La divinité de Jésus Christ

De la méditation « Paroles de foi et de bonne doctrine »

de J.N. Darby -  ME 1904 page 298  -  ME 1905 page 118  -  ME 1906 page 17

La méditation est publiée paragraphe par paragraphe.

Contenu de l’ensemble de la méditation :

1.           «Donne-moi à boire» (Jean 4: 10)

2.           «Qui nous fera voir du bien» (Psaumes 4: 6) «Viens et vois» (Jean 1: 47)

3.           «M'aimes-tu?» (Jean 21: 12-19)

4.           Le fils prodigue (Luc 15: 11-24)

5.           Comme une greffe sur un arbre sauvage   

6.           Les Ecritures (2 Timothée 3: 14-17)

7.           Immortalité, vie éternelle et résurrection

8.           La divinité de Jésus Christ

9.           «La foi sans les oeuvres est morte» (Jacques 2 : 26)

10.       «Un arbre mauvais» (Matthieu 7: 18)

11.       Le commandement de l'Eternel à Josué (Josué 1: 1-9)

12.       Le grand trône blanc (Apocalypse 20: 11-15)

13.       Une vie d'activité dans l'obscurité

14.       L'Assemblée qui est son corps (Ephésiens 1: 22, 23)

15.       La valeur de la mort de Christ

16.       La Croix, ou Le péché qui abonde et la grâce qui surabonde (Luc 23: 32-43)

17.       « En mémoire de Moi» (1 Corinthiens 11: 23-26)

18.       «Nous avons toujours confiance» (2 Corinthiens 5: 1-8; 1 Jean 3: 2)

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La divinité de Jésus Christ

Jean 1 v.1-18 :

« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière luit dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont pas comprise.

Il y eut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean …  pour rendre témoignage de la lumière : la vraie lumière était celle, qui, venant dans le monde, éclaire tout homme. Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui ; et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez soi ; et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom ; lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.

Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité ; … Car la loi a été donnée par Moïse; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ. Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître

Matthieu 1 v.23 :

« ‘Voici, la vierge sera enceinte et enfantera un fils, et on appellera son nom Emmanuel’, ce qui, interprété, est : Dieu avec nous. »

 

Christ était le Jéhovah de l'Ancien Testament qui pouvait dire : « Y a-t-il un Dieu hors moi? je n'en connais point » (Esaïe 44 v.8).

Toute la plénitude de la déité a habité et habite «corporellement en Lui».

Il était « Emmanuel » (Dieu avec nous) — son nom était appelé « Jésus » (JAH — le Sauveur), car « c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés ». Quand Esaïe (Esaïe 6) vit l'Eternel des armées, trois fois saint, il vit la gloire de Christ et parla de Lui (Jean 12: 41). Voyez aussi Daniel 7: 9, 22; 1 Timothée 6: 15; Apocalypse 19: 11, 16.

Nous lisons: « Au commencement était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu; et la Parole était Dieu ». Quelque éloigné que soit un commencement auquel ma pensée puisse atteindre, Il était déjà alors. Et, afin qu'on ne puisse alléguer que la Parole était inhérente comme « raison », sans être une PERSONNE, l'Ecriture ajoute : « Elle était au commencement auprès de Dieu », elle était toujours une personne distincte. Et, de peur qu'on n'allègue qu'il était en quelque mesure inférieur, Paul nous dit : « En lui, toute la plénitude s'est plue à habiter » (Colossiens 1 v.19), car c'est là la vraie force du passage. Ainsi il déclare que le fait a eu lieu, « car en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement » (Colossiens 2 v.9). Personnellement, il « s'est anéanti lui-même » (Philippiens 2 v.7). Il n'aurait pu le faire s'il n'avait été Dieu. C'est un péché pour une créature d'abandonner son premier état. Le Seigneur souverain peut descendre en grâce ; chez lui c'est de l'amour. Dans cette position, il reçoit tout. Toutes les paroles qu'il prononce lui sont données.

Quoique immuable dans sa nature comme Dieu, il est néanmoins ici-bas un homme dépendant. Il vit de toute parole qui sort de la bouche de Dieuil est scellé par le Père ; alors la gloire qu'il avait avant que le monde fût, lui est donnée du Père. Or, dans cette condition de serviteur obéissant, ayant une révélation que Dieu lui a donnée, le jour et l'heure de son action judiciaire n'étaient pas révélés (Marc 13 v.32). « Ce n'est pas à vous », dit-il à ses disciples, « de connaître les temps ou les saisons que le Père a réservés à sa propre autorité » (Actes des Apôtres 1 v.7). Le Psaume 110 répond exactement à cela : « Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je mette tes ennemis pour le marchepied de tes pieds ». Quand ? Assieds-toi là, dans cette place de gloire, jusqu'à ce que … ; il n'est rien dit de plus. Or, je ne prétends pas expliquer — à Dieu ne plaise que je le fasse — comment ces choses se concilient.

Je vois pleinement dans les Ecritures, non pas simplement la divinité (Romains 1 v.20), mais la déité de Christ (Colossiens 2 v.9), maintenue par la vérité que nul ne peut connaître le Fils, si ce n'est le Père. Le Père, nous le connaissons : il est simplement le Dieu adorable (Matthieu 11 v.27). La nature divine du Fils semblait, pour ainsi dire, exposée à un danger par sa complète humiliation ; il n'en est pas ainsi du Père. La nature du Fils est sauvegardée (quant à mes pensées) par le fait que son Etre est absolument insondable. Je crois qu'il est tel. Je sais qu'il est le Fils ; je sais qu'il est un homme, un vrai homme. Je sais qu'il est « Je SUIS », « le vrai Dieu ». Comment concilier cela, je ne le sais, quoique je voie et sache que ces choses vont ensemble — je suis bien aise de ne pas le savoir comme créature. Si je le savais, j'aurais perdu cette plénitude divine qui, si elle avait pu être sondée quand elle habitait dans l'humanité, n'aurait pas alors été vraiment divine. Par grâce, je connais Dieu ; l'homme aussi, je le connais dans un certain sens ; mais Dieu devenu homme, est au delà de tout même de mes pensées spirituelles. Qu'il en soit ainsi, c'est une grâce infinie, et pour moi un sujet d'adoration. Je suis certain, pour la bénédiction de mon âme, qu'il est à la fois homme et Dieu, — Fils du Père aussi — car les personnes sont aussi distinctes que leur nature est véritable. Dite à un chrétien que le Fils a envoyé le Père, aussitôt il s'indignerait instinctivement. Mais dites-lui que le Père a envoyé le Fils, c'est un sujet de profonde joie pour son âme.

 

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