CONTENU
Il est constitué d’un talent d’« or
pur »
Les différentes parties du
chandelier :
Les 6 branches tirées du chandelier
Les différents éclairages du
chandelier :
Les lampes éclairaient vis-à-vis du
chandelier
Le chandelier était vis-à-vis de la
table
Les lampes du chandelier devaient
luire continuellement : du soir au matin
Les lampes du chandelier sont
mentionnées avant la consécration des Lévites
Le chandelier et la table des pains
avant la mention du blasphème
Le chandelier lié au service
accompli à l’autel d’or
L’Ecriture
ne donne aucune dimension, seulement le poids et le matériau : 1 talent
d’or pur. Le talent équivaut à environ 45 Kg.
L’Ecriture
spécifie qu’il s’agit d’or pur et battu.
L’or pur symbolise
la Justice divine en faveur du pécheur, et l’or battu représente Christ lumière, rejeté des hommes et frappé de Dieu.
Le
chandelier est la seule source de lumière dans le lieu saint. Il image le Saint Esprit dans sa plénitude. Il y a 7
lampes, comme aussi nous avons les 7 assemblées d’Asie (Ephèse, Smyrne,
Pergame, Thyatire, Sarde, Philadelphie & Laodicée. Par ses 7 lampes, il est un
« type » de la plénitude de la lumière du Saint Esprit dans le
sanctuaire. C’est lui, qui dirige le service, dont le culte.
Le pied du
chandelier est son fondement ! La tige centrale est aussi appelée
« le chandelier ».
Il est très
souvent parlé du Chandelier, il tient une place particulière, parce que c’est
lui qui produit la lumière dans le saint lieu, au moyen de l’huile
broyée :
« … ils t’apporteront de l’huile d’olive pure, broyée,
pour le luminaire, … » (Exode 27 v.20)
« … avec un quart
de hin d’huile broyée, … » (Exode
29 v.40)
Le sens du
mot traduit par « broyé » signifie « broyé
dans un mortier », et non pressé au pressoir !
Les sept
lumières figurent la plénitude de la lumière de Christ.
Presque
toujours dans la Parole, l’huile est l’image du Saint Esprit. L’huile broyée
exprime les souffrances qu’a connues le Seigneur et qui nous sont révélées par cette ressource
d’un prix sans pareil qu’est le Saint Esprit.
Le
chandelier est un élément particulièrement précieux du lieu saint qui est
→
un lieu de lumière
→
un lieu de nourriture avec les pains de la table
→
un lieu de prière, d’intercession, et d’adoration
par l’autel d’or
Alors que
pour la plupart des éléments du tabernacle les mesures sont indiquées, pour le
chandelier aucune mesure n’est donnée : la lumière divine ne connaît pas de
limite. Il en est de même pour la cuve d’airain, car il n’y a pas de limite
dans les ressources de la grâce pour effectuer notre purification pratique.
Cela évoque
cette réalité que l’on a déjà vue plusieurs fois avec la table portant les 12
pains qui n’en sont qu’un (Exode 25 v.30 : « ... tu mettras sur la table le pain de
proposition, devant moi, continuellement ...»), ou les tapis unis les uns aux
autres d’une manière indissoluble, formant une seule tente. Le chandelier est un
seul chandelier ;
et pourtant
nous y voyons encore une fois Christ et les siens.
Le Saint
Esprit met l’accent sur ce fait qu’il y a un seul corps de Christ (la tête et ses membres), que nous
sommes uns
en Christ, et rendus agréables dans le bien-aimé devant Dieu. « … afin que tous soient un, comme toi, Père, tu
es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous, afin que le
monde croie que toi tu m’as envoyé » (Jean 17 v.21). « Car aussi nous avons tous été
baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps… et nous avons tous été
abreuvés pour l’unité d’un seul Esprit » (1 Corinthiens 12 v.13). « Mais maintenant les
membres sont plusieurs, mais le corps, un. » (1
Corinthiens 12 v.20)
Un talent
équivaut à près de 45 kg. Ce talent d’or pur exprime l’excellence de la
justice divine en
qui est la
source de la lumière pour éclairer tout service dans le sanctuaire. C’est un des rares éléments qui
fût en or massif, les autres éléments étaient de bois de Sittim plaqués d’or
pur.
Il
représente donc :
→
la plénitude de la lumière
→
l’excellence de celui qui en est la source,
C’est dans
la justice divine seulement que se trouve la source de la lumière.
