L’Evangile de Dieu, versus les évangiles frelatés & diffusés sur beaucoup de sites !

Chers « amis Facebook »,

Mon but n’est certainement pas de dénigrer autrui, mais à la lecture de nombreux sites, je me dois de faire une mise au point, afin d’aider bien des âmes, qui risquent de se laisser bouleverser ou entraîner par des notions « évangéliques » subtilement justes en apparence, mais fondamentalement fausses, si on les examine attentivement !

Contenu :

Introduction

Ce que tout vrai croyant doit comprendre

Les effets de la nouvelle naissance

Les circonstances traversées aussi par les vrais croyants

Une scène des Evangiles traitant circonstances difficiles

A quel « monde » le vrai croyant appartient-il ?

Quelle est la mission sur cette terre de tout vrai croyant ?

Que te reste-il à faire si tu ne peux pas affirmer être un vrai croyant ?

Conclusion

 

Introduction

Bien des sites annoncent un évangile qui plait à la nature humaine, un peu « bisounours » ! D’autres offrent aux âmes, qui rencontrent des difficultés dans la vie et souffrances diverses liées à cette terre, des programmes de « reconstruction de soi », gestion des émotions, etc. … Ils utilisent en général des termes liés au management, à la gestion, (projets, objectifs, etc, …), la psychologie, etc. …  pour ne pas dire à des concepts liés aux religions orientales, et à « l’église scientiste », sans pour autant en présenter les caractères extrêmes ! Bien des versets de la Bible sont utilisés pour étoffer et « valider » les affirmations avancées, mais ces versets sont sortis de leur contexte !

NB Ceci ne veut pas dire que les techniques de management, de gestion ou de psychologie n’ont pas leur valeur dans leur cadre. Ces techniques, à valeur scientifique, s’appliquent exclusivement dans le domaine de la sphère terrestre (1ère création), elles n’ont aucune valeur en ce qui concerne la relation du vrai croyant avec Dieu (nouvelle création) ! La loi physique de la pesanteur est d’application à tous objets et êtres qui se trouvent dans la sphère de la première création ! N’oublions pas que le Seigneur Jésus a dit dans une prière : « ... Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi. » (Luc 10 v.21).

On pourrait douter que les promoteurs de ces sites, ou des messages de la même nature, aient compris pour eux-mêmes ce qu’est une vraie conversion. (Le sujet de ce qu’est une vraie conversion est traité dans la page intitulée Qu’est qu’une vraie conversion ?  Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? )

La clé pour s’apercevoir que ces doctrines sont fondamentalement fausses, c’est de remarquer que le mot péché n’est pratiquement jamais utilisé d’une part et que d’autre part, l’homme est présenté comme améliorable ! Dieu établit pourtant un fait en Jérémie 17 v.9 : « … Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable … » ! Ceci est vrai de mon propre cœur et du tien, toi qui lis ces lignes ! Ces sites passent sous silence, entre autres, cette affirmation divine.

L’homme ne peut pas être amélioré ! Dieu l’a démontré par l’histoire de son peuple terrestre (Israël) ! Lorsque le Seigneur Jésus est venu sur cette terre, guérissant toutes les misères dues à la présence du péché, son peuple (et aussi le reste du monde d’alors) l’a cloué sur une croix ! Voilà la démonstration que l’homme ne peut être amélioré ! Mon être naturel, ce que je suis, né de mon père et de ma mère, est exactement le même que ceux qui ont crucifié le Seigneur Jésus ! Je ne peux m’améliorer en rien ! Cela est purement impossible ! C’est aussi la raison pour laquelle il faut naître de nouveau, comme l’explique le Seigneur Jésus dans l’Evangile selon Jean au chapitre 3 ! Il s’agit d’une nouvelle naissance, pas d’une transformation progressive sous une action quelconque ! C’est une œuvre divine ! Un miracle opéré par l’Esprit Saint !

Ce qui est étrange, c’est que des personnes prenant le titre de « pasteur », sur la seule base d’avoir suivi un cursus « universitaire », ou une « formation », s’opposent à ce fait, accusant de manquer d’amour le fait de rappeler ce qu’est la nouvelle naissance, nécessitée par le fait que l’homme n’est pas améliorable ! Une de ces personnes m’a répondu récemment par verset interposé (1 Jean 4 v.20), que je n’aimais pas mes frères ! Il semble utile de rappeler que le vrai amour pour le prochain commence par lui montrer le chemin du salut ! Et l’amour envers son frère en Christ, c’est de l’aider aussi à comprendre par la foi, les enseignements clairs de la Parole, s’il n’en a pas compris certains ! L’apôtre Paul, nous en donne l’exemple, nous fournissant tous les enseignements qui nous sont nécessaires, au-delà des autres contenus de la Bible, afin que le vrai croyant puisse mieux jouir de la communion avec son Seigneur et son Père et par conséquent avec ses frères et sœurs en Christ, dans le cadre de la nouvelle création !

