Possèdes-tu les certitudes de
l’authentique chrétien ?
Ce message s’inspire
des publications « Comment un pécheur peut-il être justifié ? », « Pourquoi je suis sûr
d'être sauvé ? » & « Comment devez-vous être sauvé ? » parues dans le Messager Evangélique de 1864.
CONTENU
De quelle manière dois-tu être sauvé ?
La question « Que dois-je faire » est
révélatrice d’ignorance grave !
La parabole du bon Samaritain répond à la question
La religion n’est d’aucun secours
Il n’y a de secours que dans le Seigneur Jésus
Est-ce comme cet homme de la parabole que tu connais
Jésus ?
C’est Dieu seul qui justifie, rendant juste le
pécheur !
De quelle manière il n’est pas possible d’être
justifié devant Dieu !
L’unique moyen par lequel Dieu justifie l’impie
Pourquoi peux-tu être pleinement certain d'être sauvé
?
C’est Dieu Lui-même qui le dit !
C’est par la foi, et non par des impressions !
Ce n’est pas en vain que Christ a été mort, il
s’ensuit que …
Il va sans dire que pour avoir ces certitudes,
le premier point est d’être un chrétien authentique et non pas seulement de
nom !
Pour rappel, un chrétien authentique est un
être qui a connu la nouvelle naissance ! Il est passé par une vraie
conversion.
Un chrétien authentique est quelqu’un qui s’est
reconnu pécheur, coupable, méritant les peines éternelles, impropre à se tenir
devant Dieu à cause de ses péchés, mais qui par la simple foi en l’œuvre de
Christ à la croix, a compris que Dieu a fait subir au Seigneur Jésus, ce que
méritait son état de pécheur ! Cela s’est passé pendant les trois heures de
ténèbres, pendant lesquelles l’Homme Christ Jésus a dû être abandonné de Dieu,
alors qu’il portait les péchés du coupable !
Pour être au clair sur ce qu’est une vraie
conversion, consulte simplement le message n°1 intitulé : « Qu’est qu’une vraie conversion ?
Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? »
Il y a beaucoup de croyants authentiques, qui
croient en l’œuvre de la croix, mais n’ont pas ces certitudes dont cette
méditation parle. Ils espèrent que Dieu usera de miséricorde envers eux, alors
que Dieu dans sa Parole donne, non pas des potentielles bénédictions, mais des
certitudes !
Cette méditation a pour but de confirmer au
chrétien authentique, ces certitudes que la foi saisit avec reconnaissance,
telles que la Parole de Dieu les lui confirme !
Evangile selon Luc – Chapitre 10 – … 25 Et voici, un
docteur de la loi se leva pour l’éprouver, et dit : Maître, que
faut-il que j’aie fait pour hériter de la vie éternelle ? 26 Et il lui
dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Comment lis-tu ? 27 Et répondant, il dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de
toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée » ; « et ton
prochain comme toi-même ». 28 Et il lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. 29 Mais lui, voulant
se justifier lui-même, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? 30 Et Jésus,
répondant, dit : Un homme descendit de Jérusalem à Jéricho, et tomba entre les
mains des voleurs, qui aussi, l’ayant dépouillé et l’ayant couvert de
blessures, s’en allèrent, le laissant à demi mort. 31 Or, par aventure, un sacrificateur
descendait par ce chemin-là, et, le voyant, passa outre de l’autre côté ; 32 et
pareillement aussi un lévite, étant arrivé en cet endroit-là, s’en vint, et, le
voyant, passa outre de l’autre côté ; 33 mais un Samaritain, allant son
chemin, vint à lui, et, le voyant, fut ému de compassion, 34 et s’approcha et banda ses plaies, y
versant de l’huile et du vin ; et l’ayant mis sur sa propre bête, il le mena
dans l’hôtellerie et eut soin de lui. 35 Et le lendemain, s’en allant, il
tira deux deniers et les donna à l’hôtelier, et lui dit : Prends soin de lui ;
et ce que tu dépenseras de plus, moi, à mon retour, je te le rendrai. 36 Lequel de
ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les
[mains des] voleurs ? 37 Et il dit : C’est celui qui a usé de miséricorde envers lui. Et
Jésus lui dit : Va, et toi fais de même.
