Comment marcher comme le Seigneur Jésus a marché ?

Contenu

Introduction. 1

Le Contexte. 2

Le cadre chrétien. 2

Principes de base à toujours garder en mémoire. 3

Le vrai croyant possède deux natures : toujours les distinguer. 3

Le vieil homme. 3

Le péché habite en moi, je ne dois jamais l’oublier. 4

Le nouvel homme. 5

Qu’en est-il du principe de la loi 6

« l’Egypte », « le désert » & « Canaan » pour le chrétien. 7

L’Egypte, image du monde : 7

Le désert, image du monde : 8

Le pays de Canaan : 10

Conséquences pratiques. 11

Conclusion. 13

 

Introduction

Ce message reprend le texte d’une lettre adressée à un cher frère, en réponse à son questionnement. Il m’a semblé utile d’en faire profiter d’autre chrétiens, car y sont repris des principes fondamentaux liés à la réalité de la vie divine dans notre course sur cette terre, en attendant que le Seigneur vienne nous retirer de cette scène pour être toujours avec Lui (1 Thessaloniciens 4 v.13-18)

 

 

Bruxelles, le 11 août 2017.

Mon cher frère en Christ,

Comme promis je reviens vers toi au sujet de nos derniers échanges.

Le Contexte

Pour la compréhension, je retrace le contexte :

Dans ces échanges, tu abordais divers sujets tels que l’activité professionnelle du croyant dans le monde, en mettant ce thème en relation avec l’enseignement de la Parole relatif au fait que le croyant est dans le monde mais n’est pas du monde. Je t’ai fait remarquer que l’approche faite avait un caractère légal, par l’application de règles plus ou moins tirées de la Parole. Je t’ai suggéré d’étudier l’épître aux Romains afin de t’éclairer sur le sujet. A quoi tu me réponds ne plus t’attarder sur cette différenciation entre l'homme naturel et le spirituel, ces notions étant bien assimilées.

Contrairement à la compréhension exprimée, l’enseignement de la Parole ne nous permets pas de dissocier un enseignement quelconque du « cadre chrétien », bien défini dans la Parole, même si cet enseignement en lui-même ne se rapporte pas directement à la définition de ce cadre. Il est donc important d’être au clair sur ce qu’est le « cadre chrétien »

Le cadre chrétien

Il va sans dire, mais il n’est pas inutile de le rappeler, que le chrétien accepte par la foi les points suivants qui sont les résultats de l’œuvre de Christ à la croix :

·         Tout a été fait par Dieu

·         Rien n’était à faire par le croyant (sauf croire) (*)

·         Ce qu’il est en tant que fils d’Adam, « homme naturel » ou « vieil homme », a été mis à mort à la croix par Christ.

·         Par la résurrection de Christ, ressuscitant avec Lui, le croyant entre dans la nouvelle création, il obtient une nouvelle vie, qui est de nature divine et qui est éternelle dans la durée. La nature divine qu’il reçoit, appelée « le nouvel homme » dans la Parole.

·         Christ ressuscité par la gloire du Père, est assis à sa droite dans les lieux célestes (Ephésiens 1 v.20), d’où aussi il exerce des fonctions importantes, son office de Grand Souverain Sacrificateur (Hébreux 4 v.14-16) et aussi celui d’Avocat (1 Jean 2 v.1)

·         Le croyant sait, par la seule foi, que tous ses péchés (commis avant et après sa conversion) sont entièrement pardonnés, par Dieu lui-même.

·         Le croyant ne ressent pas ces choses, il les reçoit par la grâce de Dieu, sur base de la seule foi.

·         Ayant cru, le croyant reçoit le Saint Esprit qui vient habiter en lui. (Ephésiens 1 v.13)

 (*) de plus, Dieu nous dit « … vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2 v.8-9)

Il n’est pas inutile de rappeler que tous les autres enseignements de la Parole ne se dissocient pas de ce rappel fondamental, la cohérence est entière et totale.

Principes de base à toujours garder en mémoire

La Parole de Dieu nous parle de 2 créations complètement différentes :

1.      la première création, certain l’appelle aussi l’ancienne création, celle qui commence en Genèse 1 et se termine à la fin du règne millénaire, par le jugement des morts  au grand trône blanc (Apocalypse 20 v.12-15). C’est dans cette création que le péché a été introduit, ce qui y a introduit « le monde », système, où Dieu est absent, et où l’homme naturel trouve son plaisir par le moyen des troupeaux, de l’artisanat, de la musique (Genèse 4 v.17-24). Depuis la chute, Satan est le maître de ce monde.