NB : Une petite remarque pour souligner que ceci ne veut pas dire que tous ceux qui portent le nom de « pasteur » affirment que l’homme ne peut être amélioré ! Je suis en contact, ici sur facebook, avec bon nombre d’entre eux qui n’ont pas cette fausse doctrine !

Ce que tout vrai croyant doit comprendre

Les effets de la nouvelle naissance

Le vrai croyant, sait qu’il avait besoin de salut, car il était perdu à cause de ses fautes, de ses péchés. Il sait que ses péchés ont été portés à la croix par le Seigneur Jésus qui a reçu de la part de Dieu, le jugement que le pécheur repentant aurait dû subir ! (Pour plus de détails, relire la page relative à la vraie conversion).

Passé par une vraie conversion, le vrai chrétien est passé de la mort morale à la vie ! Il n’appartient plus moralement à cette première création, qui est marquée par le péché, qui se transmet par les parents aux enfants, depuis la scène de Genèse 3, jusqu’à aujourd’hui ! Le vrai croyant appartient moralement à la nouvelle création (2 Corinthiens 5 v.17) ! Là où tout est de Dieu, et rien n’est de l’homme ! Le vrai croyant possède la vie divine, qui est éternelle, cette vie dont Jean 3 v.16 parle clairement.

La première création, marquée par le péché, soupire même après la délivrance (voir Romains 8 v. 19 à 22) ! Elle sera délivrée pour une durée de mille ans, lors du règne millénaire de Christ, lorsqu’il viendra en gloire et en jugement (Apocalypse 19), pour disparaître (Apocalypse 21) et faire place à un nouveau ciel et une nouvelle terre, matérialisant ainsi la nouvelle création ! La première création est en attente de cette rémission, dont parle Hébreux 9 v. 22 (« … sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission … », on y ajoute souvent « rémission de péché », mais la rémission va au-delà du péché, car la 1ère création n’a pas péché, c’est l’homme qui a péché ! La terre a été maudite à cause du péché de l’homme, voir Genèse 5 v.29 « … sol que Dieu a maudit … ») !

L’apôtre Paul nous donne des enseignements clairs sur ce sujet important. Il est utile de s’y intéresser. Car c’est dans l’enseignement de la Parole de Dieu que se trouve la solution à tous les problèmes que le croyant rencontre inévitablement, étant physiquement dans le cadre de la 1ère création, dans ce monde, bien qu’il n’en fasse pas moralement partie !

Les doctrines dénoncées plus haut font fi de ce que l’apôtre enseigne, en en citant des parties hors contexte !

Il y a des mots qu’il faut bien comprendre.

La « chair » est employée dans deux sens différents. Dans le sens de l’enveloppe dans laquelle la vie s’exprime, dans ce même sens la Parole utilise aussi le mot « tente », dans le sens là où la vie habite. Le mot « chair » est aussi utilisé dans le sens de puissance du mal, donnant au contenu le nom du contenant. La lecture de la Parole de Dieu, sous la dépendance de l’Esprit de Dieu, ne rencontre aucune difficulté à faire la distinction entre les deux sens donnés au mot « chair » ! Par exemple « la pensée de la chair est inimitié contre Dieu  » (Romain 8 v.7) et « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; — et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.» (Philippiens 1 v.22). Il n’y a aucune difficulté à comprendre le sens de chair dans chacun de ces 2 cas, comme dans tous les autres ! Confondre ces deux sens bien distincts conduit de toute évidence à des fausses doctrines ou enseignements !