Peut-être te poses-tu aussi cette question du verset 25 : « Que dois-je faire, pour hériter de la vie éternelle ? » Mais te rends-tu compte que cette question a été posée au Fils de Dieu, la Parole devenue chair, celui qui a Lui-seul la pouvoir de pardonner les péchés, dans le but de mettre ses Paroles à l’épreuve par une personne qui n’avait d’autre but que de se justifier elle-même !
De fait, cette
question, « Que dois-je
faire ? », ne fait que dévoiler l’ignorance d’un pécheur déchu de tous droits devant Dieu !
Aussi longtemps que tes lèvres prononceront ces paroles, tu démontreras que tu ne te reconnais pas être déchu de tous droits, perdu, et sans aucune ressource pour pouvoir faire ce que tu estimes pouvoir faire en vue d’obtenir en récompense la vie divine et éternelle !
Mais c’est méconnaître que le Seigneur connaît l'orgueil
du cœur humain ! Cet orgueil est la réalité du cœur naturel de l’homme ! Tel
est ton cœur naturel, tel aussi est le mien !
Le
dévot peut réciter la loi (*) et se croit sans doute capable de l'observer.
(*) ou même des concepts tirés des quatre Evangiles, pour le dévot moderne ! Comme par exemple « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même »
C’est aussi la raison pour laquelle
Jésus dit à ce docteur de la loi, mais aussi à toi, si tu te poses encore la
question de savoir ce que tu dois faire : « Fais cela, et tu vivras » !
Et voici comment notre cœur naturel se dédouane,
sachant très bien qui est Dieu et qui est notre prochain, cet homme religieux (*) ose
tenter de mettre en difficulté le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, Dieu
Lui-même, en lui posant la question « qui
est mon prochain » !
(*) C’est aussi ce que nous sommes tous par nature, il n’est pas difficile de nous reconnaître ! Il suffit de nous rappeler nos techniques de défense, que notre cœur naturel nous suggère, lorsque nous sommes pris en défaut !
A cette question de savoir qui était son prochain,
le Seigneur Jésus fournit la réponse en nous racontant une des paraboles les
plus frappantes de la Parole de Dieu, à savoir la parabole du bon Samaritain ! Elle est une réponse à la question
« Que
faut-il que je fasse, pour hériter de la vie éternelle » !
Bien des systèmes religieux voudrait trouver la
réponse, à savoir espérer hériter de la vie éternelle en essayant d’imiter le
bon Samaritain ! Mais c’est là une grave erreur
relative au rôle des personnages de la parabole !
Que du contraire elle montre la vraie condition de
l’homme, par conséquent aussi la tienne, tombé dans les mains des
voleurs ! Il est laissé sur la route dépouillé de tout, blessé, à
demi-mort ! C’est là le fidèle tableau de l’état dans lequel Satan t’a
laissé moralement, tout en t’ayant promis le bonheur loin de Dieu ! Cet
homme de la parabole, dans lequel tu devrais aussi te reconnaître, n’est
pas innocent de se trouver là, il n’y est manifestement pas heureux ! Il
est dans un état de déchéance,
de culpabilité, constatant sa ruine complète, réalisant être sans aucune ressource !
Peux-tu t’y reconnaître dans ton état d’homme naturel, en voyant cet homme de la parabole, mourant au bord du chemin, incapable d'avancer d'un pas ; il n'a pas même la force de demander du secours, car il est mourant !
Comment un homme dans un tel état de mort imminente pourrait-il faire quelque chose ? Convient-il de lui demander ?
La recherche d’appliquer ce que la loi
de l’Ancien Testament, ou les préceptes trouvés dans les livres des
quatre Evangiles, étant dans un
tel état d’incapacité, ne peut être d’aucun secours !
