Le repos dans des circonstances difficiles
Réponse faite à une
sœur en Christ qui traverse une épreuve difficile à traverser.
L’épreuve en elle-même, n’a aucune importance. Ce
qui est important est de savoir qu’il s’agit de circonstances pénibles et
décourageantes.
Avant d’aller plus loin, il est important de
remarquer, qu’il s’agit ici d’une personne authentiquement chrétienne,
c’est-à-dire qui est passée par une vraie
conversion.
Le Seigneur ne change pas toujours les circonstances de la
terre. Nous ne comprenons pas toujours pourquoi ! Mais si le pourquoi ne
nous est pas révélé, LUI le
sait !
Nous avons tous besoin de repos, nous le souhaitons et nous le
demandons au Seigneur, comme l’apôtre Paul aussi l’a fait. Il a supplié le
Seigneur par 3 fois (2 Cor.12 v.8), le Seigneur ne lui a pas donné ce qu’il
demandait, mais la réponse a été douce : « ma grâce te
suffit » !
Nous devons tous (moi aussi) apprendre qu’il n’est pas possible,
bien que nous y aspirions, de trouver du repos dans ce monde ennemi de Dieu,
dont le prince est le Diable !
Mais le Seigneur nous enseigne un autre repos, celui dont il a
lui-même joui alors qu’il était sur la terre rejeté de son peuple qu’il venait
délivrer comme Messie.
Il nous l’explique en Matthieu 11 v.25-30 :
« 25 En ce temps-là,
Jésus répondit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre,
parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les
as révélées aux petits enfants. 26 Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon
devant toi. 27 Toutes choses m’ont été livrées par mon Père ; et personne ne
connaît le Fils, si ce n’est le Père ; ni personne ne connaît le Père, si ce
n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler. 28 Venez à moi, vous
tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos.
29 Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire et
humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. 30 Car mon joug est
aisé et mon fardeau est léger. »
« Les sages »
& « les intelligents » de ce monde prétendent offrir des
techniques qui procureraient le repos, la « zen attitude » etc.
… (Je ne parle pas du corps médical qui aide les personnes malades, il
est important de ne pas faire cette confusion. Mais, même si il s’agit
du psychique, il s’agit aussi de ce qui est « matériel », et pas de
l’âme ! Il est important de faire la différence.). Mais si cela peut avoir
un certain effet, le vrai repos
n’est pas atteint, il n’y a qu’illusion à ce niveau. La raison est
simple : le péché (*) est toujours là bien présent !
(*) Il s’agit du péché, la racine qui produit les péchés. C’est le
péché dans le croyant, pas le
péché sur le croyant.
« … je sais qu’en moi, … il n’habite point de bien… » 5romains 7
v.18)
Mais Dieu, notre Père, leur a caché le chemin du
vrai repos, pour le révéler aux petits enfants (c.-à-d. ceux qui placent leur
foi en lui, exactement comme le fait un petit enfant, sans raisonnement et sans
prétention à quoi que ce soit) ! Voilà notre assurance !
Après nous avoir dit, que, en tant que Fils, il a bien voulu
nous révéler le Père, et la conséquence de fait est alors de nous appeler
à venir à lui lorsque nous sommes fatigués (la fatigues des circonstances que nous traversons dans ce monde
hostile, alors que nous voulons suivre les préceptes donnés de Dieu), et chargés
(le poids que représente cette lutte à
nous débattre dans ces circonstances, et de résoudre nos problèmes) ! Non seulement lors de son appel qui a conduit à notre
conversion, mais aussi dans toutes les circonstances de la terre !
Il nous promet que, venant à Lui, lui-même nous donnera
ce repos tant désiré.
De quel repos s’agit-il ? C’est celui qu’il a jouit
lui-même en réalisant que ces circonstances représentent ce que son Père (le
nôtre maintenant) a trouvé bon devant lui ! Le repos, dont il
jouissait, est celui, en tant qu’homme et roi rejeté, découlant
de sa parfaite soumission à son Père ! (v.26) C’est ainsi qu’il
nous dit clairement ce qu’est «son joug », ce « joug » qui
procure le vrai repos de l’âme ! Mais il ne le procure qu’à 2 conditions
1.
de le prendre sur soi! « … prenez mon joug sur
vous … »
2.
d’apprendre de Lui « … et apprenez de moi
… »
Lorsque ces 2 conditions sont alors remplies, nous trouvons
ce repos de nos âmes ! Pas seulement le repos lié au salut
éternel (la paix avec Dieu),
mais le repos dans la jouissance de la paix de Dieu (écouter ce
courts message de 3 minutes en cliquant sur le lien)
C’est ainsi que ce joug (celui-là
seulement) est aisé (les autres jougs
ne sont jamais aisés) et ce fardeau (celui-là
seulement) est léger (les autres
fardeaux ne sont jamais légers) !
Nous devons apprendre constamment (moi aussi) de prendre ce
« joug » sur nous, cette soumission inconditionnelle à Dieu, et d’apprendre
constamment de Lui (dont le caractère est l’humilité et la débonnaireté, ce qui
veut dire « plein de douceur et de bonté ») !
Et pourquoi ce joug est aisé et ce fardeau léger ? C’est
parce que de fait c’est lui qui le porte. Pour le comprendre, voici une petite
image : un homme dont la chaussure a un clou rentrant, a mal chaque fois
qu’il fait un pas, parce que son poids fait rentrer le cou dans son pied. Mais
si quelqu’un porte cet homme, le clou ne rentre plus dans son pied et la peine
a disparu, malgré que le clou soit toujours là bien présent !
Le Seigneur, dans sa grâce et sa bonté, nous fait passer par des
circonstances difficiles (et combien sont les vôtres) pour que nous puissions
trouver ce repos, auquel nous aspirons tellement.