voyons Jésus et qui l’avons connu.

« Afin que vous ne soyez pas las, étant découragés dans vos âmes ». Il arrive souvent, vers la fin de la course, que les difficultés redoublent et que les obstacles se multiplient. Alors nous sommes sujets à nous lasser et à nous décourager. Mais n’en a-t-il pas été de même pour notre Chef, quand Satan dressait devant ses yeux, pour l’effrayer, l’obstacle de la croix et pensait le décourager de son entreprise ? Considérons-le donc, et nous gagnerons de nouvelles forces pour arriver nous aussi au bout du voyage.

Nous voyons le Seigneur, non comme celui qui donne la foi, mais comme celui qui en a fourni la carrière tout entière ; d’autres avaient parcouru une partie du chemin, avaient surmonté quelques difficultés : l’obéissance et la persévérance du Seigneur ont été soumises à toutes les épreuves dont la nature humaine est susceptible ; les hommes, l’Adversaire, l’abandon de Dieu, tout était contre Lui ; ses disciples s’enfuient lorsqu’il est en danger ; son intime ami le trahit ; il attend que quelqu’un ait compassion, mais il ne trouve personne. Les pères dont les noms sont rappelés au chapitre précédent, se sont confiés en Dieu et ont été délivrés : pour Lui, il est un ver et non point un homme ; son gosier est desséché à force de crier — son amour pour nous, son obéissance à son Père, surmontent tout ; il remporte la victoire en se soumettant, il s’assied dans une gloire aussi élevée que son abaissement et son obéissance ont été grands, seule juste récompense du fait qu’il a parfaitement glorifié Dieu, là où le péché l’avait déshonoré. La joie et les récompenses qui nous sont proposées ne sont jamais les motifs de la marche de la foi ; on sait bien qu’elles ne l’ont pas été pour Christ, mais elles ne le sont pas davantage pour nous : elles sont l’encouragement de ceux qui y marchent.

Jésus donc, ayant atteint la gloire qui lui était due, devient notre exemple dans les souffrances qu’il a traversées pour y arriver ; c’est pourquoi nous ne devons ni perdre courage ni nous lasser. Nous n’avons pas encore, comme Lui, perdu la vie pour glorifier Dieu et pour le servir. Il est remarquable de voir de quelle manière l’apôtre engage les Hébreux croyants à se débarrasser de toute entrave, soit péché soit difficulté, comme s’ils n’avaient rien à faire qu’à les rejeter comme un poids inutile. Et de fait, quand on regarde à Jésus, rien n’est plus facile ; quand on ne regarde pas à Lui, rien de plus impossible !

On a parlé quelque fois du chapitre 11 comme de « la galerie de portraits de la foi », et du début verset 12:2 comme le grand tableau-Maître qui achève cette galerie. En parcourant cette galerie, on peut bien admirer les différents portraits, mais le tableau-Maître les rejette tous à l’arrière-plan. Aucun autre que JÉSUS n’est le Chef (c’est-à-dire l’auteur, l’initiateur, l’origine, le conducteur) et le Consommateur de la foi (Celui qui l’a achevée). Les autres ont manifesté certains traits de la foi ; on en a vu des éclairs à différents points de leur carrière. En Lui on a pu voir tout le spectre de la foi, la foi dans sa plénitude, en tout temps, du début à la fin.

Celui qui était l’exemple parfait de la foi est placé devant nous comme notre but, et comme l’Objet qui commande notre foi. En ceci nous avons un avantage immense sur tous les personnages illustres du ch. 11, car ils vivaient en un temps où aucun Objet de ce genre n’était connu. Nous avons remarqué que la foi est l’œil ou le télescope de l’âme, et que c’est la foi qui voit. Eh bien, ici la foi regarde à Jésus. S’Il remplit la vision de nos âmes, nous trouverons en Lui l’énergie motivante dont nous avons besoin pour courir la course.

En outre Il est notre exemple. Il a été confronté à toutes les sortes d’obstacles quand Il marchait ici-bas sur le chemin de la foi. Il n’a pas eu seulement à faire face à la contradiction des pécheurs, mais aussi à la croix, avec toute la honte qu’elle entraînait.

La honte de la croix était une petite chose pour Lui : Il l’a méprisée.

Mais qui peut dire ce qui était impliqué dans la croix elle-même ?

Certains d’entre nous chantent :

La profondeur de toutes Tes souffrances

Aucun cœur ne pourra jamais la concevoir,

La coupe débordante de la colère

Toi Tu l’as reçue pour nous ;

Et oh ! abandonné de Dieu

Sur le bois maudit :

Avec des cœurs reconnaissants, Seigneur Jésus,

Nous nous souvenons de Toi.

Mais, bien que nous ne puissions pas concevoir tout ce que la croix représentait pour Lui, nous savons ceci : Il l’a endurée.

En conclusion, pour nous encourager ...

1 Premièrement, nous avons, pour nous encourager, une nuée de témoins dans le chemin de la foi. Si nous avons des ennemis devant nous, des épreuves à rencontrer et des difficultés à vaincre, souvenons-nous que d’autres ont marché avant nous dans ce chemin ; d’autres ont marché à la lumière des gloires à venir ; d’autres ont eu à rencontrer des épreuves plus grandes encore — les moqueries, les liens, la prison, la persécution, la mort — et par la foi, ils ont vaincu. Nous sommes ainsi entourés d’une nuée de témoins qui s’élève au-dessus de toutes les sortes d’épreuves d’ici-bas, et nous pouvons courir avec patience la course qui conduit là-haut.