Cela est imagé dans la parabole par le Sacrificateur et le Lévite, le voyant,
passent outre ! Non pas
parce qu’ils ne veulent pas le secourir, mais parce qu’ils en sont totalement
incapables !
Il est important que,
comme tout homme, tu te reconnaisses
être moralement, exactement cet homme de la
parabole !
La loi, toutes les règles de vie, même tirées de la Bible, toutes bonnes et louables qu’elles sont, ne peuvent t’être d’aucun secours ! Les prêtres, ton directeur de conscience, ne peuvent rien faire pour toi ! Tes propres efforts, tes bonnes résolutions, tes luttes pour t’améliorer, etc. … tout est inutile ! Comme cela a été vrai pour moi ainsi que pour tous ceux qui sont de la foi de Jésus, ayant été, comme toi-même, dans ce même état de cet homme de la parabole : un seul peut t’aider ! C’est celui qui incarne le bon Samaritain : le Seigneur Jésus !
« Un Samaritain, faisant son chemin, vint à lui ; et le
voyant, il fut ému de compassion ; et s'approchant, il banda ses plaies, et y
versa de l'huile et du vin ; et l'ayant mis sur sa propre bête, il le mena dans
l'hôtellerie et eut soin de lui » (Luc 10 v.33-34).
C'est
ici Jésus, le Fils du Dieu vivant.
Amour
infini, puissant pour sauver ! C'est ainsi
que Dieu
a aimé l'homme déchu,
nu, sans ressource, mourant !
C'est ainsi
qu'Il a eu pitié de
lui, donc
aussi de moi ! Il l'a vu où
il était, donc
aussi là où j’étais, et tel qu'il était, donc
aussi tel que j’étais !
C'est en ceci que consiste la gloire
de l'Evangile : Dieu, qui est plein de tendre compassion,
riche en miséricorde,
à cause de son grand amour dont Il m’a aimé,
alors même que j’étais mort dans mes fautes,
oui, alors même, Dieu envoya son Fils
bien-aimé, pour
sauver l'homme, que nous sommes toi et moi, étendu sur le bord du chemin, plongé
dans le péché
et dans la misère.
« … vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes
et dans vos péchés, (dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train
de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère
maintenant dans les fils de la désobéissance ; parmi lesquels, nous aussi, nous
avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair,
accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par
nature des enfants de colère, comme aussi les autres. Mais Dieu, qui est riche
en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés,) alors même
que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ
(vous êtes sauvés par [la] grâce), et nous a ressuscités ensemble, et nous a
fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus, afin qu’il
montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, dans sa
bonté envers nous dans le christ Jésus. Car vous êtes sauvés par la grâce, par
la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le
principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; car nous sommes son
ouvrage, ayant été créés dans le christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a
préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles. » (Ephésiens 2 v.1-10).
L'homme (1*) était incapable
de faire quoi que ce soit pour
se sauver ; Jésus est venu le trouver
(1*) là où il était
(2*) ! Quel trajet d'amour ! Il est venu accomplir tout ce qu'il y avait à faire pour le
pécheur, et il l'a fait
: tout est accompli.
(1*) donc toi et moi - (2*) donc là où je me trouvais, mais quant à toi, y serais-tu encore ?
« Gloire à Dieu, dans les lieux très-hauts, et sur la
terre paix, et bon plaisir dans les hommes ». (Luc 2 v.14)
Cher
ami, est-ce de cette manière que tu connais Jésus ?
S’il en est ainsi, alors ne dis plus : « que dois-je faire », car alors tu devrais avoir compris que, tout comme moi, tu ne peux absolument rien
faire !
Te reposes-tu
sur l'œuvre que Jésus a accomplie sur la croix ?
As-tu été amené à reconnaître ton état de perdition complète
; semblable à celui de l'homme mourant au bord du chemin ? Jésus, est-Il venu à toi, bander
tes plaies, ton cœur brisé et y verser de l'huile et du vin ?
