Comment la volonté de Dieu s’exprime-t-elle ?

Ce message s’inspire de la publication « La volonté de Dieu » parue dans le Messager Evangélique de 1864.

 

 

CONTENU

Lecture de la Parole de Dieu. 2

Introduction. 2

La loi formulée dans les Ecritures exprime la volonté de Dieu. 3

Le nouvel ordre de choses basé sur la mort et la résurrection de Christ 8

Cette volonté est une affaire entre le Père et le Fils. 9

Cette volonté n’offre pas d’autre issue que la mort 10

Expression de la communion du Père et du Fils en Gethsémané. 11

Les effets de la volonté divine envers le chrétien authentique. 13

Cette volonté divine, toujours opérante et active dans ses effets ! 15

En résumé. 18

Comment mon cœur naturel répond à la volonté de Dieu exprimée par la loi ! 18

Le Fils de Dieu répond à la volonté de Dieu par l’œuvre de la rédemption. 18

Le résultat pratique pour le chrétien authentique. 18

 


 

Lecture de la Parole de Dieu

HEBREUXCHAPITRE 105 C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. 6 Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; 7 alors j’ai dit : Voici, je viens, — il est écrit de moi dans (1*) le rouleau du livrepour faire, ô Dieu, ta volonté » (2*). 8 Ayant dit plus haut (3*) : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir » — lesquels sont offerts selon la loi, 9 — alors il dit : « Voici, je viens pour faire ta volonté ». Il ôte le premier afin d’établir le second. 10 C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ [faite] une fois pour toutes.

(1*) ou : en tête. – (2*) Psaume 40 v.6-8 — (3*) ou : auparavant.

ROMAINSCHAPITRE 122 Et ne vous conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de [votre] entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite. …

Introduction

Ce sujet s’adresse plus particulièrement aux chrétiens authentiques. Il est possible que toi qui prends la peine de lire ces lignes n’es simplement qu’un chrétien de nom, sans jamais être passé par une vraie conversion, et par conséquent que tu ne possèdes dès lors pas la vie divine et éternelle, mais alors pour toi aussi, Dieu a révélé sa volonté, il te serait bénéfique d’en prendre connaissance :

« … notre Dieu sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité … » (1 Timothée 2 v.3-4).

Je t’invite alors de lire le message n°1 intitulé : « Qu’est-ce qu’une vraie conversion ?  Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? »

Tu auras reconnu que celui qui parle en Hébreux 10, et dans le Psaume 40, c’est le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, qui de toute éternité était auprès du Père, Il est la Parole devenue chair :

« Au sacrifice et à l’offrande de gâteau tu n’as pas pris plaisir : tu m’as creusé des oreilles ; tu n’as pas demandé d’holocauste ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles. » (Psaume 40 v.6-8)

« 1 Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement auprès de Dieu. 3 Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. … 14 Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité ; 15 — Jean rend témoignage de lui, et a crié, disant : C’était celui-ci duquel je disais : Celui qui vient après moi prend place avant moi ; car il était avant moi ; 16 — car, de sa plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce. 17 Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ. 18 Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître. » (Jean 1)

Le caractère, sous lequel la volonté de Dieu nous est révélée dans ces quelques versets de l'épître aux Hébreux, est digne de toute notre attention, aussi bien que l'expression sous laquelle Dieu a formulé cette volonté et aussi quels en sont les effets pratiques pour l’authentique chrétien.

La loi formulée dans les Ecritures exprime la volonté de Dieu

Dieu a proposé à son peuple terrestre (Israël) les termes d’une alliance exprimée en ces termes :

« Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle, et vous ai amenés à moi. Et maintenant, si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez en propre d’entre tous les peuples ; car toute la terre est à moi ; et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. » (Exode 19 v.4-6)

A cette proposition le peuple s’est engagé en ces termes :

« Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons. » (Exode 19 v.8)

C’est ainsi que Dieu formula sa volonté dans une première édition de cette loi, contenant, non seulement les 10 commandements, mais aussi bien d’autres instructions, comme nous pouvons le lire dans les chapitres 20 à 31 du livre de l’Exode, 2ème livre de Moïse. Après avoir donné verbalement les termes de la loi, Dieu en donna une version écrite de sa main à Moïse sur 2 tables :

« … lorsqu’il eut achevé de parler avec Moïse sur la montagne de Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. » (Exode 31 v.18)

Le chapitre 32 nous rapporte que cette première édition, écrite fût d’abord transgressée avant même d’être reçue, le peuple se formant une idole, le veau d’or !

Dans sa miséricorde, une deuxième édition fut transmise par les soins de Moïse, comme nous le relate le chapitre 34 du livre de l’Exode.

Dieu avait aussi promis la vie sur la terre, donc ne connaîtrait pas la mort, à celui qui garderait les paroles de cette loi :

« … vous garderez mes statuts et mes ordonnances, par lesquels, s’il les pratique, un homme vivra. » (Lévitique 18 v.5)

C’est ainsi que Dieu avait formulé sa volonté dans cette loi. Mais cette expression de la volonté de Dieu contenait une limite, due au fait que son peuple se soit engagé à ne pas l’enfreindre ! Cette expression de Sa volonté était ainsi limitée par l'étendue de la responsabilité de l'homme ! L’homme s’y étant engagé, Dieu devait alors réclamer de lui, né d’Adam, héritant de son géniteur sa nature pécheresse, ce que la justice divine était en droit d’exiger, si l’homme voulait avoir affaire avec Dieu et s'approcher de Lui sur le pied de sa responsabilité, par des œuvres de loi, ce sur quoi l’homme s’était engagé !

Le résultat en est qu’en donnant la loi, en réponse à l’engagement de l’homme, Dieu devait demeurer caché pour l’homme ! Il avait dû parler du milieu de l’obscurité et du feu, posant des barrières tout autour du Sinaï, afin que personne n'approchât, et si même une bête touchait la montagne, elle était lapidée. Moïse lui-même était tout tremblant et le peuple épouvanté demandait que Dieu ne parle plus avec lui, de peur de mourir !

