Ressusciteras-tu en vie ou en jugement ? Peux-tu répondre ?
Ce texte
s’inspire d’une article du Messager Evangélique de 1865 intitulé « Les jours de Noé » du frère Stanley Ch. et des commentaires de W. Kelly sur Jean 5.
CONTENU
Ce que Dieu dit, il l’accomplit aussi !
Les hommes aux jours de Noé, et le jugement qui suivit
L’état du cœur, où Dieu discerne tout !
Que dit Dieu des hommes aux jours de Noé ?
Que se passera-t-il bientôt sur cette terre ?
Dieu révéla à Noé son intention de détruire les hommes
La Parole que Dieu dit, s’accomplit toujours !
Les hommes aux jours de Lot, et le jugement qui suivit
Lot en Egypte avec son oncle Abraham & leur retour
en Canaan
Lot choisi la plaine du Jourdain à proximité de Sodome
Lot devenu un notable de la ville de Sodome
Sodome & Gomorrhe détruites par le feu
Ainsi il en sera de même aux jours du Fils de l’homme
Comment être à l’abri du jugement de Dieu ?
La religion n’est d’aucun secours
Recevoir Jésus pour la vie ou le rejeter pour le
jugement
L’homme a besoin de recevoir la vie divine et
éternelle
La nécessité de la mort de Christ à la croix
La première question que je dois me poser, c’est celle de ma relation avec Dieu. Beaucoup de personnes qui liront ce texte n’ont peut-être qu’une notion vague de Dieu. Certains nient même son existence !
L’existence du Dieu créateur, ne dépend en rien du fait que, moi, sa créature, je crois en son existence ou pas ! L’univers, le ciel et la terre, créé par Dieu, semble à mes yeux d’être créé, comme un espace infini dans l’espace et dans le temps. Mais aux yeux du Créateur cet univers est limité dans l’espace et dans le temps.
Pour quelle raison, l’homme qui se prétend lui-même être sage, nie-t-il l’existence même de son créateur ? La réponse est toute simple. Niant son existence, il essaie de se convaincre qu’ainsi, il n’aura aucun compte à rendre à son créateur ! Mais il préfère oublier, en refusant de le croire, que « … comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, — et après cela le jugement, … » (Hébreux 9 v.27)
Ce n’est pas pour rien que la Parole de Dieu nous dit : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. » (Psaume 14 v.1)
L’homme insensé voudrait démontrer l’inexistence de son créateur, qui n’est en rien dépendant de sa création, en utilisant comme moyens des objets issus de la création ! Mais il se refuse à croire la révélation que le Créateur a fait, dans sa Parole, qu’est la Bible depuis le 1er chapitre de la Genèse jusqu’au chapitre 22 de l’Apocalypse !
Ce n’est pas pour
rien que Dieu, par le Saint Esprit, parlant de l’homme, s’exprime en ces
termes : « … ils devinrent vains dans leurs raisonnements,
et leur cœur destitué d’intelligence fut rempli de ténèbres : se disant sages,
ils sont devenus fous, … » (Romains 1 v.21-22)
« … comme il arriva aux jours de Noé, ainsi en
sera-t-il aux jours du fils de l’homme aussi : on mangeait, on buvait, on se
mariait, on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint, et les fit tous périr. De même
aussi, comme il arriva aux jours de
Lot (*): on mangeait, on
buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais, au jour où
Lot sortit de Sodome, il plut du feu
et du soufre du ciel, qui les
fit tous périr ; il en sera de même au jour où le fils de l’homme sera manifesté. » (Luc 17 v.26-30)
(*) on notera que aux jours de Noé, on se mariait encore, mais plus aux jours de Lot !
Si ces paroles n'exprimaient que des opinions d'hommes, nous pourrions ne pas y ajouter foi, mais puisque ce sont les paroles du Fils de Dieu, elles doivent s'accomplir et elles s'accompliront à la lettre.
Examinons donc attentivement ce qui se passait aux jours de Noé.