Dans cet
élément source de lumière, nous avons l’expression du chemin de souffrance
qu’a parcouru le Seigneur dans sa vie, mais surtout les
souffrances expiatoires des trois heures ténébreuses dans lesquelles nous ne pouvons
pas entrer, et qui bien sûr ne sont pas décrites dans la Parole ; ces
trois heures d’abandon au cours desquelles le Seigneur a été fait péché,
et où le Seigneur fût seul devant le Dieu Saint. Ce n’est qu’avec la plus grande révérence que
nous les évoquons dans un esprit de louange, de reconnaissance et d’adoration.
Quelle
différence avec le veau d’or qu’avait fondu Aaron pendant que Moïse, sur la montagne
recevait les communications de Dieu pour réaliser le Tabernacle !
Bien que
d’une seule pièce, le chandelier était formé de différentes parties : un socle,
une tige centrale, et 6 branches tirées « de ça et de là ».
Un
fondement, une base solide pour que le chandelier tienne debout ; il suggère la
stabilité du « sûr fondement » (Ésaïe 28 v.16) que constitue Christ, la « précieuse pierre de
coin » (1 Pierre 2 v.6), le « roc » sur lequel Il bâtit son assemblée
(Matthieu 16 v.18). Toutes les bénédictions sont en Lui et par Lui.
Elle est
appelée elle-même « le chandelier » (fin du v. 33 et début du v. 34). Sur cette
tige centrale figurent 4 calices « en forme de fleur d’amandier, ses pommes et
ses fleurs… », alors que les branches n’en ont que trois. Le Seigneur, comme
Joseph mis à part de ses frères, est toujours celui qui est au
dessus de tout et de tous. Christ est le centre duquel sont
tirées les branches
: son peuple, son assemblée ; mais le chandelier reste une seule pièce dont on ne peut pas séparer un seul
élément.
Les
branches « sortiront de ses côtés » (v. 32) ; elles « seront tirées de lui »
(v. 36) de part et d’autre de la branche centrale. Elles ne sont pas collées ou
vissées ; elles sont tirées de lui, elles sont sa nature. C’est l’ensemble avec ses tiges de part et
d’autre qui constitue « le chandelier ».
Il nous
semble entrevoir dans ces expressions l’évocation de la création de l’épouse du
premier homme sur la terre, Ève, tirée de son côté (Genèse 2 v.21). Le profond sommeil que Dieu fit tomber sur
Adam est une image de la mort dans laquelle Christ a dû entrer pour avoir son Épouse, « l’assemblée
qui est son corps
» (Éphésiens
1 v.23). Nous avons là comme une anticipation de ce qui a été la part du
Seigneur.
Ayant
accompli son œuvre, son côté a été percé et il en est sorti du sang et de l’eau. L’assemblée,
figurativement parlant, est tirée du côté du Seigneur, de son côté
percé ; nous sommes
par pure grâce le résultat de cette œuvre accomplie, tirés de lui, de son cœur,
faisant corps avec lui-même, indissolublement liés à lui pour constituer cette
plénitude des 7 lampes dont il est le centre.
Le chiffre
7 est l’expression de la plénitude. Chaque branche porte une lampe : ces 7 lampes
représentent la lumière divine en perfection dans la puissance du Saint Esprit, telle qu’elle a été manifestée par
le Seigneur. Il était « oint de l’Esprit Saint
et de puissance » (Actes 10 v.38).
L’Apocalypse
présente, dans les chapitres 2 et 3, les sept assemblées auxquelles des
messages sont adressés. Le Seigneur est celui qui marche au milieu des 7 lampes
d’or, et qui a les 7 esprits de Dieu, qui sont les 7 caractères du Saint Esprit
mentionnés en Ésaïe 11.
L’amandier
est le premier arbre qui fleurit au printemps. On le retrouve plusieurs fois
dans l’histoire d’Israël, par exemple en Nombres 17, avec la verge d’Aaron qui
a fleuri et produit des amandes ; c’est le fruit de l’Esprit. Les fleurs d’amandier parlent de la
vie en résurrection.
Ce sont des
fruits
portés qui nourrissent : « … ranimez-moi avec des pommes » (Cantique des Cantiques 2 v.5). Les pommes figurent les bénédictions données par
le bien-aimé ainsi que les fruits délicieux produits par le bien-aimé dans les
siens et qui réjouissent son cœur. Notons qu’il n’y a qu’une pomme sous chaque
branche latérale, alors qu’il y en a quatre sur la branche centrale.
C’était de
l’huile d’olive pure broyée (Exode 27 v.20) qu’il ne faut pas confondre avec l’huile de
l’onction sainte ni avec l’encens composé. L’huile broyée résulte du broyage
des olives dans un mortier, ce qui traduit les souffrances de Christ.