« Or si toi, tu portes le nom de Juif, et que tu te reposes entièrement sur la loi, et que tu te glorifies en Dieu, et que tu connaisses la volonté, et que tu saches discerner les choses excellentes, étant instruit par la loi, …  ayant la formule de la connaissance et de la vérité dans la loi … » (Romains 2 v.17-20)

« Et l’Éternel dit à Moïse : Voici, je viendrai à toi dans l’obscurité d’une nuée, afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi, et qu’aussi ils te croient à toujours. … Et l’Éternel dit à Moïse : Va vers le peuple, et sanctifie-les, aujourd’hui et demain, et qu’ils lavent leurs vêtements ; et qu’ils soient prêts pour le troisième jour ; car le troisième jour l’Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï. Et tu mettras des bornes pour le peuple, à l’entour, disant : Donnez-vous garde de monter sur la montagne et d’en toucher l’extrémité. Quiconque touchera la montagne sera certainement mis à mort : la main ne la touchera pas sans qu’elle soit lapidée ou transpercée ; bête, ou homme, ils ne vivront point. Quand le cor sonnera longuement, ils monteront vers la montagne. …  il arriva, le troisième jour, quand le matin fut venu, qu’il y eut des tonnerres et des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne, et un son de trompette très-fort ; et tout le peuple qui était dans le camp trembla. Et Moïse fit sortir le peuple hors du camp à la rencontre de Dieu, et ils se tinrent au pied de la montagne. Et toute la montagne de Sinaï fumait, parce que l’Éternel descendit en feu sur elle ; et sa fumée montait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait fort. …  Et l’Éternel descendit sur la montagne de Sinaï, sur le sommet de la montagne, et l’Éternel appela Moïse au sommet de la montagne ; et Moïse monta. Et l’Éternel dit à Moïse : Descends, avertis solennellement le peuple, de peur qu’ils ne rompent les barrières pour monter vers l’Éternel pour voir, et qu’un grand nombre d’entre eux ne tombe. Et aussi, que les sacrificateurs qui s’approchent de l’Éternel se sanctifient, de peur que l’Éternel ne se jette sur eux.  Et Moïse dit à l’Éternel : Le peuple ne pourra pas monter sur la montagne de Sinaï, car tu nous as solennellement avertis, en disant : Mets des bornes autour de la montagne, et sanctifie-la. Et l’Éternel lui dit : Va, descends ; puis tu monteras, toi, et Aaron avec toi ; mais que les sacrificateurs et le peuple ne rompent point les barrières pour monter vers l’Éternel, de peur qu’il ne se jette sur eux. » (Exode 19 v.9-24)

« … à Horeb, quand l’Éternel me dit : Assemble-moi le peuple, et je leur ferai entendre mes paroles, qu’ils apprendront pour me craindre tous les jours qu’ils seront vivants sur la terre, et qu’ils enseigneront à leurs fils ; alors vous vous approchâtes et vous vous tîntes au bas de la montagne (et la montagne était brûlante de feu jusqu’au cœur des cieux,… ténèbres, nuées, et profonde obscurité), et l’Éternel vous parla du milieu du feu ; vous entendiez la voix de ses paroles, mais vous ne vîtes aucune forme, seulement vous entendiez une voix. Et il vous déclara son alliance, qu’il vous commanda de pratiquer, les dix paroles ; et il les écrivit sur deux tables de pierre. » (Deutéronome 4 v.10-13)

« Car vous n’êtes pas venus à la montagne qui peut être touchée, ni au feu brûlant, ni à l’obscurité, ni aux ténèbres, ni à la tempête, ni au son de la trompette, ni à la voix de paroles, voix telle que ceux qui l’entendaient prièrent que la parole ne leur fût plus adressée ; (car ils ne pouvaient supporter ce qui était enjoint : « Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée » ; et Moïse, si terrible était ce qui paraissait, dit : Je suis épouvanté et tout tremblant ;) mais vous êtes venus à la montagne de Sion ; et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste ; et à des myriades d’anges, l’assemblée universelle ; et à l’assemblée des premiers-nés écrits dans les cieux ; et à Dieu, juge de tous ; et aux esprits des justes consommés ; et à Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance ; et au sang d’aspersion qui parle mieux qu’Abel. » (Hébreux 12 v.18-24)

La loi était gravée avec des lettres, empreintes sur des pierres ; elle avait égard à la dureté du cœur de l'homme, mais elle exigeait de l'homme la justice. Elle mesurait la responsabilité de l'homme dans la chair, l’énergie de l’homme toujours opposée à Dieu, dans son état naturel de fils d’Adam, tout en étant la sainte et exacte expression de la volonté de Dieu à son égard au point de vue de cette responsabilité.

« … si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été introduit avec gloire, de sorte que les fils d’Israël ne pouvaient arrêter leurs yeux sur la face de Moïse, à cause de la gloire de sa face, laquelle devait prendre fin, combien plus le ministère de l’Esprit ne subsistera-t-il pas en gloire ! » (2 Corinthiens 3 v.7-8)

« … Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a permis de répudier vos femmes ; mais au commencement il n’en était pas ainsi. » (Matthieu 19 v.8)

« … ce ne sont pas les auditeurs de la loi qui sont justes devant Dieu ; mais ce sont ceux qui accomplissent la loi qui seront justifiés … » (Romains 2 v.13)

« … Moïse décrit la justice qui vient de la loi : L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles » (Romains 10 v.5)

« … un docteur de la loi se leva pour l’éprouver, et dit : Maître, que faut-il que j’aie fait pour hériter de la vie éternelle ? Et il lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Comment lis-tu ? Et répondant, il dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée » ; « et ton prochain comme toi-même ». Et il lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. » (Luc 10 v.25-28)

La loi exigeait la justice, donc que l’homme soit juste devant Dieu ! Mais elle trouvait l'homme loin de Dieu dans le péché.

