La sainteté, la justice sans faille, la grâce & l’amour sont-ce des caractères compatibles ?

 

Dans ce monde, où règne le péché, il n’est pas possible de concilier d’un côté la sainteté et la justice selon Dieu et de l’autre côté la grâce et l’amour. Ces choses sont incompatibles.

L’homme religieux moderne aime parler d’amour, de grâce, mais passe sous silence la sainteté et la justice de Dieu (qui ont pour conséquence le jugement). L’apôtre Pierre nous écrit dans sa première lettre au chapitre 1 au verset 15 à 17 « mais, comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute [votre] conduite ; parce qu’il est écrit : «Soyez saints, car moi je suis saint» [Lévitique 19:2]. Et si vous invoquez comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour ici-bas ». L’homme religieux du passé, essayait d’imposer à lui-même et aux autres une certaine sainteté (autre que celle de Dieu), et en oubliant la grâce et l’amour de Dieu.

L’homme pécheur, lorsqu’il se trouvera devant le grand trône blanc (Apocalypse 20 v 11) sera condamné par un Dieu juste et saint, pour ses œuvres qu’il aura cru bonnes, mais marquées par le péché. Il n’y a aucune grâce à attendre, aucun « amour » à attendre, la condamnation est l’enfer préparé pour le Diable et ses anges.  C’est très sérieux !!!

Vous me direz, mais alors en quoi Dieu est-il amour ?

Mais, cher ami, ne le vois-tu pas ? Pourtant voilà maintenant environ deux mille ans que Dieu le révèle à qui vient à lui, humblement avec foi en Lui (= croire Dieu, ce qu’il dit dans la Bible) comme un enfant.

Pour voir à la fois, la grâce, l’amour, la sainteté et la justice de Dieu manifestée, il suffit de porter les regards de la foi sur la croix, comme la Parole de Dieu le révèle.

Avec cette foi, l’âme lit le chapitre 27 de l’évangile selon Matthieu, le chapitre 15 de l’évangile selon Marc, le chapitre 23 de l’évangile selon Luc et le chapitre 19 de l’évangile selon Jean. Cette âme qui ouvre son cœur à Dieu, c’est-à-dire la partie la plus profonde d’elle-même (non pas en se laissant aller à des émotions humaines) et elle écoute avec foi ce que Dieu y révèle. Elle y découvre deux choses :

1.    Ce qu’elle est en elle-même, la valeur de ses œuvres. Elle voit là Jésus, le Fils de Dieu pendu sur ce bois par ses propres mains, ses propres œuvres (même les meilleures, souviens-toi de Caïn). Elle voit la laideur de son cœur naturel, sa haine contre le Dieu d’amour, le Dieu de grâce, révélé en la personne de son Fils.

2.    Ce que Dieu est : un Dieu qui pour révéler ce qu’il est, c’est-à-dire amour, un Dieu de grâce, et à la fois être le Dieu Saint et parfaitement juste qui ne peut voir le mal (en premier lieu le mien) sans le punir, offre son propre Fils, abandonnant à ma place l’homme Christ Jésus, pendant trois heures terribles.

Mais pourquoi Dieu as-t-il fait passer l’homme Christ Jésus par ces trois heures d’abandon à la croix ?

Pour que Dieu puisse à la fois révéler son amour, sa grâce, sa justice et sa sainteté, une victime acceptable pour sa sainteté (seul Jésus était capable de l’être) devait subir la condamnation que je mérite à cause de mes péchés. Mais pas seulement pour les actes commis, mais la racine qui produit ces péchés devait être aussi jugée et mise à mort. Elle l’a été, car l’homme Christ Jésus, s’est identifié sur la croix à ma nature pécheresse, cette racine de mal, (dans sa mort, pas dans sa vie !) et a reçu la condamnation de Dieu à ma place. Le Seigneur Jésus, mon Sauveur, a entièrement payé ma dette. Dieu en est parfaitement satisfait, car sa sainteté l’est, sa justice a été rendue en la personne de mon Sauveur, mon rédempteur (celui qui m’a racheté). Dans sa grâce et son amour, Dieu me donne alors la vie éternelle (lire Jean 3 v 16).

C’est à la croix que l’on voit ce qui est incompatible, rendu compatible !

Pour pouvoir sans crainte s’approcher d’un Dieu juste et saint, il faut avoir accepté sa grâce et son amour révélé à la croix en la personne du Seigneur.

Le croyant reçoit, en tant que né de nouveau, en tant que nouvelle création, les caractères de Dieu, c’est pourquoi l’apôtre Pierre peut écrire de la part de Dieu « soyez saint, comme moi je suis saint ».

Aucun homme n’est capable de devenir saint. Il faut être né de nouveau, pour que Dieu puisse voir Jésus dans le croyant et y voit alors les caractères de Jésus, dont sa sainteté.

Il faut donc posséder la vie divine.

Avertissement

Si le Seigneur Jésus vient à l'instant pour les siens, pour ceux qui aujourd'hui refusent l'évangile de la grâce, il sera trop tard pour se convertir plus tard, à cause de l'énergie d'erreur que Dieu leur enverra (2 Thessaloniciens 2 v 11). S'ils vivent encore à la venue du Seigneur en gloire (2ème venue), ils seront parmi les maudits, pour en final comparaître devant le grand trône blanc (Apocalypse 20 v 11) et être jeté dans l'étang de feu( Apocalypse 20 v 15).

Lire le message relatif aux venues du Seigneur Jésus.

« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ..."

Hébreux 3 v 15.