La FOI : seule manière de s’approcher de Dieu ?

Suite au message intitulé « La FOI : seule manière de comprendre la création ».

Pour rappel : Nous lisons dans l’épitre aux Romains la définition de la foi : « ... la foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu» (Ch.10 v.17)

Épitre aux Hébreux chapitre 11

4 Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, et par ce sacrifice il a reçu le témoignage d’être juste, Dieu rendant témoignage à ses dons ; et par lui, étant mort, il parle encore.

Depuis la chute, il faut un sacrifice pour entrer en rapport avec Dieu. Avant la chute, Adam innocent dans le jardin d’Éden, n’aurait eu besoin de foi, si l’on peut parler ainsi, que pour connaître les origines de la création au milieu de laquelle Dieu l’avait établi comme chef ; mais, après la chute, il ne pouvait savoir que par la foi comment les relations rompues entre un pécheur et Dieu pouvaient être rétablies. Dieu lui enseigne cette vérité, en le revêtant, avec Ève, des peaux de bêtes tuées. Mais la foi d’Abel est la première qui s’approche activement de Dieu en offrant le sacrifice. L’histoire de Caïn nous prouve le néant, aux yeux de Dieu, de tout le travail de l’homme pécheur sur une terre maudite en vue d’obtenir ce résultat. Abel, par contre, reçoit dans son âme le témoignage d’être juste, seulement ce n’est pas à Abel, mais « à ses dons », que Dieu rend témoignage, c’est-à-dire au sacrifice qui préfigure celui de Christ, seul capable de justifier un pécheur et de le présenter sans péché devant Dieu. On ne peut se mettre en règle avec Dieu par aucun autre moyen. Le seul témoignage que Dieu puisse rendre à l’homme, c’est qu’il est perdu ; mais, quand le sacrifice intervient, Dieu rend témoignage à sa valeur, et Abel reçoit le témoignage d’être juste, d’être amené devant Dieu par le sacrifice, sans qu’aucun péché puisse lui être imputé. Sa justice a ainsi toute la valeur et toute la perfection de son offrande.

Le péché étant entré, comment alors l’homme pouvait-il s’approcher de Dieu ?

Abel comprend, par ce qui était arrivé dans le jardin d’où ses parents avaient été chassés, peut-être aussi par ces vêtements de peau dont Dieu les avait couverts, qu’il était nécessaire qu’un sacrifice fût placé entre lui et Dieu, que la mort, jugement du péché, intervînt pour que lui trouvât grâce devant Dieu.

Par la foi donc dans la vérité de la déclaration divine relative au jugement du péché, il s’approche de Dieu avec le sacrifice que Dieu agrée et, avec le sacrifice, celui qui l’offre. Par cette foi, il reçoit le témoignage d’être juste, d’une justice selon Dieu. Dieu rend témoignage que ses dons lui sont agréables, et lui est accepté avec son sacrifice.

Il en est ainsi pour nous. Le sacrifice d’Abel était la figure du sacrifice de Christ, l’Agneau sans défaut et sans tache. Ce sacrifice, le don qu’a fait Jésus de lui-même il s’est offert à Dieu sans tachea été agréé de Dieu, et par la foi en Jésus, je m’approche de Dieu, agréé comme lui-même. Abel, quoique mort, parle encore. Sa foi parle, son sacrifice parle, sa mort même parle. L’exemple de sa foi, consigné dans les premières pages des saintes lettres, a parlé et parlera jusqu’à la fin.

La foi saisissant le salut offert en vertu de la croix s’approche de Dieu.

C’est qu’ainsi qu’en Abel nous est présentée l’unique manière dont un pécheur peut s’approcher de Dieu. Abel savait qu’il était pécheur et que Dieu est un Dieu saint qui ne peut pas passer par-dessus les péchés.

Comment alors être en règle avec Dieu ? Par la foi, il saisit la seule manière de l’être qui soit offerte à un pécheur sous la sentence de mort. Il vint à Dieu sur le terrain de la mort d’une victime à laquelle aucun péché ne s’attachait.

Le sacrifice qu’il offrit à Dieu parlait de Jésus, l’Agneau de Dieu, et ainsi Abel reçut le témoignage d’être juste, Dieu rendant témoignage à ses dons. Dieu n’a pas rendu témoignage à sa vie, ni même à sa foi, mais au sacrifice que sa foi a apporté. Cela reste le chemin de la bénédiction pour un pécheur, et le seul chemin.