Tous les hommes possèdent un corps physique (la tente dont parle l’apôtre en 2 Pierre 1 v.14 : « … sachant que le moment de déposer ma tente s’approche rapidement ») qui est lié à la 1ère création, il est mortel et subit toutes les conséquences relatives à la chute. Ce corps est, ou a été, le siège du péché, mais n’est pas le péché en lui-même ! Nous sommes exhortés à en prendre soin, en particulier lorsque nous devons traverser la maladie. Dans ce cadre l’apôtre Paul exhorte Timothée à prendre soin de son estomac (« … Ne bois plus de l’eau seulement, mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. … 1 Timothée 5 v.23). Le croyant consulte le médecin lorsqu’il est malade ! Et il s’attend à Dieu pour le reste ! Le médecin (*) exerce sa médecine dans le cadre de la 1ère création, et pas dans le cadre de la nouvelle. Si le médecin est lui-même un vrai croyant, mais en tant que croyant, il aide aussi son frère / sa sœur en Christ à retrouver la communion avec le Seigneur, si des problèmes y sont liés !

(*) Comme annoncé dans une version précédente de ce message, j’ai demandé de rédiger un petit texte à un médecin chrétien qui connait bien ce genre de problèmes, principalement lorsqu’il s’agit d’un patient chrétien. Ce texte fait l’objet d’un message faisant suite à celui-ci.

Ce domaine est parfois difficile en ce sens qu’un médecin incrédule mettra facilement en cause la foi de son patient. Lorsque que le médecin s’affiche en tant que chrétien, il arrive parfois, qu’il mette en cause une interprétation trop rigoureuse de la Parole de Dieu ! N’oublions jamais ce que nous dit l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 2 v.12-13 : « Mais nous, nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’Esprit qui est de Dieu, afin que nous connaissions les choses qui nous ont été librement données par Dieu ; desquelles aussi nous parlons, non point en paroles enseignées de sagesse humaine, mais en paroles enseignées de l’Esprit, communiquant des choses spirituelles par des moyens spirituels. »

Avant de passer par la vraie conversion, habite dans le croyant un seul être moral, qui le « pilote » dans toutes ses actions et décisions, c’est sa nature de péché, ce vieil homme qui ne peut que pécher, c’est-à-dire agir contre la volonté de Dieu ! Cette nature de péché ne peut écouter que le Diable ! Comme Adam & Eve l’ont fait en Genèse 3 !

A la croix, le Seigneur Jésus s’est identifié à cet être de péché, ce vieil homme, nature  pécheresse habitant de manière active dans le croyant avant sa conversion, pour le rendre impuissant par la mort ! La mort de Christ ! Pour le croyant, dès sa conversion, cet être-là a été mis à mort à la croix par le Seigneur Jésus ! C’est pour cela que l’apôtre Paul nous dit en Colossiens 3 v.3 : « … vous êtes morts … » ! C’est un fait que le vrai croyant s’approprie par la foi et pas par l’expérience ! Si ce « vieil homme » (ce vieil homme de Romains 6 v.6 « … notre vieil homme a été crucifié avec lui … »), cette « chair » a trouvé la fin de son domaine d’activité à la croix, le vrai croyant est aussi ressuscité moralement avec Christ ! (Ephésiens 2 v.6 « … nous a ressuscité … »), c’est le fait de naître de nouveau : un « nouvel homme » est créé, et fait sa demeure dans cette « tente », le corps du croyant ! Ce corps devient ainsi l’habitation de l’Esprit de Dieu (1 Corinthiens 6 v.19 « … votre corps est le temple du Saint-Esprit … »), car ce nouvel homme, de nature nouvelle et divine, n’a aucune capacité en lui-même, il ne peut agir que par l’énergie du Saint-Esprit ! Ce corps mortel devient le temple du Saint-Esprit. Il ne s’agit pas d’expérience, mais de foi, car c’est Dieu qui le dit dans sa Parole. Si je cherche à le réaliser autrement que par la foi, je ferai l’expérience que le vieil homme est bien là, car par la recherche expérimentale, je ne le laisse alors pas dans la mort, là où la croix de Christ l’a placé moralement! Car dans cette « tente » « cohabitent » deux « acteurs » un vieil homme (qui sur base de la foi, par l’action de l’Esprit Saint [pas par mon énergie] est tenu dans la mort) et un nouvel homme appartenant à la nouvelle création, mû par la seule énergie de l’Esprit Saint. C’est en tant qu’homme nouveau que je suis né de nouveau ! Il n’y a aucune transformation de ce que je suis par nature, ce que je suis par nature est le vieil homme qui reste ce qu’il est ! Ceci restera vrai jusqu’à ma mort physique ou jusqu’à ce que le Seigneur Jésus vienne enlever les siens, comme nous l’enseigne l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 15 v.51 à 58 et en 1 Thessaloniciens 4 v.13 à 18

En résumé, pour le vrai croyant, les circonstances de la terre ne sont pas changées, son corps (dans son entier, ses os ses muscles, ses organes, son sang, ses émotions, etc. …) subit comme quiconque les circonstances de la terre ! Dieu peut évidemment les changer, car rien n’arrive sans la volonté de Dieu (1 Pierre 4 v.19 « … ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu … »). Nous sommes loin de la « gestion » des souffrances rencontrées sur cette terre,  par de techniques quelconques utilisant des textes-mêmes de la Bible!

