Méditation sur l’Evangile de
Jean chapitre 17
Ce message s’inspire
de la publication « Jean 17 » d’Adrien Ladrierre, parue
dans le Messager
Evangélique de 1908.
Lecture de Jean 17 :
1 Jésus dit ces choses, et leva ses yeux au ciel, et dit :
Père, l’heure est venue ; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, 2 comme tu lui
as donné autorité sur toute chair, afin que, [quant à] tout ce que tu lui as
donné, il leur donne la vie éternelle. 3 Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils
te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. 4 Moi, je t’ai
glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ; 5 et maintenant
glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de
toi avant que le monde fût.
6 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés
; et ils ont gardé ta parole. 7 Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de
toi ; 8 car
je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et
ils les ont reçues ; et ils ont vraiment connu que je suis sorti d’auprès de
toi, et ils ont cru que toi tu m’as envoyé. 9 Moi, je fais des demandes pour eux ;
je ne fais pas de demandes pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés,
parce qu’ils sont à toi 10 (et tout ce qui est à moi, est à toi ; et ce qui est à toi est à
moi), et je suis glorifié en eux. 11 Et je ne suis plus dans le monde, et ceux-ci sont dans le monde,
et moi, je viens à toi. Père saint, garde-les en ton
nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. 12 Quand j’étais avec eux, moi je les
gardais en ton nom ; j’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’entre eux
n’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’écriture fût accomplie. 13 Et
maintenant je viens à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils
aient ma joie accomplie en eux-mêmes. 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et
le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis
pas du monde. 15
Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde,
mais que tu les gardes du mal. 16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 17 Sanctifie-les
par la vérité ; ta parole est la vérité. 18 Comme tu m’as envoyé dans le monde,
moi aussi je les ai envoyés dans le monde. 19 Et moi, je me sanctifie moi-même
pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. 20 Or je ne fais pas seulement des
demandes pour ceux-ci, mais aussi pour ceux qui croient en moi par leur parole
; 21 afin
que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux
aussi soient un en nous, afin que le monde croie que toi tu m’as envoyé. 22 Et la gloire
que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient un, comme
nous, nous sommes un ; 23 moi en eux, et toi en moi ; afin qu’ils soient consommés en un,
et que le monde connaisse que toi tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme
tu m’as aimé. 24
Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y
soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée ; car
tu m’as aimé avant la fondation du monde. 25 Père juste ; — et le monde ne t’a
pas connu, mais moi je t’ai connu ; et ceux-ci ont connu que toi tu m’as
envoyé. 26
Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que
l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux.
Dans le chapitre
17 de l'évangile de Jean, le Seigneur Jésus s'adresse à Dieu en faveur des siens, de ceux qui lui appartiennent (*), qui lui ont
été donnés par son Père ; aussi combien il les aime ! Ce sont ceux qui ont
entendu sa voix et qui ont cru sa parole.
(*) pour appartenir au Seigneur Jésus, il est absolument nécessaire d’être né de nouveau, et pour se faire, être passé par une vraie conversion. (Voir le message n°1 : « Qu’est qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? »
Il s'adresse à Dieu comme Père. C'est sous ce nom si doux que Jésus, le Fils unique et bien-aimé, nous fait connaître Dieu. Les anciens fidèles (*) connaissaient Dieu comme le souverain Créateur de toutes choses, comme le Tout-puissant et l'Eternel, mais les chrétiens le connaissent comme Père, le Père de notre Seigneur Jésus Christ.
(*) il s’agit des croyants de l’Ancien Testament : Adam, Eve, Abel, Seth, … Hénoc, Noé, … Abraham … David … Jean le Baptiseur
Mais il n'est pas seulement le Père du Seigneur Jésus : il est aussi notre Père. A tous ceux qui croient au nom de son Fils, qui l'ont reçu dans leur cœur (*), il leur a donné le droit d'être ses enfants : ils sont nés de Lui. C'est pourquoi le Seigneur, après sa résurrection, envoie ce message à ses disciples : « Je monte vers mon Père et votre Père ». Et l'apôtre Jean, s'adressant aux chrétiens, leur dit : « Voyez de quel amour le Père nous a fait don que nous soyons appelés enfants de Dieu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu ».