« … l’Éternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son
cœur n’était que méchanceté
en tout temps. » (Genèse 6 v.5)
Oui, il n’y a aucune
équivoque possible, c’est Dieu,
l’Eternel, qui a fait cette
constatation de ses propres yeux ! Il ne s’agit pas de ce que
l’homme pouvait penser, mais bien de ce que Dieu
voyait ! On ne peut pas
tromper Dieu, Il voit non seulement tout ce qui se passe sous le soleil, mais
aussi ce qui se passe dans le secret le plus
profond du cœur de l’homme ! Et c’est ainsi
que Dieu voyait l’imagination des pensées du cœur !
Suppose que tu te trouves en présence d’une autre personne, même ton meilleur ami, et que cette personne pourrait te sonder et connaître toutes les pensées que tu aies pu avoir eues dans ta vie. Pourrais-tu supporter cela ? Et pourtant, c’est bien ce que fait Dieu en rapport avec toi, comme avec moi, comme aussi avec tous les hommes d’alors et d’aujourd’hui !
Que se passait-il aux jours de Noé pour que Dieu tire cette conclusion : les « fils de Dieu », à savoir, les descendants des générations décrites en Genèse 5, se sont alliés par mariage avec les « fils des hommes », les descendants de Caïn dont nous parle Genèse 4 !
Bien qu’ayant
intégré les pensées telles que celles de Caïn et de ses descendants,
auraient-ils été plus méchants que les hommes d’aujourd’hui ? La mise à mort du Fils de Dieu,
serait-ce un acte d’une moindre méchanceté ? Le fait que depuis bientôt
2000 ans les hommes rejettent le
Seigneur Jésus, et sa Parole, serait-ce aussi moins grave ?
Sans doute les hommes pensaient que les jours de Noé étaient une époque de progrès extraordinaire, mais qu’en dit Dieu ?
« … la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était pleine de violence. » (Genèse 6 v.11)
Les choses sont-elles différentes de nos jours ? Les médias ne cessent de nous inonder de faits de violence et de malversation. Mais qu’en est-il aux yeux de Dieu ?
La Parole nous révèle que
bientôt la vraie Eglise, Corps de Christ (1*) sera bientôt enlevée à la rencontre de Christ (2*), et que Satan sera précipité du ciel sur la terre (3*) et séduira le monde entier.
(1*)
Ensemble des vrais croyants, nés de nouveau, passés par une vraie
conversion.
(2*)
voir 1 Thessaloniciens 4 v.13-18
(3*)
voir Apocalypse 12 v.9 & 12 – 2 Thessaloniciens 2 v.8-12
« … lorsqu’il ouvrit le
second sceau, … il sortit un autre cheval, roux ; et il fut donné à celui qui
était assis dessus d’ôter la paix de
la terre, et de faire qu’ils
s’égorgeassent l’un l’autre … » (Apocalypse 6 v.3-4)
La paix sera ainsi ôtée de la terre, les hommes s'entretueront au jour de la grande
tribulation, tribulation telle qu'il n'y en a jamais eu et qu'il n'y en aura
jamais de semblable.
Cela sera
littéralement tout aussi vrai que dans les jours de Noé, alors que la terre
était remplie de corruption, comme elle l’est et le sera d’autant plus après
que « Celui qui retient » soit loin (1*), et que le « mystère d’iniquité » se manifestera sans plus aucune
retenue (2*) ! Contrairement à ce que les hommes pensent, tout cela aura
lieu de manière tout aussi littérale que vraie.
(1*)
« celui qui retient » que nous lisons en 2
Thessaloniciens 2 v.7 est le
Saint Esprit, qui est présent sur la terre depuis Actes 2 et qui s’en ira au ciel en même temps que la vraie
Eglise. C’est alors qu’un autre prendra sa place sur la terre, à savoir Satan
avec toute sa puissance, étant précipité des lieux célestes (Apocalypse 12 v.9), où il œuvre actuellement dans une lutte
contre les croyants (Ephésiens 6 v.12) afin de les empêcher de jouir de leur
position, assis dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 6 v.6). Dans cette lutte, le croyant est exhorté
à revêtir l’armure complète de Dieu pour pouvoir résister, tout surmonter et
tenir ferme ! C’est une lutte permanente aussi longtemps que nous sommes
encore sur cette terre.
(2*)
voir 2 Thessaloniciens 2 v.7
L’enlèvement d’Hénoc
Quelques temps avant celui
de Noé, la Parole de Dieu nous relate un évènement qui doit attirer notre
attention, c’est l’enlèvement d’Hénoc (1*) !
