Les Ecritures (2 Timothée 3: 14-17)

De la méditation « Paroles de foi et de bonne doctrine »

de J.N. Darby -  ME 1904 page 298  -  ME 1905 page 118  -  ME 1906 page 17

La méditation est publiée paragraphe par paragraphe.

Contenu de l’ensemble de la méditation :

1.           «Donne-moi à boire» (Jean 4: 10)

2.           «Qui nous fera voir du bien» (Psaumes 4: 6) «Viens et vois» (Jean 1: 47)

3.           «M'aimes-tu?» (Jean 21: 12-19)

4.           Le fils prodigue (Luc 15: 11-24)

5.           Comme une greffe sur un arbre sauvage   

6.           Les Ecritures (2 Timothée 3: 14-17)

7.           Immortalité, vie éternelle et résurrection

8.           La divinité de Jésus Christ

9.           «La foi sans les oeuvres est morte» (Jacques 2 : 26)

10.       «Un arbre mauvais» (Matthieu 7: 18)

11.       Le commandement de l'Eternel à Josué (Josué 1: 1-9)

12.       Le grand trône blanc (Apocalypse 20: 11-15)

13.       Une vie d'activité dans l'obscurité

14.       L'Assemblée qui est son corps (Ephésiens 1: 22, 23)

15.       La valeur de la mort de Christ

16.       La Croix, ou Le péché qui abonde et la grâce qui surabonde (Luc 23: 32-43)

17.       « En mémoire de Moi» (1 Corinthiens 11: 23-26)

18.       «Nous avons toujours confiance» (2 Corinthiens 5: 1-8; 1 Jean 3: 2)

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Les Ecritures (2 Timothée 3: 14-17)

2 Timothée 3 v.14-17 :

« Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu, sachant de qui tu les as apprises, et que, dès l’enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le christ Jésus. Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre. »

 

Le Seigneur Jésus lui-même dit, en parlant de Moïse: « Si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles? » (Jean 5: 46, 47). Ses paroles étaient celles de Dieu ; il ne met pas en contraste ici l'autorité de ce qu'il disait avec l'autorité de la parole écrite, mais le contraste est dans les moyens de communication. Il a plu à Dieu d'employer l'Ecriture comme une autorité permanente. Pierre dit: « Aucune prophétie de l'Ecriture» (2 Pierre 1: 20, 21). Beaucoup de prophéties n'ont pas été écrites ; elles avaient l'autorité de Dieu pour ceux à qui elles étaient adressées. Car l'Ecriture mentionne plus d'une fois des prophètes qui ont nécessairement prophétisé, sans nous communiquer leurs prophéties.

Une foule de choses dites par Jésus lui-même, ne sont pas reproduites dans les Ecritures (Jean 21: 25); de sorte qu'il n'est pas seulement question de savoir de qui nous avons entendu une vérité, mais aussi du caractère de ce qui a été communiqué. Quand c'est pour le profit permanent du peuple de Dieu ou de son Assemblée, Dieu le fait mettre dans les Ecritures, et cela reste pour l'instruction et la nourriture de ses enfants dans tous les temps.

Les Ecritures sont l'expression permanente de la pensée et de la volonté de Dieu, possédant comme telles son autorité. Elles sont l'expression de ses pensées. Elles édifient et sont utiles ; mais ce n'est pas tout : elles sont inspirées.

Les Ecritures enseignent, elles jugent le coeur, elles corrigent, elles disciplinent selon la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli, c'est-à-dire parfaitement instruit de la volonté de Dieu, son esprit étant formé par cette volonté et parfaitement accompli pour toute bonne oeuvre. La puissance qu'il faut pour exécuter ces choses vient de l'action de l'Esprit. La sauvegarde contre l'erreur, la sagesse à salut, découlent des Ecritures qui sont capables de les procurer.

Cette parfaite et suprême autorité de l'Ecriture met-elle de côté le ministère ? En aucune façon ; elle est le fondement du ministère de la Parole. On est ministre de la Parole ; on proclame — en se reposant sur la Parole écritela Parole qui fait autorité pour tous et est la garantie de tout ce que le ministre dit, en communiquant à ses paroles l'autorité de Dieu sur la conscience de ceux qu'il enseigne ou exhorte. Ce que dit la Parole fait taire toute opposition dans le coeur ou dans l'esprit du croyant. C'est ainsi que le Seigneur répondit à Satan, et le réduisit au silence (Luc 4 v.1-13). Celui qui ne se soumet pas aux paroles de Dieu montre par là qu'il est rebelle à Dieu…

L'Ancien Testament ne raconte pas l'histoire de Christ, la mission du Saint Esprit, la formation de l'Assemblée ; parce que ces faits, n'étant pas encore accomplis, ne pouvaient être l'objet de ses instructions historiques et doctrinales ; et l'Assemblée n'était pas même le sujet de la prophétie. Mais maintenant tout est complet ; Paul nous dit qu'il était un serviteur de l'Assemblée pour compléter la parole de Dieu (Colossiens 1 v.25). Les sujets de la révélation étaient alors complétés.

La parole de Dieu parle de grâce aussi bien que de vérité. Elle proclame la grâce et l'amour de Dieu qui a donné son Fils unique, afin que des pécheurs tels que vous et moi, pussent être avec Lui, le connaître, le connaître profondément, intimement, véritablement — et jouir de Lui dès maintenant et pour toujours ; afin que la conscience, parfaitement nettoyée, pût être en joie en sa présence, sans nuage, sans reproche et sans crainte. Etre tout cela dans son amour et de cette manière, c'est la joie parfaite. La Parole écrite vous dira la vérité quant à vous-même ; mais elle vous dira aussi la vérité d'un Dieu d'amour déployant la sagesse de ses conseils.

J'ajouterai pour mon lecteur que le meilleur moyen pour lui de s'assurer de la vérité et de l'autorité de la Parole, c'est de lire la Parole elle-même.

 

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