(*) « l’avoir reçu dans son cœur » veut dire être né de nouveau, et pour se faire, être passé par une vraie conversion. (Voir le message n°1 : « Qu’est qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? »
Le Seigneur
Jésus a reçu de son Père autorité sur
toute chair (verset 2) ; il est le Seigneur de tous. Mais à ceux
que le Père lui a donnés, à ses brebis, il donne la vie éternelle (1*). La vie éternelle
n'est pas seulement une vie qui dure toujours ; celle-là est le
partage de tous les hommes, même des réprouvés (2*). La vie éternelle est une vie divine, dans
laquelle on connaît Dieu le
Père et Jésus Christ son Fils,
et dans laquelle on jouit de
la relation que l'on a avec Dieu comme son enfant, de tout ce que Dieu
est amour et lumière, et aussi de tout ce que le Seigneur Jésus est pour
Dieu et pour nous. Cette vie est en Christ ; il est la vie éternelle ; mais elle
est communiquée au croyant. Celui
qui croit au Fils a la vie éternelle (3*), déjà maintenant. Il a Christ, il a la vie. Notre vie,
c'est Christ lui-même.
(1*) « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. » (Jean 10 v.27-28)
(2*) en
effet, tous ressusciteront ! Ceux qui possèdent la vie divine, lorsque le
Seigneur Jésus viendra enlever les siens (1 Thessaloniciens 4 v.13-18)
et bien plus tard, après le règne millénaire, les « morts » qui
devront répondre de leurs actes devant le grand trône blanc. (Apocalypse 20 v.11-15)
(3*) « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3 v.36) « Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » (1 Jean 5 v.12)
C'est pour ceux qui sont à Lui, que le Père lui a donnés, auxquels il a fait connaître le nom du Père (verset 26) , auxquels il a donné la vie éternelle, c'est pour ceux-là que Christ adresse des demandes au Père (verset 9) , et nous savons que le Père exauce toujours son Fils bien-aimé (Jean 11 v.42). Combien il est doux de savoir qu'avant de quitter ce monde, le Seigneur Jésus a prié pour nous ! Il s'en allait de ce monde vers son Père, et il laissait les siens ici-bas. Quand il était avec eux, il les avait fidèlement gardés (verset 12), comme le bon Berger, et personne n'avait pu les ravir de ses mains (Jean 10 v.28).
Maintenant qu'il s'en va vers son Père, à qui confiera-t-il les siens ? A Celui qui les lui a donnés ; il les remet entre les mains de son Père. Il lui demande, au Père saint, de les garder en son nom, le nom de Père, dans la jouissance de leur relation d'enfants, dans la sainteté (verset 11).
Le Seigneur dit ces choses, adresse ces demandes à son Père, afin que la joie des disciples soit accomplie (verset 13). Quoi de plus propre, en effet, à réjouir le cœur que de savoir que le Seigneur Jésus nous a placés dans les mains de son Père, afin que nous soyons gardés par Lui (verset 11) !
Jésus a donné aux siens
la parole de Dieu (verset 14),
la connaissance du Père, et ils
ont reçu cette Parole (verset 8)
; mais le monde qui a rejeté Christ, qui a manifesté sa haine contre Lui et son
Père, n'aime pas non plus les enfants de Dieu. Les
disciples ont été haïs, persécutés, comme leur cher Maître (verset 14).
Le chrétien n'est pas
du monde qui a crucifié Jésus ; le monde, c'est le présent siècle mauvais avec
ses principes opposés à Dieu. Ce qu'il y a dans le monde, c'est la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la vie. Si
quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui
(1 Jean 2 v.15-16) ; car le
monde gît dans le méchant (1 Jean 5 v.19). Le monde
a rejeté Jésus, le monde
est dans les ténèbres, le
monde va à la perdition.
Mais le
chrétien n'est pas du monde,
comme Jésus n'en était pas (verset 16). La croix où Jésus a
été cloué le sépare du
monde. Le chrétien est à son Sauveur et il
est du ciel.
Mais il est dans le monde
(verset 11).