2.       la nouvelle création, matérialisée par un nouveau ciel et une nouvelle terre (Apocalypse 21 v.1). Le chrétien, par et à sa nouvelle naissance y entre, étant lui-même une nouvelle création. (2 Corinthiens 5 v.17) C’est le « nouvel homme »

Le vrai croyant possède deux natures : toujours les distinguer

Comme résumé dans le paragraphe précédent, le croyant possède en lui, la nature qu’il a reçu de ses parents, nature qui ne peut que réagir aux sollicitations du péché, ce qu’il est en tant que fils d’Adam. En tant que tel, il ne peut que pécher, il lui est impossible de ne pas convoiter. La Parole appelle cette nature : « le vieil homme » (Romains 6 v.6, Ephésiens 4 v.22, Colossiens 3 v.9)

Mais, par sa nouvelle naissance, il reçoit une nouvelle nature, identique à celle de Christ. Cette nature est exempte de péché ! Elle est divine. La Parole appelle l’être moral ayant cette nature « le nouvel homme » (Ephésiens 4 v.24, Colossiens 3 v.10)

LE VIEIL HOMME

Le vieil homme se manifeste sous la forme du « moi » qui cherche sa propre satisfaction, recherchant les émotions qui lui plaisent, quelles soient de nature religieuse ou non. Le vieil homme est mû par le péché, il est inimitié contre Dieu.

Pour connaître les caractères du vieil homme, il suffit de lire dans l’épître aux Romains qui en donne la description du chapitre 1 v.18 au chapitre 3 v.20.

Il s’agit de mon vieil homme, pas seulement celui de mon voisin !

L’homme inconverti n’est que ce qui y est décrit, il est un homme naturel, qui ne possède qu’une seule nature. Mon vieil homme est identique à ce qu’est un homme inconverti

L’homme religieux qui caractérise mon vieil homme n’admet pas ce que la Parole de Dieu me dit à ce sujet, car il se rebelle contre Dieu, il ne soumet pas à Dieu ! La conversion ne change en rien le vieil homme, il reste identique à ce qu’il est.

Quel est l’effet de la conversion sur le vieil homme ? C’est sa mort en la personne de Christ à la croix. C’est un fait objectif !

Dieu a mis à l’épreuve son peuple terrestre, le peuple Israël, à qui il a donné une loi, et cette loi est sainte et bonne (Romains 7 v.12, 1 Timothée 1 v.8).

Elle promettait la vie à celui qui l’accomplira, mais aussi la mort à qui l’enfreindra «  … vous garderez mes statuts et mes ordonnances, par lesquels, s’il les pratique, un homme vivra. » (Lévitique 18 v.5).

Malgré cette loi, sainte, juste et bonne, appliquée à l’homme naturel, qui est incapable de s’y conformer, son état pécheur l’a conduit à crucifier le Fils de Dieu, lui faisant endurer les trois premières heures de la croix !

C’est aussi là, à la croix que je vois ce que je suis, en tant que « vieil homme » !

C’est là que je vois combien j’avais besoin de l’œuvre de Christ accomplie à la croix, durant les trois heures de ténèbres qui ont suivi, pour que ce péché puisse m’être pardonné !

Je ne puis que rendre grâce au Seigneur, le remercier de tout mon cœur, que cet homme-là, a été moralement crucifié avec Christ : « sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. » Romains 6 v.6)

Je ne ressens pas que le vieil homme est crucifié, je le crois, c’est une question de foi. Non pas une foi théorique, mais une foi qui fait des œuvres de foi (1 Thessalonicien 3 v.1) en opposition avec des œuvres de loi (Romains 3 v.20)

LE PECHE HABITE EN MOI, JE NE DOIS JAMAIS L’OUBLIER

Si le vieil homme a été crucifié, et si le croyant le considère comme mort, le péché n’est pas mort. Il a été condamné en la chair à la croix : « Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair,.. » (Romains 8 v.3).

Ce péché est toujours prêt à se manifester, mais il ne peut stimuler que le vieil homme, à moins que, par la foi, par l’énergie du Saint-Esprit, il soit tenu dans la mort, là où l’œuvre de Christ l’a placé. Ce péché qui habite en moi ( Romains 7 v.17), n’a alors aucune prise, car un homme mort ne peut pas commettre un acte de pécher !

