Que penses-tu du Fils de Dieu
et de son sang répandu ?
Ce message s’inspire
de la publication « Le pécheur et la rédemption - 1 Pierre 1: 17-25 » parue dans le Messager
Evangélique de 1864.
CONTENU
Quelle est la vraie
condition de l'homme devant Dieu?
L’homme est effectivement
aussi mauvais que ce que Dieu en dit
C’est une réalité
qui touche tout homme dans sa nature, croyant ou pas !
Qu’en est-il de
l’homme religieux
L’homme a besoin
d’être racheté, pour être à un nouveau maître !
Les effets produits
sur celui qui est l’objet de la puissance de Dieu
La vertu du précieux
sang de Christ proclamée par le même Dieu
La grâce vient au
secours du pécheur
Le sang de l’agneau
donne à Dieu la possibilité d’agir
L’Evangile proclame
la valeur du sang de Christ
1 Pierre – Chapitre 1 - … 17 Et si vous invoquez
comme père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de
chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour ici-bas, 18 sachant que vous avez été rachetés de votre
vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses
corruptibles, de l’argent ou de l’or, 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans
défaut et sans tache, 20 préconnu dès avant la fondation du monde, mais manifesté à la
fin des temps pour vous, 21 qui, par lui, croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les
morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance
fussent en Dieu. 22
Ayant purifié vos âmes par l’obéissance à la vérité, pour que vous ayez une
affection fraternelle sans hypocrisie, aimez-vous l’un l’autre ardemment, d’un
cœur pur, 23
vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence
incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu : 24 parce que
« toute chair est comme l’herbe, et toute sa
gloire comme la fleur de
l’herbe : l’herbe a
séché et sa fleur est tombée, 25 mais la parole du Seigneur demeure éternellement » (*). Or c’est cette
parole qui vous a été annoncée.
(*) Ésaïe 40 v.6-8
C’est la toute première et toute grande question à te poser, avant de
pouvoir aller plus loin ! Sans une réponse claire à cette question, il n’est pas possible de parler grâce ! La réponse est donnée par Dieu
lui-même !
Sachant que
« la loi » exprime ce Dieu exige que l’homme respecte, et s’il n’y
déroge pas, il lui promet une vie sans fin et bénie sur la terre, voici ce que Dieu dit en réponse à cette
question :
Romains – Chapitre 3 - … 10 selon qu’il est écrit : « Il
n’y a point de juste, non pas même un seul ; 11 il
n’y a personne qui ait de l’intelligence,
il n’y a personne qui recherche Dieu ;
12 ils se sont tous détournés,
ils se sont tous ensemble rendus inutiles ; il n’y en a aucun qui exerce la bonté, il
n’y en a pas même un seul »
(1*) ; 13 « c’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues »
(2*) ; « il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres »
(3*)
; 14 « et leur bouche est pleine de malédiction et
d’amertume » (4*) ; 15 « leurs
pieds sont rapides pour verser le sang ; 16 la destruction et la misère sont dans leurs
voies, 17 et ils n’ont point connu la
voie de la paix » (5*) ; 18 « il n’y a point de crainte de
Dieu devant leurs yeux » (6*). 19 Or nous
savons que tout ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi,
afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant
Dieu. 20 C’est
pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de loi, car
par la loi est la connaissance du péché. …
(1*) Psaume 14 v.1-3 - (2*) Psaume 5 v.9 - (3*) Psaume 140 v.3 - (4*) Psaume 10 v.7 - (5*) Ésaïe 59 v.7-8 - (6*) Psaume 36 v.1
Cette déclaration est une photo exacte de ce que je
suis, comme fils d’Adam !
C’est, sans
aucune équivoque possible, la constatation faite par Dieu, après avoir sondé
les secrets des cœurs, dont le mien ! Il n’y a donc pas
un seul juste.
La conclusion en est qu’aucun ne peut prétendre à la vie sans fin sur la terre,
ce que Dieu s’était engagé à donner à quiconque serait trouvé juste devant
lui ! L’homme naturel, descendant d’Adam est donc un pécheur et en tant
que tel, il est perdu et sans
aucune ressource pour pouvoir changer quoique ce soit à sa condition de
perdition. En tant que tel, je suis
éternellement perdu ! Je
n’ai par moi-même aucune justice à faire valoir devant Dieu !
