L’épitre des
cieux ouverts – Épitre aux Hébreux
Les gloires de Christ, le Fils de Dieu - Chapitre 1 v.1 à 3
Ce document
s’inspire des commentaires de H. Smith et fait
suite au message n°0090
1 Dieu ayant autrefois*, à plusieurs reprises et en
plusieurs manières, parlé aux pères par** les prophètes, 2 à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans
[le] Fils*,
qu’il a établi héritier de toutes choses,
par lequel aussi il a fait les mondes, 3
qui, étant le
resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa substance, et soutenant
toutes choses par la parole de sa* puissance, ayant fait par lui-même la purification des péchés,
s’est assis à la droite de la majesté dans
les hauts [lieux] ; 4 étant
devenu d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus
excellent qu’eux.
— v.
1 : ou : anciennement. — v. 1** : ou : dans. — v. 2* : litt.: en Fils. —
v. 3 : la sienne, celle du Fils.
Nous avons
vu dans le message introductif (message
n°0090) que suite au rejet du Seigneur Jésus, le Messie par son peuple, un
ordre nouveau a été établit par Dieu, suite à la mort et la résurrection du
Seigneur Jésus. Ce qui est lié à la terre, à la première création a pris fin,
les relations avec Dieu ne sont plus de cet ordre-là, le chrétien qu’il soit
d’origine juive ou pas, par sa nouvelle naissance est une nouvelle création, il
fait ainsi moralement partie de la nouvelle création. Ses rapports avec Dieu
sont de nature céleste. Tout est basé sur la valeur de la personne divine devenue chair pour pouvoir être ce seule sacrifice
qui a été capable de rendre parfait, en Lui (Christ), celui qui est sanctifié,
à savoir le chrétien authentique, c’est-à-dire qui est passé par une
vraie conversion (message
n°0001)
C’est de
cette personne glorieuse, à savoir le Seigneur Jésus, que nous allons nous
occuper, le Saint Esprit nous amenant ainsi à concentrer nos pensées sur Celui
qui nous a tant aimé, jusqu’à la mort de la croix ! Le Saint-Esprit nous
fait partager en partie quelque chose de la valeur du Seigneur Jésus, en tant
que Fils de Dieu. En partie, car nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et
il ne nous est pas dit que le Père le révèle à d’autres. N’oublions jamais, que
le Seigneur Jésus a été pour Dieu, dans son sacrifice à la croix, le parfait
holocauste. Nous verrons bientôt en étudiant en parallèle les sacrifices de
l’Ancien Testament, ce qui nous permettra, par les images de l’Ancien Testament
(principalement dans le livre du Lévitique, 3ème livre de Moïse) de
mieux comprendre ce qu’est l’holocauste, la part de Dieu dans l’œuvre de la
croix.
Après avoir
parlé, en premier lieu à son peuple terrestre, à savoir le peuple d’Israël, par
l’intermédiaire de prophètes, le dernier étant Jean le Baptiseur, Dieu s’est
adressé à aux juifs, mais aussi à nous depuis lors, directement en la personne
de son Fils.
Pour bien
comprendre, nous devons rappeler le début de l’évangile selon Jean.
Chapitre 1 - 1 Au
commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et
la Parole était Dieu. 2
Elle* était au commencement auprès de Dieu. 3 Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait.
4 En elle était
[la] vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 Et la lumière luit dans les
ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont pas comprise. ...
... 9 la vraie lumière était celle, qui, venant dans
le monde, éclaire tout homme. 10 Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui ; et
le monde ne l’a pas connu. 11 Il vint chez soi ; et les siens ne l’ont pas reçu. 12 Mais à tous
ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, [savoir]
à ceux qui croient en son nom ; 13
lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la
volonté de l’homme, mais de Dieu.
14 Et la
Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa gloire, une
gloire comme d’un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de
vérité ; ... 16 — car, de sa
plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce. ... 18 Personne ne vit jamais Dieu ;
le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître. ...
29 ...
Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !
32 ... J’ai vu
l’Esprit descendant du ciel comme une colombe, et il demeura sur lui. ...
Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre, et
demeurer sur lui, c’est celui-là qui baptise de l’Esprit
Saint. 34 Et moi, j’ai vu et j’ai
rendu témoignage que celui-ci est le Fils de Dieu.
