Attends-tu des cieux le Seigneur Jésus ?
Ce texte
s’inspire d’un article du Messager Evangélique paru en 1866, intitulé « Miettes de quelques
méditations – 1 Thessaloniciens 1», extrait d’un ensemble de textes parus dans les années
1866-1867 intitulé « Miettes
de quelques méditations »
Contenu :
Le Nouveau Testament parle de
la 2ème venue du Seigneur
La 1ère épitre aux
Thessaloniciens
Evangile selon Jean chapitres
13 & 14
Mot de la fin : les
paroles d’un beau cantique
Cher ami qui lit ces lignes, cette question posée dans le titre de ce message est le fondement même de la vie chrétienne sur la terre.
Ce texte est sensé s’adresser aux authentiques chrétiens. Ainsi, si tu ne peux pas affirmer être un authentique chrétien, mais seulement un chrétien de nom, ou pas chrétien du tout, je ne peux que t’inviter à ne plus résister au Saint Esprit, réalisant bien que ce que dit la Parole de Dieu de toi-même, comme elle dit de moi, en tant qu’homme naturel, est vrai. La Parole nous définit comme ennemis de Dieu, cherchant ce qui est moralement ténébreux, pour mieux cacher les secrets qui se trouvent dans notre cœur, la partie la plus secrète de notre être. La Parole s’exprime ainsi au sujet de ce que nous sommes tous, sans aucune exception en tant qu’homme naturel, fils de notre père et de notre mère, en un mot, fils d’Adam :
« … comme ils
n’ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Dieu, Dieu les a
livrés à un esprit réprouvé, pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas,
étant remplis de toute injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice, —
pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de fraude, de mauvaises mœurs, —
délateurs, médisants, haïssables pour Dieu, outrageux, hautains, vantards,
inventeurs de mauvaises choses, désobéissants à leurs parents, sans
intelligence, ne tenant pas ce qu’ils ont promis, sans affection naturelle,
sans miséricorde, et qui, ayant connu la juste sentence de Dieu, que ceux qui
commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent,
mais encore trouvent leur plaisir en ceux qui les commettent. » (Romains 1 v.28-32)
Si tu continues à résister au Saint Esprit qui te montre par la Parole de Dieu ton état, car la Bible est effectivement la Parole de Dieu, Parole vivante et opérante, sondant les coins les plus cachés du cœur, tu devras alors comparaître devant le grand trône blanc pour être condamné, comme l’affirme Dieu dans la dernière partie de son livre :
« … je vis un
grand trône blanc, et celui qui était assis dessus, de devant la face duquel la
terre s’enfuit et le ciel ; et il ne fut pas trouvé de lieu pour eux.
Et je vis
les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône
; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de
la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient
écrites dans les livres, selon leurs œuvres. Et la mer
rendit les morts qui étaient en elle ; et la mort et le hadès
rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés
chacun selon leurs œuvres. Et la mort et le hadès furent jetés dans
l’étang de feu : c’est ici la seconde mort, l’étang de feu.
Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était
jeté dans l’étang de feu. » (Apocalypse 20 v.11-15)
Ecoute et vois que tu es entièrement perdu, sans aucun espoir, incapable de faire quoique ce soit pour te tirer de cet état ! Tu réalises ta totale perdition, ta totale impuissance ! Dieu n’accepte rien qui vienne de toi-même, de tes bonnes intentions, rien qui puisse t’épargner cette seconde mort, passer l’éternité avec le Diable et ses anges, dans un éternel remord d’avoir refusé d’accepter la réalité de ton état d’homme naturel ! C’est par cette phase que sont passés tous les authentiques chrétiens, dont la personne qui écrit ces lignes !
Mais, c’est quand il n’y a plus d’espoir, que Dieu est intervenu. Il ne te demande pas d’aller vers Lui, il sait que tu n’en es pas capable, c’est Lui qui vient vers toi, comme il est venu vers moi en la personne du Seigneur Jésus, son Fils unique ! Il a tout fait pour que, comme tous les authentiques chrétiens, tu puisses naitre de nouveau, car il faut naître de nouveau ! La réponse de Dieu se trouve dans ces versets :
« … comme Moïse
éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit
élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie
éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin
que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)
C’est en croyant ce que Dieu dit ici, que se produit la nouvelle naissance, t’introduisant dans la nouvelle création, qui n’a rien de commun avec celle dans laquelle nous vivons tous corporellement, c’est une création morale, où tout est de Dieu et tout est de Christ !
Alors celui qui est passé par la nouvelle naissance, n’attend pas que la mort le prenne pour être ressuscité avec les morts et comparaître devant le grand trône blanc, mais il attend ce moment décrit dans cette même épitre de l’apôtre Paul :
« … nous ne
voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui
dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas
d’espérance. Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de
même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. (Car
nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui
demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui
se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de
commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de
Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront
premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons,
nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à
la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles). » (1 Thessaloniciens 4 v.13-18)
Alors la suite de ce texte te concernera, comme il concerne tous ceux qui sont nés de nouveau, tous les authentiques chrétiens !