Es-tu d’accord
de dire que c’est vrai aussi pour toi ? C’est une condition sine qua non,
pour que la grâce de Dieu, vienne à ton secours, comme elle est venu au mien !
Mais il y a la justice de Dieu, qu’il offre à
celui qui est perdu !
Mais il y a
une bonne nouvelle pour celui qui réalise qu’il est perdu, cette bonne nouvelle
est contenue dans l’Evangile de la Grâce. (*)
(*) voir le message n°168 intitulé : « Quelle est la bonne nouvelle pour un homme qui sent qu'il est perdu ? », dont voici l’adresse : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0168.html
Romains 3 … 21 Mais maintenant, sans loi, la justice de Dieu est manifestée,
témoignage lui étant rendu par la loi et par les prophètes, 22 la justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient ; car il
n’y a pas de différence, 23 car tous ont péché et n’atteignent pas à la
gloire de Dieu, …
La justice de
Dieu est un acte de justice, qui déclare juste, sur base de la seule foi en
Jésus Christ, celui qui croit en l’œuvre de Christ à la croix. Dieu déclare
juste, celui qui passe par la nouvelle naissance (*) ! C’est ainsi que l’homme né
de nouveau, possédant la vie divine et éternelle, n’est plus perdu : il
est sauvé !
(*)
voir le message n°1 intitulé : « Qu’est qu’une vraie
conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai
croyant ? », dont voici
l’adresse : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0001.html
La base et la point de départ d’une vie chrétienne
pratique, et aussi toute activité chrétienne, c'est la certitude que l'on est sauvé.
C’est là le
point crucial, faisant objet de litige entre Dieu et toute âme, c'est de savoir si l'homme est vraiment
aussi mauvais que le
témoignage de Dieu, qui ne peut mentir, l'affirme avec toute son autorité !
Ce point est important pour annoncer la bonne nouvelle
du salut ! Car sa substance a pour point
de départ cette parole de
Dieu : « toute chair est comme
l'herbe ».
NB : le mot « chair » a plusieurs sens dans la Parole de Dieu : La substance physique du corps mortel d’un homme, ce corps lui-même, la puissance morale vitale qui anime l’homme dans ses aspirations, aussi le péché en tant que racine qui produit les fruits appelés les péchés. Ici, c’est à la fois de l’existence sur la terre de l’être physique et moral, vu dans son entier !
Quel que soit
l'aspect de progrès moral ou intellectuel, sous lequel on considère l'homme, « il est comme l'herbe ». Toute chair est comme l'herbe, et toute sa gloire comme la fleur de
l'herbe (bien plus fugitive encore que l'herbe même) : « l'herbe
est séchée et sa fleur est tombée ».
Job est un
très bon exemple ! Car Job était un homme d'une droiture et d'une
intégrité remarquables, d'après la
déclaration de Dieu lui-même :
« N'as-tu point considéré mon
serviteur Job, qui n'a point d'égal
sur la terre, homme intègre
et droit, craignant
Dieu et se détournant du mal ? » (Job 1 v.8)
Mais lorsque
Job vient à se placer devant Dieu,
il dit :
« Mes oreilles avaient
entendu parler de toi : mais maintenant
mon œil t'a vu ; c'est
pourquoi j'ai horreur de moi, et je me repens
dans la poussière et dans la cendre » (Job 42 v.5,-6).
Il avait
appris que, étant chair, il
était « comme l'herbe ».
Lorsqu'on veut prendre la défense de la
chair, ou de toute autre chose
qui est de l'homme, que ce soit sa sagesse, sa justice, sa
force, on ne peut le faire sans condamner
Dieu !
Le Seigneur,
en parlant à Job dans le tourbillon, dit:
« Me
démontreras-tu inique afin de te
justifier ? » (Job 40 v.3)
Il s’agit bien
de Job, du juste Job ! C’est Dieu qui en donne le
témoignage : « il n’y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal » ! (Job 1 v.8) !