Dieu t'a-t-il révélé
(1*) Jésus, prenant ta place et te mettant à sa place dans une pureté parfaite (2*) pour toujours
?
(1*) c’est la raison pour laquelle Dieu nous a donné sa Parole
(2*) « pureté parfaite », c’est la nature divine et éternelle de la vie reçue lors de la nouvelle naissance !
Peux-tu maintenant dire que tu sais que ce n'est pas toi qui as cherché Jésus, mais que c'est Jésus qui t'a cherché
et qui prend soin de toi ?
Et cela jusqu’à son retour, car c’est dans les mains
de Dieu son Père, qu’il t’a remis ! Dieu son Père, devenu ton Père ! Et
c’est lui qui te garde par sa force toute puissante et prendra soin de toi
jusqu’à la fin !
« … je ne suis plus dans le monde, et ceux-ci sont dans le
monde, et moi, je viens à toi. Père saint, garde-les
en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. » (Jean 17 v.11)
Vous « … qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la
foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps … » (1 Pierre 1 v.5)
|
Du séjour bienheureux, rempli de tes
louanges, Toi, le Fils éternel couronné de
splendeurs, Créateur tout-puissant, adoré par les anges, Tu descendis toi-même au milieu des
pécheurs. Pour nous placer un jour dans la maison du
Père, Renonçant à tes droits et des méchants
honni, Berger compatissant, voyant notre misère, Seigneur, tu nous cherchas ! — Que
ton nom soit béni ! |
|
|
Tu parcourus ainsi ton chemin solitaire, Prodiguant tes trésors de divine bonté, Offrant la grâce à tous. Et pourtant, ô
mystère ! Dans son aveuglement, l’homme t’a rejeté. Accablé de mépris, sans détourner ta face Du grand but assigné par l’amour infini, Rien ne put faire obstacle au travail de ta
grâce. Seigneur, tu nous trouvas ! — Que ton nom soit béni ! |
|
|
Enfin l’heure est venue ! Oh ! la sombre
journée Où, dans ce dur chemin, portant ta lourde
croix, Ta tête, ô Rédempteur, d’épines couronnée, Tu fus injurié, hué par mille voix ! Abandonné pour nous sur le bois du
Calvaire, D’amertume abreuvé, pour nos
forfaits puni, Tu subis du péché le châtiment sévère ; Seigneur, tu nous sauvas ! — Que ton nom soit béni ! |
|
|
Hymnes &
Cantique n°178 versets 2 à 4 |
|
Si tu veux continuer à chercher à faire quelque
chose pour gagner la vie éternelle, te
rends-tu compte que tu rejettes, tu méprises, et tu tentes Christ.
Mais si tu connais et que tu croies l'amour de Dieu en
ce qu'Il a envoyé Jésus pour
te sauver, tu as la vie éternelle : c'est le don de Dieu.
Que tes œuvres consistent désormais à
publier les louanges de Celui qui t'a regardé, qui t'a sauvé et qui t'aime pour
toujours. « Nous l'aimons parce qu'Il nous a aimé le premier ».
Relis cette parabole du bon Samaritain autant de
fois que cela est nécessaire, jusqu’à ce que tu ne résistes plus au Seigneur Jésus, qui t’a cherché par le moyen du Saint Esprit (la preuve en est que
tu lis ces lignes), admets que c’est
bien dans un état moral tel
que cet homme qu’il t’a trouvé, et cela afin de te sauver, en te
donnant la vie éternelle !
C’est
alors une chose sûre et certaine !
Il est de toute évidence qu’il est
impossible à un pécheur d’être justifié, ce qui veut dire « réputé
juste » devant Dieu !
Avec tout son savoir et toute sa
sagesse tout deux tant vantés, l’homme n’aurait jamais pu imaginer un moyen
efficace par lequel il aurait pu être justifié de son état de péché devant
Dieu !