La volonté de Dieu, exprimée dans la loi rencontrait la volonté de la chair. La chair étant l’énergie spirituelle de l’homme dans son état naturel de fils d’Adam, énergie s’exprimant par une volonté s’opposant à celle de Dieu, au lieu de s’y soumettre, au contraire elle est excitée par l’expression de la volonté divine. La chair fait de la loi « la puissance du péché »

« … vous garderez mes statuts et mes ordonnances, par lesquels, s’il les pratique, un homme vivra. … » (Lévitique 18 v.5)

« … Pourquoi m’interroges-tu touchant ce qui est bon ? Un seul est bon. Mais si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. » (Matthieu 19 v.17)

« … tous ceux qui ont péché sans loi, périront aussi sans loi ; et tous ceux qui ont péché sous la loi, seront jugés par la loi (car ce ne sont pas les auditeurs de la loi qui sont justes devant Dieu ; mais ce sont ceux qui accomplissent la loi qui seront justifiés ; car quand les nations qui n’ont point de loi, font naturellement les choses de la loi, n’ayant pas de loi, elles sont loi à elles-mêmes, et elles montrent l’œuvre de la loi, écrite dans leurs cœurs, leur conscience rendant en même temps témoignage, et leurs pensées s’accusant entre elles, ou aussi s’excusant), seront jugés, dis-je, au jour où Dieu jugera par Jésus Christ les secrets des hommes, selon mon évangile. » (Romains 2 v.12-16)

« … Moïse décrit la justice qui vient de la loi : L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles » (Romains 10 v.5)

« … Car, quand nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi, agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ; …  Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans la loi le péché est mort. Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ; et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort. » (Romains 7 v.5-10)

« … l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. » (1 Corinthiens 15 v.56)

Donnée dans un sens pour la vie, la loi apportait de fait, partout et toujours, la mort et la condamnation pour quiconque avait affaire avec elle.

« … nous savons que tout ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu. C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de loi, car par la loi est la connaissance du péché. » (Romains 3 v.19-20)

« … le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua. … La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon. Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi la mort ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur. » (Romains 7 v.11-13)

« … notre capacité vient de Dieu, qui nous a rendus propres aussi pour être des ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit, car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. … (Or si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été introduit avec gloire, de sorte que les fils d’Israël ne pouvaient arrêter leurs yeux sur la face de Moïse, à cause de la gloire de sa face, laquelle devait prendre fin, combien plus le ministère de l’Esprit ne subsistera-t-il pas en gloire ! Car si le ministère de la condamnation a été gloire, combien plus le ministère de la justice abonde-t-il en gloire ! (2 Corinthiens 3 v.5-9)

« … moi, par la loi, je suis mort à la loi, afin que je vive à Dieu. » (Galates 2 v.19)

« … Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous car il est écrit : « Maudit est quiconque est pendu au bois » … » (Galates 3 v.13)

La loi étant faible par la chair, elle ne pouvait rien amener à la perfection !

« … la femme qui est soumise à un mari, est liée à son mari par la loi, tant qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est déliée de la loi du mari. Ainsi donc, le mari étant vivant, elle sera appelée adultère si elle est à un autre homme ; mais si le mari meurt, elle est libre de la loi, de sorte qu’elle n’est pas adultère en étant à un autre homme. C’est pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu. Car, quand nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi, agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ; mais maintenant nous avons été déliés de la loi, étant morts dans ce en quoi nous étions tenus, en sorte que nous servions en nouveauté d’esprit, et non pas en vieillesse de lettre. » (Romains 7 v.2-6)

« …  il y a abrogation du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse et de son inutilité (car la loi n’a rien amené à la perfection), et introduction d’une meilleure espérance par laquelle nous approchons de Dieu. » (Hébreux 7 v.18-19)

« … la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent. … Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. … Ayant dit plus haut : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir » — lesquels sont offerts selon la loi, … » (Hébreux 10 v.1-8)

Mais aussi nous apprenons que, quand Dieu nous fait connaître sa pensée à l'égard du don de la loi, la loi n'a pas été donnée pour la vie, comme si elle avait dû ou pu procurer la justice qu'elle exigeait, mais qu'elle a été donnée pour convaincre de péché !

« … nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de loi, car par la loi est la connaissance du péché. » (Romains 3 v.20)

« Car ce n’est pas par la loi que la promesse d’être héritier du monde a été faite à Abraham ou à sa semence, mais par la justice de la foi. Car si ceux qui sont du principe de la loi sont héritiers, la foi est rendue vaine et la promesse annulée ; car la loi produit la colère, mais là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de transgression. » (Romains 4 v.13-15)

« … avez-vous reçu l’Esprit sur le principe des œuvres de loi, ou de l’ouïe de la foi ? … Celui donc qui vous fournit l’Esprit et qui opère des miracles au milieu de vous, le fait-il sur le principe des œuvres de loi, ou de l’ouïe de la foi ? … la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet. … » (Galates 3 v.2-17 et suivants)

La loi n'est pas pour le juste

« … sachant ceci, que la loi n’est pas pour le juste, mais pour les iniques et les insubordonnés, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans piété et les profanes, pour les batteurs de père et les batteurs de mère, pour les homicides, … » (1 Timothée 1 v.9)

Tous ceux qui ont affaire avec Dieu sur le principe de la loi sont sous malédiction, ils ne peuvent plaire à Dieu, non pas que le commandement ne soit pas saint, juste et bon, mais pour que le péché puisse être rendu excessivement pécheur par le commandement que l’homme naturel est incapable de ne pas enfreindre !

« Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi sont sous malédiction ; car il est écrit : « Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire » (Galates 3 v.10)

« … quand nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi, agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ; mais maintenant nous avons été déliés de la loi, étant morts dans ce en quoi nous étions tenus, en sorte que nous servions en nouveauté d’esprit, et non pas en vieillesse de lettre. … Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? — Qu’ainsi n’advienne ! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par [la] loi ; car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit : « Tu ne convoiteras point ». Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans la loi le péché est mort. » (Romains 7 v.5-8)

« … Mais le péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur. » (Romains 7 v.13)

A un point de vue un peu spécial, nous retrouvons la même vérité dans les versets 1 à 8  chapitre 10 des Hébreux, mentionnés plus haut : la loi a l'ombre des biens à venir, elle n'a pas l'image même des choses, elle ne peut pas rendre parfaits pour Dieu ceux qui s'approchent ! Elle est incapable d'ôter les péchés. Elle ne peut faire après tout que rappeler d'année en année le souvenir devant Dieu !

Les sacrifices, même qui sont offerts selon la loi, ainsi que les œuvres de justice que nous aurions pu tenter de faire, sont insuffisants, incapables de satisfaire Dieu ! Dès que, pour répondre à cette question, on recadre le sujet selon la révélation que Dieu a donné de Lui-même en la personne de Christ !

Tel est le régime de la loi, de cette volonté divine qui, quelque sainte, juste et bonne qu'elle soit par elle-même, devient pour l'homme une lettre qui tue, ou selon une autre expression de l'Ecriture, « un joug que ni nos pères, ni nous n'avons pu porter » (Actes 15 v.10); et c'est «tenter Dieu» que de vouloir chercher la bénédiction dans un ordre de choses qui laisse Dieu caché, et l'homme loin de Dieu sous une responsabilité, à laquelle il ne satisfait ni ne peut jamais satisfaire.

Le nouvel ordre de choses basé sur la mort et la résurrection de Christ

Dieu dans sa grâce, établit un autre ordre de choses :

« … Il ôte le premier afin d’établir le second. » (Hébreux 10 v.9)

Dans le passage que nous avons sous les yeux, comme d'ailleurs dans l'épître aux Hébreux tout entière, le Saint Esprit fait ressortir la supériorité et la glorieuse excellence du « second », en contraste avec « le premier ».

L’expression de la volonté de Dieu, telle que formulée dans la loi, exige les sacrifices offerts selon cette loi, et cela n’a rien amené à la perfection. Même si des fruits avaient pu être produits dans ce cadre, ils n’auraient jamais pu plaire à Dieu, car cette première expression de la volonté divine fait place à un ordre de choses entièrement nouveau ! Ordre de chose lié à la révélation de la justice divine, ainsi qu’à celle de la valeur infinie de l’offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes !

« C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes. (Hébreux 10 v.10)

La question n’est plus ce que l’homme devait être pour Dieu, tel que la loi l’exprimait et en donnait la mesure exacte. L’homme était l’acteur, Dieu mesurait alors par la loi son absence de performance. Dans le nouvel ordre de choses, Dieu entre en scène, c’est Lui qui est l’acteur de l’accomplissement de ses conseils éternels et cela pour sa propre gloire ! C’est Dieu qui agit et l’homme n’a qu’a en saisir le bénéfice, par la seule foi !

Cette volonté est une affaire entre le Père et le Fils

Dieu nous révèle le caractère de cette volonté divine qui a conçu ces conseils éternels, elle en a posé la base, le don du Fils, et elle les achèvera jusqu’à leurs pleins effets !

« C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché ; alors j’ai dit : Voici, je viens, — il est écrit de moi dans le rouleau du livre — pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10 v.5-7)

Ces versets 5 à 7 soulèvent le voile sur ce qui se passe à ce sujet entre le Père et le Fils dans le sein de la divinité.  C’est le Seigneur Jésus lui-même, le Fils du Père, le Fils de Dieu qui s’adresse au Père dans ces versets tirés du Psaume 40 (versets 6 à 8).

« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. » (Jean 1 v.1-3)

« Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître. » (Jean 1 v.18)

« En vérité, en vérité, je te dis : Nous disons ce que nous connaissons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez pas, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Et personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel. (Jean 3 v.11-13)

« Non pas que quelqu’un ait vu le Père, sinon celui qui est de Dieu ; celui-là a vu le Père. » (Jean 6 v.46)

« … comme le Père me connaît et moi je connais le Père ; ... » (Jean 10 v.15)

« Toutes choses m’ont été livrées par mon Père ; et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; ni personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler. » (Matthieu 11 v.27)

Ainsi, celui qui dit : «Tu n'as pas voulu de sacrifice… mais tu m'as formé un corps; tu n'as pas pris plaisir aux holocaustes… alors j'ai dit: Voici, je viens… pour faire, ô Dieu, ta volonté», est bien le Fils qui est dans le sein du Père, qui connaît le Père, qui sait ce en quoi il a trouvé son plaisir, ce qu'il a trouvé bon devant ses yeux, dans l'intimité de la communion divine !

Il a reçu le commandement du Père et il s'offre pour l'accomplir, mais il s'offre de son plein gré, de sa libre et bonne volonté. Il sait ce que le Père veut, et il entreprend de l'accomplir : il se fait homme pour obéir.

Le Père trouve son bon plaisir à nous bénir, à glorifier les richesses de sa grâce par sa bonté envers nous ; Lui aime le Père et fait comme le Père lui a dit ; Il y trouve son plaisir. Il compare le fait de faire la volonté du Père, à un aliment solide qu’est la viande :

« …  Moi, j’ai de la viande à manger que vous, vous ne connaissez pas. Les disciples donc dirent entre eux : Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? Jésus leur dit : Ma viande est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas, vous : Il y a encore quatre mois, et la moisson vient ? Voici, je vous dis : Levez vos yeux et regardez les campagnes ; car elles sont déjà blanches pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire et assemble du fruit en vie éternelle ; afin que, et celui qui sème et celui qui moissonne, se réjouissent ensemble. » (Jean 4 v.32-36)

Contemplant les campagnes déjà blanches pour la moisson, il compare cette scène aux besoins de nombreuses âmes, telles que la Samaritaine de ce chapitre 4 de Jean, et pour lesquelles il faut travailler pour leur apporter le salut !