Cette huile
qui produit la lumière
est l’évocation
évidente du Saint Esprit et de ses directions dans le croyant et dans l’assemblée. Comment
pourrait-on œuvrer dans le lieu saint sans cette lumière ? Dans la vie de
l’assemblée, il n’y a pas d’autre puissance active autorisée. En tout et pour tout, il n’y a
que deux puissances qui peuvent agir dans le croyant, ou bien l’Esprit, ou bien la chair ; or la chair est mise de côté.
Dieu veuille que ce soit le cas pratiquement. Nous avons bien besoin de le
demander car nous éprouvons de la difficulté à réaliser et manifester cette
dépendance du Saint Esprit. La seule source qui permet tout
service dans le sanctuaire, c’est la lumière du Saint Esprit. L’entretien de cette flamme produite par l’huile consumée nécessite les soins du
Souverain sacrificateur, afin que la lumière ne soit pas altérée par des impuretés qui
pourraient s’y introduire (Exode 30), venant de l’extérieur.
Par la
description de ce chandelier, nous découvrons donc la plénitude de la lumière
et de l’action de l’Esprit dans le sanctuaire, dans la maison de Dieu.
Un
développement plus complet se trouve en annexe 2 de l’étude de Pierre Combe
Nous
désirons souligner 6 manières dont le chandelier brillait dans le lieu saint, toujours
avec la pensée que ces choses nous concernent. Le lieu saint est un lieu de
lumière (le chandelier), de nourriture (la table), d’adoration et
d’intercession (l’autel d’or).
Les lampes éclairaient vis-à-vis du chandelier :
« ... tu feras ses
sept lampes ; et on allumera ses lampes, afin qu’elles éclairent vis-à-vis
de lui. » (Exode 25 v.37)
La lumière du Saint Esprit répandue par le chandelier fait avant tout éclater la brillance et la
splendeur du chandelier lui-même. C’est le premier témoignage que le
Saint Esprit rend à l’égard de Christ lui-même. « Celui-là
rendra témoignage de moi » (Jean 15 v.26). Dieu a toujours en vue, tout d’abord la gloire de son Fils. La lumière sans laquelle aucun
service n’est possible a pour objet la gloire de Christ — celui qui en est la
source.
Le chandelier était vis-à-vis de la
table :
« ... tu placeras la table en dehors du voile, et le
chandelier vis-à-vis de la table, sur le côté du tabernacle qui est vers le
sud, et tu mettras la table sur le côté nord. » (Exode
26 v.35)
Le
chandelier brille vis à vis de la table sur laquelle sont les 12 pains qui expriment l’unité du peuple, des 12 tribus. La lumière du
chandelier met en évidence, à la gloire de son auteur, la position merveilleuse de ce
peuple choisi de
Dieu, vu selon ses pensées et non pas sous l’angle de sa responsabilité. À tel point qu’en dépit des
conditions pratiques humiliantes de ce peuple terrestre, du déchirement entre
les 2 tribus et les 10 autres et des conflits internes, Dieu
voit toujours son peuple comme une unité indivisible. (L’autel de 12 pierres d’Élie en 1
Rois 18. Les épîtres des apôtres Pierre ou Jacques aux chrétiens des 12
tribus …).
Le corps de
Christ ne nous est pas révélé dans l’Ancien Testament, mais la pensée de
l’unité du peuple est établie dès le début. C’est le cas encore maintenant dans
l’Église, où comme fruit de
son œuvre, tous les rachetés,
revêtus de Christ et rendus parfaits à perpétuité devant Dieu,
sont les membres du Corps de Christ. Il ne s’agit pas de notre état
pratique, mais de notre position devant Dieu en Christ, qui ne peut subir
aucune altération.
Ne
confondons pas
la réalité inaltérable de l’unité du corps de Christ, constitué de tous
les croyants sur la terre, avec la réalisation de la communion à la table du
Seigneur ; ce sont 2 choses distinctes bien qu’elles soient liées.
Les lampes du chandelier devaient
luire continuellement : du soir au matin
« ... ils t’apporteront de l’huile d’olive pure, broyée,
pour le luminaire, pour faire luire les lampes continuellement. » (Exode 27 v.20)
Il y avait des choses qui ne devaient pas s’arrêter pendant la nuit. Principalement
le chandelier devait briller toute la nuit comme aussi le feu de
l’holocauste ne devait pas s’éteindre pendant la nuit :
« Commande à Aaron et à ses fils, en disant : C’est ici
la loi de l’holocauste. C’est l’holocauste : il sera sur le foyer sur l’autel toute
la nuit jusqu’au matin ; et le feu de l’autel brûlera sur lui. ... Le
feu brûlera continuellement sur l’autel, on ne le laissera pas
s’éteindre. »
(Lévitique 6 v.2 & 6)
Dans la nuit morale et spirituelle d’un christianisme expirant, nous
n’avons pas d’autre lumière que celle que le Saint Esprit nous communique par
la Parole et de la part de Celui qui en est la source. Du soir au
matin, jusqu’à ce que l’aube se lève et que les
ombres fuient, nous sommes assurés de bénéficier de cette lumière que nous
donne le Saint Esprit.
