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La Nouvelle naissance – La vrai conversion – La repentance

Ce sujet est souvent présenté en inversant la cause et l’effet !

Il a déjà fait l’objet de plusieurs messages placés sur ce site, dont notamment le message n°0205 intitulé « Un Christ parfait pour des pécheurs entièrement perdus ! »

Il s’en suit que l’on demande à une âme qui n’est pas née de nouveau de faire ce que seule la vie divine et éternelle produit, et cela afin d’obtenir cette vie nouvelle !

Je viens de lire dans un journal diffusé parmi les chrétiens un enseignement qui fait cette erreur, et cela est très courant !

Le titre de l’article s’intitule : « Que faut-il faire pour être guéri ? »

(Il s’agit d’une comparaison entre la guérison médicamenteuse d’une maladie, avec la délivrance de l’état de péché)

Lorsqu’en Actes 16 v.30, le gardien de la prison (le « géolier ») pose la question à Paul & Silas : « que faut-il que je fasse, pour être sauvé ? », la réponse est claire au v.31 « … Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison. »

Il est clair que, pour ce qui est de « faire » il n’y a pas d’autre alternative que de « croire », c’est-à-dire croire ce que Dieu dit, parce que c’est Lui qui le dit.

L’homme naturel, ce que je suis par ma nature de fils d’Adam, résiste au Saint Esprit, qui veut lui montrer qu’il est éternellement perdu, et qu’il n’a pas d’autres perspectives que de non seulement terminer sa vie sur cette terre par la première mort, mais de devoir subir la seconde mort, à savoir passer l’éternité en enfer, loin de Dieu, avec le Diable et ses anges (Apoc. 20 v.11-15) ! Le travail du Saint Esprit est décrit dans la parabole du Semeur, qui décrit les différents terrains sur lesquels la Parole de Dieu est semée. Il ne s’agit pas d’une amélioration progressive de l’homme, mais une résistance moins grande à l’action du Saint Esprit, qui veut placer l’homme dans une grande détresse, prenant conscience de son état de péché, duquel il est incapable de se tirer. C’est la bonne terre ! Une bonne terre n’est pas l’état d’une âme convertie, mais d’une âme qui a une conscience telle de sa perdition, qu’alors la Parole de Dieu peut être semée pour produire du fruit, la nouvelle naissance, en réponse à rien d’autre que la foi, croire, ce que Dieu a fait en la personne du Seigneur Jésus ! Il ne demande pas de « confession » ni de « repentance » à cette âme ! Dieu sait que nous en sommes par nature incapables !

Mais lorsque la vie divine est là, dès que la semence a germé, parce que l’âme croit à ce que Dieu a écrit en Jean 3, l’âme voit alors son passé avec les yeux renouvelés, du nouvel homme, la nouvelle création, qu’elle est devenue, et confesse alors tout ce qu’elle a accompli dans sa vie passée, et s’en repent ! Il est évident que pour pouvoir se repentir de quelque chose, il faut le confesser ! La confession et la repentance est le tout premier acte posé par celui qui est né de nouveau ! L’absence de confession et de repentance démontre qu’il n’y a pas la présence de la vie divine ! La repentance est un effet de la nouvelle naissance et n’en n’est pas la cause ! La cause qui produit la nouvelle naissance c’est la foi en ce que Dieu a fait (et rien d’autre) en la personne de Christ, pour une âme qui est dans l’extrême détresse devant sa perdition éternelle (la bonne terre labourée par le Saint Esprit de la parabole du semeur) !

 Voici ce que ce journal présente :

Si la reconnaissance de la misère est nécessaire, ce que le Saint Esprit veut produire dans le cœur de tous les hommes, Dieu ne demande pas à l’âme de se repentir et de se convertir, car il sait que l’homme en est incapable ! Dieu demande à l’âme dans cet état de reconnaissance de sa misère (ce qui doit vouloir dire : la 2de mort !), de croire ce que Lui a fait et qu’il décrit avec précision déjà en Jean 3 !