Ainsi, rien ne le fatigue, ni ne le rebute dans l'accomplissement de l'œuvre qu'il a entreprise, ayant d’abord dit : « Tu n’as pas voulu de sacrifices, ni d’offrandes, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, et tu n’y as pas pris plaisir », car Dieu ne pouvait pas trouver son plaisir dans ces sacrifices offerts selon le rituel de la loi, c’est lui-même qui dit : « Voici, je viens pour faire ta volonté ».

Cette volonté n’offre pas d’autre issue que la mort

Au bout du chemin, dans lequel cette volonté divine l’y conduisait, par amour et par obéissance, il n’y avait aucune autre issue que la mort, la mort de la croix.

« …  Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 v.8)

La volonté du Père, du Dieu d’amour, était qu’il devait être, lui le juste pour des injustes, fait péché pour nous pécheurs et porter la malédiction que la loi faisait peser sur nous !

C’est devant cette seule issue qu’il se trouve en Gethsémané et qu’il s’adresse à son Père en ces termes :

« …  Mon Père, s’il n’est pas possible que ceci passe loin de moi, sans que je le boive, que ta volonté soit faite. » (Matthieu 26 v.42)

Il se livre donc Lui-même

« … Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2 v.20)

« … le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur. » (Ephésiens 5 v.2)

« … Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle … » (Ephésiens 5 v.25)

« … À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ; — et il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. » (Apocalypse 1 v.5-6)

Sur ce sentier qui conduit à la croix, le Père et le Fils ont eu une seule et même pensée, ils ont marché ensemble dans une parfaite communion. Abraham et Isaac allant à Morija nous en donne une image.

« … Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac, son fils ; et il prit dans sa main le feu et le couteau ; et ils allaient les deux ensemble. Et Isaac parla à Abraham, son père, et dit : Mon père ! Et il dit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham dit : Mon fils, Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste. Et ils allaient les deux ensemble. » (Genèse 22 v.6-8)

« … Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi je travaille  En vérité, en vérité, je vous dis : Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de même le fait.  Car le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. » (Jean 5 v.17-20)

Cette communion entre le Fils et le Père s’exprime de manière particulière en Gethsémané !

Expression de la communion du Père et du Fils en Gethsémané

NB cette partie est tirée des commentaires de W. Kelly sur l’Evangile de Luc, chapitre 22, que tu peux retrouver dans la « Bible pdf commentée ».

« 39 Et sortant, il s’en alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. 40 Et quand il fut en ce lieu-là, il leur dit : Priez que vous n’entriez pas en tentation. 41 Et il s’éloigna d’eux lui-même environ d’un jet de pierre, et s’étant mis à genoux, il priait, 42 disant : Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite. 43 Et un ange du ciel lui apparut, le fortifiant. 44 Et étant dans l’angoisse du combat, il priait plus instamment ; et sa sueur devint comme des grumeaux de sang découlant sur la terre. 45 Et s’étant levé de sa prière, il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse ; 46 et il leur dit : Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous, et priez afin que vous n’entriez pas en tentation. » (Luc 22 v.39-46)

Le Seigneur Jésus allait à la rencontre de la mort, et, avant de la subir corporellement, il l’envisageait en esprit ; car jamais le Seigneur n’a été surpris par les événements. Il n’agissait pas comme les hommes, qui évitent tout ce qu’ils peuvent éviter ; songent, aussi peu que possible, à ce qui leur est pénible ou désagréable ; regimbent jusqu’à la dernière extrémité ; et, s’il n’y a plus d’issue, s’arment enfin de courage pour traverser l’épreuve. Ce n’est pas de l’héroïsme qu’il faut chercher en Jésus ; bien que le vrai Dieu, il était homme dans toute l’acception du terme, sauf le péché ; et son coeur, sensible à tout, connaissait saintement toutes les souffrances. Dans la perfection de son humanité, il les prenait de la main de Dieu et les subissait pour la gloire de Dieu.

Nous voyons cela d’une manière frappante dans la scène de Gethsémané.

C’est là, pour la première fois, que Jésus dit à ses disciples de prier, afin qu’ils n’entrent pas en tentation. La tentation peut survenir et mettre le cœur à l’épreuve ; mais y entrer est autre chose. «Et il s’éloigna d’eux, environ d’un jet de pierre ; et s’étant mis à genoux, il priait, disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois que ce ne soit pas ma volonté qui soit faite, mais la tienne». La tentation trouvait Jésus dans une communion parfaite avec son Père, mais il en sentait tout le poids, et, pour nous montrer jusqu’à quel point cela avait lieu, l’Esprit nous raconte qu’un ange du ciel Lui apparut, le fortifiant ; qu’étant dans l’angoisse du combat, il priait plus instamment, et que sa sueur devint comme des grumeaux de sang découlant sur la terre.

A une certaine époque de la chrétienté où l’on craignait encore tout ce qui avait l’apparence de ternir la gloire du Fils de Dieu, des écrivains orthodoxes, afin de la sauvegarder vis-à-vis des incrédules, eurent la témérité de retrancher les versets 43 et 44 !

Il n’était pas possible, à leurs yeux, que le Seigneur Jésus eût souffert pareillement, parce qu’ils avaient une bien faible idée des profondeurs insondables de la croix, Dieu Lui cacha sa face. Avec une foi simple en l’humanité de Christ, telle que l’Écriture nous la présente, et s’ils avaient mieux discerné ce que la croix était pour Lui, ils auraient aussi accepté les angoisses qui la précédèrent, lorsque la puissance de Satan et le jugement de Dieu pesaient d’avance sur son âme. De nos jours, on procède d’une manière plus prudente et plus efficace : on ne retranche rien de cette scène, mais on n’y croit pas ; on passe sur ces moments d’angoisse, de trouble, de combat, tels que jamais cœur d’homme n’en a connu, ni avant ni après Lui, comme si le Fils de Dieu se fût contenté d’une sorte de comédie, et qu’il n’eût absolument rien ressenti dans son âme. Tout chez Jésus a été réel. Mais, durant les jours de sa chair, aucun des moments qu’il traversa ne fut plus douloureux, aucun ne nous représente ses souffrances d’une manière plus évidente, plus solennelle, plus instructive, aucun, sauf la croix, n’a glorifié Dieu lui-même davantage que cette scène où Jésus, loin d’éviter l’épreuve ou de la repousser, se soumet à chacune de ses étreintes, parce qu’il y voit la main de Dieu appesantie sur Lui.