« 1ère
épitre aux Thessaloniciens - Chapitre 1 …
2 Nous rendons
toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos
prières, 3 nous souvenant sans cesse de votre œuvre de foi, de votre
travail d’amour, et de votre patience d’espérance de notre seigneur Jésus
Christ, devant notre Dieu et Père, 4 sachant,
frères aimés de Dieu, votre élection. 5 Car notre évangile n’est pas
venu à vous en parole seulement, mais aussi en puissance, et dans l’Esprit
Saint, et dans une grande plénitude d’assurance, ainsi que vous savez quels
nous avons été parmi vous pour l’amour de vous. 6 Et vous êtes devenus
nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole, accompagnée de grandes
tribulations, avec la joie de l’Esprit Saint ; 7 de sorte que vous êtes
devenus des modèles pour tous ceux qui croient dans la Macédoine et dans
l’Achaïe. 8 Car la parole du Seigneur a retenti de chez vous, non
seulement dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais, en tous lieux, votre foi
envers Dieu s’est répandue, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien
dire. 9 Car eux-mêmes racontent de nous quelle entrée nous avons eue
auprès de vous, et comment vous vous
êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le
Dieu vivant et vrai, 10 et pour attendre des cieux son Fils qu’il a
ressuscité d’entre les morts, Jésus,
qui nous délivre de la colère qui vient.
La personne et l’œuvre de Christ constituent deux points importants du
christianisme tels que présentés ici, partie intégrante de la vérité.
La perspective du
chrétien est le bonheur du ciel, qui présente deux aspects :
1. le bonheur d'être dans un
lieu de sainteté et de repos
2. le bonheur de jouir
de la présence de Christ, Celui qui remplit ce lieu de
sainteté
Le
Seigneur Jésus,
qui nous a tant aimés et que nous aimons, remplit ce lieu de sainteté de
Lui-même et nous serons toujours avec Lui et comme Lui.
Cette attente de Jésus pour la
1ère phase de sa 2ème venue, suppose que nous
connaissons l'œuvre parfaite accomplie, lors de sa 1ère venue,
ce qui s’est traduit par la nouvelle naissance, sans cela,
sa venue, la 2ème phase de sa 2ème venue,
serait le jugement, comme déjà indiqué au paragraphe
« Avant-propos ».
Clarification pour mieux comprendre ce que sont exactement les 1ère et 2ème venues :
Il y a 2 venues du Seigneur Jésus. La 1ère venue est celle décrite dans les 4 évangiles, depuis sa naissance, jusqu’à sa mort, sa résurrection et son ascension dans la gloire. Le Seigneur Jésus reviendra, et ce sera sa 2ème venue non plus pour apporter la grâce mais pour juger le monde, et introduire son règne sur la terre pendant 1000 ans, c’est le règne millénaire. Cette 2ème venue s’opère donc en 2 phases.
Lors de la 1ère phase, il prend à Lui l’ensemble de tous les vrais croyants depuis Adam, jusqu’à ce moment-là. Parmi ces croyants, il y a tous ceux de « l’Ancien Testament », Adam, Abel, Seth, Abraham, … auxquels s’ajoutent tous les enfants morts en bas-âge, avant l’âge de responsabilité, ainsi que tout ceux qui font partie de l’Eglise, Corps de Christ : tous ceux qui depuis la Pentecôte (Actes 2) ont connu la nouvelle naissance. Ceux qui sont morts ressuscitent, c’est la 1ère résurrection, d’entre les morts, et les membres du Corps de Christ, vivant encore sur la terre, sont retirés du monde (qu’il va bientôt juger) à sa rencontre en l’air avec tous les ressuscités.
Après une période d’au moins 7 ans aura lieu la 2ème phase de sa 2ème venue. Il vient pour juger tous les incrédules, ceux qui encore vivants ont refusé l’Evangile de la grâce, et ceux qui ont rejeté l’Evangile du royaume ! C’est suite à ce jugement des vivants qu’il établit son Royaume !
Ceux qui sont jugés et ne peuvent prendre part au Royaume terrestre, meurent, pour attendre la comparution devant le grand trône blanc pour y être condamnés à la seconde mort : l’enfer éternel !
On fait souvent le lapsus d’appeler 1ère venue, la 1ère phase de la 2ème venue.
C'est
lui-même, le Seigneur Jésus, que nous attendons, nous chrétiens authentiques.
Si sa première venue ne nous avait
pas sauvés, n'avait pas ôté tous nos péchés, nous ne pourrions pas l'attendre,
car Il vient juger les vivants en son apparition et
en son règne, et les morts après le règne !