Comment une âme dans une détresse profonde devant l’avenir qui lui est présenté par le Saint Esprit pourrait-elle se repentir ! Comment aurais-je pu changer mes propres pensées alors que je ne possédais que la nature d’Adam ? C’est impossible et Dieu ne le demande pas ! Il ne demande que de croire ce que LUI a fait en CHRIST ! Rien d’autre !

Ce texte confond le travail du Saint Esprit qui laboure le cœur d’une âme pour lui montrer son état de perdition, pour être en état (la bonne terre) de recevoir la Parole qui dit alors à l’âme de croire !

Dès que j’ai cru ce que, par le Saint Esprit, ce que Dieu dit de moi, j’ai alors été plongé dans la grande détresse de n’avoir comme avenir que la seconde mort d’Apocalypse 20 !

Et ce sentiment ne m’a pas communiqué la vie divine !

Si Dieu ordonne de se repentir (Actes 17), Il donne Lui-même le moyen de pouvoir le faire, et ce moyen c’est la foi en l’œuvre de la croix, il ne me demande pas de faire ce que j’étais incapable de faire dans mon état de « vieil homme » (ce que je suis naturellement) ! Mais celui qui est issu de la nouvelle naissance, alors par cette vie nouvelle et divine, le premier acte posé est la confession et la repentance ! Tout est de Dieu et pas de moi !

Sans introduire la réponse de Dieu (c’est Dieu qui agit, et pas moi, c’est Lui qui me déclare ce qu’Il écrit en Jean 3), ce journal laisse croire qu’il y a une progressivité dans l’âme qui ferait transformer sa nature, passant progressivement d’un état vers l’autre, cette progression dans « son obéissance à Dieu », le conduirait à la repentance et en contre partie Dieu lui offrirait le salut ! C’est faux ! Dieu ne veut rien de moi, en tant qu’homme naturel, mais Il m’a tout donné en Jésus offert sur la croix, étant fait péché pour moi ! C’est Dieu qui a tout fait, à moi de ne plus résister au Saint Esprit et me laisser convaincre de ma perdition ! C’est alors que Dieu (pas moi) entre en jeu, il me demande simplement de le croire et rien d’autre !!!

Ne parlant nullement de la réponse de Dieu, à celui qui se trouve dans cet état de détresse, par ce qu’il peut lire en Jean 3 v.14-18, cet article continue :

Pour être cela, il est vrai que je dois passer par une vraie conversion.

Mais la vraie conversion, est le résultat d’un processus auquel, je n’agis en rien, si ce n’est de ne plus résister à l’Esprit de Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauvés.

Mais ce changement radical, n’est pas une chose que je suis capable de faire par moi-même!

C’est l’effet de la vie divine, c’est la manifestation du nouvel homme, qui est Christ en moi, par le moyen du Saint Esprit : « je ne vis plus moi » (ce que je suis comme « vieil homme », homme naturel) « mais, Christ vit en moi » ! Ce n’est pas un acte de ma propre volonté, c’est celle de Dieu, en moi ! Le nouvel homme n’a pas de volonté propre, sa volonté est celle du Père, celle de Christ qui vit en lui ! C’est tout différent !

La conversion n’est pas une décision que je prends moi, de changer ma vie pour plaire à Dieu ! C’est impossible ! La conversion, ce changement de route, c’est la manifestation de la vie divine, produite lors de la nouvelle naissance, et qui se traduit par un changement radical et total !

L’article poursuit :

Comme dit plus haut, Dieu ne demande pas la repentance et à se tourner vers lui ! Comme homme naturel, j’en suis incapable !

C’est LUI qui est venu vers moi, comme il le dit clairement en Jean 3 !

Il me suffit de croire, donner foi, à ce qu’il vient Lui-même me dire : il a tout fait en Christ !

Et en réponse de la foi en ce que Dieu révèle de l’œuvre de la croix, Dieu donne la vie divine et éternelle !

C’est alors qu’a lieu la vraie confession et la vraie repentance, qui démontrent qu’il y a la vie divine ! Ce qui est ancien (le vieil homme) est passé (mort avec Christ), toutes choses sont faites nouvelles !

L’absence de confession et de repentance, démontre qu’il n’y a pas la vie divine, il n’y a pas eu de nouvelle naissance, il n’y a pas de vraie conversion !

Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Jean 3 v.14-18