Que veut dire "un seul corps" en parlant de l'Eglise? 

Comment cela peut-il se réaliser ?

Avant-propos

Dans la Parole, particulièrement dans les épitres, le mot "nous/vous" a un sens très précis. Il n'inclut pas automatiquement tous les lecteurs. Le "nous/vous" se réfère exclusivement à ceux qui possèdent la vie divine, ceux qui sont nés de nouveau, à savoir ceux qui sont passés par une vraie conversion. Personne n'est rejeté, car il suffit de répondre à l'appel de Dieu, pour passer par une vraie conversion, il n'y a rien de "mystique" en cela. C'est tout simple, encore faut-il faire le pas avec Dieu.

Il y a dans la chrétienté une grande confusion, on ne fait pas cette distinction, car on appelle conversion, une option de vie, se trouver bien dans tel et tel environnement, coloré du nom de Jésus ou de Dieu. Il y a dans la chrétienté, des " vierges prudentes " et des " vierges folles ".

Nous nous excusons d'insister sur ce point, mais il est capital et vital, il en va de l'avenir éternel du lecteur!

 

Message

Ce message fait suite à celui intitulé: 

"Là où deux ou trois sont réunis à mon nom" ?  (Matthieu 18 v. 20) – C’est où ?

Dans ce cadre, je recommande les diverses méditations relatives à la Parole de Dieu auxquelles le site http://bible.free.fr/archives/publications.html  donne accès. Il s’y trouve une très grande richesse, ce qui reste d’un réveil que Dieu a produit au 19ème siècle. 

Chère lectrice / cher lecteur de cette page, au milieu d’une confusion de plus en plus grande, d’un côté on entend des expressions telles que « mon église », et de l’autre des formes d’œcuméniques diverses, es-tu prêt à te remettre en question, en faisant comme l’ont fait les croyants de Bérée en Actes 17 au verset 11, et te poser la question mais que veut dire «... il y a un seul corps ... » (Ephésiens 4 verset 4)?

Ce message ne milite pour aucun groupe ou système religieux. Il ne fait que poser la question, il est important d’y répondre pour soi-même dans le secret de son cœur.

Je ne suis pas l'auteur du texte, son auteur s'appelle Paul Fuzier, serviteur du Seigneur qui est auprès du Seigneur depuis plusieurs années.

Le sujet du texte copié est :

Le rassemblement sur le terrain de l'unité du corps

Nous nous proposons seulement de rappeler, à grands traits, quelques vérités essentielles concernant le rassemblement au nom du Seigneur autour de Sa Table, vérités qui ont été exposées et développées dans maints écrits de nos devanciers. Bien que la plupart d’entre nous les connaissent déjà, il est bon cependant de les rappeler a notre mémoire. L'apôtre Pierre n'écrivait-il pas, dans sa deuxième épitre : « Je m’appliquerai a vous faire souvenir toujours de ces choses, quoique vous les connaissiez, et que vous soyez affermis dans la vérité présente » ? (Ch 1  v 12, et aussi les v. 13 a 15). Peut-être en est-il certains auxquels elles sont peu familiers, qui ne savent pas très exactement pourquoi ils sont ici plutôt que là. Dieu veuille les amener a comprendre les principes du rassemblement et à avoir pleinement conscience d'être sur le terrain de la vérité. Qu'il veuille aussi conduire ceux de ses enfants qui ne l’ont pas encore fait, a prendre leur place a la Table du Seigneur, dans le témoignage, ayant saisi, au milieu de toutes les erreurs des pensées humaines, quelle est la pensée de Dieu, la seule qu'il importe de connaître et de réaliser. Mais encore, qu’il éclaire ceux qui Lui appartiennent et qui, désireux cependant d'être fidèles et de marcher dans le chemin de l'obéissance sont «ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer » (Eph. 4 v 14). Qu'il répande ainsi Sa bénédiction suivant les besoins particuliers de chacun, afin que Son Nom soit glorifié dans l’Assemblée. C'est notre prière en écrivant ces lignes.

En considérant l'état de ruine de l'Eglise, tout chrétien pieux et sincère ne peut qu'être profondément affligé. En tant que confiée à l’homme, l'Eglise a complètement manque à sa responsabilité ; les croyants se trouvent ainsi dispersés dans d'innombrables sectes de la chrétienté, au milieu d'une profession sans vie. Une pensée vient aussitôt à l’esprit de beaucoup : pourquoi ne pas les rasssembler ou, tout au moins, essayer de le faire ? Ne pourrait-on réaliser l'unité de l’Eglise, l'unité de tous les vrais croyants dans un seul rassemblement ?