C’est pour cette raison que l’apôtre Paul nous dit : « … vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus. » (Romains 6 v.11)

« Que le péché donc ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ; et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d’iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant faits vivants, — et vos membres à Dieu, comme instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce. » (Romains 6 v.12-14)

LE NOUVEL HOMME

Parlant de ce qui caractérise l’homme naturel, dans les versets 17 à 19 d’Ephésiens 4 (« … vous ne marchiez plus  … dans la vanité de leurs pensées … étrangers à la vie de Dieu … ayant perdu tout sens moral, se sont livrés à la débauche, … »), l’apôtre Paul nous dit dans les versets 20 à 24 : « Mais vous n’avez pas ainsi appris le Christ, si du moins vous l’avez entendu et avez été instruits en lui selon que la vérité est en Jésus : c’est-à-dire, en ce qui concerne votre première manière de vivre, d’avoir dépouillé le vieil homme qui se corrompt selon les convoitises trompeuses, et d’être renouvelés dans l’esprit de votre entendement, et d’avoir revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité. »

Le nouvel homme, est l’homme qui naît lors de la nouvelle naissance, il appartient à la nouvelle création, il est lui-même une nouvelle création : « … si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Corinthiens 5 v.17)

Le nouvel homme n’a aucune puissance en lui-même, il est « activé » par le Saint Esprit qui habite en lui : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous» (1 Corinthiens 3 v.16) ; « … ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit … » (Ephésiens 1 v.13)

Le nouvel homme est entièrement dépendant de Dieu, il vit dans la dépendance de Christ, assis à la droite de Dieu, d’où aussi il a envoyé le Saint Esprit pour venir habiter sur la terre dans l’Eglise, corps de Christ, et dans le croyant de manière individuelle.

Ainsi l’apôtre Paul nous dit, parlant de notre Seigneur Jésus Christ, en Ephésiens 3 versets 16 -17« …. selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur ;  de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs, …»

Voilà le nouvel homme : c’est Christ qui habite dans mon cœur !

Et c’est en cela que le nouvel homme est alors en communion avec Dieu, le Père et le Fils et par le Saint Esprit, comme l’exprime les versets 18-19 « … et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour [l’amour de Dieu]; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » La communion est aussi avec tous ceux qui sont nés de nouveau (« avec tous les saints ») !

Voilà ce qu’est le nouvel homme !

Il possède la nature divine, il n’a rien de commun avec le péché.

Qu’en est-il du principe de la loi

Le principe de loi, est un principe que l’on s’impose afin d’accomplir une performance. Afin d’éprouver son peuple, qui avait vu la grande délivrance divine, que ce soit par la Pâque ou par la traversée de la mer Rouge, l’Eternel lui fait une proposition en Exode 19 : « si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez en propre d’entre tous les peuples ; car toute la terre est à moi ; et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. » (v.5-6)

Le peuple, se croyant capable de répondre à cette proposition d’alliance conditionnelle, ne réalisant pas ce qu’est la sainteté aux yeux d’un Dieu saint, qui ne peut voir le mal sans le punir, s’enhardit à répondre de manière téméraire, avant même d’en prendre connaissance « Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons. » (v.8) et cela au lieu de demander à l’Eternel de rester simplement sous sa protection, comme Il l’avait fait jusqu’à présent : « Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle, et vous ai amenés à moi. ». C’est Dieu seul qui avait agi pour le bien de son peuple, rien n’avait été demandé en contrepartie.

Dieu dans sa bonté fait comprendre au peuple ce à quoi il s’engageait, en leur annonçant les restrictions pour approcher du mont Sinaï (v.10-25).

Comme Moïse tardait de descendre de la montage, le peuple a enfreint le premier des commandements en se faisant le veau d’or disant « C’est ici ton dieu, ô Israël ! qui t’a fait monter du pays d’Égypte » ! Bien qu’il se soit engagé à faire tout ce que l’Eternel a dit, il avait enfreint l’ordonnance de Dieu, le peuple était dès lors digne de mort !

Malgré cette loi, sainte, juste et bonne, appliquée à l’homme naturel, qui est incapable de s’y conformer, son état pécheur s’est toujours aggravé et l’a conduit à crucifier le Fils de Dieu, lui faisant endurer les trois premières heures de la croix !

