Le mariage & la famille
selon la pensée de Dieu
Après avoir abordé la question de la
polygamie, un de mes correspondants me pose la question suivante :
« Quel est le fondement biblique du mariage ? Selon la bible, comment un
chrétien peut-il faire le choix de sa conjointe ?»
Nous suggérons de lire
la traduction en français de 3 réunions tenues en allemand par Arend Remmers
sur le sujet : « Le
Mariage selon les pensées de Dieu » [cliquer
pour ouvrir la page]
Contenu :
Le sujet tel que Dieu l’a instauré lors
de la création.
L’homme
d’abord innocent dans le jardin d’Eden, devient pécheur
La
délivrance de cet état par la nouvelle naissance.
Le croyant
possède 2 natures : celle du vieil homme et celle du nouvel homme
Comment ne
pas succomber aux tentations ?
Qu’en
est-il d’un couple marié avant leur conversion ?
Exemple de
vie de couples dans la Parole
La question de la
famille, est intiment liée à celle du mariage.
Jusqu’il y a quelques
décennies, sous l’influence de la civilisation « judéo-chrétienne »,
ces questions étaient abordées, du moins extérieurement et en apparence, avec
un certain degré de moralité. Ce qui n’est plus le cas de nos jours.
Le vrai chrétien ne
s’étonne pas que le monde, conduit par Satan, le Prince de ce monde, mette à
néant les principes divins. Mais il est triste de voir que les pratiques du
monde déteignent sur les chrétiens !
Lors de la création,
au 6ème jour, Genèse 1 v.27-28 nous dit : « … Dieu créa l’homme [la race humaine] à son image ; il le créa
à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. … Et Dieu les bénit ; et Dieu
leur dit : Fructifiez, et multipliez, … » et « … Dieu vit tout
ce qu’il avait fait, et voici, cela était très-bon. » (v.31). Si les
autres créatures vivantes ont été créés à partir de la terre par la simple Parole de Dieu
(« Dieu dit »), il n’en est pas de
même de l’homme. Le chapitre 2 de la Genèse en donne les détails « Et l’Éternel Dieu forma
l’homme [Adam et pas
Eve], poussière du sol, et souffla dans ses
narines une respiration de
vie, et l’homme devint une
âme vivante. » (v.7) ensuite Dieu nous explique comment il créa la
femme : « Et l’Éternel Dieu fit
tomber un profond sommeil sur l’homme, et il dormit ; et il prit une de ses
côtes, et il en ferma la place avec de la chair. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il
avait prise de l’homme, et l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Cette fois,
celle-ci est os de mes os et chair de ma chair ; celle-ci sera appelée femme
(Isha), parce qu’elle a été prise de l’homme (Ish). C’est pourquoi l’homme
quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » (v.21-24)
Remarque importante : « ils seront une seule
chair » définit d’une manière claire le cadre des relations
intimes homme-femme, à savoir exclusivement
dans le cadre du mariage. Dans ce cadre ces
relations sont sanctifiées par le Seigneur. Aucune autre relation de
cette nature ne l’est !
Voilà ainsi, les bases du mariage définies,
base sur laquelle se fonde la famille,
cadre dans lequel le couple se multiplie et fructifie.
Dans son innocence,
l’homme ne connaissait ni le bien, ni le mal ! Dans cet état, il n’avait qu’à
respecter une seule défense : ne pas manger du fruit de l’arbre de la
connaissance du bien et du mal.
Le chapitre 3 de la
Genèse, nous révèle que l’homme a
violé la seule restriction que Dieu lui avait ordonné.
L’homme, et à sa suite, toute sa descendance, devient
pécheur !
Non seulement il fait
des actes qualifiés de péchés, actes contraires à la pensée de Dieu, mais de
plus, il porte en lui, la racine qui produit ces
actes, que la
Parole de Dieu appelle « le péché » ! (L’Apôtre Paul nous
explique cela dans son épitre aux Romains)
Une des formes de péchés est ce que la Parole
appelle la fornication, à
savoir le péché consistant en des relations intimes entre un homme et une femme
en dehors des liens du mariage ! C’est une des formes de la convoitise, et
la loi dit clairement : « tu ne convoiteras pas » ! (Voir l’épitre aux Galates 5 v.19 : « les œuvres de la chair sont manifestes, lesquelles sont la fornication, … »
Le Seigneur Jésus dit
clairement en Jean 3 v.5-7 : « En vérité, en
vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut
entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui
est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau. »
Pour que l’homme
puisse naître de nouveau, naître en tant qu’homme nouveau, sans péché, ayant
une nature divine, il a fallu que le Seigneur Jésus passe par la croix. Là il a
subi de la part de Dieu, pendant les trois heures de ténèbres (Matthieu 27 v.45
– Marc 15 v.33 – Luc 23 v.42), le jugement définitif que je méritais, et
expirant au terme de ces 3 dernières heures, il met, par sa mort, un point
final à ce que je suis en tant que fils d’Adam. Mais la gloire de Dieu l’a
ressuscité, et de la même manière, le vrai croyant, ressuscite moralement avec
lui, en tant que nouvel homme, possédant la vie divine et éternelle ! Et
cela sur base de la simple foi ! « … Dieu a tant aimé le monde, qu’il
a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en Lui, ait la vie éternelle » (Jean
3 v.16)
La nature du vieil
homme est celle d’Adam, c’est-à-dire une nature activée par le péché et qui ne
peut produire que des actes appelés péchés. Chaque être humain a en lui, qu’il
l’avoue ou pas, cette racine qui produit le péché, dont d’entrée dans des
relations que Dieu ne peut pas admettre !