Quelque surprenant que cela puisse paraître à première vue, l’unité de l'Eglise n'est pas à faire ; elle est faite, elle existe -  non pas oeuvre de l'homme, mais oeuvre de Dieu. II est vrai que la chrétienté est devenue «une grande maison», dans laquelle il y a des vases « à honneur », d'autres « à déshonneur » ; toutefois « le solide fondement de Dieu demeure » (2 Tim. II, 19, 20). Malgré toutes les apparences, nous avons à le reconnaitre, comme Elie reconnaissait — en bâtissant l'autel de douze pierres (1 Rois XVIII, 30-32) — l’unité d'un peuple qui était divise en deux royaumes ; comme Paul le faisait aussi, alors que le peuple était dans la dispersion (Actes 26 v 7). Quoique la « Maison » soit telle, il demeure vrai qu'il y a « un seul corps et un seul Esprit » (Eph. 4 v 4).

Les vrais croyants étant disséminés parmi tant de dénominations chrétiennes, cette unité que nous sommes appelés à reconnaitre n'est plus manifestée, si nous regardons autour de nous. Mais elle est proclamée à la Table du Seigneur : « La coupe de bénédiction que nous bénissons n'est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion du corps du Christ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain » (1 Cor. 10 v. 16 & 17).

Une question se pose alors : qui a sa place à la Table du Seigneur ? Trois portions des Ecritures permettent d'y répondre.

1 Cor. 10 v,. 16 nous dit que la coupe est «la communion du sang du Christ», le pain « la communion du corps du Christ» ; que ceux qui participent au « seul et même pain » sont « un seul pain, un seul corps ».

1 Cor. 12 v. 13 nous enseigne ensuite que, le Saint Esprit étant descendu sur la terre le jour de la Pentecôte, envoyé par le Père et par le Fils (Jean Ch. 14 v. 16, 26 ; Ch. 15 v. 26 ; Ch. 16 v. 7) pour former l’Eglise, « nous avons tous été baptises d'un seul Esprit pour être un seul corps » ; et Eph.1 v. 13, que ceux qui ont cru sont scellés du Saint Esprit : « Ayant cru, vous avez été scelles du Saint Esprit». Ceux donc qui ont cru au Nom du Fils unique de Dieu et ont ainsi « la vie par son nom » (Jean 20 v. 31) ont reçu le Saint Esprit qui les a amenés à jouir de leur relation avec Dieu comme étant Ses enfants (Rom. 8 v. 15 & 16). Le Saint Esprit habite en eux, et en eux seulement, car « si quelqu'un n'a pas l’Esprit de Christ, celui-là n'est pas de lui » (Rom. 8 v. 9). Ils sont groupés en un seul corps dont Christ est la Tête, glorifiée dans le ciel (Eph. 1 v. 20-23; Col. 1 v. 18), et c'est à la Table du Seigneur qu'est proclamée cette unité du Corps de Christ, selon 1 Cor. 10 v. 16 & 17.

La Table du Seigneur est donc dressée et ne peut être dressée que sur le principe  de l’unité du Corps, Peut-elle être appelée la Table du Seigneur, celle à laquelle cette grande vérité de l’unité du Corps n’est pas reconnue ? ou bien celle à laquelle cette vérité, quoique reconnue, est pratiquement reniée ?

Tous les vrais croyants et eux seuls ont leur place à la Table du Seigneur, dressée sur le terrain de l’unité du corps. Quelles conséquences découlent de ce fait? Tout d’abord, ce serait chose grave que de laisser quelqu’un participer à la Cène, prendre place à la Table du Seigneur sous sa seule responsabilité. Une assemblée où l'on agirait ainsi pourrait-elle être considérée comme une assemblée de Dieu, alors que les enseignements de la Parole y sont laissés de côte sur un point aussi important ? L’Assemblée est responsable de n’admettre en communion à la Table du Seigneur que les vrais croyants, parce qu'elle est « l’assemblée du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité » (1 Tim. 3 v. 15). Si elle laissait la chose à la responsabilité de chacun, il y aurait à la Table du Seigneur un mélange de vrais croyants et de simples professants, de sorte que la  vérité ne serait plus maintenue et l'Assemblée aurait perdu son caractère de « colonne et soutien de la vérité ».