Il est aisé d’y discerner une image remarquable de l’enlèvement de l’Eglise (2*).
(1*) Genèse 5 v.22-24 : « … Hénoc, …, marcha
avec Dieu trois cents ans ; ... tous les jours de Hénoc furent trois
cent soixante-cinq ans. Et Hénoc
marcha avec Dieu ; et il ne
fut plus, car Dieu le
prit. » ;
Hébreux 11 v.5 : « Par la foi, Énoch fut enlevé pour qu’il
ne vît pas la mort ; et il ne fut pas trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il
a reçu le témoignage d’avoir plu
à Dieu. »
(2*) 1 Thessaloniciens 4 v.13-18
Le monde
entier deviendra alors impie, rempli de méchanceté et de blasphèmes (1*), à l’exception d’un petit résidu de
Juifs pieux (2*), qui seront sauvés comme Noé et sa famille, à savoir 8
personnes, qui furent sauvés ! C’est aussi la raison pour laquelle le
Seigneur posait la question « … le
fils de l’homme quand il
viendra, trouvera-t-il de la
foi sur la terre ? » (Luc 18 v.8)
(1*) « … le quatrième versa sa coupe sur le soleil ; et il lui fut
donné de brûler les hommes par le feu : et les hommes furent brûlés par une
grande chaleur ; et ils blasphémèrent
le nom de Dieu qui a pouvoir sur ces plaies, et ils ne se repentirent
pas pour lui donner gloire. Et le cinquième versa sa coupe sur le trône de la
bête ; et son royaume devint ténébreux ; et de douleur, ils se mordaient la
langue : et ils blasphémèrent le Dieu
du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ne se
repentirent pas de leurs œuvres. … une grande grêle, du poids d’un talent,
descend du ciel sur les hommes ; et les
hommes blasphémèrent Dieu à cause de la plaie de la grêle ; car la
plaie en est fort grande. » (Apocalypse 16 v.9-21)
(2*) voir Apocalypse 7 v.3-17 ; Romains 9 v.26-29
Dieu révéla à Noé son intention de détruire les hommes de dessus la surface de la terre :
« Par la foi, Noé, étant averti divinement des choses qui ne se voyaient pas encore, craignit et bâtit une arche pour la
conservation de sa maison ; et par cette arche il condamna le monde et devint héritier de la justice qui
est selon la foi. »
(Hébreux 11 v.7)
« si
Dieu
… n’a pas épargné l’ancien monde, mais a préservé Noé, lui huitième, prédicateur de justice, faisant venir le déluge sur un monde
d’impies … » (2 Pierre v.4-5)
Comme
l’annonçait Noé dans ses prédications, comme le témoignait la construction de
l’arche, l’heure du jugement de Dieu
était prête à sonner, et malgré cela, le monde, insouciant,
allait son train : ses constructions,
son industrie, son commerce, ses plaisirs et ses péchés ; — les hommes
ne voulaient pas croire Dieu.
S’appuyant sur la seule
raison humaine, le raisonnement cartésien, l’homme ne pouvait déduire de sa
science qu’un déluge n’était non seulement prévisible, mais que cela était à
leurs yeux, impossible !
D’ailleurs, où viendrait l’eau ? (*) Les homme sages de ce monde, les grands
théologiens, auraient sans doute dit : « mais Noé, tu te trompes tout à fait ;
tu ne disposes d’aucune preuve scientifique, c'est seulement tes vues
personnelles … toute la terre doit être bénie et remplie de justice, à laquelle
nous travaillons ! Tu ferais mieux de ne plus travailler à ce grand vaisseau
et de laisser la prédication de vues aussi particulières que celles que tu as
adoptées ! Noé, jouis de la vie avec ta famille, ne sois pas si étroit ni
si bigot ! Regarde quelle qualité de vie tu offres à tes enfants !
Peux-tu croire que tous aient tort excepté toi ?
(*) avant le déluge, la pluie était absente, « une vapeur montait de la terre
et arrosait toute la surface du sol » (Genèse 2 v.6)
Mais le déluge vint et les fit tous
périr.