Prenons l’exemple d’un prisonnier qui
est amené devant le tribunal.
Il est véritablement
coupable du crime dont il est accusé. Le
juge peut bien lui accorder son pardon. Mais jamais,
le juge ne pourra déclarer au coupable :
« vous pouvez quitter la salle, vous êtes entièrement justifié de vos actes criminels, et à partir de maintenant plus personne ne pourra plus
jamais vous accuser de quoi que ce soit » !
Il n'y a que Dieu seul qui puisse justifier le coupable et être juste en le justifiant.
« Mais maintenant, sans loi, la justice de Dieu est
manifestée, témoignage lui étant rendu par la loi et par les prophètes, la justice … de Dieu
par la foi en Jésus Christ envers
tous, et sur tous ceux qui
croient ; car il n’y a pas de différence, car tous ont péché et n’atteignent
pas à la gloire de Dieu, — étant justifiés gratuitement par sa
grâce, par la rédemption
qui est dans le christ Jésus,
lequel Dieu a présenté pour
propitiatoire, par la foi en
son sang, afin de montrer
sa justice à cause du support des péchés précédents dans la patience de
Dieu, afin de montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, en
sorte qu’il soit juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. » (Romains 3 v.21-26)
Nota Bene : L'épître aux Romains, depuis le 1er jusqu'au 8e chapitre, expose le plan merveilleux de Dieu pour justifier le pécheur.
Dans les premiers chapitres de l’épître aux Romains,
Dieu établit par la plume de l’apôtre Paul que : Tous sont coupables, Juifs et Gentils, religieux et profanes ; il n'y a pas de différence, car tous ont péché.
C'est
Dieu qui le dit. La conscience le dit aussi.
Tout comme moi, tu
sais qu'il en est ainsi : tous (*) sont coupables.
(*) donc toi et moi !
Tu réponds sans doute que c’est justement cela qui t’est un sujet d’inquiétude, te
disant « Je
sais, que je suis un pécheur, comment donc puis-je être justifié, de telle sorte
que rien ne puisse plus m'être imputé ?
»
Voyons d'abord comment tu ne peux pas être
justifié, pour ensuite voir quel est l'unique plan de Dieu pour justifier le
pécheur !
« … 16
sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de
loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au
christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en
Christ et non pas sur le principe des œuvres de loi : parce que sur le principe
des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée. 17 Or si, en cherchant à être justifiés en Christ, nous-mêmes aussi
nous avons été trouvés pécheurs, Christ donc est ministre de péché ? Qu’ainsi
n’advienne ! 18 Car si ces mêmes choses
que j’ai renversées, je les réédifie, je me constitue transgresseur moi-même. 19 Car moi, par la loi, je suis mort à
la loi, afin que je vive à Dieu. 20
Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ;
— et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au
Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. 21 Je n’annule pas la grâce de Dieu ;
car si la justice est par la loi, Christ est donc mort pour rien. » (Galates 2 v.16-21)
NB pour la compréhension :
Il y a 2 sortes d’œuvres qu’il
ne faut pas confondre, car elles n’ont pas du tout la même cause.
1. Il y a les « œuvres de loi »
celles qui correspondent aux règles issues de la Parole de Dieu que je devrais
suivre scrupuleusement pour obtenir une bénédiction de Dieu, dont la vie éternelle.
Les œuvres de loi ont la prétention d’être la cause de l’acceptation de Dieu !
2. Il y a les « œuvres de foi »
celles qui sont les fruits de la vie divine et éternelle, et qui de ce fait
démontrent l’existence de cette vie. La première de ces œuvres est, sine qua
non, la repentance. Les œuvres de foi
sont les effets de la présence de la vie
éternelle, et non la cause !
« … nulle chair ne sera justifiée devant lui par des
œuvres de loi, … » (Romains 3 v.20)
Il
y a 2 facettes à ma justification, celle qui est vue de Dieu et celle qui est vue des hommes !