2 Deuxièmement, bien au-dessus et au-delà de tous les témoins terrestres, il y a Jésus dans la gloire ; et pour nous encourager dans le chemin de la foi, l’apôtre dirige nos yeux vers Jésus, « le chef et le consommateur de la foi ». Il n’imagine pas qu’une fois engagés sur le chemin hors du camp, nous serons capables de nous y maintenir par notre propre force. Au contraire, son exhortation implique clairement qu’ayant vaincu les obstacles et commencé à courir, nous ne pourrons continuer qu’en fixant les yeux sur Jésus. Celui qui nous attire vers lui hors du camp est le seul qui puisse nous soutenir lorsque nous sommes sortis vers lui. D’autres ont foulé le sentier de la foi, mais ils n’ont pas atteint le but final ; ils n’ont pas encore atteint « la perfection » (11:40). « Fixant les yeux sur Jésus », nous voyons celui qui a parcouru toutes les étapes du chemin et qui est parvenu au but. Les saints de l’Ancien Testament sont de brillants exemples, mais ils ne sont ni des « chefs » ni des « consommateurs » ; Jésus est l’un et l’autre. Dans son chemin de souffrance et de honte, il a été soutenu par la joie qui était devant lui. En parcourant le chemin, il pouvait dire : « Ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours » (Ps.16:11).

Les témoins de Hébreux 11 nous encouragent par leur exemple, mais aucun d’eux ne saurait être un objet de foi, ni dispenser la grâce pour donner du secours au moment opportun. Jésus n’est pas seulement l’exemple parfait de quelqu’un qui a marché dans le sentier de la foi et qui est parvenu au but, mais il est aussi celui qui, du lieu de la puissance à la droite de Dieu, — peut dispenser le soutien de la grâce à ceux qui sont dans le chemin. La nuée de témoins a disparu de la scène : pour Dieu ils vivent, mais pour ce qui concerne ce monde, ils sont morts. Jésus vit à jamais. Nous avons de magnifiques exemples derrière nous ; nous avons une Personne vivante devant nous.

C’est sur ce même JÉSUS que nous sommes appelés à fixer les yeux. Il a les yeux sur nous, mais avons-nous les nôtres fixés sur lui ?

3 Troisièmement, nous sommes encouragés en contemplant le chemin parfait de Jésus. Nous ne sommes pas seulement exhortés à regarder à Jésus là où il est, mais aussi à considérer Jésus là où il a été. « Considérez bien » serait une meilleure traduction. Considérant son chemin, nous verrons que du début à la fin, il a enduré la « contradiction de la part des pécheurs contre lui-même ». Comme l’indique aussi la suite (verset 4), nous aussi, si nous nous engageons dans le chemin de la foi, hors du camp, pour courir la course qui est devant nous, nous éprouverons certainement que nous avons à rencontrer la méchanceté des hommes tout autour de nous, la contradiction de la part des pécheurs contre Christ, et même le refus du peuple de Dieu de porter son opprobre. L’opposition continuelle est accablante pour nous, et lorsque nous sommes accablés, nous avons tendance à défaillir et à abandonner. Considérons-Le donc, de peur que nous ne défaillions. Nous ne pouvons rien rencontrer, que ce soit de la part de pécheurs qui s’opposent ou de croyants qui s’égarent, qu’il n’ait déjà rencontré dans une pleine mesure. Il pouvait dire : « Tout le jour mes ennemis m’outragent ; ceux qui sont furieux contre moi jurent par moi » (Ps. 102:8). Nous n’avons pas encore résisté jusqu’au sang en combattant contre le péché. Le Seigneur, lui, a donné son sang plutôt que de céder à la contradiction des pécheurs et de manquer dans l’obéissance à la volonté de Dieu. Les pécheurs qui étaient autour de la croix disaient : « Sauve-toi toi-même. Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix ». S’il en était descendu, il n’aurait pas fait la volonté du Père, et n’aurait pas achevé l’œuvre qui lui avait été donnée à faire.

4 Quatrièmement, nous trouvons aussi aux versets 5 à 11, que pour garder nos pieds dans le chemin, nous avons les voies d’amour du Père en discipline. Si, en combattant contre le péché, nous étions appelés à souffrir une mort de martyr, nous serions délivrés pour toujours de la chair. Mais si nous ne sommes pas appelés à souffrir jusqu’au sang, le Père emploie un autre moyen pour nous délivrer de la puissance de la chair et nous faire participer à sa sainteté. Il peut envoyer des épreuves pour nous châtier et, si nécessaire, pour nous corriger.

Devant ces voies du Père envers nous, il y a deux dangers contre lesquels nous sommes mis en garde. D’une part, nous sommes en danger de mépriser l’épreuve ; d’autre part nous pouvons perdre courage sous le poids de l’épreuve. Nous ne devons pas, dans un esprit d’orgueil, prendre l’épreuve d’une manière stoïque, comme étant le lot commun de l’humanité ; et nous ne devons pas non plus, sous l’épreuve, succomber dans le désespoir.

 

 

 

 

 

Note :

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