Aussi je vois combien j’avais besoin de l’œuvre de Christ accomplie à la croix, durant les trois heures de ténèbres qui ont suivi, pour que ce péché puisse m’être pardonné !

L’épitre aux Romains me révèle que le principe légal s’applique à l’homme naturel, au vieil homme, qui par l’œuvre de la croix est mort. La loi ne s’applique plus à un mort !

La vraie liberté est dans le Seigneur, en dehors de toutes règles (les commandements du Seigneur ne sont pas des règles, c'est l'expression de la volonté du Père, que le Seigneur manifestait dans sa marche sur la terre).

Dans l’épitre aux Romains au chapitre 8 au verset 12, l’apôtre nous dit « … nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon la chair ; … » sans nous dire de quoi nous sommes débiteurs ! Et pourtant, l’obtention de la vie divine est bien due à la personne du Seigneur ! C’est Dieu, Père et Fils, qui a tout fait ! L’apôtre ne nous dit pas de quoi nous sommes de fait débiteur, car nous n’avons, encore aujourd’hui, rien pour payer le créditeur ! La dette a été épongée par ce même créditeur ! Nous ne sommes plus dans cette relation-là ! Nous sommes dans la relation exprimée au v.14 « … tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. » Notre homme naturel aimerait que l’apôtre ait exprimé en quoi et de quoi nous sommes débiteurs, car alors nous trouverions une opportunité pour nous glorifier, alors que cette gloire revient à notre Seigneur !

Dès que nous nous glorifions d’une de nos « performances », nous sortons de la dépendance de Dieu, et dès lors ce n’est plus le nouvel homme qui agit, mais le vieil homme qui répond immédiatement au péché, par cette convoitise qui consiste à être important à nos propres yeux, tout en le dissimulant sous un manteau de fausse humilité !

 « l’Egypte », « le désert » & « Canaan » pour le chrétien

La Parole nous enseigne par des types, qui sont généralement tirés de l’Ancien Testament, principalement au travers des récits relatifs au Peuple terrestre de Dieu, à savoir le Peuple d’Israël. Au cours de son histoire, le peuple a connu successivement : l’Egypte, la traversée de la mer Rouge, le désert, la traversée du Jourdain pour entrer dans le pays de la promesse, Canaan. C’est son histoire passée, il s’y ajoute son futur : le règne millénaire, finalité des promesses liées à la terre faite à Abraham.

Toutes ces étapes ont un sens typique (d’images) pour enseigner les chrétiens que nous sommes, à savoir le peuple céleste de Dieu.

Si le peuple terrestre est passé successivement par ces étapes les unes après les autres, le chrétien a affaire avec ces situations de manière simultanée, suivant le contexte dans lequel il se trouve.

Il n’est pas inutile de rappeler que

L’Egypte, image du monde :

L’homme naturel (l’homme inconverti, et le vieil homme du chrétien) trouve son plaisir dans tout ce que ce monde offre à la satisfaction de la chair, ce qui lui donne du plaisir à tous sens, alimente son orgueil. Il s’y sent bien, loin de Dieu. La contrepartie est l’esclavage du Prince de ce monde.

Pour le nouvel homme, c’est le monde duquel il est sorti lors de sa rédemption. Il lui rappelle le prix payé par le Seigneur pour l’en faire sortir ! Pour le nouvel homme, le monde est synonyme d’esclavage, et d’un lieu où il ne trouve rien pour satisfaire son âme !

Le désert, image du monde :

L’image du désert ne concerne que le chrétien. La perception du désert est cependant différente pour le vieil homme et pour le nouvel homme.

Pour le nouvel homme, ce monde est un désert, car il n’y trouve rien qui puisse remplir les désirs de son cœur renouvelé ! Il ne trouve dans ce désert que ce que le Seigneur lui donne : la manne (image de ce qu’a été le Seigneur Jésus dans sa vie et dans sa marche sur la terre), l’eau qui coule du rocher qui a été frappé une fois (à la croix) avec la verge de Moïse (Exode 17 v.1-7) et qui continue à couler, et pour se faire, Moïse ne devait plus se servir de sa verge, mais de la verge qui se trouvait dans l’arche, celle d’Aaron (celle de devant l’Eternel : Nombres 20  v.9) qui avait bourgeonné et donné du fruit, (Nombres 17 v.8)! Il devait alors parler au rocher qui est le Christ (1 Corinthiens 10 v.4). C’est une image frappante de l’office du Grand Souverain Sacrificateur (dont Aaron est une image) de Hébreux 4 v.14-16), où nous sommes invités à parler au Rocher : « Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun. »