Devant les hommes, le
croyant est justifié par les œuvres de foi.
« … Vous voyez qu’un homme est justifié par les
œuvres [œuvres de foi et non de loi ] et non par la foi seulement. » (Jacques 2 v.24)
Mais devant Dieu, il est absolument impossible d'être justifié par des œuvres de loi ; car ces œuvres nous laissent, toi et moi, toujours coupables.
« … sachant néanmoins que l’homme n’est pas justifié sur le
principe des œuvres de loi, … : parce
que sur le principe des œuvres de loi
nulle chair ne sera justifiée. … car si la justice est par la loi, Christ est donc mort pour rien. »
(Galates 2 v.16-21)
« … tous
ceux qui sont sur le
principe des œuvres de loi sont sous
malédiction ; car il est écrit : « Maudit est
quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le
livre de la loi pour les faire » Or que par la loi personne ne soit justifié
devant Dieu, cela est évident, … » (Galates 3 v.10-11)
Toi
et moi, nous avons transgressé la loi, elle ne peut que nous maudire.
Nous ne pouvons pas même, par tous nos efforts pour garder la loi, obtenir le pardon, combien moins être justifiés.
Si tu dis : « je m’impose de faire
de mon mieux pour aimer
Dieu et garder ses
commandements, et de ce fait, j’espére qu'Il me
pardonnera et me justifiera », pour oser te reposer sur une telle affirmation,
tu devrais alors te demander où Dieu
aurait-il dit que tu devrais faire ton mieux ?
La Parole révèle-t-elle
l’exemple d’un homme qui aurait été capable de le faire ?
Non, par le moyen des œuvres,
nul ne sera justifié : Dieu l'a dit,
et il est dur de combattre contre Dieu, mais la défaite est assurée !
« Que
dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Celui
même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, … Qui intentera
accusation contre des élus de Dieu ? — C’est Dieu qui justifie ; qui est celui qui condamne ? — C’est
Christ qui est mort, mais
plutôt qui est aussi ressuscité,
qui est aussi à la droite de Dieu, … » (Romains 8 v.31-34)
Voyons maintenant quelle est l'unique voie par laquelle Dieu justifie l'impie : C'est Christ qui est mort !
Réponse
admirable pour tous mes péchés !
« … étant justifiés gratuitement par sa
grâce, par la rédemption
qui est dans le christ Jésus,
lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, …
en sorte qu’il soit juste et justifiant
celui qui est de la foi de Jésus. …
l’homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi. » (Romains 3 v.24-28)
« Ayant donc
été justifiés sur le principe
de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, … » (Romains 5 v.1)
C’est
donc Dieu qui justifie
Que
tes pensées se portent et demeurent sur la croix de Christ.
Bienheureux sont les yeux qui voient et les oreilles
qui entendent le témoignage de Dieu
concernant la mort de Jésus, qui est la propitiation pour nos péchés.
« … Dieu
constate
son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque
nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.
Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang,
serons-nous sauvés de la colère par
lui » (Romains 5 v.8).
Ce
que l'homme n'aurait jamais pu faire, Dieu l'a fait. Il suffit de croire ce que Dieu a fait !
Il a mis mes péchés sur Jésus !
La valeur de son sang expiatoire
est telle
aux yeux de Dieu, que tous mes péchés ont été effacés !
Dieu l'a ressuscité d'entre les morts et celui qui croit est justifié de toutes choses.
Ainsi si toi aussi tu as
cru ce que Dieu a fait, tu es aussi justifié de toutes choses ! Tous tes péchés ont aussi été
effacés !
Ainsi Dieu est juste non seulement en pardonnant les péchés du croyant, mais encore Il est juste, en justifiant celui qui croit.
Celui qui croit, quoique démontré coupable, est maintenant justifié par la mort de Jésus, et justifié de telle sorte que nulle accusation ne peut désormais être élevée contre lui.