Le vieil homme, veut toujours être libéré des circonstances douloureuses, mais le nouvel homme vit dans la dépendance du Seigneur, et, comme l’apôtre Paul accepte la réponse du Seigneur « … ma grâce te suffit … » (2 Corinthiens 12 v.9)

La chose est simple pour le nouvel homme, mais toujours difficile (de fait impossible) pour l’homme naturel ! L’homme naturel a besoin de techniques, le nouvel homme n’a besoin que de la communion avec le Seigneur ! C’est là la différence. C’est une question de foi ! Et par la foi on en fait l’expérience !

Les circonstances traversées aussi par les vrais croyants

Les circonstances, bonnes ou mauvaises, que tout être humain traverse le long de sa vie, sont celles liées à cette terre, cette première création. En Genèse 1, Dieu vit que ce qu’il avait créé était bon ! En tant que telle la première création garde ce caractère ! Il suffit d’observer la nature pour en être convaincu !

Mais les choses n’en sont pas restées là ! Le péché est introduit dès le chapitre 3 et voilà que ce qui était bon, prend un autre caractère à cause du péché ! Les conséquences de ce fait se lisent dans les chapitres suivants.

Le monde, domaine de Satan, est bien là présent ! Les circonstances que nous traversons sur cette terre, que nous soyons de vrais croyants ou pas, sont empreintes de ce caractère ! Aux yeux de Dieu, le sol est maudit ! Et les circonstances que nous traversons sont liées à cette malédiction. Il s’ensuit de la souffrance à laquelle personne n’échappe.

Pour tenter d’éviter ces souffrances, l’homme naturel, figuré par Caïn et sa descendance, conduits par Satan, le Prince de ce monde, ont introduit la religion, ensuite l’industrie & les arts musicaux !

Notons que Caïn, était un homme très religieux, il offrait le produit de sa propre énergie à Dieu ! Mais Dieu appelle cela péché, et donne l’occasion à Caïn de se repentir, lui indiquant qu’un sacrifice pour son péché était à la porte (Genèse 4 v.7). Sa religion, étrangère à Dieu, l’a conduit à devenir le premier meurtrier de cette terre ! C’est solennel !

Abel, avait bien compris que Dieu ne pouvait rien accepter d’un cœur marqué par le péché, hérité de ses parents. En communion avec Dieu, il offre un sacrifice qui rappelle celui que le Seigneur Jésus allait accomplir à la croix pour me sauver ! Sur ce sujet, consulter le message intitulé : « Religion ou Communion avec Dieu le Père et son Fils Jésus Christ par l’Esprit Saint ? »

Après le meurtre d’Abel, une nouvelle génération voit le jour en Genèse 4 v.25-26. On commença alors à invoquer le nom de l’Eternel !

Il y a dès lors deux générations, une qui invoque l’Eternel et une qui ne l’invoque pas !

Les circonstances extérieures sur cette terre sont les mêmes pour ces deux générations ! La différence consiste dans la relation avec l’Eternel, pour arriver à Hénoc (Genèse 5 v.21 à 24) ! Il marcha avec Dieu (voilà un vrai croyant) ; et il ne fut plus, car Dieu le prit !

Ainsi le vrai croyant marche avec le Seigneur au milieu de circonstances difficiles, jusqu’au moment où le Seigneur viendra et le prendra auprès de lui, comme nous le lisons en 1 Corinthiens 15 v.51 à 58 et en 1 Thessaloniciens 4 v.13 à 18 ! Dans ce cadre, lire le message intitulé : « Le cri de minuit »

Les circonstances dans ce monde, marqué par le péché, impliquent la souffrance. L’homme religieux essaie d’en limiter l’effet par toutes sortes de « techniques », allant de la musique relaxante, la gestion de ses émotions, le management de ses projets de reconstruction, etc. … L’enfant de Dieu, possédant la vie divine, traverse ces mêmes circonstances en communion avec son Dieu, son Père, son Seigneur et son Sauveur ! Goûtant le repos que le Seigneur Jésus nous promet en venant à lui en Matthieu 12 v.28 (« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. »). Pour cela il y a un « joug » à prendre et un « fardeau » à porter (ces circonstances contraires) (« Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire [ c’est-à-dire : plein de douceur et de bonté] et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. »).