Il ne s’agit pas de quelques
vérités particulières tirées de la Parole, emmagasinées ici et là dans la
tête ! Il s’agit de l’espérance
chrétienne, l’espérance de l’Eglise !
Tous les livres du Nouveau
Testament en parlent, sauf l’épître
aux Galates et celle aux Ephésiens ! Pour les Ephésiens,
il n’était pas nécessaire de le leur rappeler, ils étaient déjà en esprit et
par la foi dans le ciel, assis en Christ. Quant aux Galates, il
fallait leur réapprendre d’autres vérités de base, car ils s’étaient détournés
de l’espérance chrétienne !
Il est de toute importance
que nous comprenions que non seulement nous sommes sauvés, mais que nous avons une part
avec Jésus, que nous sommes associés à Christ. C'est
tout naturel que les enfants soient heureux dans la maison de leur père. Et notre bénédiction à nous, c'est
d'être avec Jésus et comme Jésus dans la maison du Père.
Nous allons considérer quelques passages de la
Parole, qui démontrent que c’est de manière constante que les Ecritures
présentent cette doctrine, comme associée à toutes les affections
chrétiennes !
Comme mentionné dans la note plus
haut, il y a 2 aspects de la venue du Seigneur Jésus, se traduisant par 2
phases : Il vient d’abord pour placer dans le bonheur ceux qui croient,
ensuite pour juger les vivants en son apparition, en son règne et les morts
après la fin de celui-ci. Il ne faut jamais confondre ces deux choses ; ce
n'est pas qu'il y ait deux venues, non, mais cette venue a deux aspects
ou 2 phases si on les voit dans le temps.
L'effet
du christianisme, c'est de rattacher le cœur à la personne de Jésus.
« Et comme il est
réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela le jugement, ainsi le
Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de
plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché
(*), à salut
à ceux qui l’attendent. » (Hébreux 9 v.27-28)
(*) « sans péché » = à part le péché, c’est-à-dire n’ayant plus rien à faire avec lui.
Aussitôt que
j'ai compris que Christ a tout fait pour moi, qu'il est mort
pour moi, qu'il a porté mes péchés, m'a réconcilié
avec Dieu, cela attire mon cœur. C'est une expérience que
chaque chrétien a faite. Si le cœur est lié à Christ, naturellement le
cœur renouvelé désire avoir l'objet qu'il aime.
Si le Seigneur vient pour
juger ceux qui ont des péchés, il faut qu'il ait ôté les nôtres,
sans cela il nous jugerait aussi. Les
croyants n'ont plus rien à faire avec le péché, Christ l'ayant ôté lors de sa
première venue ! Ce qui est réservé aux
hommes, c'est de mourir et puis d'être jugés, mais Christ, lors de sa première
venue, a ôté le péché et à sa seconde venue, il n'a plus à s'occuper du
péché des croyants, ils
ont été entièrement ôtés à la croix !
A la fin de
chaque chapitre de cette épître, l'apôtre parle de la venue de Jésus.
Le fondement du salut de
l'Eglise, c'est l'œuvre de Christ ; mais l'espérance de l'Eglise,
c'est la venue de Christ.
Les Thessaloniciens étaient
très vivants. Il y avait en eux la foi, l'amour et l'espérance. Il y avait
l'énergie spirituelle dans tout ce qu'ils faisaient : l'œuvre de la foi,
le travail de l'amour, et la patience de l'espérance devant notre Dieu et Père.
Ils avaient
été convertis pour attendre Jésus du ciel, ayant quitté leurs
idoles ils attendaient Jésus ; ce n'était pas quelque chose qui
leur était particulier, un point de vue à eux ! Ils avaient été convertis pour
attendre Jésus. Si une femme attend son mari, et qu'elle dise : Il
viendra bien quand le temps sera là, elle montre qu'elle ne l'aime guère. La pensée de l'attente de Jésus se lie à toutes les affections chrétiennes.
Voici quelques passages où
cette doctrine est enseignée avec seulement quelques remarques :
« … comment vous
vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et POUR
ATTENDRE DES CIEUX SON FILS qu’il a ressuscité d’entre les morts,
JESUS, qui nous délivre de la colère qui vient. » (1 Thessaloniciens 1 v.9-10)
Si un croyant
déloge, il va
jouir de Christ ; l'âme est
dans le ciel et
contemple le Seigneur Jésus, il n’y a aucun doute à cela. En
quelque sorte le chrétien en mourant quitte la mort. Il attend que son âme soit réunie à
son corps de résurrection, et cette attente a lieu dans le ciel dans la
présence du Seigneur Jésus !
« … quelle est
notre espérance, ou notre joie, ou la couronne dont nous nous glorifions ?