Quand le
Fils est venu, c’était Dieu lui-même qui parlait. Dans le Fils, Dieu
s’approchait des hommes et l’homme pouvait s’approcher de Dieu sans
l’intermédiaire d’un prophète ou d’un sacrificateur. Nous lisons en Matthieu 27
au verset 51 :
51 Et
voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ...
Ce voile
qui faisait séparation entre le lieu saint et le lieu très saint (aussi bien
dans le Tabernacle que dans le Temple) s’est déchiré. L’accès à Dieu est ouvert
à ceux qui ont la qualification de sacrificateur, et non plus au seul souverain
sacrificateur, une fois l’an, et non pas sans du sang, comme le rappelle le chapitre 9 au verset 7 « ... le seul souverain
sacrificateur, une fois l’an, non sans du sang ... ».
Deux très
beaux cantiques rappellent le déchirement de ce voile, évènement important dans
l’histoire de l’humanité :
L’Agneau de Dieu, le Christ expire Sur la croix ; Le voile aussitôt se
déchire À la croix. Le lieu très saint est découvert, L’accès à Dieu nous est ouvert Par toi, Jésus, qui t’es offert Sur la croix. |
¬ Cantique 43 v.1 du recueil
Hymnes et cantiques |
Du haut en bas Dieu
déchire lui-même Le voile saint. Le chemin établi, Nouveau, vivant, jusqu’au séjour suprême Nous est ouvert. C’est accompli. |
Cantique 211 v.4 du recueil Hymnes
et cantiques ® |
Nous nous
trouvons ainsi, dans une ère entièrement nouvelle ! Par son œuvre à la
croix, le Fils de Dieu, est aussi l’artisan d’une création nouvelle !
Il est
utile pour bien saisir le sens de la scène qui se présente à nous, de nous
référer au descriptif que le Saint Esprit nous a fait de ce voile dans le cadre
du Tabernacle. Je vous suggère dès lors d’ouvrir les pages suivantes :
http://www.msgfacebook.beauport.eu/Tab/Pages/LieuSaint.html
&
http://www.msgfacebook.beauport.eu/Tab/Pages/LieuTresSaint.html
L’Esprit de
Dieu, veut nous révéler quelque chose de la personne du Fils, en lequel (pas
seulement dans lequel) Dieu nous parle.
L’importance de
quelque message que ce soit dépend, dans une large mesure, de la grandeur et de la gloire
de la
personne qui parle. Dieu nous a
parlé dans la personne la plus glorieuse qui soit — le Fils
éternel.
Pour que nous découvrions la grandeur de Celui qui parle et, par conséquent, l’importance de ce qui est dit,
l’Esprit de Dieu place devant nous sept aspects de la gloire du Fils.
1.
D’abord, le
Fils a été établi héritier de toutes choses. Les qualités de Fils et d’héritier
sont toujours liées dans l’Écriture. Les hommes s’efforcent de posséder la
terre, de régner sur la mer, de conquérir l’espace. Ils luttent pour acquérir
puissance, et richesses, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et
bénédiction. Christ, comme Fils, héritera de tout cela, car il est l’héritier
établi de tout, et lui seul en est digne.
La longue histoire du monde ne fait que
prouver que l’homme est parfaitement indigne
d’hériter de ces choses. Quelle que
soit la mesure dans laquelle il parvient à s’en emparer, il s’en sert pour s’exalter lui-même et exclure Dieu. Il se sert de la puissance pour affirmer sa propre volonté ; de la richesse pour
essayer d’être heureux sans Dieu ;
de la sagesse pour exclure Dieu de sa propre
création ; de la force pour agir dans l’indépendance de Dieu ; de
l’honneur pour s’exalter ; de la
gloire pour se mettre en avant et de la bénédiction pour l’employer pour lui-même. Quant à l’héritier établi
de toutes choses, l’homme l’a entièrement
rejeté et l’a cloué sur une
croix. Et pourtant, le ciel se plaît à proclamer :
« Digne est l’Agneau qui a été immolé, de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force, et
honneur, et gloire, et bénédiction » (Apocalypse 5 v.12). Lorsque Christ prendra possession de toutes
choses, il les emploiera toutes pour la gloire de Dieu et la bénédiction de l’homme. Dans le christianisme, nous sommes identifiés avec l’héritier de toutes choses. Quelle
consolation pour ceux qui, comme ces croyants hébreux, sont dépouillés de leurs
biens !