La nature du nouvel
homme est celle du Seigneur Jésus ressuscité, cette nature est divine et
éternelle, comme la vie qui l’anime ! De ce fait, le nouvel homme est
totalement étranger au péché !
Le vrai croyant, celui
qui est passé par une vraie conversion,
possède le Saint Esprit,
personne divine, qui habite en lui ! C’est le Saint Esprit qui est la seule source d’énergie du nouvel
homme ! Mais combien puissante !
Par la seule puissance du Saint Esprit,
le nouvel homme a la capacité de tenir moralement dans la mort, le vieil
homme ! Un homme mort ne peut pas pécher !
Si je laisse libre
cours à mes propres pensées, le Saint Esprit, qui est
éternellement en moi, est alors
contristé, et l’homme nouveau
n’a alors aucune force, et c’est alors le vieil
homme qui se manifeste, et la conséquence ne peut
être que pécher. Dans ce cas j’ai besoin des ressources que me donne la
Parole dans la 1ère épitre de Jean, lire le chapitre 1 v.6 à
chapitre 2 v.2.
Les tentations ne
manquent pas dans ce monde, que l’on soit jeune ou que l’on soit plus âgé.
L’homme naturel, jeune ou vieux, est sujet à la tentation. C’est Satan qui s’en charge sans relâche.
Satan fait miroiter ce
qui plaît à l’homme naturel, ce qui plait au vieil homme !
Il est naturel qu’en
passant par l’adolescence, les fonctions naturelles se développent chez les
garçons et chez les filles. Il se développe des attirances que Satan
exploite pour pousser ces jeunes à des actes contraires à la pensée
de Dieu. Il utilise
exactement la même technique que pour séduire Eve dans le jardin d’Eden !
Il a une grande expérience.
Il est dès lors impossible, particulièrement
dans le cadre du monde actuel ayant perdu le peu de morale judéo-chrétienne
qu’il lui restait il y a peu de temps, qu’un jeune (ou moins jeune) garçon ou fille ne suivent pas le courant qui régit le monde, s’il
ou elle n’est pas passé(e) par
une vraie conversion !
Satan n’offre pas
seulement la convoitise à ceux qui ne sont pas passés par une vraie conversion.
Il agit sur le vieil homme,
qui cherche toujours et exclusivement sa propre satisfaction. La satisfaction
de la chair, ne peut être alors que péché !
Remarque importante : Satan n’a d’influence que
sur le vieil homme, il n’en a aucune sur le nouvel homme ! Car la
puissance de Satan a été brisée à la croix !
Dans l’épitre aux
Romains, au chapitre 7, l’apôtre présente une âme, qui possède la vie divine,
mais qui est occupée d’elle-même, et qu’est-ce qu’elle constate ? Elle
constate que le péché habite en
elle (pas sur elle)!
Elle constate la présence de son vieil homme ! (voir v.7 à 25). Mais où
trouve-t-elle la délivrance ? Elle la trouve au chapitre 8, car alors elle ne regarde plus à elle-même,
mais à celui qui
s’est identifié à la croix avec ce qu’elle découvre en elle, et ce qu’elle y
voit en elle (le péché) a été
jugé définitivement à la croix. Elle peut s’écrier : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus » !
Remarque importante : on aura bien fait attention au fait que nous
venons de considérer le péché (la racine qui veut commettre des actes de
péchés) dans ce croyant, et
non pas le péché sur lui (qui
est l’acte commis)
Comment ne pas
succomber ? La réponse se trouve en Romains 6 v.11 : « De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché,
mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus. »
Il est naturel et normal, particulièrement
chez le jeune croyant (mais aussi le plus âgé) de constater que s’éveille en lui des désirs que Dieu ne peut approuver ! Mais sa ressource est dans la foi en la
Parole, et dans l’office de
son Grand Souverain Sacrificateur qui est assis à la droite de Dieu,
qui est à même de secourir ceux qui sont tentés (quelle que soit la tentation),
comme nous l’enseigne l’apôtre en Hébreux 4 v.14-16 : « Ayant donc un grand
souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de
Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n’avons pas un souverain
sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un
qui a été tenté en toutes choses
comme nous, à part le péché. Approchons-nous
donc avec confiance du trône
de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions
grâce pour [avoir du] secours au moment opportun. »
C’est là, au trône de la grâce, que le croyant cesse de
regarder à lui, à ses propres capacités de résister (capacité inexistante) comme le
constate cette âme de Romains 7, mais par
la puissance du Saint Esprit en communion avec le Seigneur, l’homme nouveau pourra tenir dans la mort ce vieil
homme qui convoite, étant
tenté par Satan !