Pour bien
comprendre, et en avoir pleinement conscience, le témoignage que Dieu donne en relation avec à la fois la grâce et la vérité, ce n’est pas seulement
du rebut de l’humanité qu’il est question, lorsque la Parole de Dieu
démontre que « toute chair est comme l’herbe » ! Mais c’est bien de tout homme, vu sous son caractère moral d’homme naturel
(le vieil homme du vrai croyant), et sous le
caractère physique de son corps mortel ! Y
compris le plus fidèle des authentiques chrétiens !
C’est aussi ce
qu’Esaïe a dû réaliser (*), en Esaïe 6 v.1-8,
tout en recevant la réponse de la grâce, venant de la croix !
(*) Voir le message n°167 intitulé : « Esaïe 6 v.1-8 : un Trône et un Autel ! Sais-tu Pourquoi ? », dont voici l’adresse : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0167.html
Salomon aussi nous offre un
exemple remarquable d'un homme comblé
des bénédictions de Dieu en diverses manières, mais surtout en ce que la sagesse lui
fut donnée, directement de la part de Dieu :
« … voici, j’ai fait selon ta parole ; voici, je t’ai donné un cœur sage et intelligent, en sorte qu’il
n’y aura eu personne comme toi, avant toi, et qu’après toi il ne se lèvera
personne comme toi. » (1 Rois 3 v.12).
Et nous lisons plus
loin :
« Et Dieu donna à Salomon de la sagesse et une
très-grande intelligence, et un cœur large comme le sable qui est sur le bord
de la mer. Et la sagesse de Salomon était plus grande que la sagesse de tous
les fils de l’orient et toute la sagesse de l’Égypte. Et il était plus sage
qu’aucun homme, … parmi toutes les nations, à l’entour. … Et de tous les
peuples on venait pour entendre la sagesse de Salomon,
de la part de tous les rois de la terre qui avaient entendu parler de sa sagesse. » (1 Rois 4
v.29-34)
Et le résultat de l'expérience de Salomon fut :
« J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ;
et voici, tout est vanité et
poursuite du vent [ou rongement d’esprit].
Ce
qui est tordu ne peut être
redressé, et ce qui manque
ne peut être compté. » (Ecclésiaste 1
v.14-15) « Car à beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin ; et qui
augmente la connaissance, augmente la douleur. » (Ecclésiaste 1
v.18)
C’est encore
une fois la même conclusion : « toute chair est comme l'herbe », tout étant vanité et rongement d’esprit !
Examinons ce
qu'il en est de l'homme religieux. (*)
(*) voir le message n°5 intitulé « Religion ou Communion avec Dieu le Père et son Fils Jésus Christ par l’Esprit Saint ? » et dont voici l’adresse : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0005.html
Si l'on croit que la
religion consiste à faire ceci ou cela, alors il faut avouer que les
Pharisiens étaient plus religieux qu'aucun de nous.
L'époque du ministère
de notre Seigneur sur la terre fut une époque aussi religieuse que possible et
cependant, quand le Seigneur Jésus Christ vint pour chercher du fruit, il
n'en trouva point. Il fut rejeté et mis à
mort, parce
que les hommes voulaient maintenir leur religion.
Nous voyons
par-là : que la justice qui
est de l'homme, que sa sagesse, que sa religion, ne sont que des obstacles qui nous
empêchent de connaître Dieu tel
qu'il est réellement,
et de nous connaître nous-mêmes tels
que nous sommes réellement.
Une des
preuves les plus évidentes d'une conversion
véritable (*), c'est de reconnaître qu'il n'y a absolument aucun bien en nous,
et que nous ne pouvons rien
attendre de nous-mêmes. C’est d’abord reconnaître que nous
sommes perdus, c’est alors et seulement alors que le besoin de secours venant
du Sauveur peut se faire sentir ! C’est la bonne terre de la Parabole du
Semeur !
(*) voir le message n°1 intitulé « Qu’est qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? », dont voici l’adresse : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0001.html
L'homme, comme être intellectuel et moral,
dépense toute ses forces dans l’espoir d’établir des choses dont Dieu déclare
qu’elles sont « comme l’herbe » !