N’est-ce pas bien vous devant notre seigneur Jésus, à sa venue ? » (1 Thessaloniciens 2 v.19)
A la fin du chapitre 2 de
cette épître, la
venue de Jésus
est en rapport avec les affections chrétiennes : Vous serez, dit Paul, ma joie et ma couronne. Attendre
Jésus n'est pas quelque chose de vague. Paul avait travaillé pour les
Thessaloniciens et ils seront sa joie et sa couronne.
« … pour affermir
vos cœurs sans reproche en sainteté devant notre Dieu et Père en la venue de
notre seigneur Jésus avec tous ses saints. » (1 Thessaloniciens 3 v.13)
Le chapitre 3, présente la venue de Jésus en relation avec la
sainteté. L'apôtre
pensait à la sainteté des Thessaloniciens et les y encourageait, mais cela
demeurait en quelque sorte caché. L'apôtre tire le voile et dit : C'est à la venue de Jésus que l'on
verra si l'on a marché dans la sainteté.
« … nous ne
voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui
dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas
d’espérance. Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de
même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. (Car
nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui
demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui
se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de
commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de
Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ
ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants
qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans
les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air
; et ainsi nous serons toujours avec le
Seigneur. Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles). » (1 Thessaloniciens 4 v.13-18)
Le chapitre 4 présente le retour de Jésus en connexion
avec les voies de Dieu envers les siens.
Les
Thessaloniciens attendaient
le Seigneur Jésus pour être tous avec Lui, et quelques-uns
mouraient, peut-être sous la persécution, et cela affligeait
leurs frères, car
ils craignaient que tous ne soient pas présents à la venue de Jésus. Ils manquaient de lumière, l'apôtre
corrige cette méprise en consolant leurs cœurs, et commence
ainsi : Dieu
amènera avec Jésus ceux qui dorment en Lui.
Imaginez que je suis auprès du lit d’un mourant et
que pour consoler ses amis qui pleurent, je leur dis : « Consolez-vous,
Dieu amènera avec Jésus celui qui s'est endormi » ! Ces
personnes penseraient que j'ai perdu la tête, tout comme les incrédules
le pensent aussi ! Cela demande une explication pour rendre cela
compréhensible aux croyants. C’est aussi pour
cette raison que l'apôtre explique comment Dieu les amènera avec Jésus. Dieu
ressuscitera ceux qui se sont endormis en Jésus.
Comme
beaucoup de milieux chrétiens introduisent de la confusion en rapport avec la
« trompette de Dieu », lui donnant le sens de la dernière trompette
d’Apocalypse 11 v.15, il est nécessaire de donner des précisions :
« … le septième
ange sonna de la trompette : et il y eut dans le ciel de grandes voix, disant :
Le royaume du monde de notre Seigneur et de son Christ est venu,
et il régnera aux siècles des siècles. » (Apocalypse 11 v.15)
Il s’agit bien de la terre et non du ciel !
Dans le passage de 1
Thessaloniciens, le « cri
de commandement », est une expression militaire dans l’armée romaine
pour rassembler la troupe, cela se faisait par un son particulier de la
trompette, d’où l’expression « la trompette de Dieu ». Cela n’a aucun rapport avec la dernière trompette
d’Apocalypse 11 ! « Le
cri de commandement » a lieu à la 1ère phase de la 2ème
venue du Seigneur Jésus, et la dernière trompette d’Apocalypse 11 a lieu à la 2ème
phase de la 2ème venue du Seigneur Jésus !
Voici la séquence de
ce rassemblement de la troupe composée de tous les croyants depuis Adam :
1. ressusciter les morts
2. transmuer les vivants,
3. ensuite tous ensemble réunis à Jésus, étant tous avec Lui,
ils l'accompagneront.
Le fait que
Jésus avait ôté le péché était bien connu des Thessaloniciens, ils étaient
réconciliés avec Dieu, comme nous-mêmes ! Et de ce fait le cœur
renouvelé était lié à Lui et l'on serait alors heureux d'être avec Lui.
Si j'aime un objet qui est
beau selon l'homme, c'est moi qui aime ; mais si j'aime Christ, c'est une
affection divine, noble, qui attire le cœur et le sanctifie. Si j'attends Jésus, je trouve
sans doute des difficultés des peines, des tentations, mais ce qui me donne de la force, c'est
l'attente de Jésus. Mais
de plus, il y a en nous aussi la puissance du Saint Esprit, qui anime le nouvel
homme ; le Saint Esprit aussi présent dans l’Eglise, Corps de Christ,
depuis la Pentecôte (Actes 2), y sera jusqu’à cette 1ère phase de la
2ème venue du Seigneur Jésus !
« … le Dieu de paix
lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre
âme, et votre corps tout entiers, soient conservés
sans reproche en la venue
de notre seigneur Jésus Christ. » (1 Thessaloniciens 5 v.23)
Ce verset
démontre que la vie chrétienne dans toute son étendue est en relation constante avec
le retour du Seigneur Jésus.