Il est appelé à y marcher encore
quelque temps, mais en en restant séparé. Le
Seigneur n'a pas demandé que les siens fussent ôtés du monde (verset 15)
; ils sont déjà propres pour le ciel,
mais ils ont à faire quelque chose dans le monde, c'est pourquoi le
Seigneur ne demande pas qu'ils en soient ôtés. Qu'est-ce donc que le chrétien a à
faire ici-bas ? Représenter
Christ, servir son Dieu,
et rendre témoignage à sa grâce.
Son privilège est, ici-bas, de manifester le caractère céleste de
Christ dans sa vie de tous les jours. Et il le peut, car Christ est sa vie, et le Saint Esprit la puissance de cette
vie en lui. (*)
(*) « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; — et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2 v.20)
Mais le chrétien est faible par lui-même,
impuissant, et le monde qui
l'entoure cherche à exercer sur lui sa mauvaise influence. Satan nous tend des pièges, et nous
avons un mauvais cœur (*).
(*) il s’agit de notre cœur naturel, le péché habite dans le croyant. Ici il est important de pouvoir faire la différence entre le péché « en moi » et le péché « sur moi » (voir le message n°22) et voir aussi le message n°152 relatif à la confession
Le Seigneur, Jésus savait cela ; aussi
a-t-il prié son Père, afin que les siens fussent gardés du mal (verset 15),
tandis qu'ils traversent ce monde où
Christ les a envoyés pour être ses
témoins (verset 18).
Quelle sécurité pour nous
d'être gardés par le Père, selon
la demande que Christ lui a adressée pour nous !
Ce qui garde du mal, c'est d'en être séparé et de faire le bien. Le Seigneur demande à son Père que les siens soient sanctifiés par la vérité (verset 17). Sanctifié veut dire séparé du mal, afin de servir à tout ce qui est selon Dieu. C'est la vérité, c'est-à-dire la parole du Père qui sanctifie, lorsqu'elle est reçue dans le cœur. Elle fait connaître Dieu, et Christ, et le monde, et nous-mêmes ; nous nous attachons à Dieu et à Christ, nous laissons ainsi le monde et le moi, et nous sommes propres au service de Dieu, comme autrefois les vases sacrés du tabernacle qui ne servaient que pour Dieu. (*)
(*) voir le message n°26 intitulé : Que veut dire l’expression " sanctification " ?
Le Seigneur, dans son amour, s'est sanctifié, c'est-à-dire mis à part pour les siens (verset 19). Il est monté dans le ciel, après avoir fait la volonté de son Père et nous avoir fait connaître tout son amour en mourant pour nous. Nous avons donc là-haut un Sauveur qui nous a aimés et qui nous aime. En pensant à Lui, en le contemplant là-haut par la foi, comme une personne vivante, nos cœurs, nos affections, sont attirés vers Lui, et c'est là ce qui sanctifie véritablement. Car là où est l'amour du Sauveur, il n'y a point de place pour le monde.
On pourrait dire : Mais ces demandes du Sauveur étaient pour les apôtres qui étaient près de lui. Sont-elles pour nous ? Oui, ce précieux Sauveur a pensé à nous, à tous ceux qui recevraient dans leur cœur sa parole. Il a dit : « Je ne fais pas seulement des demandes pour ceux-ci, mais aussi pour tous ceux qui croient en moi par leur parole » (verset 20). Les apôtres ont prêché ce qu'ils avaient reçu dans leur cœur. Le Saint Esprit les guidant, ils ont annoncé ce qu'ils avaient vu, touché, contemplé, entendu de la Parole de vie, du Fils unique qui est la vie éternelle (1 Jean 1 v.1-2) ; ils l'ont annoncé en prêchant, et aussi par les saints écrits qu'ils nous ont laissés, et cela afin que nous ayons communion avec eux (Actes 2 v.42), les mêmes pensées et les mêmes sentiments dans la connaissance de Dieu comme notre Père, de Jésus comme son Fils unique, notre précieux Sauveur, et que nous entrions dans les pensées et les sentiments divins. Ceux qui ont cru la parole des apôtres, soit prêchée par eux, soit lue dans leurs écrits, soit annoncée par les serviteurs de Dieu, ceux-là ont communion avec le Père — leur Père — et son Fils Jésus Christ, leur Sauveur. Ainsi leur joie, à eux aussi, est accomplie (verset 13). Comment ne serait-on pas heureux en entrant dans les pensées du Père à l'égard de son Fils, et du Seigneur Jésus à l'égard de son Père ?