Bien des
mouvements religieux, le bouddhisme et autres similaires, caritatifs,
« philanthropiques », cherchent à élever et à développer
l'intelligence de l'homme. Ils réussissent peut-être au-delà de leurs
espérances, toutefois, dans quelque bonne et respectable intention que cela
soit d'ailleurs pratiqué, c’est un leurre ! Aucune amélioration de l’homme n’est possible ! Dieu
lui-même ne l’améliore pas ! Tout effort
est vain ! Rien ne peut changer
l'état de chute, sans aucune ressource, dans
lequel il se trouve devant Dieu ! Il faut qu’un nouvel homme puisse
naitre, il faut naître de nouveau (Jean 3 v.7) ! Et pour cela il faut la
croix de Christ !
Tous ces efforts ne peuvent que laisser l'homme tel qu'il est, c'est-à-dire, un
pécheur perdu, mort
dans ses fautes et dans ses péchés, n'étant pas changé devant Dieu, ne connaissant rien de Dieu, ne sachant
ce que c'est que d'avoir des pensées et une volonté en communion avec Dieu, au
milieu d'un monde aussi perdu que le pécheur lui-même !
Tout homme est
par nature perdu sans
ressource,
et il se trouve dans un monde perdu
sans ressource comme lui. Il est absolument nécessaire de constater à
la fois ces deux choses, pour avoir le besoin d’être racheté de cet état d’esclavage, et afin de pouvoir comprendre ce que
c'est que la rédemption. (*)
(*) la rédemption est l’acte de rachat. L’homme naturel, depuis la chute de Genèse 3, s’est vendu à Satan. Son maître, celui qui le conduit moralement est Satan ! Pour pouvoir appartenir à Dieu, devenir un enfant de Dieu, par la nouvelle naissance, il faut qu’il soit racheté de la main de Satan ! Le prix de ce rachat, de la rédemption a été payé par le sang précieux de Christ, à la croix !
En quoi consistait la
rédemption lors du déluge ? A être dans l'arche, parce que le monde allait
être jugé.
En quoi consistait la
rédemption aux jours de Lot ? — A sortir de Sodome, parce que Sodome allait
être consumée par le feu. —
En quoi consiste la
rédemption actuellement ?
Ce n'est pas seulement à
être sauvé de l'enfer, ce qui est vrai sans doute, c'est aussi à être délivré en nous
retirant « du présent siècle mauvais » (Galates 1 v.4).
Le témoignage de Dieu, quant
à l'homme perdu au milieu d'un monde perdu, est un témoignage rendu à sa propre grâce, à sa
propre puissance, à sa
capacité de venir au secours de l'homme, dans de telles circonstances, et d'une
manière que la grâce seule pouvait le faire. L'apôtre dit : « Je n'ai pas honte de l'évangile,
car il est la puissance de
Dieu en salut à quiconque croit, … » (Romains 1 v.16).
Il est impossible d'être
l'objet de la puissance de Dieu, sans qu'il s'ensuive des effets.
Christ est : la puissance de Dieu et la
sagesse de Dieu !.
« … nous, nous
prêchons Christ crucifié, aux Juifs occasion de chute,
aux nations folie, mais à ceux qui sont appelés, et Juifs et Grecs, Christ la puissance de Dieu et la
sagesse de Dieu … » (1 Corinthiens 1 v.23-24).
Cela semblera sans
doute puéril pour beaucoup de personnes « sages et intelligentes » de
ce monde. Cela était déjà le cas chez les Grecs de l’antiquité ! Ils
recherchaient la sagesse ! Cela constitue souvent un obstacle pour le
raisonnement humain, c’est ainsi que les Juifs demandent à voir un signe ! Mais
à ceux qui croient, comme des petits enfants, parce
que c’est Dieu qui le dit dans sa Parole : « Christ est la puissance de Dieu
et la sagesse de Dieu » !
« … les Juifs demandent des miracles
et les Grecs recherchent la sagesse
; mais nous, nous prêchons Christ crucifié, …
Christ la puissance de Dieu et la
sagesse de Dieu … » (1 Corinthiens
1 v.22-24)
Le même Dieu qui nous dit que « toute chair est comme l'herbe » qui, après avoir
fait une longue expérience de l'homme, a déclaré, que « la chair ne profite de
rien », ce même
Dieu fait proclamer
maintenant son témoignage à salut par « le précieux sang de
Christ ».