Jésus s'en va
; il semble donc qu'il va laisser les disciples et les abandonner, après qu'ils
ont tout laissé pour le suivre ; mais non, Jésus ne peut pas les
abandonner.
Il
pense à eux et s'occupe d'eux dans le ciel
Il leur lave les pieds.
Jésus ne peut pas
rester dans ce monde de péché, de violence et de souillure ; il s'en va
vers le Père.
Les disciples auraient pu
dire: Nous avons tout quitté pour Lui et maintenant il nous quitte, mais Jésus leur dit : « que votre cœur ne se
trouble pas, je vais vous préparer une place dans la maison du Père »;
le monde est plein de misère, mais je vais vous préparer une place
en haut et puis je viens vous prendre, afin que là où je suis vous y soyez
aussi.
Si j'attends un ami, je vais
à la gare à sa rencontre.
Si j'aime
Jésus, je sors à sa rencontre ; quel bonheur d'être avec Jésus!
« Evangile
selon Jean – Chapitre 13 - 1 Or, avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son
heure était venue pour passer de ce monde au Père, ayant
aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin.2 Et
pendant qu’ils étaient à souper, le diable ayant déjà mis dans le cœur de Judas
Iscariote, fils de Simon, de le livrer, — 3 Jésus, sachant que le Père
lui avait mis toutes choses entre les mains, et qu’il était venu de Dieu, et
s’en allait à Dieu, 4 se lève du souper et met de côté ses vêtements ;
et ayant pris un linge, il s’en ceignit. 5 Puis il verse de l’eau dans
le bassin, et se met à laver les pieds des disciples, et à
les essuyer avec le linge dont il était ceint. …
12 Quand donc il
eut lavé leurs pieds et qu’il eut repris ses vêtements, s’étant remis à table,
il leur dit : Savez-vous ce que je vous ai fait ? 13 Vous m’appelez
maître et seigneur, et vous dites bien, car je le suis ; 14 si donc moi,
le seigneur et le maître, j’ai lavé vos pieds, vous aussi vous devez vous laver
les pieds les uns aux autres. 15 Car je vous ai donné un exemple, afin
que, comme je vous ai fait, moi, vous aussi vous fassiez. … » (Jean 13)
« Evangile
selon Jean – Chapitre 14 - 1 Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en
Dieu, croyez aussi en moi. 2 Dans la maison de mon Père, il y a
plusieurs demeures ; s’il en était autrement, je vous l’eusse dit, car je
vais vous préparer une place. 3 Et si je m’en vais
et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous
prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous,
vous soyez aussi. …
15 Si vous m’aimez,
gardez mes commandements ; 16 et moi, je prierai le Père, et il
vous donnera un autre consolateur, pour être avec vous éternellement,
17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne
le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce
qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai
pas orphelins ; je viens à vous. 19
Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous,
vous me verrez ; parce que moi je vis, vous aussi vous
vivrez. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père,
et vous en moi et moi en vous. 21 Celui qui a mes commandements et qui
les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime, sera aimé de mon
Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. 22 Jude
(non pas l’Iscariote) lui dit : Seigneur, comment se fait-il que tu vas te manifester à nous, et non pas au monde ? 23
Jésus répondit et lui dit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et
mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure
chez lui. 24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et la
parole que vous entendez n’est pas la mienne, mais celle du Père qui m’a
envoyé. 25 Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous ; 26
mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous
enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai
dites. 27 Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je
ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas
troublé, ni craintif. 28 Vous avez entendu que moi je vous ai dit :
Je m’en vais, et je viens à vous. Si vous m’aviez
aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m’en vais au Père, car mon Père est
plus grand que moi. 29 Et maintenant je vous l’ai dit avant que cela
arrive, afin que, quand ce sera arrivé, vous croyiez. 30 Je ne parlerai
plus beaucoup avec vous, car le chef du monde vient, et il n’a
rien en moi 31 mais afin que le monde connaisse que j’aime le
Père ; et selon que le Père m’a commandé, ainsi je fais. Levez-vous,
partons d’ici ! » (Jean 14)
« Et comme ils
regardaient fixement vers le ciel, tandis qu’il s’en allait, voici, deux hommes
en vêtements blancs, se tinrent là à côté d’eux, qui aussi dirent : Hommes
galiléens, pourquoi vous tenez-vous ici, regardant vers le ciel ? Ce
Jésus, qui a été élevé d’avec vous dans le ciel, viendra de la même manière que
vous l’avez vu s’en allant au ciel. » (Actes des Apôtres 1 v.10-11)
Ce
passage montre que la promesse que Jésus avait faite aux disciples s'accomplirait.
Ne pensez pas,
disent les anges, que vous l'ayez perdu. Il reviendra de la même manière que vous l'avez vu monter.
C'est
une espérance de tous les moments ; Dieu n'a pas
voulu que nous sachions le moment, c'est une espérance constante.