« En ce même jour-là, Noé, et Sem et Cham et
Japheth, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec
eux, entrèrent dans l’arche, eux, et tous les animaux selon leur espèce, et
tout le bétail selon son espèce, et tous les reptiles qui rampent sur la terre
selon leur espèce, et tous les oiseaux selon leur espèce, tout oiseau de toute
aile ; et ils entrèrent vers Noé dans l’arche, deux par deux, … Et l’Éternel
ferma l’arche sur lui. » (Genèse 7 v.13-16)
Toute âme qui ne fut pas enfermée avec
Noé fut laissée dehors. Alors il n'y eut plus d'espérance ; c'était trop tard. Oui, et il en
sera de même au jour du Fils de l'homme. Nous lisons dans la Parabole des dix vierges :
« … celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et la porte fut fermée. Ensuite
viennent aussi les autres vierges, disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !
Mais lui, répondant, dit : En vérité, je vous dis : je ne vous connais pas. » (Matthieu 25 v.10-12)
mais c'était trop tard.
En Luc 21, parlant du temple, orné de belles pierre, qu’allait
détruire Titus en l’an 70 de notre ère, le Seigneur Jésus dit :
« Quant à ces choses que vous regardez, les jours viendront où il ne sera laissé pierre sur pierre qui
ne soit jetée à bas. » (v.6)
… « Et quand vous verrez Jérusalem environnée
d’armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux
qui sont en Judée s’enfuient dans les montagnes ; et que ceux qui sont au
milieu de Jérusalem s’en retirent ; et que ceux qui sont dans les campagnes
n’entrent pas en elle. Car ce sont là
des jours de vengeance ; afin que toutes les choses qui sont écrites soient accomplies. Mais malheur … ils tomberont sous le
tranchant de l’épée, et seront menés
captifs parmi toutes les nations ; et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce
que les temps des nations soient accomplis. (v.20-24)
Un juif entendant ce
discours aurait pu facilement argumenter : « cela est complètement
faux, car Jérusalem doit être le centre de toute la terre, et la bénédiction
découler d’elle sur tous les peuples ! Quant à notre dispersion parmi
toutes les nations, c’est tout aussi faux, puisque toutes les nations devront
monter et adorer à Jérusalem ! » Mais ce jour de
la terrible destruction est effectivement
arrivée en l’an 70, et la
cité de David a bien été
foulée aux pieds par les Gentils, et les Juifs sont dispersés parmi toutes les nations!
De nos jours, l’argumentation des hommes,
et en particulier de nombreux théologiens, n’est en rien changée. Tout comme au
jours de Noé, ils nient que la terre sera remplie de violence et de méchanceté
au jour où le Fils de l’homme, le Seigneur Jésus, viendra ! Ils affirment
que, selon eux, le monde dans son entier devant être converti, c’est une vue
particulière et irrecevable que la chrétienté apostate serait détruite !
Pour eux, le christianisme doit s’étendre et se propager jusqu’à ce que le
monde entier devienne chrétien ! Et pourtant la Parole divine nous révèle
bien :
« Et à l’ange de l’assemblée qui est à Laodicée, écris : … je vais
te vomir de ma bouche. … » (Apocalypse 3 v.14-16)
« … je te montrerai la sentence de la grande prostituée qui est
assise sur plusieurs eaux, … sur son front un nom écrit : Mystère, Babylone la
grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. … je vis la femme enivrée
du sang des saints, et du sang des témoins de Jésus ; et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement
… pourquoi es-tu étonné ? (*) Je te dirai, moi, le mystère de la femme … les dix cornes que
tu as vues et la bête, — celles-ci haïront la prostituée et la rendront déserte
et nue, et mangeront sa chair et la
brûleront au feu ; car Dieu a
mis dans leurs cœurs d’exécuter sa pensée, et d’exécuter une seule et
même pensée, et de donner leur royaume à la bête, jusqu’à ce que les paroles de
Dieu soient accomplies. … la femme que
tu as vue est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la
terre. » (Apocalypse 17 v.1-18)
« … Alléluia ! Le salut et la gloire et la puissance de notre Dieu
! car ses jugements sont véritables et justes ; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par
sa fornication, et il a vengé le sang de ses esclaves, le réclamant de sa main. » (Apocalypse 19 v.1-2)
(*) Et pourquoi Jean est-il étonné ? C’est parce que cette grande prostituée n’est autre que ce qui avait été appelé « la maison de Dieu » (Apocalypse 2 v.18 à 3 v.22) et dont ceux d’entre eux qui avaient la vie divine avaient été enlevés lors de la venue du Seigneur Jésus pour les siens (1 Thessaloniciens 4 v.13-18)