Et il ajoute au verset 30 de Matthieu 12 : « Car mon joug est aisé et mon fardeau est léger » ! Pourquoi cette contradiction apparente, car un joug n’est jamais aisé, et un fardeau n’est jamais léger ? C’est parce que c’est lui qui prend le joug et lui qui porte le fardeau. Sur ce thème, lire le message intitulé : « Le REPOS dans des CIRCONSTANCES DIFFICILES »

Une scène des Evangiles traitant de circonstances difficiles

Il s’agit de la scène où les disciples se trouvent dans une barque et la mer est agitée que nous trouvons en Matthieu 14 v.24 à33 :

24 Or la nacelle était déjà au milieu de la mer, battue par les vagues, car le vent était contraire. 25 Et à la quatrième veille de la nuit, il s’en alla vers eux, marchant sur la mer. 26 Et les disciples, le voyant marcher sur la mer, furent troublés, disant : C’est un fantôme. Et ils crièrent de peur. 27 Mais Jésus leur parla aussitôt, disant : Ayez bon courage ; c’est moi, n’ayez point de peur. 28 Et Pierre, lui répondant, dit : Seigneur, si c’est toi, commande-moi d’aller à toi sur les eaux. 29 Et il dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la nacelle, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. 30 Mais voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, disant : Seigneur, sauve-moi ! 31 Et aussitôt Jésus, étendant la main, le prit et lui dit : Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ? 32 Et quand ils furent montés dans la nacelle, le vent tomba. 33 Et ceux qui étaient dans la nacelle vinrent et lui rendirent hommage, disant : Véritablement tu es le Fils de Dieu !

Je m’inspirerai ici de deux commentateurs sérieux de la Parole de Dieu, à savoir Samuel Prod’hom , William Kelly et Franck Binford Hole. Vous pouvez lire ces commentaires en cliquant sur les noms.

Il est clair et évident que le Seigneur ne nous demande pas de marcher sur les eaux, dans le sens premier. Le cadre de la venue du Seigneur Jésus sur la terre, comme nous le rapporte les Evangiles, est tout à fait différent du cadre dans lequel nous vivons aujourd’hui. Ces circonstances d’ordre physique et réel ont en plus un sens allégorique pour nous. Il est important d’en tirer des leçons.

La mer déchainée est une image frappante des caractères de ce monde agité par Satan et que le croyant actuel doit aussi traverser. Nous nous limiterons à l’aspect qui nous concerne (temps de l’Evangile de la grâce), car cette scène concerne aussi prophétiquement ce que vivra le résidu juif après l’enlèvement de l’Eglise, qui croira alors à l’Evangile du Royaume. Ce résidu, attendant la venue du Seigneur Jésus, alors en gloire et en jugement, traversera des épreuves terribles dont parle abondamment le Seigneur Jésus dans les quatre Evangiles.

Cette scène nous montre comment traverser les épreuves !

NB & Rappel important

Cette scène est physiquement absolument réelle. Le Seigneur Jésus a effectivement marché sur la mer ! Pierre aussi a marché sur la mer ! Mais le message de la Parole de Dieu, dans sa divine inspiration a aussi un sens allégorique. Le récit n’est pas un simple rapport d’un fait qui s’est passé. Il contient en plus un sens que l’Esprit Saint veut nous transmettre. Mais cela ne peut se comprendre que par l’Esprit de Dieu ! Il est évident qu’aujourd’hui, le Seigneur ne nous demande pas de marcher physiquement sur l’eau ! Pierre l’a fait, parce que le Seigneur le lui avait commandé ! Il ne nous commande rien de pareil dans son sens premier, mais bien le sens allégorique ! Le cadre se transpose aisément aux circonstances que nous traversons journellement comme enfant de Dieu !

 Dans cette scène, nous voyons que le Seigneur Jésus n’est dépassé par rien lorsqu’il se trouve confronté à des puissances maniées par l’adversaire. Non seulement il marche lui-même sur la mer déchaînée, mais il donne à un faible disciple le pouvoir d’en faire autant.

