Religion ou

Communion avec Dieu le Père et son Fils Jésus Christ par l’Esprit Saint ?

L’apôtre Jean écrit dans sa première lettre : « notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1 v 3).

Dans l’histoire de l’humanité, on trouve très rapidement un homme religieux et un homme ayant communion avec Dieu. L’un s’appelle Caïn, l’autre s’appelle Abel (Genèse 4). Les deux croient qu’il y a un Dieu, mais de fait seul Abel connait Dieu. Les deux sont par nature pécheurs, le péché est en eux. Leurs parents Adam et Eve leur ont communiqué cette tare. De la même manière, nos parents nous ont communiqué le péché.

Caïn n’était pas un homme plus méchant que vous et moi. Son intension première n’était pas de tuer son frère. Caïn a une religion, apparemment bonne. Il a un cœur naturel épris d’émotions pour Dieu, il aime donner à Dieu du fruit de son labeur, de lui-même, il a cherché dans son propre cœur et il y a trouvé cette joie pour lui-même d’offrir à son créateur, ce que son cœur naturel a produit.

Abel n’a pas de religion, mais il connaît Dieu, son créateur, le Dieu saint et juste qui ne peut voir le péché sans le punir. Il a aussi examiné son cœur naturel, au niveau de ses émotions, il ressentait la même chose que Caïn, mais dans  le secret le plus profond de lui-même, il y voit ce péché qui le sépare de Dieu pour l’éternité. Seulement, Abel a vu ce que Dieu a fait pour ses parents. Dieu avait dû se pourvoir d’un sacrifice, l’animal avec la peau duquel Dieu a recouvert la nudité de ses parents.

Abel a alors, non pas offert le fruit de son labeur, mais la reconnaissance à Dieu, que par un sacrifice, de fait une « hypothèque » couverte par la croix, Dieu pouvait alors pardonner le péché et être en relation avec celui qui s’est mis à l’abri du sang de Jésus Christ versé à la croix. Dieu accepte alors non pas le fruit du labeur d’Abel, ni ses bonnes intentions, mais la valeur de la victime offerte et ce que Dieu trouve agréable, dans cette victime, la graisse. Abel est en communion avec Dieu.

Caïn alors, ne prête pas foi à la Parole de Dieu qui lui annonce l’évangile : « le sacrifice pour le péché est couché à la porte » (voir Genèse 4 v 7). Le résultant en est que le péché l’a dominé et il est devenu le premier meurtrier.

Une religion peut porter le nom de chrétienne ou pas, elle se résume en un choix personnel, un choix de vie, ce choix est alors appelé conversion, mais cela n'est pas une vraie conversion. Ce choix consiste à trouver sur cette terre une vie équilibrée, agréable, etc. …  ressentir de grandes émotions, et à trouver de la satisfaction dans le cœur naturel,  réciter des portions de le Bible, faire mention de Dieu, du Seigneur, louer les valeurs chrétiennes (et elles en ont effectivement) …  assister régulièrement à des services … citer à tous les bouts de phrase « alléluias », « que Dieu te bénisse », etc. … Appeler toute ces manifestations tapageuses, la manifestation du Saint-Esprit, etc. … etc. …

La communion, la relation avec Dieu, c’est bien autre chose.

Pour avoir communion avec Dieu, la première condition est d’être né de nouveau. La nouvelle naissance commence à la croix, là où le Seigneur Jésus a payé à ma place, il y a reçu la condamnation que je méritais, il a été abandonné de Dieu à cause de moi. Cela n'est pas un choix de vie, c'est une vraie conversion.

L’apôtre Pierre nous écrit dans 1 Pierre 1 v 18 à 21: «sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous, qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu ».

Celui qui est en communion avec Dieu, offre alors à Dieu, ce que Dieu a lui-même produit par son Esprit. Rien ne vient du cœur naturel, il n’y a pas de bonnes intensions, il y a seulement ce que Dieu produit dans l’homme nouveau, celui qui est une nouvelle création.

Il y a alors « communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1 v 3).

Ce n’est pas une religion.      

Avertissement

Si le Seigneur Jésus vient à l'instant pour les siens, pour ceux qui aujourd'hui refusent l'évangile de la grâce, il sera trop tard pour se convertir plus tard, à cause de l'énergie d'erreur que Dieu leur enverra (2 Thessaloniciens 2 v 11). S'ils vivent encore à la venue du Seigneur en gloire (2ème venue), ils seront parmi les maudits, pour en final comparaître devant le grand trône blanc (Apocalypse 20 v 11) et être jeté dans l'étang de feu( Apocalypse 20 v 15).

Lire le message relatif aux venues du Seigneur Jésus.

« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ..."

Hébreux 3 v 15.