Dans une phase déclinante de sa vie, ne comptant pas sur les promesses de Dieu, lors d’une famine, Abraham accompagné de son neveu, Lot, est descendu en Egypte (1*). C’est aussi ce qui nous arrive, lorsque la foi baisse lors d’épreuve ; nous recherchons les ressources du monde, dont l’Egypte est une image. Après une scène qui n’est pas à la gloire d’Abraham, la providence divine agissant, il se voit contraint de retourner dans le pays qu’il n’aurait jamais dû quitter. Lot suivait son oncle en tout. Abraham et Lot avaient acquis d’abondantes richesses lors de leur séjour en Egypte. A leur arrivée dans le pays, l’abondance de leurs troupeaux était telle qu’ils ne pouvaient plus demeurer ensemble (2*). Lot ne pouvait plus simplement suivre son oncle, il devait chercher un chemin pour lui-même, pour sa famille et pour toutes ses possessions. Abraham faisant entièrement confiance en Dieu, laisse Lot choisir en premier l’endroit où il s’établirait ! Lui irait, confiant en Dieu, dans une autre direction.
(1*) Genèse 12 v.9-20 - (2*) Genèse 13 v.1-9
Son choix se porte immédiatement sur ce qui se voit, sans questionner l’Eternel afin de faire son choix sur base de la foi et non de la vue. Ainsi il choisit pour lui, la plaine bien arrosée du Jourdain, se rappelant la prospérité matérielle de l’Egypte, image du monde économique, social et culturel ! Une prospérité due à l’irrigation du fleuve et non pas arrosée par les pluies venant du ciel !
« Et Lot leva ses yeux et vit toute la plaine du Jourdain, qui
était arrosée partout, avant que l’Éternel détruisît Sodome et Gomorrhe,
comme le jardin de l’Éternel,
comme le pays d’Égypte, quand
tu viens à Tsoar. Et Lot choisit pour lui toute la
plaine du Jourdain ; et Lot partit vers l’orient. Et ils se séparèrent l’un de
l’autre : Abram habita dans le pays de Canaan, et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome.
Or les hommes de Sodome
étaient méchants, et grands pécheurs devant l’Éternel. » (Genèse 13 v.10-13)
N.B. Lire Genèse 19 v.1-26
Visitant Abraham, l’Eternel, accompagné de deux anges, révèle à Abraham ce qu’il va faire à Sodome et à Gomorrhe :
« Et l’Éternel dit : Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire …
Parce que le cri de Sodome et de Gomorrhe est grand, et que leur péché est très-aggravé, eh
bien, je descendrai, et je verrai s’ils ont fait entièrement selon le cri qui en
est venu jusqu’à moi ; et sinon, je le saurai. » (Genèse 18 v.17-21)
Lot est une image du chrétien
s’alliant avec le monde, un monde ennemi de Dieu, dans une décadence morale ne
manquant pas de similitude avec les jours d’aujourd’hui, où le mariage est en
déshonneur, où l’homosexualité devient normalisée, etc. … toutes les choses
mises en évidence par l’apôtre Paul dans sa lettre adressées à l’assemblée de
Rome :
« Car la colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété
et toute iniquité des hommes … ayant connu Dieu, ils ne le glorifièrent point comme
Dieu … se disant sages, ils sont devenus fous … ils ont changé la gloire du
Dieu incorruptible en la ressemblance de l’image d’un homme corruptible et
d’oiseaux et de quadrupèdes et de reptiles. …
Dieu les a aussi livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à
l’impureté … eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge … Dieu les a
livrés à des passions infâmes, car leurs
femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et les
hommes aussi pareillement, laissant
l’usage naturel de la femme, se
sont embrasés dans leur convoitise l’un envers l’autre, commettant l’infamie, mâles avec mâles, et recevant en
eux-mêmes la due récompense de leur égarement … comme ils n’ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance
de Dieu, Dieu les a livrés à un
esprit réprouvé, pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas,
étant remplis de toute injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice, —
pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de fraude, de mauvaises mœurs, —
délateurs, médisants, haïssables pour Dieu, outrageux, hautains, vantards,
inventeurs de mauvaises choses, désobéissants à leurs parents, sans
intelligence, ne tenant pas ce qu’ils ont promis, sans affection naturelle,
sans miséricorde, et qui, ayant connu
la juste sentence de Dieu, que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement
les pratiquent, mais encore trouvent leur plaisir en ceux qui les
commettent. » (Romains 1 v.18-32)
On a de la peine à croire
que Lot était un croyant, il faut attendre la fin du Nouveau Testament pour
l’apprendre : « le juste Lot » (2 Pierre 2 v.7) !