 Celui qui croit en Jésus, qui fait valoir Son grand sacrifice, reçoit le témoignage qu’il est juste. La parole qui lui est adressée est : « Quiconque croit est justifié par lui ». C’est ainsi qu’Abel, étant mort, parle encore. Il parle encore du chemin de la foi par lequel un pécheur peut obtenir la bénédiction.

Le péché étant entré, et la justice devant être trouvée quelque part pour l’homme déchu, afin qu’il puisse se tenir devant Dieu. Dieu a donné un Agneau pour le sacrifice.  Bien qu’ici le sujet présenté n’est pas le don de la part de Dieu, mais bien l’âme s’approchant de Dieu par la foi en la valeur de ce don aux yeux de Dieu.

Par la foi donc, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, un sacrifice qui (fondé sur la révélation déjà faite par Dieu) était offert dans l’intelligence qu’avait la conscience enseignée de Dieu de l’état où se trouvait celui qui l’offrait. La mort et le jugement étaient entrés par le péché ; l’homme ne pourrait les supporter, quoiqu’il doive les subir ; il faut qu’il aille à Dieu en le confessant, mais qu’il aille avec un substitut donné par la grâce ; qu’il s’approche de Dieu avec du sang, témoin en même temps du jugement et de la parfaite grâce de Dieu. Abel, en le faisant, était dans la vérité, et cette vérité était la justice et la grâce.

Il s’approche de Dieu, et place le sacrifice entre lui et Dieu. Il reçoit le témoignage qu’il est juste, juste selon le juste jugement de Dieu ; car le sacrifice était en rapport avec la justice qui avait condamné l’homme et avait reconnu aussi la valeur parfaite de ce qui avait été fait dans le sacrifice.

Le témoignage est rendu à son offrande, mais Abel est juste devant Dieu. Rien de plus clair ni de plus précieux sur ce point ! Ce n’est pas seulement le sacrifice qui est accepté ; c’est Abel qui s’approche avec le sacrifice. Il reçoit de Dieu le témoignage qu’il est juste ; douce et précieuse consolation !

Mais le témoignage est rendu à ses dons, de sorte qu’il a toute certitude d’être accepté selon la valeur du sacrifice qui est offert.

En allant à Dieu par le sacrifice de Jésus, non seulement je suis juste (je reçois le témoignage d’être juste) ; mais le témoignage est rendu à mon offrande ; et par conséquent ma justice a la valeur et la perfection de l’offrande, c’est-à-dire de Christ s’offrant à Dieu.

Le fait que nous recevons de la part de Dieu le témoignage que nous sommes justes, et qu’en même temps, le témoignage est rendu au don que nous offrons (non à l’état dans lequel nous sommes) est d’un prix infini pour nous. Je suis maintenant devant Dieu dans la perfection de l’œuvre de Christ. Je marche ainsi avec Dieu.

Par la foi, la mort ayant été le moyen de mon acceptation devant Dieu, tout ce qui tient au vieil homme est aboli pour la foi ; la puissance et les droits de la mort sont entièrement détruits ; Christ les a subis.

La foi d’Abel le conduisit à « un plus excellent sacrifice » et à la connaissance qu’il était juste devant Dieu, — connaissance qu’il reçut par la foi dans le témoignage de Dieu. Il offrit son sacrifice, non par hasard ni par quelque heureuse inspiration, mais par la foi.

On demandera peut-être : « La foi en quoi ? »

Sans aucun doute en ce que Dieu avait déjà montré quant à la valeur de la mort d’un sacrifice par les vêtements de peau dont il est question en Genèse 3:21.

Dieu rendit témoignage à la valeur de son don en acceptant son sacrifice ; et Abel sut qu’en acceptant son sacrifice, Dieu le déclarait juste.

Bien des chrétiens professants aujourd’hui disent que la connaissance du pardon des péchés est impossible durant notre vie ; or voici ici un homme vivant quelques quatre mille ans avant Christ, qui possédait justement cette connaissance. Et nous qui vivons plus de deux mille ans après que la grande œuvre d’expiation ait eu lieu, nous ne pourrions pas avoir cette connaissance ?

Note :

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Le texte reprend en grande partie les commentaires sur l’épitre aux Hébreux que vous trouverez sur le site de bibliquest.