Il le fera jusqu’au moment de cette scène où il entretiendra la louange des
saints glorifiés dans la sainte cité que la gloire illumine, et de laquelle
l’Agneau est la lampe, car « il n’y aura plus de nuit là » (Apocalypse 21 v.25).
« Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle à Aaron et
dis-lui : Quand tu allumeras les lampes, les sept lampes éclaireront sur le
devant, vis-à-vis du chandelier. Et Aaron fit ainsi ; il alluma
les lampes pour éclairer sur le devant, vis-à-vis du chandelier,
comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. ... Et l’Éternel parla à Moïse,
disant : Prends les Lévites du milieu des fils d’Israël, et purifie-les. Et tu
leur feras ainsi pour les purifier : tu feras aspersion sur eux de l’eau de
purification du péché ; et ils feront passer le rasoir sur toute leur chair, et
ils laveront leurs vêtements, et se purifieront. ... et tu feras approcher les
Lévites devant l’Éternel, et les fils d’Israël poseront leurs mains sur les
Lévites ; et Aaron offrira les Lévites en offrande tournoyée devant l’Éternel,
de la part des fils d’Israël, et ils seront employés au service de l’Éternel.
Et les Lévites poseront leurs mains sur la tête des taureaux ; et tu offriras
l’un en sacrifice pour le péché, et l’autre en holocauste à l’Éternel, afin de
faire propitiation pour les Lévites. Et tu feras tenir les Lévites devant Aaron
et devant ses fils, et tu les offriras en offrande tournoyée à l’Éternel. Et tu
sépareras les Lévites du milieu des fils d’Israël, et les Lévites seront à moi.
Après cela les Lévites viendront pour faire le service de la tente
d’assignation, et tu les purifieras, et tu les offriras en offrande tournoyée ;
car ils me sont entièrement donnés du milieu des fils d’Israël : je les ai pris
pour moi à la place de tous ceux qui ouvrent la matrice, de tous les
premiers-nés d’entre les fils d’Israël. ... etc. ... » (Nombres 8 v.1-3 ; 5-7 ; 10-16 etc. ...)
Dans ce Chapitre 8 des Nombres, nous avons la consécration, la
sanctification et la purification des lévites pour qu’ils soient
rendus propres à exercer leurs fonctions (v. 5 à 17). L’investiture des lévites, donnés à l’Éternel
et à la famille sacerdotale (v.16 & 19) se réalise à la lumière du
chandelier, en figure celle du Saint Esprit, afin qu’ils
accomplissent les divers services du sanctuaire selon la pensée de Dieu, pour sa gloire premièrement, pour la
bénédiction de son peuple et pour que la sainteté soit
pratiquement maintenue dans le sanctuaire.
« Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Commande aux fils
d’Israël qu’ils t’apportent de l’huile d’olive pure, broyée, pour le
luminaire, afin de faire brûler la lampe continuellement. Aaron
l’arrangera devant l’Éternel, continuellement, du soir au matin,
en dehors du voile du témoignage, dans la tente d’assignation : c’est un statut
perpétuel en vos générations ; il arrangera les lampes sur le chandelier pur,
devant l’Éternel, continuellement.
Et tu prendras de la fleur de
farine, et tu en cuiras douze gâteaux : chaque gâteau sera de deux
dixièmes ; et tu les placeras en deux rangées, six par rangée, sur la table
pure, devant l’Éternel, et tu mettras de l’encens pur sur chaque rangée ; et ce
sera un pain de mémorial, un sacrifice par feu à l’Éternel. Chaque jour de
sabbat on les arrangera devant l’Éternel, continuellement, de la part des fils
d’Israël : c’est une alliance perpétuelle. Et cela appartiendra à Aaron et à
ses fils, et ils le mangeront dans un lieu saint ; car ce lui sera une chose
très-sainte d’entre les sacrifices de l’Éternel faits par feu : c’est un statut
perpétuel. » (Lévitique
24 v.1-9)
Au verset 11, le fils d’une femme israélite blasphéma le
Nom de l’Éternel et le maudit ; c’est une
évocation anticipée de l’apostasie que nous avons
aujourd’hui sous les yeux dans la chrétienté professante sans
vie. La
violence et la corruption de ce monde nous environnent. On renie Dieu
lui-même ; c’est
l’anticipation du temps de l’Antichrist.