Matthieu 23 - « … 38
Voici, votre maison vous est laissée déserte, 39 car je vous dis : Vous
ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui
qui vient au nom du Seigneur ! » (Matthieu 23)
Matthieu 24 – « … 44
C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts ; car, à l’heure que vous ne pensez pas,
le fils de l’homme vient. 45 Qui donc est l’esclave fidèle
et prudent, que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur
donner leur nourriture au temps convenable ? 46 Bienheureux est cet
esclave-là que son maître, lorsqu’il viendra, trouvera faisant
ainsi. 47 En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens. 48
Mais si ce méchant esclave-là dit en son cœur : Mon maître tarde à venir,
49 et qu’il se mette à battre ceux qui sont esclaves avec lui, et qu’il
mange et boive avec les ivrognes, 50 le maître de cet esclave-là
viendra en un jour qu’il n’attend pas, et à une heure qu’il ne sait
pas, 51 et il le coupera en deux et lui donnera sa part avec les
hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents. » (Matthieu 24)
Jésus
avait dit aux Juifs qu'ils ne le verraient plus jusqu'à ce qu'ils se repentent.
En attendant
le serviteur fidèle fait son devoir, mais le serviteur qui dit : « Mon Maître tarde à venir », est tout de suite infidèle, il mange et boit avec
le monde.
Il
s’agit d’une vue prophétique de la chrétienté !
Alors,
attendons notre Maître, d’une manière telle qu’il trouve tout en ordre dans ce
qu’il nous a confié ! C’est ce que fait le serviteur fidèle en contraste
avec celui qui ne l’attend pas !
« Alors le royaume
des cieux sera fait semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes,
sortirent à la rencontre de l’époux. Et
cinq d’entre elles étaient prudentes, et cinq folles. Celles qui étaient folles, en prenant leurs
lampes, ne prirent pas d’huile avec elles ; mais les prudentes prirent de
l’huile dans leurs vaisseaux avec leurs lampes. Or, comme l’époux tardait,
elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Mais au milieu de la nuit il se
fit un cri : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre. Alors toutes
ces vierges se levèrent et apprêtèrent leurs lampes. Et les folles dirent aux
prudentes : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Mais les
prudentes répondirent, disant : Non, de peur qu’il n’y en ait pas assez pour
nous et pour vous ; allez plutôt vers ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous mêmes. Or, comme elles s’en allaient pour en acheter,
l’époux vint ; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et
la porte fut fermée. Ensuite viennent aussi les autres vierges, disant :
Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais lui, répondant, dit : En vérité, je vous
dis : je ne vous connais pas. Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni
l’heure. » (Matthieu 25 v.1-13)
Comme l'époux tardait à
venir ! L’épouse céleste, c’est l’Eglise, Corps de Christ, et l’Epoux, le
Seigneur Jésus, il
est donc bien question de la 1ère phase de la 2ème venue
du Seigneur Jésus !
Ainsi, les
vierges représentent les chrétiens ou les professants telle qu’elle sera
trouvée en cette 1ère phase de la 2ème venue du Seigneur
Jésus !
Comme nous l’avons rappelé
pour les Thessaloniciens, on trouvait au début chez les chrétiens cette
attitude consistant à sortir à la rencontre de l’Epoux !
Dès le début, il s’est introduit dans l’assemblée
(maison de Dieu) des personnes baptisées qui ne possédaient pas la vie de
Dieu ! Le premier exemple est Simon le magicien (Actes 8 v.9-25).
Ces personnes forment le groupe appelé « les vierges folles » et les
authentiques chrétiens, « les vierges sages ». Les 10 possèdent une lampe, image de la profession
chrétienne ! Mais l’huile étant l’image du Saint Esprit, seule « les
vierges sages » avait le réservoir de la lampe rempli d’huile !
Le Seigneur Jésus place ici
devant nous une image prophétique de la chrétienté, de la maison de Dieu sur la
terre, dans laquelle on entre par le baptême, alors que c’est par la nouvelle
naissance que l’on entre dans l’Assemblée, Corps de Christ !
L’Epoux
tardait, les sages, comme les folles, toutes se sont endormies ! Dans leur
sommeil, rien ne pouvait les distinguer les unes des autres !
Ce n’est que
l’huile que personne ne pouvait voir qui les distinguait !
Qu’est-ce qui
les réveille, les unes comme les autres ? C’est cette voix « voici
l’Epoux » qui se fait entendre au milieu des ténèbres de la nuit, qui
image le monde !
C’est
alors que se marque la distinction entre elles !
Mais alors, il
est trop tard pour aller chercher de l’huile ! Et la porte est alors
irrémédiablement fermée !