Il a passé la nuit à prier sur la montagne, et les disciples ont lutté contre les circonstances adverses. Le matin, il va vers eux, marchant sur la mer. La tempête n’était rien pour lui. Elle était une cause de détresse pour les disciples, mais il y avait là Celui dont il est écrit : « Ta voie est dans la mer, et tes sentiers dans les grandes eaux ; et tes traces ne sont pas connues » (Ps. 77:19). Sa présence les réconforte, bien que la tempête continue à faire rage ; et quand il est dans la nacelle, le vent tombe.

Mais le Seigneur apporte avec Lui davantage que du réconfort, et c’est la découverte que Pierre fait : Il peut rendre conforme à Lui. Pour Pierre, cela signifiait qu’il fallait quitter la nacelle et il ne pouvait le faire que sur l’autorité de la parole : « Viens », qui prouvait que c’était le Seigneur lui-même qui s’approchait d’eux. Convaincu que c’était bien Lui, sur la foi de sa parole, Pierre s’avance et marche sur la mer.

Mais la foi de Pierre était petite et, dès le moment où il détourne ses pensées de son Maître pour les fixer sur le vent violent, il a peur et commence à enfoncer. Néanmoins, il avait la foi, car dans sa détresse, il crie tout de suite à son Seigneur ; il est alors secouru et ils retournent ensemble dans la nacelle ; le vent tombe aussitôt et ils regagnent la terre, comme nous le montre l’évangile selon Jean. Pierre était tout à fait illogique dans ses craintes, car il ne nous est pas davantage possible de marcher sur des eaux calmes que sur une mer agitée, mais nous lui sommes tous semblables lorsqu’une petite foi seulement nous anime. La foi qui est entièrement centrée sur Christ est forte, tandis que celle qui est occupée des circonstances est faible.

Nous entendons parfois trop parler du manquement de Pierre et pas assez de ce que la puissance de Christ l’a rendu capable de faire, malgré sa petite foi. Après tout il n’a pas enfoncé. Il a seulement commencé à enfoncer et ensuite, soutenu par une puissance extérieure à lui, il a rejoint le Seigneur et a regagné avec lui le bateau. Personne d’autre n’a fait une chose semblable et sa défaillance momentanée a uniquement servi à manifester que la puissance qui l’avait secouru était celle de son Seigneur ; tous lui rendent alors hommage et le reconnaissent comme le Fils de Dieu

Nous traversons aussi la nuit morale dans laquelle se trouve le monde où la puissance de Satan se fait sentir, où il y a pour tous des moments d’épreuves qui peuvent bien être comparées à une tempête. Nous savons ainsi qu’au-dessus de tout se trouve le Seigneur dans la gloire. Toujours occupé de ceux qui sont dans les difficultés quelconques, il fait entendre sa voix au moment opportun, rassurant les siens, les encourageant par sa Parole, nous disant aussi : «C’est moi, n’ayez point de peur». Il connaissait l’angoisse des disciples, lorsque, à la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur les eaux. Jésus sait aussi quelles sont les afflictions par lesquelles nous passons. «Car, en ce qu’il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés» (Hébreux 2:18). Mais il nous arrive souvent de méconnaître son intervention et d’être alarmés, au lieu de voir sa bonne main dans l’épreuve, comme les disciples qui prirent Jésus pour un fantôme lorsqu’il s’approchait d’eux. Puissions-nous tous être assez occupés de lui pour le discerner en toute circonstance !

Quand Pierre entendit la voix de Jésus, il lui dit : «Seigneur, si c’est toi, commande-moi d’aller à toi sur les eaux». Jésus lui répondit : «Viens». Alors Pierre descendit de la nacelle et marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Combien grande est la puissance de la parole du Seigneur ! Pierre n’avait jamais marché sur les eaux, et aucun homme ne saurait le faire ; mais Pierre voit que le Seigneur le peut, et il le connaît assez pour savoir que, s’il lui commande d’aller à lui, il le soutiendra. Souvenons-nous que le Seigneur donne toujours la capacité d’exécuter ce qu’il nous commande ; nous pouvons compter sur lui pour nous fournir ce qui est nécessaire pour lui obéir, tout insurmontables que paraissent les difficultés. Mais il faut avoir une pleine foi en sa Parole et ne pas regarder aux circonstances, car, dans le chemin de l’obéissance, les difficultés subsistent. Les disciples avaient obéi au Seigneur en s’embarquant pour l’autre rive ; la tempête fut permise, afin qu’ils puissent apprendre à mieux connaître leur Seigneur.