Pour le vieil homme, la vie chrétienne sur cette terre est aussi un désert, il n’y trouve rien qui puisse satisfaire sa nature. Il veut retourner en Egypte pour y trouver ses plaisirs. Et voilà comment parle notre vieil homme : « Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l’ail ; et maintenant notre âme est asséchée ; il n’y a rien, si ce n’est cette manne devant nos yeux. » (Nombres 11 v.4-6) et aussi : « Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? car il n’y a pas de pain, et il n’y a pas d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable. » (Nombres 21 v.5)

Malgré toutes les apparences de piété extérieure, car notre vieil homme, très religieux, veut le cacher. Nous trouvons un exemple de la perversion de notre vieil homme en Jérémie 42 v.1-22.

A l’image du peuple, tout en prétendant vouloir écouter le message que l’Eternel délivrera par son prophète Jérémie, leur enjoignait de ne pas aller en Egypte, ce message ne correspondant pas aux désirs de la nature du vieil homme, mais toutes choses sont à découvert devant Dieu.

Ils ont dit « Nous n’habiterons pas dans ce pays [le pays de Juda, terre de la promesse], et que vous n’écoutiez pas la voix de l’Éternel, votre Dieu, disant : Non, mais nous irons dans le pays d’Égypte, où nous ne verrons pas la guerre, et où nous n’entendrons pas le son de la trompette, et où nous n’aurons pas disette de pain ; et nous habiterons là ; … » (v.13-14)

Jérémie doit leur dire de la part de l’Eternel : « L’Éternel vous a dit, reste de Juda : N’allez pas en Égypte. Sachez certainement que je vous ai avertis aujourd’hui ; car vous vous êtes séduits vous-mêmes dans vos âmes quand vous m’avez envoyé vers l’Éternel, votre Dieu, disant : Prie l’Éternel, notre Dieu, pour nous, et selon tout ce que l’Éternel, notre Dieu, dira, ainsi déclare-nous, et nous le ferons. Et je vous l’ai déclaré aujourd’hui ; et vous n’avez pas écouté la voix de l’Éternel, votre Dieu, ni tout ce avec quoi il m’a envoyé vers vous. Et maintenant, sachez certainement que vous mourrez par l’épée, par la famine, et par la peste, dans le lieu où vous avez désiré d’aller pour y séjourner. » (v.19-22)

Tel est notre vieil homme, tel est notre cœur naturel !

Mais si le vieil homme est tenu dans la mort, il ne peut agir.

Mais nous ne pouvons pas par nos propres forces tenir le vieil homme dans la mort, c’est impossible ! Ce n’est que par le moyen du nouvel homme, Christ habitant en nous, par l’Esprit Saint, que nous pouvons considérer par la foi notre vieil homme comme mort, et être alors libre (affranchi) de nous-même, de notre moi, et dans la dépendance du Seigneur, Christ qui habite en nous (Ephésiens 3 v.17) !

Ne cherchons pas à stimuler des émotions, c’est le vieil homme qui recherche des émotions, laissons-nous porter par le Seigneur !

Il connait toutes les difficultés que nous rencontrons, ayant ce trésor dans un vase de terre à savoir notre corps mortel : « … nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous » (2 Corinthiens 4 v.7)

Le moyen est très simple, c’est de venir au trône de la grâce, mettant en toute simplicité l’enseignement de Hébreux 4 v.14-16 :

« Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun. »

C’est là que le Seigneur nous donne l’énergie spirituelle pour ne pas diriger nos regards vers nous, pour les diriger vers Lui, et ainsi avoir communion avec Lui, et là nous pouvons comprendre sa volonté, et la faire avec les forces que Lui donne.

Lorsqu’un accident nous arrive, et cela arrive, bien que cela ne soit pas la normalité du chrétien. Nous manquons de dépendance, nous n’avons pas recours aux ressources que met notre Seigneur à notre disposition, et le vieil homme n’est plus tenu dans la mort, par la puissance de l’Esprit Saint, celui-ci est contristé par notre manquement, le vieil homme convoite, c’est sa nature, et le péché trouve l’occasion de produire du fruit. Là aussi nous avons une ressource pour retrouver la communion, nous la trouvons dans la 1ère épître de Jean, où nous trouvons notre Avocat (qui plaide avoir payé de sa vie à la croix, pour ce croyant en chute):

« Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité.

Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous.

Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier. » (1 Jean 1 v.8 à ch.2 v.2)

Le combat dans le désert

Il a des combats à mener dans le désert, mais c’est contre Amalek, image de la chair (principe actif du vieil homme). Pour avoir la victoire sur Amalek, il fallait que Moïse se tienne sur la montage, et élève les mains, soutenues par Aaron et Hur (Exode 17 v.8-16) ! Ce qui est une image de l’office de notre Grand Souverain Sacrificateur (Hébreux 4 v.14-16) !

C’est le combat de Galates 5 v.17 « … la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair … », et le moyen est « Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. » (v.16). Et pour disposer de ce moyen, il faut venir au trône de la grâce, pour recevoir du secours au moment opportun (Hébreux 4 v.16).

C’est une lutte qui dure pendant toute la durée du désert, la chair reste en nous aussi longtemps que nous vivons sur cette terre. Elle n’est pas morte, elle est condamnée ! Mais  « ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. » (Galates 5 v .24) tout comme, par la croix « le monde m’est crucifié, et moi au monde ». (Galates 6 v.14) ! La croix se place entre les deux, c’est la seule manière efficace pour ce combat, car n’oublions jamais que "l’Éternel aura la guerre contre Amalek de génération en génération" (Ps.17 v.16 & Exode 17 v.16).

Le pays de Canaan :

Nous trouvons la conquête du pays, dans le livre de Josué. Le pays de Canaan, c’est pour nous, les lieux célestes, tels que décrits dans l’épître aux Ephésiens. Ce n’est pas « la maison du Père », ce n’est pas encore un lieu de repos, car nous ne sommes pas encore assis dans les lieux célestes avec le Christ Jésus ! Nous sommes sur la terre, où Lui habite en nous (Ephésiens 3 v.17), et c’est en Lui que nous sommes dans les lieux célestes, et cela par le Saint Esprit, qu’il a envoyé dès qu’il s’est assis à la droite de Dieu, après son élévation dans la gloire. Pour jouir de « notre position assise en lui » nous avons un combat à mener, avec les moyens exclusifs fournis par le Seigneur.

Ici le combat n’est plus contre « Amalek », contre la chair !

Ayant revêtu l’armure complète de Dieu (Ephésiens 6 v.10-20), nous devons lutter contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes, qui s’y trouvent présentement. Ces puissances (Satan et ses anges) ne seront ôtées des lieux célestes et précipités sur la terre que lorsque s’accomplira Apocalypse 12 v.7-9. Mais alors nous seront déjà dans le repos (plus de combat), assis avec Christ dans le ciel, car nous ne serons alors plus sur la terre ! Ce que nous attendons (1 Thessaloniciens 4 v.13-18) aura alors eu lieu !

Le peuple dans le combat devait rencontrer des forteresses, les fils d’Anak. A l’exception de Josué et de Caleb, les espions envoyés par Moïse en reconnaissance du pays (Nombres 14 v.26-38) avaient dit : « C’est un peuple plus grand et de plus haute taille que nous ; les villes sont grandes, et murées jusqu’aux cieux ; et de plus nous avons vu là des fils des Anakim. » (Deutéronome 1 v.28), « Qui peut tenir devant les fils d’Anak ? » (Deutéronome 9 v.2). Mais nous lisons dans le livre de Josué, comment le combat était mené contre la forteresse de Jéricho ! Comment Caleb combattit les fils d’Anak à Hébron.

La dernière pièce de l’armure est la prière (Ephésiens 6 v.18), nous retrouvons l’office de notre Grand Souverain Sacrificateur et le trône de la grâce de Hébreux 4 v.10-14 !

Conséquences pratiques

Mon cher frère, tu me diras que ces choses sont connues, elles sont assimilées ! Mais nous ne nous trouvons pas devant un cours théorique, comme dans un cours de physique, où après avoir compris la loi de la pesanteur, on passe à un autre sujet par exemple les lois de l’électromagnétisme !

La Parole est une Parole vivante et opérante en permanence, pas seulement lorsque nous examinons un point qui la concerne.