Dans ce récit
il y a 2 leçons à retenir, c’est d’une part, le chrétien sous le gouvernement
de Dieu, sauvé comme à travers le feu (*) et d’autre part le jugement à venir de Dieu sur le monde
impie !
(*) « … si l’ouvrage de quelqu’un vient à être consumé, il en éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé, toutefois comme à travers le feu. » (1 Corinthiens 3 v.15)
« Et l’Éternel fit
pleuvoir des cieux sur Sodome
et sur Gomorrhe du soufre et
du feu, de la part de l’Éternel ; et il détruisit ces
villes, et toute la plaine,
et tous les habitants des villes,
et les plantes de la terre. » (Genèse 19 v.24-25)
Dieu dira-t-il une chose et ne
l’accomplira-t-il pas ? Tout comme il a exécuté le jugement de Sodome
& Gomorrhe, de la même manière il exécutera le jugement de ce monde, comme
le Seigneur Lui-même l’a annoncé et aussi rappelé par l’apôtre Pierre :
« … comme il arriva aux jours de Lot : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on
plantait, on bâtissait ; mais, au jour où Lot sortit de Sodome, il plut du feu et du soufre du ciel,
qui les fit tous périr ; il en
sera de même au jour où le fils
de l’homme sera manifesté. » (Luc 17 v.26-30)
« … si Dieu n’a pas épargné… , réduisant en cendres les villes de
Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées par une totale subversion,
les établissant pour être un exemple
à ceux qui vivraient dans l’impiété ; et s’il a délivré le juste
Lot, accablé par la conduite débauchée de ces hommes pervers, … le Seigneur
sait délivrer de la tentation les hommes pieux, et réserver les injustes pour
le jour du jugement, pour être punis, mais spécialement ceux qui suivent la
chair dans la convoitise de l’impureté et qui méprisent la domination. Gens
audacieux, adonnés à leur sens,
ils ne tremblent pas … recevant la
récompense de l’iniquité, estimant
plaisir les voluptés d’un jour ; — des taches et des souillures, s’abandonnant
aux délices de leurs propres tromperies … ayant les yeux pleins d’adultère et ne
cessant jamais de pécher ; … Ayant laissé le droit chemin, ils se sont
égarés … Ce sont des fontaines sans eau et des nuages poussés par la tempête,
des gens à qui l’obscurité des
ténèbres est réservée pour toujours ; car, en prononçant d’orgueilleux
discours de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, par leurs
impudicités, ceux qui avaient depuis peu échappé à ceux qui vivent dans
l’erreur … leur promettant la liberté, eux
qui sont esclaves de la corruption ; car on est esclave de celui par
qui on est vaincu. » (2 Pierre 2 v.1-19)
L’homme
rejette la Parole de Dieu, avec le même, aveuglement et d'une manière tout
aussi funeste que dans les jours de Noé et de Lot, ou que lorsque Jésus
annonçait l'épouvantable jugement de Juda qui a eu lieu en l’an 70.
« Quand ils diront : « Paix
et sûreté », alors une subite
destruction viendra sur eux, comme les douleurs sur celle qui est
enceinte, et ils n’échapperont point. » (1 Thessaloniciens 5 v.3)
Jusqu’au jour même du Seigneur où il apparaitra en puissance et en
gloire, les hommes diront « paix et sûreté » !