Après avoir marché un moment, Pierre enfonça, car ses regards étaient dirigés sur l’orage, au lieu d’être fixés sur celui qui lui avait dit : «Viens». Voyant la violence du vent, il eut peur. Mais quelle grâce dans la personne de Jésus ! À l’appel de Pierre qui s’écrie : «Seigneur, sauve-moi», il étendit la main et le prit, lui disant : «Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ?» Le Seigneur a la puissance de nous faire marcher sans broncher, si nous regardons à lui par la foi, et si nous enfonçons, faute d’avoir tenu nos regards fixés sur lui, sa main puissante est prête à nous secourir quand nous crions à lui dans la détresse. Il est précieux d’en faire l’expérience ; mais le Seigneur est bien plus glorifié lorsque nous comptons sur lui sans faillir et que nous réalisons quelque peu la puissance par laquelle il a marché lui-même dans ce chemin d’obéissance. Il ne se préoccupait que d’accomplir la volonté de son Père.

Retenons que, actuellement, période de la grâce, le Seigneur Jésus n’a pas établi son règne sur la terre, (il le fera plus tard, après l’enlèvement de l’Eglise) mais il intercède actuellement dans les cieux (voir Hébreux 4 v.14-16).  Au plus fort du péril, quand tout semble perdu ; le Seigneur apparaît, marchant sur la mer, et il dit aux disciples : «C’est moi, ne craignez point», car l’effroi s’était emparé d’eux. Pierre, après avoir demandé à son Maître une parole d’encouragement, quitte la nacelle et marche sur les eaux à la rencontre du Seigneur. Mais en face des vagues agitées par la tempête, Pierre perd Jésus de vue, et, réduit à sa propre expérience, il est saisi de crainte. Si le Seigneur ne lui eût tendu la main, il aurait péri dans les flots. Ayant réprimandé son disciple à cause de son incrédulité, Jésus monte dans la nacelle et le vent s’apaise.

Les techniques diverses, aussi scientifiques qu’elles soient, la propre expérience ou celle des autres (praticiens ou autres), rien de tout ça ne peut enlever la crainte et la douleur liée à cette terre agitée par les circonstances de la vie du vrai croyant ! Seule la foi qui fixe les regards sur la personne du Seigneur Jésus, ne doutant nullement de sa puissance, peut nous soutenir pour traverser l’épreuve.

Hébreux 12 v.1 &2 : «… rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si aisément, courons avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu. »

Hébreux 6 v.18-20 : Afin que, comme il est « … impossible que Dieu mentît, nous ayons une ferme consolation, nous qui nous sommes enfuis pour saisir l’espérance proposée, laquelle nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui entre jusqu’au dedans du voile où Jésus est entré comme précurseur pour nous, étant devenu souverain sacrificateur … »

A quel « monde » le vrai croyant appartient-il ?

Le vrai croyant n’appartient pas à ce monde, domaine de Satan ! Le Seigneur dit clairement qu’il n’est pas de ce monde. Ce monde est voué au jugement. (Jean 9 v.39)

Le Seigneur Jésus le déclare de manière claire que nous ne sommes pas de ce monde, comme lui n’en n’est pas! (« … Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que moi je vous ai choisis du monde, à cause de cela le monde vous hait. … » Jean 15 v.19  et bien d’autres passages). Lire la prière du Seigneur Jésus en Jean 17 !

Le croyant appartient à la nouvelle création, il est du ciel, où le Seigneur Jésus est actuellement et d’où il viendra pour enlever les siens. C’est ce que nous avons rappelé plus haut.

Lire le message intitulé : « Les venues du Seigneur Jésus et les jugements »

N’étant pas de ce monde, le croyant n’a pas à œuvrer pour le rendre meilleur !

Il y aura un temps où la paix et la justice règneront sur la terre, c’est lors de la venue du Seigneur Jésus en gloire et en jugement pour établir son règne de paix ! Ce dont fait référence ce dernier message.

Quelle est la mission sur cette terre de tout vrai croyant ?

En dehors de toutes missions particulières liées à des dons particuliers distribués par le Saint-Esprit et non pas à la suite d’un cursus quelconque (Evangéliste, Docteur, Pasteur, Prophète, …), chaque vrai croyant a pour mission de refléter (comme un miroir) au milieu de la première création dans laquelle il ne fait que passer, qu’il appartient à la nouvelle création, où tout découle de l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix, là où tout est de Dieu et rien de l’homme !