Parce que sa responsabilité est telle, l’Assemblée doit examiner chaque cas particulier dans la crainte et la dépendance de Celui qui est « le Chef du Corps, de l’Assemblée » (Col. 1 v. 18). Si elle réalise cette dépendance, elle sera gardée de toute admission qui serait un faux-pas et il n'y aura à la Table du Seigneur que ceux qui y ont vraiment leur place selon les enseignements de la Parole.

Cependant l'Assemblée n'a plus à le faire, lorsque se présente à elle un croyant porteur d’une lettre de recommandation (Actes 18 v. 27 ; Rom. 16 v 1 & 2 ; 2 Cor. 3 v. 1 & 2) parce qu'il est déjà admis à la Table du Seigneur dans une autre localité ou la Table est dressée sur le terrain de l’unité du Corps. II est membre du Corps de Christ, ayant donc place à la Table du Seigneur partout où elle est dressée sur le terrain de l’unité du Corps.

II y a des chrétiens au sujet desquels il n’y a pas de doute qu’ils sont des enfants de Dieu et qu'une assemblée ne peut cependant recevoir à la Table. Pourquoi ? Parce qu'une assemblée de Dieu ne peut être en communion avec des chrétiens qui admettent de fausses doctrines ou bien qui participent à une table où de semblables doctrines sont tolérées, quand bien même leur marche individuelle serait irréprochable. En les recevant, l'assemblée locale mettrait la Table du Seigneur en communion avec les tables auxquelles participent ces personnes. C'est 1 Cor. 10 v. 18-22 qui nous enseigne a ce sujet. Ce passage pose un principe très important qui a été exprimé en ces termes : la  communion est établie à la table à laquelle on participe et, en allant de l’une à l’autre, on les met en communion les unes avec les autres.

L’assemblée a donc une importante responsabilité. La Table est la Table du Seigneur. Deux caractères essentiels doivent y être maintenu : la sainteté et la vérité, car Il est « le Saint, le Véritable » (Apoc. 3 v. 7). Par conséquent, celui qui a commis le mal n'a plus sa place a la Table du Seigneur tant qu'il n'a pas confessé son péché, dans une humiliation vraie et sincère qui le conduira à une pleine restauration. Et cela, qu'il s'agisse d'un mal moral ou d'un mal doctrinal : le premier, c’est « la souillure de la chair », le second, « la souillure de l’esprit » (2 Cor. 7 v. 1). Un croyant coupable d'un mal moral pourrait-il avoir communion avec Celui qui est «le Saint » ; coupable d’un mal doctrinal, avec Celui qui est « le Véritable » ? La Parole l’appelle « le méchant»; l’assemblée est responsable de l’exclure, la sainteté de la Table du Seigneur l’exige. Ne pas le faire, c’est méconnaître l’enseignement de l’Ecriture : « Otez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ». En Christ, l’assemblée est « sans levain », car le péché a été ôté par Sa mort; elle doit donc ôter « le vieux levain » qui est l’emblème du mal. L'apôtre ajoute : « Otez le méchant du milieu de vous-mêmes » (1 Cor. 5 v. 7, 13). Une assemblée qui perd de vue cette obligation est tout entière souillée ; elle n'est plus «une nouvelle pâte », car elle n'a pas ôté le « vieux levain » ; elle est coupable devant le Seigneur (« J'ai contre toi... » Apoc. 2 v. 14 et 20).

Le « méchant » qui est ainsi exclu ne l’est pas seulement de l’assemblée locale qui a connaissance de son état, mais de toutes les assemblées où la Table est dressée sur le terrain de l’unité du Corps. Chaque assemblée locale doit donc accepter la décision qui a été prise par l’une d'entre elles, au nom du Seigneur, selon Matt. 18 v.18-20. Celle qui refuserait de le faire quitterait par cela même le terrain de l’unité du Corps ; elle adopterait un principe d'indépendance qui est en opposition avec ce que nous dit l’Ecriture.

On est bien d'avis qu'il faut agir lorsqu’il y a un mal moral, mais on est porté à passer facilement sur le mal doctrinal. On dira que ce sont des divergences de vues, que chacun peut avoir son opinion, ou encore que ce sont des questions secondaires. On oublie ainsi qu'une fausse doctrine, surtout quand elle porte atteinte aux gloires du Seigneur, le déshonore autant que « la souillure de la chair ». Les conséquences des fausses doctrines ne sont-elles pas d'ailleurs, très souvent, désastreuses ? Les divisions survenues au sein de la chrétienté n'ont-elles pas là leur origine, pour la plupart ?