Cher ami qui lit ces lignes, si tout en étant chrétien de nom,
fréquentant régulièrement une église ou autre salle de réunion, tu n’es pas
encore passé par la nouvelle naissance, il est impossible que tu possèdes cette
huile dans ta lampe, le Saint Esprit, auquel tu continues à résister. Le Saint
Esprit travaille, pour te « labourer » pour que tu te reconnaisses
entièrement perdu, n’ayant devant toi que de devoir comparaître devant le grand
trône blanc, pour être condamné à la seconde mort ! Reconnais-toi comme
tel, Dieu ne te demande rien, c’est Lui qui vient vers toi, pour te faire
grâce, simplement en croyant ce que Lui a fait à la croix, pour toi et moi, en
la personne du Seigneur Jésus. C’est alors que le réservoir de ta lampe
contiendra cette précieuse huile !
Ce
qui a corrompu les serviteurs, c'est cette pensée : mon Maître tarde à venir.
« Car c’est comme
un homme qui, s’en allant hors du pays, appela ses propres esclaves et leur
remit ses biens. Et à l’un, il donna cinq talents ; à un autre, deux ; à un
autre, un ; à chacun selon sa propre capacité ; et aussitôt il s’en alla hors
du pays. Or celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla et les fit valoir,
et acquit cinq autres talents. De même aussi, celui qui avait reçu les deux, en
gagna, lui aussi, deux autres. Mais celui qui en avait reçu un, s’en alla et
creusa dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Et longtemps après, le
maître de ces esclaves vient et règle compte avec eux. Et celui qui avait reçu
les cinq talents vint et apporta cinq autres talents, disant : Maître, tu m’as
remis cinq talents ; voici, j’ai gagné cinq autres talents par-dessus. Son
maître lui dit : Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en peu de
chose, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître. Et celui
qui avait reçu les deux talents vint aussi et dit : Maître, tu m’as remis deux
talents ; voici, j’ai gagné deux autres talents par-dessus. Son maître lui dit
: Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en peu de chose, je
t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître. Et celui qui avait
reçu un talent vint aussi et dit : Maître, je te connaissais, que tu es un
homme dur, moissonnant où tu n’as pas semé et recueillant où tu n’as pas
répandu ; et, craignant, je m’en suis allé et j’ai caché ton talent dans la
terre ; voici, tu as ce qui est à toi. Et son maître, répondant, lui dit :
Méchant et paresseux esclave, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé,
et que je recueille où je n’ai pas répandu, — tu aurais donc dû placer mon
argent chez les banquiers, et, quand je serais venu, j’aurais reçu ce qui est à
moi avec l’intérêt. Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix
talents ; car à chacun qui a il sera donné, et il sera dans l’abondance ; mais
à celui qui n’a pas, cela même qu’il a lui sera ôté. Et jetez l’esclave inutile
dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de
dents. » (Matthieu 25 v.14-30)
La
parabole des talents présente la fidélité pendant l'absence du Christ.
« … là où
est votre trésor, là sera aussi votre cœur. Que vos reins soient ceints
et vos lampes allumées ; et soyez vous-mêmes semblables à
des hommes qui attendent
leur maître, à quelque moment qu’il revienne des noces, afin
que, quand il viendra et qu’il heurtera, ils lui ouvrent aussitôt. Bienheureux
sont ces esclaves, que le maître, quand il viendra, trouvera veillant. En
vérité, je vous dis qu’il se ceindra et les fera mettre à table, et,
s’avançant, il les servira. Et s’il vient à la seconde veille, et s’il vient à
la troisième, et qu’il les trouve ainsi, bienheureux sont ces esclaves-là. Mais
sachez ceci, que si le maître de la maison eût su à quelle heure le voleur
devait venir, il eût veillé et n’eût pas laissé percer sa maison. Vous donc
aussi soyez prêts ; car, à l’heure que vous ne pensez pas, le fils de l’homme
vient. … Qui donc est l’économe fidèle et prudent que le maître
établira sur les domestiques de sa maison, pour leur donner au temps
convenable leur ration de blé ? Bienheureux est cet esclave-là, que son
maître lorsqu’il viendra, trouvera faisant ainsi. En vérité, je vous dis qu’il
l’établira sur tous ses biens. » (Luc 12 v.34-44)
Le Seigneur nous exhorte à
avoir nos reins ceints, c’est-à-dire à être vigilant, prêt à agir, ainsi que
nos lampes allumées, le témoignage qui brille par l’action du Saint Esprit,
l’huile ! La profession chrétienne ne suffit pas!
Car c’est dans
l’attente réelle de la venue du Seigneur, s’exprimant par la brillance de la
lampe, que se caractérise l’authentique chrétien.
Quelle
sera la portion de ceux qui attendent ?
Christ
viendra et les fera mettre à table et les servira ; quelle infinie, bénédiction
!
C’est ainsi
que l’authentique chrétien, sait qu’il jouira de ce qu'il y aura de meilleur à
la table du Maître, c'est une figure sans doute, mais son cœur veut que nous soyons
heureux. Par cette attente constante, il en jouit déjà anticipativement par la
foi !