2.
Deuxièmement,
le Fils est celui par qui tout l’univers a été créé : « Il a fait les mondes ». Non pas seulement ce monde-ci, mais aussi tous
ces vastes systèmes qui suivent leur cours dans les étendues sans mesure de
l’espace. Nous regardons en avant et voyons
qu’il est l’héritier établi de toutes choses ; nous regardons en arrière
et voyons qu’il est le créateur de toutes choses, grandes et petites.
L’empreinte du Fils est sur toute la création.
3.
Troisièmement,
le Fils est « le
resplendissement de sa gloire » — l’éclat de la
gloire de Dieu. Le Fils devenu
chair présente la gloire de Dieu dans sa plénitude. Cette gloire de
Dieu est la manifestation de l’ensemble de tous les attributs de Dieu.
Le Fils s’est approché de nous d’une manière qui nous permet de voir Dieu
manifesté dans tous ses attributs.
4.
Quatrièmement,
le Fils est « l’empreinte
de sa substance ». C’est
davantage que le resplendissement de sa gloire ; c’est la manifestation de Dieu lui-même : l’expression
de son Être. Le Fils devenu homme était le représentant visible de Celui
qui est invisible. Il est possible de porter les attributs d’une
personne sans être son représentant. Non seulement les attributs de Dieu
resplendissaient dans le Fils, mais il était le représentant de Dieu dans la
création. Tous ses actes montraient que Dieu était présent au milieu de nous.
5.
Cinquièmement,
le Fils est celui qui soutient
« toutes choses
par la parole de sa puissance ». Même
si les hommes admettent qu’il doit y avoir une cause première, ils cherchent à
exclure Dieu de toute activité présente dans la création. Ils imaginent une création,
comme a dit quelqu’un, « suffisante en elle-même, une machine parfaite conçue
pour marcher éternellement sans la main qui l’a créée ». Les hommes se
permettent, sur base d’observations très partielles, de parler
d’évolution ! Ceci est permis par Dieu, qui prépare le terrain, cette
énergie d’erreur, pour que ces hommes croient au mensonge, comme nous le lisons
en 2 Thessaloniciens 2 v.11 & 12. La vérité est que, non seulement l’univers a été
amené à l’existence par le Fils, mais il est aussi soutenu par le Fils. Aucune
étoile ne peut maintenir son cours, aucun passereau ne peut tomber en terre sans Lui.
Les murs et la toiture de la pièce où vous trouvez ne s’effondrent pas, parce
que les lois naturelles par lesquelles la résistance et la stabilité des
matériaux existent par la seule parole de sa puissance ! Sans cela rien ne
resterait debout ! Le créateur mettra un terme à la première création,
lorsqu’il introduira « matériellement » la nouvelle, les nouveaux cieux
et la nouvelle terre où la justice habite (Apocalypse
21 v.1 – 2 Pierre 3
v.12), où le péché est ôté, c’est la réalisation de ce
que l’évangile de Jean nous apprend : « l’Agneau qui ôte le péché du
monde » !
6.
Sixièmement, le Fils a
« fait la
purification des péchés ». Il n’est pas seulement le Créateur du monde,
il est aussi le Rédempteur d’un monde
déchu. Il a « par lui-même » accompli une
oeuvre par laquelle les péchés du croyant
peuvent être pardonnés et ôtés de
devant Dieu.
7.
Septièmement,
la gloire du Fils est encore soulignée par la place d’exaltation qu’il occupe
maintenant « à la droite
de la majesté dans les hauts lieux ». Plusieurs fois dans le cours de l’épître,
nous trouvons la mention qu’il s’est assis à la droite de Dieu. Ici, c’est en raison de sa gloire personnelle.
Au chapitre 8, c’est en relation avec son office actuel de grand souverain sacrificateur pour nous. Au chapitre 10, sa position à la droite de Dieu est le résultat de l’oeuvre qu’il a achevée à la croix ;
et au chapitre 12, c’est comme étant arrivé
au terme du sentier de la foi.