Après la démonstration de
mise à l’épreuve de l’homme qui s’est traduite par le rejet et la mort de
Jésus, la Parole devenue chair, Dieu ne met plus l’homme à l’épreuve !
Maintenant, le pauvre pécheur perdu ne
peut plus rien prouver,
il ne peut produire par lui-même que le péché ! Le temps de l’épreuve est
maintenant terminé.
L'homme a été mis à l'épreuve, dans les conditions les meilleures et
les plus favorables, en Israël,
sous la loi, et l'homme n'a rien su produire. Le
Fils du Dieu vivant
est venu et il a trouvé l'homme « mort dans ses
fautes et dans ses péchés ». — Il est donc bien démontré que l'homme est aussi
mauvais qu'il est possible de l'être ;
il est perdu sans ressource !
Mais la grâce n'aurait jamais été connue pour ce
qu'elle est véritablement, si elle n'avait pas pu venir au secours d'un pécheur
« mort
dans ses fautes et dans ses péchés ».
La grâce fût
manifestée dans le ministère personnel, du Seigneur Jésus Christ.
« … la grâce
et la vérité vinrent par
Jésus Christ. » (Jean 1 v.17)
Il a été sur la terre l'expression
même de la grâce et de la vérité, aussi les orgueilleux pharisiens lui
reprochent d'accueillir les publicains et les pécheurs ! L'homme en veut davantage à Dieu de ce qu'il reçoit
les pécheurs en grâce, que lorsqu'il
agit envers eux en justice.
La grâce est la chose que l'homme comprend le moins ; la sagesse humaine ne peut
pas accepter la parole de la grâce : elle comprend la
loi, mais que Dieu agisse en grâce envers de
pauvres pécheurs perdus, voilà ce que l'intelligence de
l'homme ne peut pas concevoir.
Si tu examines ton cœur naturel, tu feras la
constation que, par nature, tu hais
la grâce bien plus que tu ne hais la sainteté. La raison en est que le cœur naturel
veut s’attribuer une certaine gloire sur base de ses propres
performances ! Quant à la sainteté, il se la présentera sous un angle qui
lui convient !
Eh ! bien, la grâce vient à la rencontre du pécheur
là
où il est, au fond de sa misère et de son péché ; l'amour de Dieu va le chercher
jusque-là !
L’homme perdu, du fond de sa misère,
Voit le péché par Jésus aboli.
Pour en payer le terrible salaire,
Il a souffert. C’est accompli.
Quel est l’homme, qui a reçu Christ dans son âme, qui ne dirait pas amen à cela !
Dieu nous a aimés, non
pas lorsque nous nous étions améliorés, mais lorsque nous étions morts dans nos fautes et
dans nos péchés.
« … Dieu
constate son amour à lui
envers nous, en ce que, lorsque nous
étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 v.8).
Toutes choses sont possibles
à Dieu, ce qui est une grande vérité. Il y a cependant une seule chose qui
n’est pas possible à Dieu, c’est de pouvoir pardonner le pécheur en dehors de
l’œuvre de Christ à la croix ! (*)
(*) voir le message n°30 intitulé : « Toutes choses sont-elles vraiment possibles à Dieu ? » et dont l’adresse est : http://msgfacebook.beauport.eu/Messages/MSG_0030.html
Et ce qui rend
possible à Dieu d'agir ainsi en grâce envers les pécheurs, c'est « le sang de l'Agneau ».
« Sachant que vous
avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait
été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, argent et or,
mais par le précieux sang de
Christ, comme d'un
agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la
fondation du monde, mais manifesté dans les derniers temps pour vous, qui par
lui croyez en Dieu qui l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en
sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1 v.18-21).
C'est le
sang de l'Agneau qui fait qu'un Dieu saint peut
recevoir des pécheurs
souillés ; le
sang de l'Agneau comble
l'abîme immense qui les sépare du trône de Dieu, parce qu'ils sont totalement perdus.
« Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse pas, mais qu'il ait la
vie éternelle » (Jean 3 v.16).
C'est ainsi que
Dieu agit, après que
l'homme eut montré qu'il n'y avait
dans son cœur aucune réponse à cet amour de Dieu. S'il y avait eu dans l'homme un seul atome de bien,
le Seigneur Jésus Christ l'aurait produit au jour ; — mais non : en retour de toute sa grâce,
de tout son amour, ils
crièrent : « Ôte celui-ci ! crucifie-le !
crucifie-le ! ».
L'homme choisit un meurtrier de préférence à
Jésus : — « Non pas celui-ci,
mais Barrabas ! »
Oui, le Fils de Dieu a
été mis à mort, et maintenant le travail divin en vue de la
réconciliation a été proclamé dans ce monde, où il a été mis à
mort.
La réponse de Dieu à toutes les dures pensées qui
s'élèvent dans le cœur de l'homme, c'est : « Je
vous ai donné mon Fils »
A toutes les
prétentions de l'homme, Dieu répond : « Vous avez crucifié
mon Fils ».
L’authentique chrétien est
toujours puissamment fortifié pour lui-même en voyant que lorsque Dieu commence à agir en grâce, c'est à ceux qui ont crucifié son propre Fils qu'il s'adresse en premier lieu !
Qu'il est
merveilleux de trouver, parmi les meurtriers mêmes de Jésus, quelques-uns de
ceux qui furent amenés à la connaissance de l'amour de Dieu par le sang de son
Fils !
L'évangile nous déclare
la valeur, non-seulement de
la personne de Jésus, mais de son sang qui a été
répandu !
La conséquence en est que la question entre
Dieu et l'homme se
résume en ceci :
Que pensez-vous de son Fils et de
son sang qui a été répandu ?
Il est impossible de demeurer
neutre. Le
Seigneur Jésus dit :
« Celui qui n’est pas avec moi est contre
moi … » (Luc 11 v.23)
Du reste, peu importe quelle est ta propre
pensée, la seule qui ait de
la valeur c’est celle de Dieu et,
de facto, celle de tous les
pécheurs sauvés ! Et cette pensée est la
suivante :
Rien n'est aussi « précieux
» que le sang du propre Fils
de Dieu.
Le sang de Christ ne fait pas seulement descendre
Dieu jusqu'à nous, en grâce, il nous
amène jusqu'à Lui.
« Christ a souffert une
fois pour les péchés, le juste pour les
injustes, afin qu’il nous amenât à
Dieu » (1 Pierre 3
v.18).
Un pécheur perdu, lavé par le sang de Jésus, est aussitôt
amené dans la
présence de Dieu. Comme ce fût le
cas du brigand cloué à la croix voisine de celle du Seigneur, Jésus lui
dit : « En
vérité, je te dis : Aujourd’hui
tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23 v.43)
Toutes les
grandes choses de Dieu sont parfaitement simples : par un seul et même sang, un pécheur qui croit en
Jésus est lavé de ses péchés, justifié et amené
jusqu'à Dieu !
L'homme racheté est introduit dans une création
nouvelle avec Jésus et avec tous ceux qui
ont été rachetés à Dieu par Christ, et ainsi
nous sommes en lui en tant que Celui
qui est ressuscité, et il nous donne une nouvelle vie, une
nouvelle nature, en
rapport avec un nouvel ordre de choses, de
nouvelles affections, un
monde nouveau.
Le remède est digne de Dieu.
« … tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et
langue, et peuple, et nation … » (Apocalypse 5
v.9)
« A
celui qui nous aime,
et qui nous a lavés de nos péchés
dans son sang ; — et il nous a faits un royaume de
sacrificateurs, pour son Dieu et Père ; à
lui gloire et force aux siècles des siècles ! Amen. » (Apocalypse 1
v.5-6)
À Celui qui nous a
sauvés
Et dont le sang nous a
lavés,
Soient empire et
magnificence !
Digne est l’Agneau de
recevoir
Richesse, honneur,
force, pouvoir,
Majesté, sagesse et
puissance,
Majesté, sagesse et
puissance.
Cantique
n°12 de Hymnes et Cantiques