Il y a longtemps, parlant du même sujet, un frère me disait : « oui, c’est vrai, mais la théorie est une chose, et la pratique un autre » ! Ce principe est complètement faux ! Il n’y a pas une théorie qui donne de l’espace au nouvel homme, et une pratique qui en donne au vieil homme ! C’est malheureusement ce que le Prince de ce monde nous suggère pour donner de l’espace à cet ennemi dont nous avons parlé plus haut : Amalek !

La Parole de Dieu ne fixe pas d’autre cadre au Chrétien pour traverser ce monde ! Et toute interprétation et compréhension de cette Parole ne peut pas sortir de ce cadre, au risque d’introduire des vues personnelles, incompatibles avec la pensée de Dieu. Quelle que soit la question pratique avec laquelle nous sommes confrontés.

Quelle que soit la situation que nous rencontrerons nous aurons toujours affaire avec «le monde - Egypte », « le monde – désert », « les lieux célestes ». Nous aurons toujours affaire avec notre vieil homme avec ses caractères d’inimitié, mais aussi notre nouvel homme avec ses caractères, qui se manifestent par la puissance de l’Esprit, en communion avec le Seigneur !

Puisque ce thème avait été abordé, prenons l’exemple de la vie professionnelle ! Mais cela reste valable pour tous les aspects de la vie !

La Parole de Dieu, nous enseigne clairement que nous devons travailler pour subvenir à nos besoins, ceux de notre famille et aussi ceux des saints se trouvant dans diverses situations de besoins.

Quelle que soit notre profession, de la plus humble à la plus élevée, l’homme nouveau travaille pour son patron, comme pour le Seigneur ! Il se consacre à sa tâche, demandant les forces et les secours dont il a besoin en venant au trône de la grâce ! Le vieil homme, très religieux, si il n’est pas tenu dans la mort par la puissance du Saint Esprit, va trouver qu’il ferait mieux de se consacrer à l’œuvre qu’il croit être celle du Seigneur, qu’il doit s’occuper de la Parole pendant ses heures de service, etc. … ! Cela sera d’autant plus vrai, que la pénibilité du travail (pour toutes sorte de raison) sera plus grande ! Le vieil homme religieux, ne veut alors pas voir qu’il est en train de voler son patron, en n’accomplissant pas sa tâche comme pour le Seigneur ! Voler c’est pécher !

Une des qualités du nouvel homme, c’est être content en lui-même dans les circonstances où il se trouve. (Philippiens 4 v.11). Mon vieil homme, non laissé dans la mort, n’est jamais content, car il convoite toujours, et n’est jamais satisfait, c’est sa nature ! Ce n’est pas une théorie, qu’il suffit de comprendre, c’est une réalité de la vie chrétienne sur la terre !

La question centrale valable pour toutes les situations rencontrées par le chrétien, c’est de connaître la volonté du Seigneur. Pour la connaître, faut-il la rechercher avec Lui, dans la dépendance du Seigneur ! Un article du Messager Evangélique de l’année 1874 traite cette question : « Sur la connaissance de la volonté de Dieu, et les difficultés qu'on peut rencontrer à cet égard », u peux le lire via internet en ouvrant cette page :

http://bible.beauport.eu/Documents-pdf-&-autres/ME/HTML/1874/ME_1874_10.html

Dans le cas de la vie professionnelle, le choix de cette profession (à condition que le choix soit possible, sinon la question est immédiatement réglée) !

La question rencontre des difficultés dès que le vieil homme « se réveille » et intervient dans la décision. Ce n’est pas de la théorie, c’est la réalité. Dès lors, la communion avec le Seigneur est essentielle, pour que ce ne soit pas les aspirations du vieil homme qui se manifestent, mais celle du nouvel homme !

Le vieil homme recherchera toujours ce qui l’élève à ses propres yeux et aux yeux des autres, il aimera le confort, les richesses matérielles et dominer d’une manière ou d’une autre sur ses semblables !

Le Seigneur veut que nous soyons à la place où il nous veut, pour être des témoins de sa grâce, que ce soit une position socialement élevée ou une position beaucoup plus humble ! Quelle que soit la position où le Seigneur nous place, le nouvel homme doit se manifester reflétant dans notre tâche quotidienne dans la 1ère création que nous portons les caractères de la nouvelle création. C’est cela le témoignage !

La Parole nous donne suffisamment d’exemples et d’instructions, pour discerner sa volonté.