Et le Seigneur a fait cette demande
pour tous ceux qui croient en Lui, qu'ils soient un, ayant une même pensée, un même
sentiment, un même amour
(versets 20-21).
C'est ce qui a été réalisé d'une
manière merveilleuse aux premiers jours de l'Eglise, lorsque les
croyants n'avaient qu'un cœur et qu'une âme, que chacun se renonçait lui-même
pour les autres. C'était un puissant témoignage,
pour le monde, de la divinité
de la mission de Christ. Puissions-nous le réaliser dans la mesure où
cela est possible aujourd'hui !
Le Seigneur parle ensuite de ce qu'il a donné à ses bien-aimés. Ayant, comme homme, glorifié Dieu sur la terre, l'ayant glorifié dans sa vie, glorifié sur la croix où il a accompli l'œuvre qui nous sauve, Dieu lui-même l'a glorifié. Il l'a élevé à sa droite et l'a couronné de gloire. Cette gloire que Dieu lui a donnée, Jésus ne veut pas la garder pour lui seul ; il l'a donnée aux siens ; il nous l'a donnée (verset 22). Nous ne la possédons pas encore, mais elle nous est déjà donnée, et, comme la parole du Seigneur ne peut manquer, nous serons introduits dans cette gloire. Le Seigneur Jésus reviendra nous chercher pour nous mener dans la maison du Père (1 Thessaloniciens 4 v.13-18) ; après cela, il viendra avec nous dans sa gloire qui éclatera aux yeux du monde. « Quand le Christ, qui est votre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire » (Colossiens 3 v.4) . Voilà donc ce qui nous attend. Le monde nous verra avec Christ dans cette gloire, consommés en un, et connaîtra que c'était Dieu qui avait envoyé Jésus (verset 23). Quand le Seigneur était sur la terre, le monde l'a haï et rejeté, mais Christ va paraître en gloire et le monde, à sa grande terreur, saura que Celui qu'il a crucifié était le Fils de Dieu ; ce sera pour le jugement qu'il apparaîtra alors.
Ici-bas, les chrétiens, les saints et bien-aimés du Seigneur, auront été, comme lui, haïs, méprisés, livrés à l'opprobre, ils auront été pauvres, faibles, chétifs, mais lorsqu'ils paraîtront avec leur Sauveur dans la gloire, sa gloire qu'il leur aura donnée, le monde saura que ces chrétiens méprisés, étaient aimés comme Jésus lui-même.
Quelle source de bonheur et de consolation pour nos âmes ! Nous avons la gloire en perspective, la gloire avec Jésus ; mais maintenant, tandis que nous cheminons dans ce monde, dans l'infirmité, au milieu des épreuves et des luttes, nous sommes aimés de Dieu comme Jésus lui-même a été aimé — Lui, le Fils bien-aimé de Dieu. Et quel motif aussi de sécurité pour nos cœurs ! Qu'aurions-nous à craindre, soit pour la vie, soit pour la mort, dans les bras de cet amour ?
Le Seigneur, avant de terminer,
adresse à son Père une dernière
demande pour les siens (versets 24-26).
C'est que, dans le ciel, là où Jésus est, non
pas dans une position éloignée, mais tout près de lui, nous soyons aussi. Il
ne veut pas être séparé là-haut de ceux qu'il aime ; la place qu'il occupe est
la leur. Et il exprime cela, en disant
: « Je veux » (verset 24) ; la
seule fois qu'il exprime une volonté, c'est pour ses bien-aimés. Oh ! combien nous lui sommes chers !
Et quand nous serons là, qu'est-ce qui occupera et ravira nos cœurs ? Nous
contemplerons sa gloire, sa gloire personnelle dans
laquelle il est entré, dont il jouit, et nous verrons aussi l'amour dont il a été aimé par le Père
avant la fondation du monde et qui sera
manifesté par cette gloire.
L'homme aime à contempler les splendeurs des grands
de la terre ; nous contemplerons les splendeurs du Fils de
Dieu dans le ciel. Quelle perspective !
Combien nous
pouvons bénir Dieu qui a envoyé
son Fils, pour nous faire connaître son nom de Père, nous révéler des choses aussi glorieuses, et nous les donner pour que nous
en jouissions !