C’était maintenant leur heure et le pouvoir des ténèbres ; jusque-là les hommes n’avaient pu mettre les mains sur Jésus ; mais l’œuvre de sa vie terminée, Lui-même définitivement rejeté, il accepte toute humiliation, toute honte, toute espèce de souffrance. Cependant, loin d’y voir simplement l’action de l’homme, des Juifs ou des gentils, instruments de Satan, Jésus y reconnaît la main de son Père. Il savait parfaitement que Dieu, si telle avait été sa volonté, eût pu retourner le cœur des Juifs et anéantir le dessein des gentils ; mais il fallait que les uns le haïssent, que les autres le couvrent de leur opprobre et le mettent à mort : «Contre ton saint serviteur Jésus que tu as oint, se sont assemblés et Hérode, et Ponce Pilate, avec les nations et les peuples d’Israël, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient à l’avance déterminé devoir être faites» (Actes 4:27). Jésus voyait, le conseil de Dieu au-dessus de la volonté des hommes et de Satan ; il voyait sa main dirigeant toutes choses, et s’inclinait en la bénissant, tandis qu’il offrait, avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort (Hébreux 5 v.7). Peser en la présence de Dieu tout le fardeau de son affliction, et anticiper les souffrances qui allaient fondre sur Lui, ne faisait qu’en accroître l’intensité, aussi le Seigneur priait-il instamment que, si possible, cette coupe fût éloignée de Lui. Mais Dieu la lui avait destinée ; aussi ajoute-t-il : «Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui soit faite, mais la tienne». La perfection de Jésus se montre dans la terreur qu’il éprouve devant cette coupe, car comment eût-il pu traiter avec indifférence la colère de Dieu qu’elle contenait ? C’eût été de la dureté de cœur et non de l’amour ; comment eût-il pu la désirer ? Sa perfection se montre également dans le fait qu’il se soumet à la volonté de son Père et la préfère à la sienne, parce qu’elle est la volonté de Dieu. Pour peu qu’on sache qui était Jésus et quelle était la gloire de sa personne, impossible de douter de sa perfection. Mais il ne s’agit point seulement de croire qu’il était Dieu ; l’on annule la valeur de ses souffrances, en se refusant à voir l’homme en Lui à côté de la divinité. Toutefois, le fait qu’il était Dieu n’a nullement atténué le sentiment de la douleur qu’il ressentait comme homme, autrement l’état de Jésus eût été un milieu entre la divinité et l’humanité, un composé des deux à la fois, au détriment de l’une et de l’autre. La notion d’un Christ, insensible à la souffrance est une vieille erreur, une chimère inventée par Satan, aussi funeste que la négation de sa divinité, puisque, dans ce cas, il ne peut point avoir souffert pour la gloire de Dieu et à la place du pécheur.

Ses souffrances ont eu, aux yeux de Dieu, une valeur trop réelle, trop importante, pour que nous puissions, sans danger, en retrancher la plus petite partie ; et, que nous les comprenions ou non, il s’agit de ce que Dieu nous en dit dans sa Parole et du prix qu’il y attache.

Nous ne comprenons que bien peu, il est vrai, tout ce qui ne se rapporte pas directement à nos besoins personnels immédiats, mais nous sommes responsables de nous soumettre à Dieu, de croire ce qu’il nous affirme, bien qu’il nous soit si difficile de sonder les profondeurs de tout ce qu’il nous a révélé sur la personne de Jésus. Dans tous les cas, quiconque avoue ne point comprendre une chose, n’a certes pas le droit de la discuter, et ce serait à la fois plus sage de sa part, plus humble, plus convenable, de se taire et d’apprendre.

Les effets de la volonté divine envers le chrétien authentique

La bonne volonté du Père envers nous pour sa gloire, le Fils est venu la révéler et l'accomplir, elle n'a trouvé à se formuler que dans l'offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes.

Cette volonté divine s’étant ainsi révélée à la croix, le chrétien authentique n’a dès lors plus rien affaire avec une loi sainte, avec aucune règle aussi bonne et sainte soit-elle ! Ce régime d’obligation légale, étant faible par la présence de la chair, est absolument incapable d’ôter le péché ! Mais de plus, si même ces contraintes légales avaient pu être réellement respectées (ce qui de fait est impossible), le respect de ces contraintes n’aurait jamais pu présenter à Dieu, ce qui avait la capacité de le satisfaire parfaitement !

Devant cette scène de la croix, nous nous trouvons en présence de l’expressions absolue, vivante, efficace et parfaite de la volonté éternelle de la grâce ! C’est cette volonté qui a réjoui le Seigneur Jésus ! Elle l’a amené sur la terre. Elle a conduit tous ses pas. Elle l’a fait marcher résolument à la croix. Cette volonté divine ne sera satisfaite que lorsque, dans la nouvelle création, dans un monde nouveau, alors débarrassé du péché, il nous verra, nous les authentiques chrétiens, semblables à Lui-même, les compagnons de sa gloire. L’Eglise, Corps de Christ, ensemble des authentiques chrétiens, s’y trouve alors en tant qu’Epouse de Christ.

« … il voit Jésus venant à lui, et il dit : Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1 v.29)

« Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés, et la mer n’est plus. … Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son mari. Et j’ouïs une grande voix venant du ciel, disant : Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. … » (Apocalypse 21 v.1-5)

« … selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite. » (2 Pierre 3 v.13)

Cette volonté divine n’est pas seulement la preuve vivante de la grâce, de la sainteté et de la justice divine, imputée à ceux qui sont nés de nouveau, mais en se révélant comme elle l’a fait en la personne du Seigneur Jésus, elle a complètement éliminé, triomphant d’eux, tous les obstacles qui pouvaient s’opposer à elle et à la réalisation de ses desseins !

« … ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en ordonnances et qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix : ayant dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en public, triomphant d’elles en la croix. » (Colossiens 2 v.14-15)

Là où nous lisons l'amour, la sainteté et la justice de Dieu, nous apprenons aussi la puissance et le triomphe d'une volonté, par laquelle le chrétien, né de nouveau, est réellement et efficacement mis à part pour Dieu, c’est ce que veut dire sanctifié, comme l’objet de sa faveur éternelle.

« C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes. … » (Hébreux 10 v.10)

Le régime de la loi, qui exigeait, a cessé, n’ayant pas d’objet dans le cadre de la nouvelle création, il a fait place au régime de la grâce qui apporte le salut par le moyen de l'offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes.

« … voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas … » (Matthieu 27 v.51)

Dieu n'est plus caché, le voile est déchiré ; le péché n'est plus rappelé d'année en année, il est ôté à jamais et une fois pour toute, Dieu et sa justice sont révélés : la grâce règne par la justice. Dieu est pour nous, authentiques chrétiens, et il y trouve sa gloire.

NB L’image est celle du Tabernacle dans le désert, mais pour le temple les dispositions sont les mêmes. Il est à noter que dans le temple à l’époque du Seigneur Jésus l’arche n’y était plus ! Voir la page relative au tabernacle.

 

Le Père a envoyé le Fils ; le Fils a accompli l'œuvre ; le Saint Esprit en rend témoignage.

Bienheureux celui qui, par la foi, a saisi la sainteté, la grâce, la puissance efficace de la volonté divine, qui est ainsi intervenue pour l'accomplissement des desseins que cette volonté s'était proposée, et qui, par l'offrande du corps de Jésus Christ, nous a sanctifiés, nous a rendus parfaits à perpétuité, pour que nous puissions jouir maintenant de la communion avec Celui duquel cette volonté procède et de Celui qui l'a accomplie au prix du sacrifice de Lui-même.

Et ce n'est pas encore tout !

Cette volonté divine, toujours opérante et active dans ses effets !

Cette même volonté qui m'a sanctifié est toujours active envers moi : elle est toujours vivante et opérante, et son caractère n'a pas changé.

Si elle m'a ouvert le chemin du sanctuaire, si elle m'a placé sur le chemin qui mène au repos, elle me conduit aussi maintenant tout le long du chemin, elle s'occupe de moi incessamment, et au travers de toutes les difficultés, de toutes les tribulations de la vie d'ici-bas, elle m'amènera sûrement et certainement là où elle m'a préparé une place, à sa propre louange par sa bonté envers moi.

« Car il convenait pour lui, à cause de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses, que, amenant plusieurs fils à la gloire, il consommât le chef de leur salut par des souffrances  C’est pourquoi il dut, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin qu’il fût un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple. Car, en ce qu’il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés. » (Hébreux 2 v.10-18)

« Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun. » (Hébreux 4 v.14-16)

« … le Christ n’est pas entré dans des lieux saints faits de main, copies des vrais, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu, … » (Hébreux 9 v.24)

Le souverain sacrificateur (*), qui a été consommé par les souffrances, le Sauveur, qui s'est offert pour moi, a traversé maintenant les cieux, et comparait pour moi devant la face de Dieu, toujours vivant pour intercéder pour moi !

(*) Le souverain sacrificateur, dans l’Ancien Testament, est celui parmi la famille d’Aron (famille des sacrificateurs), qui était le seul médiateur pour représenter le peuple devant Dieu. Il est le seul à pouvoir entrer une fois l’an dans le lieu très saint, le grand jour des propitiations pour placer sur le propitiatoire (le couvercle de l’arche) le sang du bouc qui était pour les péchés du peuple! (Voir Lévitique 16)

Il est à même de secourir ceux qui sont tentés et sait extraire de la Parole, ce qui convient à celui qui est accablé de maux ; il est miséricordieux, fidèle, et ne se reposera pas avant qu'il puisse se réjouir en moi et dans tous les siens de tout le fruit du travail de son âme et rassasier ses regards.

 « … il plut à l’Éternel de le meurtrir ; il l’a soumis à la souffrance. S’il livre son âme en sacrifice pour le péché, il verra une semence ; il prolongera ses jours, et le plaisir de l’Éternel prospérera en sa main. Il verra du fruit du travail de son âme, et sera satisfait. Par sa connaissance mon serviteur juste enseignera la justice à plusieurs, et lui, il portera leurs iniquités. » (Esaïe 53 v.10-11).

L'âme affligée et exercée puise ici à une source de paix et de joie supérieure à toutes les circonstances de la vie d'ici-bas. Elle connaît le secret et le bon plaisir de la volonté, de laquelle elle-même et toutes choses dépendent : elle se repose sur elle, car cette volonté a réjoui Christ et l'a amené à la croix pour nous.

« … Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang en combattant contre le péché, et vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée ». Vous endurez des peines comme discipline : Dieu agit envers vous comme envers des fils, car qui est le fils que le père ne discipline pas ? Mais si vous êtes sans [la] discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. … celui-ci nous discipline pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté. Or aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse ; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle. » (Hébreux 12 v.4-11)

Si nous avons à endurer la discipline, c'est que Dieu agit envers nous comme envers des fils : il veut nous dépouiller de nous-mêmes, de notre propre volonté, de tout ce qui est du vieil homme, et nous rendre participants de sa sainteté; car sans la sainteté nul ne verra le Seigneur; il veut nous former pour la lumière de sa présence et nous apprendre l'obéissance qui a conduit Jésus et qui nous conduira nous-mêmes sur ses traces jusqu'à Lui, dans ce seul chemin. C’est alors que nos âmes, bénies et heureuses, pourront le glorifier.

« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est aisé et mon fardeau est léger. » (Mathieu 11 v.28-30)

« … ne vous conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite. » (Romains 12 v.2)

Ainsi, le joug de cette obéissance, que Christ portait, est aisé et son fardeau léger : puissions-nous les prendre sur nous, et apprendre de Lui, car il est débonnaire et humble de cœur et nous trouverons le repos de nos âmes, nous aurons la confiance de la foi pour dire en tout temps et en toutes circonstances que « la volonté de Dieu » est «bonne, agréable et parfaite».

« … nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos. » (Romains 8 v.28)

La volonté de notre Dieu et Père achève maintenant ce qu'elle avait commencé et assuré à la croix : mieux que nous elle sait le chemin du bonheur et de la gloire, et sa toute-puissante activité en notre faveur fait concourir toutes choses ensemble à notre bien.

Le jour aussi viendra où, dans le repos de Jésus, dans la maison du Père, regardant en arrière vers le sentier qui nous y aura amenés, alors que la foi sera changée en vue, nous contemplerons avec adoration toutes les voies de cette volonté, par laquelle nous avons été sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes. Dieu aura alors accompli tous ses desseins, et nous, dans la gloire, bénissant sa volonté, nous serons les témoins vivants et éternels du bon plaisir de cette volonté !

Levons les yeux ! Le Père, le Fils & le Saint Esprit ont travaillé ! Les campagnes sont déjà blanches pour la moisson

« Moi, j’ai de la viande à manger que vous, vous ne connaissez pas. …Voici, je vous dis : Levez vos yeux et regardez les campagnes ; car elles sont déjà blanches pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire et assemble du fruit en vie éternelle ; afin que, et celui qui sème et celui qui moissonne, se réjouissent ensemble. Car en ceci est vérifiée la vraie parole : L’un sème, et un autre moissonne. Moi, je vous ai envoyés moissonner ce à quoi vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous, vous êtes entrés dans leur travail. » (Jean 4 v.31-38)

En résumé

Comment mon cœur naturel répond à la volonté de Dieu exprimée par la loi !

Après avoir été porté par la bonté et la miséricorde de Dieu depuis sa sortie d’Egypte, après avoir vu la grande délivrance opérée par Dieu seul lors de la traversée à sec de la Mer Rouge, après avoir vu les troupes de celui qui les avait tenus dans l’esclavage, le peuple d’Israël, inconscient de la nature de son cœur naturel, s’est engagé à respecter la loi, juste, sainte et bonne, qui exprimait ce qu’était la volonté de Dieu, pour un homme, fils d’Adam, qui s’engage à la faire !

L’homme qui s’était engagé à faire cette volonté, a démontré son incapacité à y répondre : au lieu d’aimer son Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée, il a haï Dieu, lorsqu’il s’est manifesté en la personne du Fils !

En tant qu’homme naturel, j’ai crucifié celui qui était venu faire la volonté de Dieu ! Voilà la description la plus exacte de ma manière de répondre à tous principes divins, exprimant la volonté de Dieu !

Le Fils de Dieu répond à la volonté de Dieu par l’œuvre de la rédemption

Me voyant dans l’état d’incapacité de répondre à cette volonté divine, dans les conseils divins, le Fils de Dieu, la Parole devenue chair, s’est offert de plein gré pour répondre à volonté du Dieu d’amour de me délivrer de mon état naturel, mon état de pécheur, afin de donner sa vie et de la reprendre, en tant que parfait sacrifice pour le péché, mais aussi le parfait holocauste qui répondait parfaitement à cette volonté divine de me sauver, de me faire participer à la nature divine, par la nouvelle naissance !

Il s’agit alors d’un nouvel ordre de choses. Plus rien ne dépend de moi (comme c’est le cas dans un régime basé sur une loi), tout dépend de ce que Christ a fait, pour répondre à la volonté que le Père exigeait alors de Lui !

Le résultat pratique pour le chrétien authentique

Etant né de nouveau, possédant par la grâce la vie divine et éternelle, et cela en conséquence directe de ce que le Fils a parfaitement répondu à la volonté du Père, l’authentique chrétien se trouve dans une relation de fils avec Dieu. C’est cette volonté divine qui le met à part, hors des caractères du monde, pour Dieu. Il est ainsi sanctifié par cette volonté qui a voulu que Christ meurt et ressuscite.

Par la puissance du Saint Esprit, l’Esprit de Dieu, il discerne la volonté de Dieu, qui la révèle dans sa Parole. Cette même, mais seule, puissance lui donne la capacité d’y répondre !

Pour toutes les difficultés qu’il rencontre en traversant ce monde hostile à Dieu, cette volonté lui a donné, en la personne du Seigneur Jésus, un Grand Souverain Sacrificateur, toujours accessible en venant au trône de la grâce, pour recevoir du secours lors des diverses épreuves, qu’en répondant à la volonté de Dieu, le Seigneur a connu Lui-même en traversant cette terre.

Cette volonté ayant fait du chrétien authentique un fils, il trouve en Lui une source de paix, dans toutes les circonstances de cette vie, les traversant avec le Seigneur Jésus.

Il peut compter sur la discipline du Père ! C’est grâce à cette discipline que le Père le conduit afin qu’il réponde à Sa volonté, et cela en le dépouillant de son « moi », la chair en lui, qui est la puissance du vieil homme, pour que le nouvel homme brille, par la puissance du Saint Esprit, dont son corps mortel est devenu le temple !

Se sachant dans de telles bonnes mains, il jouit non seulement de la paix avec Dieu, cette paix que Jésus nous a laissé, mais de la paix de Dieu, celle que Jésus donne, à savoir celle dont lui-même jouissait sur la terre, en répondant en toutes choses à la volonté du Père !

Dans cette dépendance, il accomplit dans cette paix, le service que le Seigneur lui a confié, en attendant son retour.

 

 

 

 

Sur le sujet « la paix avec Dieu » et « la paix de Dieu », prends le temps d’écouter ces quelques commentaires du frère Fernand Chaudier, près du Seigneur depuis quelques années déjà !

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