Suite au message intitulé « elle obéit, sans raisonner, voyant le monde invisible ».
Pour rappel : Nous lisons dans l’épitre aux Romains la définition de la foi : « ... la foi est de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu. » (Ch.10 v.17)
Épitre aux Hébreux chapitre 11
11 Par la foi, Sara
elle-même aussi reçut la force de fonder une postérité, et cela, étant hors
d’âge, puisqu’elle estima fidèle celui qui avait promis ; 12 c’est pourquoi aussi d’un seul, et d’un homme déjà amorti, sont
nés des gens qui sont comme les étoiles du ciel en nombre et comme le sable qui
est sur le rivage de la mer, lequel ne peut se compter.
L’exemple
de Sara est bien frappant, car nous savons, par Gen.18:10-15, que d’abord elle montra de l’incrédulité à
l’égard de la promesse. Mais ensuite la foi triompha de ses doutes, elle
reconnut que la promesse venait réellement de Dieu, et cette foi fut en
elle, stérile et hors d’âge d’enfanter, la source de la puissance pour fonder
une postérité : « Elle estima fidèle celui
qui avait promis ». Ainsi, la foi en Celui qui est fidèle sera aussi en nous le secret de la puissance pour surmonter
ce qui semble
et qui est
en
effet insurmontable pour l’homme, car rien n’est impossible à
Dieu (Luc 1:37).
La
conséquence en est relativement à elle et à Abraham, que d’une femme stérile et hors d’âge, et
d’un homme amorti par l’âge, est née une postérité égale en nombre aux étoiles
du ciel et aux grains de sable sur le rivage de la mer. La promesse de Dieu que nous trouvons en Gen. 13:16 et 15:5, et
confirmée, après la preuve suprême de la foi
d’Abraham dans le sacrifice d’Isaac (Gen. 22:17), cette promesse s’est accomplie : Dieu est fidèle (voyez aussi Rom. 4:18-22).
L’obéissance à l’appel de Dieu, la séparation du monde pour
saisir l’espérance qui est devant nous, sont suivies d’un autre caractère de la foi.
Par la foi, elle
reçut la force de fonder une postérité, parce
qu’elle compta sur la puissance de Dieu.
Elle
estima fidèle Celui qui avait promis.
La foi de Sara (l’Esprit passe sous silence son rire et ses
manquements) s’attache à une impossibilité. Elle
et son mari étant hors d’âge, ne pouvaient avoir d’enfants, mais Dieu avait promis un héritier à Abraham,
et la foi de Sara compta sur la fidélité immanquable de
Dieu à sa promesse. Aussi reçurent-ils la rémunération : « D’un seul, et d’un homme déjà amorti, sont nés des gens qui sont comme les étoiles du ciel en
nombre, et comme le sable qui est sur le rivage de la mer, lequel ne peut se compter ». Par la simple foi, sans
aucun travail, ni effort de
sa part, Sara acquit une multitude
céleste d’un côté, terrestre de l’autre.
Il
est vrai que Sara chercha à acquérir cette postérité, quand elle donna Agar à
Abraham, mais alors ce n’était pas la foi, c’était la chair, et celle-ci ne peut trouver aucune place dans notre
récit. En effet, combien est beau et consolant, ce fait de l’activité
de la foi présenté tout à fait à
part de l’immixtion de la chair. Dieu nous parle de ce qui vient de Lui et passe sous silence ce qui
vient de la chair. Ici donc, Sara
n’invente aucun moyen pour s’emparer de la promesse. Elle accepte son incapacité
et compte
sur la fidélité et la puissance
de son
Dieu. Toujours
le travail de l’homme, et, hélas !
avouons-le, si souvent le travail du chrétien
n’aboutit
à rien, ou bien n’a pour résultat que de
nous créer, comme à Abraham et à Sara, d’inextricables difficultés !
En tout cas, lorsque
ce n’est pas la foi qui travaille,
l’œuvre
est stérile, tandis que les résultats de l’activité de la foi, sont
selon la puissance de Dieu — une multitude !
En Sara, nous apprenons en outre que la foi, non seulement regarde à Dieu en
présence de difficultés pressantes, mais
se
confie en Dieu malgré les impossibilités naturelles.
Elle
ne regarda pas aux moyens ordinaires d’obtenir un fils, ni ne
raisonna en se demandant : Comment cela est-il possible ? Sa confiance était en Dieu : il
accomplirait fidèlement sa parole, comme il lui plairait. Dieu
honora sa foi en lui donnant un enfant, « et cela, étant hors d’âge ». Ainsi Dieu fait naître une postérité innombrable, selon son propos ; mais il le fait selon ses propres voies, se servant de quelqu’un qui était « déjà amorti ».
Il
en est souvent ainsi dans les voies de Dieu ; il accomplit ses plans par des vases de
faiblesse, dans des circonstances qui paraissent désespérées.
Il fait sortir la force de la faiblesse,
le manger de celui qui mange, la vie
de la mort, et « des gens qui sont comme les étoiles du ciel en nombre » « d’un homme déjà amorti ». « Afin que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur ».
La foi s’affirme en
présence de la mort. Elle
nous fait, non seulement vivre
en étrangers dans le monde, mais elle
brille de tout son éclat quand nous
avons à faire à la mort qui devrait l’ébranler au premier chef.
Abraham était amorti, le sein de Sara dans un état de mort (Rom. 4:19). Dieu avait fait une promesse à ces époux, mais leur état opposait un obstacle absolu à sa réalisation. Dans ces circonstances la foi, s’attachant toujours à des impossibilités, s’affirme. Aux yeux de sa foi, la promesse ne pouvait pas trouver un obstacle dans la mort.
C’est
ainsi qu’en Sara, nous apprenons en outre
que la foi,
non seulement regarde à Dieu en présence de
difficultés pressantes, mais se confie en Dieu malgré les impossibilités naturelles. Elle ne regarda pas aux
moyens ordinaires d’obtenir un fils, ni ne raisonna en se
demandant : Comment cela est-il possible ? Sa confiance était en Dieu : il
accomplirait fidèlement sa parole, comme il lui plairait. Dieu
honora sa foi en lui donnant un enfant, « et cela, étant hors d’âge ». Ainsi Dieu fait naître une postérité innombrable, selon son propos ; mais il le fait selon ses propres voies, se servant de quelqu’un qui était « déjà amorti ».
Il
en est souvent ainsi dans les voies de Dieu ; il accomplit ses plans par des vases
de faiblesse, dans des circonstances qui paraissent désespérées.
Il fait sortir la force de la faiblesse,
le manger de celui qui mange, la vie
de la mort, et « des gens qui sont comme les étoiles du ciel en nombre » « d’un homme déjà amorti ». « Afin que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur ».
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