Mais le
Seigneur parle aussi du service pour les siens, de l’économe fidèle, ce
serviteur qui fournit aux siens la nourriture spirituelle, nécessaire pendant
cette attente, ce que représente cette ration de blé ! Bienheureux est le
serviteur que le Maître trouve accomplissant ce devoir ! C’est le ministère chrétien !
Le bonheur céleste
présente ici deux aspects :
1° nous serons dans la
maison du Père à sa table et Christ nous servira.
2° nous sommes
héritiers avec Christ ; Il nous établira sur tout ce qu'il a.
De ces deux aspects de
notre bénédiction découlent deux devoirs :
1° on attend Jésus,
pour être avec Lui
2° cela pousse à la fidélité dans le service.
Comment
et dans quelle mesure serons-nous semblables à Christ ?
« … ceux
qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image
de son Fils, pour qu’il soit premier-né entre plusieurs frères. » (Romains 8 v.29)
Celui qui aime un peu, donne
un peu ; celui qui aime beaucoup, donne beaucoup ; celui qui aime
parfaitement, donne parfaitement !
Christ
n'a pas voulu donner un peu, ni même beaucoup, mais parfaitement !
Il
ne donne pas comme le monde donne. (Jean 14 v.27)
Si je donne une chose, je ne
l'ai plus, mais
Christ donne et il a encore la chose donnée, cela nous associe dans la jouissance du même objet ;
et en effet il
nous donne sa paix, sa
gloire et même les paroles qu'il a reçues.
Voyez
quel amour… que nous sommes appelés enfant de Dieu, fils de Dieu. (1 Jean 3 v.1-2)
Appelé
du même nom que Jésus ! Avec la différence que c’est
de plein droit qu’il porte ce nom, nous c’est par
pure grâce !
Nous n'avons pas encore vu
la gloire, mais nous savons que, lorsqu'il
apparaîtra, nous lui serons semblables.
Du moment que
nous comprenons qu'à sa première venue, Il a tout réglé quant à notre position
devant Dieu, alors
nous l'attendons.
Nous sommes déjà
enfants et nous serons semblables à Christ, et l'effet pratique en est que nous désirons
lui ressembler aujourd'hui autant que possible ! Nous
manquons tous, mais
le cœur a besoin de lui ressembler.
Tout
se rattache, pour le chrétien, à la venue de Christ.
Ayant déjà la
conscience que nous sommes tels qu'il est, cela nous fait désirer de le
voir.
Si nous mourons, nous serons heureux avec lui en
attendant.
Christ
Lui-même attend que ses ennemis soient sous ses pieds ; mais la première chose, c'est qu'il prendra les siens à lui et puis jugera ses ennemis.
Si
Jésus venait cette nuit, es-tu prêt ?
L'état
du chrétien
est d'attendre Jésus en l'aimant.
Si nous n'étions pas fondés
sur ce que Christ a fait à sa première venue, nous ne pourrions pas être
heureux à sa seconde venue, car cette venue serait synonyme de
jugement ! Ensuite, il faut un cœur attaché à Jésus. Et pour cela il faut posséder la vie
divine ! Il faut être né de nouveau !
Tout
se hâte pour le moment solennel du retour de Jésus.
Si tu ne pouvais pas
attendre Jésus avec joie, que Dieu te donne de te tourner vers Lui. Que Dieu
fasse que tu attendes Jésus du ciel avec joie ! Pour cela, tournes-toi des
idoles vers Dieu, passant par la nouvelle naissance, pour ainsi attendre des
cieux, son Fils !
Si l’on savait
que Christ viendra cette prochaine nuit, penses-tu qu’à l’endroit où tu te
trouves, on poursuivrait encore ce que les hommes ambitionnent ? Si tu disais, Christ vient,
penses-tu que tu chercherais à amasser de l’argent pour son arrivée ?
1 Forme nos cœurs par ton Esprit d’amour À désirer ton glorieux retour Et notre éternelle patrie, Ô Jésus, Prince de la vie ! Refrain |
Refrain Amen ! Viens, Seigneur, Couronné de gloire et d’honneur. Aux yeux de tes saints parais en ta splendeur. |
2 Tu l’as promis, oui, de nos propres yeux, Nous te verrons paraître dans les cieux, Ravis en ta sainte présence, Transformés à ta ressemblance. Refrain |
3 Pour les élus quelle félicité Devant l’éclat de ta Divinité ! Quelles ineffables délices !... Déjà quelles douces prémices ! Refrain |
4 Viens, Seigneur, viens !... C’est le cri de la foi Que fait monter l’Épouse devant toi. Accents d’amour !... qu’en ton Église, Le Saint-Esprit les réalise ! Refrain |
|
Cantique n°52 du recueil « Hymnes & Cantiques » |