Le danger réside dans l’introduction de règles que nous tirons en partie de textes de la Parole, et comme un juriste qui défend une cause, jongle avec ces règles, pour rendre légitime notre propre volonté, que nous « déguisons » par voie légale en celle du Seigneur ! Ce sont là, les subtilités de notre vieil homme (le mien aussi) !

Connaissant bien ce qui est dans l’homme (Jean 2 v.25), donc dans mon vieil homme, le Saint Esprit, par la plume de Paul, quand il parle que nous sommes débiteurs, il ne mentionne pas de qui ou de quoi (voir la fin du paragraphe « Qu’en est-il du principe de la loi ») ! Pour nous mettre en garde de ne pas introduire subtilement une « loi » plus noble et plus élevée qui nous conduit, en toute discrétion, sous un manteau d’humilité, de nous glorifier nous-mêmes et non pas le Seigneur ! Cela fait tort à nous-mêmes, la communion avec le Seigneur n’est alors pas réelle, mais nous conduisons d’autres dans la même ornière, des âmes plus faibles, les plaçant sous le joug de lois ! Nous ne trouvons alors plus sur le terrain de la nouvelle création.

Hélas, beaucoup de croyants se trouvent sous un tel joug !

Le danger est très grand, car le Diable se présente à nous en « ange de lumière » !

Il n’y a pas d’équilibre à maintenir entre « monde » et « Christ ». Chaque croyant, où qu’il se trouve, quelle que soit sa profession exercée comme pour le Seigneur, est un témoin (ou devrait du moins l’être) à plein temps pour le Seigneur ! Le nouvel homme, l’est à plein temps ! Cela n’a rien à voir avec le fait que le Seigneur peut appeler un chrétien, à se consacrer à une tâche particulière, dans le cadre de son œuvre, ce qui n’est pas le cas de tous ! Se consacrer à plein temps, sans cet appel, pour ce que l’on croit être l’œuvre du Seigneur est la manifestation de la propre volonté, celle du vieil homme !

Conclusion

Tout chrétien sincère, sur base de son vécu, reconnaîtra que dans bien des situations, il a manqué, soit en ne veillant pas, se laissant surprendre, par son propre moi, d’avoir pris des décisions qui ne répondaient pas à la volonté du Seigneur. Mais il reconnaîtra la bonne main du Seigneur en discipline, pour le ramener, les promesses du Seigneur gardent toujours leur valeur, nos erreurs ne modifient en rien ses promesses « je serai avec toi : je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point. » (Josué 1 v.5).

Nous avons toujours besoin de la grâce de Dieu, ce n’est que par elle que nous pouvons, par la puissance du Saint Esprit, refléter sur la terre, le nouvel homme, ce que nous sommes devenus en Christ, et cela, en communion avec Lui, marcher dans le chemin qu’il a tracé pour chacun de nous, dans la conscience que nous avons ce trésor dans des vases de terre !

Un serviteur fidèle dont la vie a été exemplaire a écrit ce cantique :

1

Seigneur ! ta grâce illimitée,

Si pure et si douce pour moi,

Fait que mon âme est transportée,

Chaque fois que je pense à toi.

 

2

Oui, ton amour, toujours le même,

Sollicite mon faible cœur

À jouir de l’éclat suprême

De ses doux rayons de bonheur.

 

3

Oh ! si mes yeux pouvaient sans cesse

Suivre cet astre glorieux,

Si je pouvais de ta tendresse

Voir tous les reflets radieux,

 

4

Mon âme alors, pleine de zèle,

Saurait t’aimer plus ardemment,

Et, connaissant mieux son modèle,

Prendrait tout son accroissement.

 

5

Mais si quelquefois un nuage

Vient me dérober ta beauté,

Ami divin, après l’orage,

Comme avant, brille ta clarté.

 

6

De toi que rien ne me sépare,

Ô mon Sauveur ! Enseigne-moi,

Si de nouveau mon pied s’égare,

À revenir bientôt à toi.

 

7

De ta paix, de ta bienveillance

Fais-moi savourer tout le prix ;

Couronne alors mon espérance,

Et me transporte en tes parvis.

 

 

Voilà, mon cher frère, je souhaite que ces quelques mots puissent t’aider dans le cadre des questions posées.

Affectueusement dans le Seigneur,

Ton frère en Christ,

Claude Beauport