Confrontés à cet état de chose, les fidèles du peuple
de Dieu ont des ressources d’un prix inestimable et combien
nécessaire : la
lumière du chandelier et la nourriture de la table. Dans cette
scène de ténèbres et d’apostasie, nous avons la lumière et Celui qui en est la source. Au milieu de
la famine spirituelle, nous possédons la nourriture que le Seigneur nous maintient dans sa fidélité.
Que le Seigneur
nous accorde d’apprécier toujours davantage la valeur de cette lumière que
personne ne peut éteindre et la saveur de la nourriture qu’il place devant nous
et qu’il nous assure continuellement jusqu’à ce qu’il vienne. « Faites ceci en mémoire de moi…jusqu’à ce que je vienne » (1 Corinthiens 11 v.26).
« Et tu feras un autel pour faire fumer l’encens
; tu le feras de bois de sittim ; sa longueur sera d’une coudée, et sa largeur
d’une coudée ; il sera carré ; et sa hauteur sera de deux coudées ; ses cornes
seront tirées de lui. Et tu le plaqueras d’or pur, le dessus et ses parois,
tout autour, et ses cornes. Et tu lui feras un couronnement d’or tout autour ;
et tu lui feras deux anneaux d’or au-dessous de son couronnement, sur ses deux
côtés ; tu les feras à ses deux coins, et ils serviront à recevoir les barres,
pour le porter par elles ; et tu feras les barres de bois de sittim, et tu les
plaqueras d’or. Et tu le mettras vis-à-vis du voile qui est devant l’arche du
témoignage, vis-à-vis du propitiatoire qui est sur le témoignage, où je me
rencontrerai avec toi. Et Aaron y fera fumer l’encens des drogues odoriférantes
; chaque matin, il le fera
fumer quand il arrangera les lampes.
Et quand Aaron allumera les lampes,
entre les deux soirs, il le
fera fumer, — un encens continuel devant l’Éternel, en vos générations.
Vous n’y brûlerez pas d’encens étranger, ni d’holocauste, ni d’offrande de
gâteau ; et vous n’y verserez pas de libation. Et Aaron fera propitiation pour
les cornes de l’autel une fois l’an ; il fera propitiation pour l’autel une
fois l’an, en vos générations, avec le sang du sacrifice de péché des
propitiations. C’est une chose très-sainte à l’Éternel. » (Exode 30 v.1-10)
Aaron
faisait fumer l’encens sur l’autel, chaque matin et chaque soir, quand il
arrangeait les lampes.
La lumière du Saint Esprit qui glorifie
Christ, fait apparaître toutes ses perfections. Elle est
indispensable à l’accomplissement du
service de l’adoration et de l’intercession à l’autel d’or. L’adoration,
le culte rendu en esprit et en vérité requiert la pureté, la sainteté ; d’où la mention des mouchettes et
des vases à cendre servant au nettoyage des lampes du chandelier : « ... ses mouchettes et ses vases à cendre seront d’or
pur. » (Exode 25 v.38) et « ... il fit ses sept lampes, et ses mouchettes, et ses
vases à cendre, d’or pur ... » (Exode 37 v.23). Rien ne doit entraver la pleine, la seule
action et direction de l’Esprit dans l’adoration.
Lorsque
nous serons introduits dans la dernière demeure, la partie céleste du royaume,
quel en sera le chandelier ? « La cité n’a pas besoin
de soleil, ni de la lune pour l’éclairer ; car la
gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe ». Il n’y aura
pas de lampe à entretenir, car nous serons à la source intarissable de la
lumière, abreuvés au
fleuve de ses délices (Psaume 36 v.8). Son amour sera comme un fleuve de lumière, qui alimentera l’éternelle
et parfaite adoration de nos âmes.
« Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car
le premier ciel et la première terre s’en étaient allés, et la mer n’est plus.
Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de
Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son mari. Et j’ouïs une grande voix
venant du ciel, disant : Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes,
et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera
avec eux, leur Dieu. ... Et je ne vis pas de temple en elle ; car le Seigneur,
Dieu, le Tout-puissant, et l’Agneau, en sont le temple. Et la cité n’a pas
besoin du soleil ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’a illuminée, et l’Agneau est sa lampe. » (Apocalypse 21 v.1-3 & 22-23).