Que te reste-il à faire si tu ne peux pas affirmer être un vrai croyant ?

Si tu n’es pas passé par une vraie conversion, tous tes efforts pour plaire à Dieu sont vains ! Toutes les « recettes » présentées pour t’aider à « croire », ou à te confier à Dieu afin de te libérer de ces diverses souffrances, sont vaines, elles ne peuvent que te faire vivre dans un monde d’illusion, dont la fin est la perdition, passer l’éternité avec le Diable et ses anges. C’est ce que le Diable veut pour toi ! C’est exactement le cas solennel  Caïn !

La seule issue est de passer par une vraie conversion, par la suite le paragraphe précédent prendra son sens pour toi !

Je t’invite à visionner cette vidéo, qui s’ouvrira en cliquant sur le lien. Ecoutes attentivement et lis chaque parole du texte qui défile!

C’est le vœu le plus cher que tout vrai croyant formule à ton égard !

Conclusion

Il y a des souffrances dues à des disfonctionnements « organiques », qui requièrent l’intervention de médecins, mais cela est vrai que l’on soit un vrai croyant ou pas, les conditions du corps ne présentent aucune différence, si ce n’est que le vrai croyant sait que rien n’arrive sans la volonté de Dieu !

Les techniques présentées par ces sites à coloration chrétienne ne sont en rien utiles en ce qui concerne la relation du croyant avec son Dieu et Père, son Sauveur et son Seigneur. C’est en communion avec Dieu, et le Père et le Seigneur Jésus, que par la foi, sous l’action du Saint-Esprit que le vrai croyant traverse les épreuves de souffrances inévitables.

Que, au milieu de difficultés et de souffrances, le vrai croyant se souvienne constamment des enseignements que la Parole de Dieu nous donne au travers de cette scène de Matthieu 14 v.24 à 33 ! Gardant à l’esprit que la mer agitée ou calme est une image du monde que nous traversons tous indistinctement !

Christ seul est la force et le motif de notre action. Il faut marcher là où il n’y a rien [le monde n’offre rien à l’âme], comme Christ y a marché. L’agitation des vagues dues à l’agitation de ce monde me fait souvent manquer de foi ; mais la grâce et la puissance du Sauveur sont là, pour les autres chrétiens comme pour moi-même. Il étend sa main et soutient le pauvre serviteur que je suis. C’est ce qu’il fait afin que nous marchions comme il a marché, là où il n’y a aucun autre soutien que lui. Une fois que Christ est là, tout est paix.

Le chrétien doit marcher dans ce monde, domaine de Satan ; marcher par la foi, c’est marcher comme Jésus a marché, là où il n’y a aucun sentier que la puissance divine ; là où l’homme ne peut pas marcher, et où il est totalement incapable de le faire. Marcher ainsi est le fruit de la puissance de Christ et de la foi dans le chrétien. Mais ce n’est pas tout. Il faut avoir l’œil fixé sur le Seigneur, sans cela on s’enfonce dans les difficultés. Si je regarde aux difficultés et aux souffrances qui lui sont propres, j’enfonce inévitablement. Christ étant hors de ma vue, je me compare moi-même avec les difficultés ; il devient alors impossible de marcher ainsi. Cette dernière conclusion est tout à fait exacte, mais j’ai alors oublié entièrement la puissance divine.

Combien mon incrédulité est insensée ! Incrédule, c’est ce que je suis naturellement ! Que je passe par une phase de grandes difficultés, ou par une phase plus calme de ma vie, là question n’est pas à ce niveau-là ! La question est de regarder ou pas au Seigneur Jésus ! Si je regarde à lui, tout est possible, tout réussit, parce qu’il peut tout et veut tout dans sa grâce : toute bénédiction, tout le fruit de la foi, grâces à Dieu ! Jésus est là pour nous soutenir, quand même notre foi nous fait défaut. Si Jésus est l’objet qui nous fait marcher dans ce monde, Jésus est la force pour y marcher et il nous faut tenir l’œil fixé sur lui. Si sa puissance est là, l’orage des difficultés et des souffrances associées, n’est rien. Si elle n’y est pas, j’y enfonce dans le calme comme dans l’orage. On marche en tout cas par la foi, et il nous faut toujours Jésus, et avec lui nous pouvons tout. L’orage et le calme sont alors la même chose.