Nombreux sont ceux qui souffrent de ces divisions — dont nous avons chacun à nous humilier — et, parmi eux, plusieurs voudraient remédier à cet état de choses par la formation de « groupements » on encore par des « fusions d'églises ». Ces efforts sont et resteront vains, car c'est bâtir sur le sable. Au milieu d'une telle ruine, quel est le chemin tracé par la Parole ?

La première chose, à faire c’est de  se séparer de ceux qui rejettent on nient en pratique la  vérité de l’unité du Corps, et c'est là une responsabilité individuelle : « Qu'il se retire de l'iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur...» (2 Tim. 11, 19-21). Agir selon ses propres pensées c’est méconnaitre la pensée de Dieu, c'est « l’iniquité.». Cette « iniquité » a entrainé la dispersion des enfants de Dieu en d'innombrables sectes, alors que Christ est mort pour les rassembler en un.

La seconde, c’est de se joindre à « ceux qui invoquent le Seigneur d'un coeur pur » (2 Tim. 2 v. 22), c'est-a-dire d'un coeur soumis a l’enseignement des Ecritures, sans aucun mélange avec les pensées de l’homme. Le Seigneur a promis Sa présence au milieu des deux ou trois assemblées en son Nom (Matt. 18 v. 20). Ce passage ne dit pas : « la ou deux ou trois se rencontrent», ou encore : « se rassemblent», mais « sont assemblés ». II y a donc, non pas un arrangement ou une convention humaine pour former une association, mais une énergie qui est en dehors des « deux ou trois », une puissance qui assemble et qui est la puissance de l’Esprit. C’est par l’Esprit que les vrais croyants sont ainsi assemblés, formés en un seul corps, autour de la personne du Seigneur, autour de sa Table, réunis sur le terrain de l’unité du Corps, car « il y a un seul corps et un seul Esprit», « un seul pain, un seul corps » (Eph. 4 v. 4 ;.1 Cor. 10 v. 17).

II reste encore à répondre à une objection souvent entendue. II y a cependant, dit-on, des enfants de Dieu dans la plupart des sectes de la chrétienté, dans toutes peut-être. Ne devons-nous pas les aimer ? Est-ce que Philémon, par exemple, n'était pas rempli d'amour «pour tous les saints »? (Philémon v. 5). Certainement. Mais cet amour ne peut nous conduire a nous joindre a ceux qui s’assemblent sur un terrain où les enseignements de la Parole sont laissés de côté. C’est la Parole de Dieu qui trace le chemin : « Par ceci, nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, c'est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements » (1 Jean 5 v. 2). Désobéir à Ses commandements, sortir du chemin qu’il a tracé, pour nous trouver avec ceux que nous aimons quoiqu’ils n'y marchent pas, ce ne serait pas les aimer comme Dieu nous dit de le faire. Ce serait peut-être de l’amour comme les hommes l'entendent, mais pas selon Dieu. C’est l’obéissance à Dieu qui est la preuve de l’amour des frères.

Dans les temps fâcheux des derniers jours auxquels nous sommes parvenus, l’ennemi multiplie ruses et subtilités pour ruiner le témoignage. Veillons et prions. Que Dieu nous accorde de retenir les enseignements de sa Parole, de demeurer fidèles, de tenir ferme ! Celui que nous attendons nous dit encore : « Je viens bientôt; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne» (Apocalypse 3 v. 11)

Paul Fuzier

 

J’ai mis sur internet à disposition des âmes, des textes tels que celui-ci, des réponses données à des questions, voici l’adresse :

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Si quelque chose n’est pas claire, n’hésitez pas à poser la question, mon adresse email se trouve en bas de page.

Je ne suis qu’un simple croyant, je ne fais qu’apporter le message de la bonne nouvelle de l’Evangile de la grâce, je ne « racole » personne pour quelque mouvement que ce soit !

 

Avertissement

Si le Seigneur Jésus vient à l'instant pour les siens, pour ceux qui aujourd'hui refusent l'évangile de la grâce, il sera trop tard pour se convertir plus tard, à cause de l'énergie d'erreur que Dieu leur enverra (2 Thessaloniciens 2 v 11). S'ils vivent encore à la venue du Seigneur en gloire (2ème venue), ils seront parmi les maudits, pour en final comparaître devant le grand trône blanc (Apocalypse 20 v 11) et être jeté dans l'étang de feu (Apocalypse 20 v 15).

Lire le message relatif aux venues du Seigneur Jésus.

« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ..."

Hébreux 3 v 15.