Cher frère ou sœur en Christ, si tu devais manquer de certitude, pense à cela : Dieu t’a si parfaitement justifié par le sang de Jésus, que rien ne peut plus être mis à ta charge, vu que Jésus a pris sur lui tout, oui tout ce qui était contre toi.
N'y a-t-il pas là suffisamment de quoi te donner la paix ? Oui, la paix de Dieu est à toi ; elle est tienne pour toujours.
Voilà
une certitude !
Bien que tu aies cru que le Seigneur Jésus a porté
tes péchés sur la croix. Quelques doutes naissent en toi, et tu ne perçois pas
cette pleine certitude d’être définitivement et irrévocablement sauvé pour
l’éternité !
La réponse est pourtant très
simple : c’est parce que c’est Dieu
Lui-même qui le dit et parce
que c’est bien Lui qui le dit, je le crois !
« … je crois Dieu, et je sais que la chose arrivera comme il m’a été dit. » (Actes 27 v.25)
C’est donc parce que je crois chacune des paroles que Dieu a
prononcées, tant au sujet de l'état de chute et de mort dans lequel je me trouvais par
nature, qu'au sujet de la vérité
de « l'évangile de la gloire du Christ
» (2 Corinthiens 4
v.4).
« … Jésus lui dit : Aujourd’hui le salut est venu à
cette maison, … car le fils de l’homme est venu
chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19 v.9-10)
« … la foi
est l’assurance des choses
qu’on espère, et la conviction
de celles qu’on ne voit pas. … Par
la foi, nous comprenons
que les mondes ont été formés par la parole de Dieu, … » (Hébreux 11 v.1-3)
Par la foi je comprends que Jésus Christ est venu dans le monde pour chercher et pour sauver des pécheurs tels que moi, et en conséquence, je ne méprise pas l'offre de la vie éternelle que Dieu me fait par Christ, mais je regarde, non pas en moi-même car je n’y trouve que ce que je suis naturellement, à savoir pécheur perdu, mais en dehors de moi-même vers Dieu, pour toutes choses, et je trouve dans sa Parole qu'en Christ Dieu a répondu à tous les besoins de mon âme.
De la même manière qu’un homme qui a faim, sait parfaitement bien quand son besoin de satiété est satisfait, je sais, le comprenant par la foi que Dieu a répondu à ce besoin de mon âme !
« … la vie éternelle que Dieu, qui ne peut
mentir, a promise avant les temps des siècles… » (Tite 1 v.2)
Sur base de l’autorité de la Parole de Dieu, et il n’y a aucune autorité qui lui soit supérieure, cette Parole du Dieu, qui ne peut mentir, je sais, par la foi en cette Parole, que Christ a vidé la question tout entière de ma culpabilité !
« … il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché (1*) par son sacrifice. … ainsi le
Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés (2*) de plusieurs,
… » (Hébreux 9 v.26-28)
(1*) « péché » : racine qui génère des fruits, les péchés – (2*) « les péchés » les fruits générés par le péché, la racine !
Le péché en moi a ainsi été aboli par le sacrifice de mon Sauveur, mes péchés ont été portés, expiés et jugés par Dieu à la croix, la Parole de Dieu me confirme, que l’œuvre que Dieu a donné à Christ pour être faite, est complètement achevée et accomplie ! Aussi le Seigneur Jésus peut dire :
« … c’est ici la vie éternelle, qu’ils te
connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je
t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à
faire ; et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de
la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. » (Jean 17 v.3-5)
Christ
n'est pas mort en vain !
En effet, je sais par la foi que Christ
est ressuscité d’entre les morts,
est assis à la droite de la Majesté
dans les hauts lieux, dans
plénitude de la paix, après avoir remporté la victoire
sur tous ses ennemis
et tous les miens, ceux qui me faisaient obstacle à
croire ce que Dieu dit !
La conséquence immédiate et pratique
de ce fait, est qu’en dehors de ce qu’est le Seigneur
Jésus maintenant dans le ciel, je sais que :
·
je ne possède rien d’autre
·
je ne suis moi-même rien
·
je n’ai plus besoin de m’inquiéter de
rien !