Quant la maturité physique
et spirituelle arrive à son terme, selon le Dieu Créateur et Sauveur, se laissant conduire par le Seigneur,
un vrai croyant et une vraie croyante peuvent s’unir pour la vie dans les liens
sacré du mariage, et fondent ainsi une nouvelle famille selon les pensées du
Seigneur, en communion avec Lui. Il s’agit, non pas seulement d’une attirance
naturelle, mais il s’agit bien aussi d’un processus spirituel !
Il va sans dire qu’il
n’est pas possible que le Seigneur conduise un vrai chrétien ou une vraie chrétienne
à s’unir dans les liens du mariage avec une personne qui ne possède pas la vie
divine !
La Parole est claire à
ce sujet : « Ne vous mettez pas sous
un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il
entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les
ténèbres ? et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant
avec l’incrédule ? » (2 Corinthiens 6 v.14-15)
La question du
correspondant « comment un chrétien peut-il faire le choix de sa
compagne » est ainsi répondue !
Il est clair que le
mariage est pour la vie, et le divorce est totalement opposé aux enseignements
de la Parole de Dieu !
La validité de mariage n’est pas seulement
valable pour le chrétien, c’est un principe universel depuis la création !
L’être humain est judiciairement responsable de respecter ce que Dieu a
établi ! Ceux qui n’auront pas part à la première résurrection,
résurrection d’entre les
morts (1 Thessaloniciens 4 v.13-18 et Apocalypse 20 v.5), se trouveront
devant le grand trône blanc lors de la résurrection des morts, pour répondre de
tous leurs actes contraires à la pensée de Dieu (Apocalypse 20 v.11-15) !
Le mariage est dès
lors tout aussi indissoluble pour l’incrédule que pour le croyant !
Dans le cas d’un
couple dont le mari et la femme étaient tous les deux incrédules lors de leur
mariage, la Parole de Dieu révèle la pensée de Dieu sur le sujet par l’apôtre
Paul en 1 Corinthiens 7 v.12-16 : « Si quelque frère
a une femme incrédule, et qu’elle veuille habiter avec lui, qu’il ne
l’abandonne pas ; et si une femme a un mari incrédule, et qu’il veuille habiter
avec elle, qu’elle n’abandonne pas son mari. Car le mari incrédule est
sanctifié par la femme, et la femme incrédule est sanctifiée par le frère, son
mari ; puisque autrement vos enfants seraient impurs ; mais maintenant ils sont
saints. Mais si l’incrédule s’en va, qu’il s’en aille ; le frère ou la sœur ne
sont pas asservis en pareil cas ; mais Dieu nous a appelés [à marcher] dans la
paix. Car que sais-tu, femme, si tu ne sauveras pas ton mari ? ou que sais-tu,
mari, si tu ne sauveras pas ta femme ? »
Voici quelques
exemples de couples dont la Parole nous donne des détails et des enseignements
utiles, repris d’une publication du frère Hollandais H. Wilts
0.
Avant
propos & Introduction
1.
Adam
et Eve et leurs enfants (Genèse 3 & 4)
2.
Lémech
et sa famille (Genèse 4 v.19-24)
3.
Noé
et sa famille (Genèse 6 à 9)
4.
Abraham
et sa famille (Genèse 11 v.16 à 25 v.11)
5.
Lot
et sa famille (Genèse 11 v.31 ; 12 v.4-5 ; 13 ;
18 & 19)
6.
Isaac
et sa famille (Genèse 24 à 28)
7.
Jacob
et sa famille (Genèse 27 à 34)
9.
Amram
et sa famille (Exode 2 v.1-10)
10.
Manoah
et sa famille (Juges 13)
11.
Samson
et son mariage (Juges 14 à 16)
12.
Coré
et sa famille (Nombres 16)
13.
Eli
et sa famille (1 Samuel 1 & 2)
14.
Zacharie
et Elisabeth (Luc 1 v.4-25 ; 39-45 ;57-80)
15.
Joseph
et Marie (Matthieu 1 ; Luc 1)
16.
La
famille de Béthanie (Matthieu 26 ;Marc 14 ; Luc 10 ; Jean 11
& 12)
17.
Le
couple Ananias et Sapphira (Actes 5 v.1-11)
18.
Le
couple Aquila et Priscilla
Si quelque chose n’était pas clair pour le lecteur de ce
message, qu’il n’hésite pas à poser des questions à ce sujet à l’adresse bible@beauport.eu
Claude Beauport