Il
est tout et
a tout accompli !
« … le
royaume de Dieu n’est pas manger et boire, mais justice, et paix, et joie
dans l’Esprit Saint. » (Romains 14 v.17)
Donc être
occupé de Christ dans le ciel se traduit de cette manière (justice,
paix et joie dans l'Esprit saint), parce
qu’en Christ je trouve pour moi la justice, la paix, la joie, simplement
en détournant mes regards de
moi-même
et en les portant
sur Lui
comme
mon tout.
Il s’ensuit également qu’être occupé d'un Seigneur qui est vivant
et qui aime, c'est la vie de la foi, dans son vrai
sens. C'est en même temps une
source éternelle de bonheur, et la seule puissance
de sainteté de vie.
La
résurrection renferme tout pour celui qui croit !
En effet, le croyant n'existe réellement et véritablement
devant Dieu qu’en tant qu’étant dans un Christ ressuscité.
« … Nous avons donc été ensevelis avec lui …, pour
la mort, afin que comme Christ a été
ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous
aussi nous marchions en nouveauté de vie. » (Romains 6 v.4)
Ainsi c’est la résurrection de Christ qui démontre que Dieu a été parfaitement satisfait
par le prix payé
pour ma rédemption !
C’est en me souvenant que, par nature, le péché dominait sur moi, et que les gages du péché sont la mort, que je sais
que la résurrection renferme tout pour moi !
Je me rappelle aussi que, si, le péché étant mon maître,
j’avais dû payer ma dette, j’aurais été livré à une mort
éternelle et certaine !
Mais Dieu me révèle dans sa Parole, que le Fils béni du Père, le Seigneur
Jésus, est venu ! C’est Lui qui a reçu à ma place les gages de mon péché, à savoir la mort, car Lui seul avait le pouvoir de
reprendre sa vie !
« À cause de ceci le Père m’aime, c’est que moi je laisse ma vie, afin
que je la reprenne. Personne ne
me l’ôte, mais moi, je la
laisse de moi-même ; j’ai le
pouvoir de la laisser, et j’ai
le pouvoir de la reprendre : j’ai
reçu ce commandement de
mon Père. » (Jean 10
v.17-18)
Si ce pouvoir ne lui avait pas
appartenu, et n'aurait pas pu être exercé par Lui ! Je n'aurais pu obtenir
le pardon, je n'aurais jamais eu devant Dieu
l'existence positive que
je posséde maintenant, dans la personne glorifiée de Christ,
le Chef de la création nouvelle,
dont tous les chrétiens font partie.
Rien
n’est plus certain !
Toutes ces certitudes sont tiennes, sur la seule base de la foi en la Parole de Dieu, qui nous révèle tout ce que Dieu a accompli pour le pécheur, que toi et moi sommes par nature !
Il suffit de ne pas résister au Saint Esprit qui veut atteindre le secret de ton cœur, et le libérer de l’emprise qu’a Satan sur le cœur !
Le Saint Esprit, ne peut que :
Te convaincre que tu te trouves dans un état moral de mort, où tu es, incapable de t’en délivrer toi-même ! Tu ne peux donc rien faire !
Toute forme de religion, aucun prêtre, aucun directeur de conscience ne peuvent te venir en aide !
Seul, le Seigneur Jésus, en vertu de son œuvre de la croix, peut te sortir de cet état mortifère par la nouvelle naissance, communiquant la vie divine et éternelle, n’appartenant plus à la première création, mais à la nouvelle !
C’est Dieu qui a tout fait pour que tu puisses acquérir sa justice, en t’imputant celle de Christ !
Puisque c’est Dieu
qui le dit et qu’il n’y a pas de plus grande autorité crédible, tu peux avoir
la certitude de tout ce que Christ a acquis pour toi, à commencer par le salut
que tu ne peux jamais perdre !