« Car comme l’éclair sort de l’orient et apparaît jusqu’à
l’occident, ainsi sera la venue du fils de l’homme. … alors paraîtra le signe
du fils de l’homme dans le ciel : et alors toutes les tribus de la terre se
lamenteront et verront le fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec
puissance et une grande gloire. » (Matthieu 24 v.27-30)
Le livre de l’Apocalypse nous montre en quoi
consiste cette subite destruction lors de la venue du Seigneur Jésus en
puissance et en gloire :
« … je vis le ciel ouvert : et voici un cheval blanc, et celui qui
est assis dessus appelé fidèle et véritable ; et il juge et combat en justice.
Et ses yeux sont une flamme de feu ; et sur sa tête il y a plusieurs diadèmes ;
et il porte un nom écrit que nul ne connaît que lui seul ; et il est vêtu d’un
vêtement teint dans le sang ; et son nom s’appelle : « La Parole de Dieu » (*) ; et les armées qui
sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc
et pur ; et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations
; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la
fureur de la colère de Dieu le Tout-puissant ; et il a sur son vêtement et sur
sa cuisse un nom écrit : « Roi des
rois, et Seigneur des seigneurs ».
… Et je vis la bête, et les rois de la terre,
et leurs armées assemblées pour livrer combat à celui qui était assis sur le
cheval et à son armée. Et la bête fut prise, et le faux prophète qui était avec
elle, qui avait fait devant elle les miracles par lesquels il avait séduit ceux
qui recevaient la marque de la bête, et ceux qui rendaient hommage à son image.
Ils furent tous deux jetés vifs dans l’étang de feu embrasé par le soufre ; et le reste fut tué par l’épée de celui qui
était assis sur le cheval, laquelle sortait de sa bouche, et tous les
oiseaux furent rassasiés de leur chair. » (Apocalypse 19 v.11-21)
(*) il s’agit bien de la personne du Seigneur Jésus, le Fils de l’homme, le Fils de Dieu, « La Parole » de Jean 1, qui était auprès de Dieu, qui était Dieu, qui créa toutes choses, et qui devint chair (v.14)
Le Seigneur
vient d’abord en juge pour mettre à mort (*) tous ceux qui sont encore vivant au
jour de sa venue mais qui auront cru aux mensonges et refusé la Parole de Dieu,
il reste parfaitement vrai
que le monde sera rempli de
bénédiction, lorsque le Seigneur Jésus entrera dans son règne, y
introduisant avec Lui, tous ceux qui
auront cru à l’Evangile du Royaume !
(*) pour ressusciter 1000 ans plus tard, lors de la résurrection des morts et comparaître devant le grand trône blanc, pour recevoir la sentence de leur jugement à savoir passer l’éternité en enfer avec le Diable et ses anges ! (Apocalypse 20 v.11-15)
Il est parfaitement certain que Jérusalem sera un
jour la métropole de toute la terre :
« La parole qu’Ésaïe … vit, touchant Juda et Jérusalem. … Et il arrivera, à la fin des jours, que la
montagne de la maison de l’Éternel
sera établie sur le sommet des montagnes, et sera élevée au-dessus des collines
; et toutes les nations y afflueront
; et beaucoup de peuples iront, et diront : Venez, et montons à la montagne de
l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses voies, et
nous marcherons dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de
l’Éternel. Et il jugera au milieu des nations, et prononcera le droit à beaucoup
de peuples ; et de leurs épées ils forgeront des socs, et de leurs lances, des
serpes : une nation ne lèvera pas l’épée contre une autre nation, et on
n’apprendra plus la guerre. Venez, maison de Jacob, et marchons dans la lumière
de l’Éternel ! » (Esaïe
2 v.1-5)
Mais est-ce que cela empêcha sa
terrible ruine ?
Cela empêchera-t-il l'accomplissement des paroles de
Jésus ? :
« … comme il arriva aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aux jours du fils de
l’homme aussi : … le déluge vint,
et les fit tous périr. De
même aussi, comme il arriva aux jours
de Lot (*): … au jour où Lot sortit de Sodome, il plut du feu et du soufre du ciel, qui les fit tous périr ; il en sera
de même au jour où le fils de
l’homme sera manifesté. » (Luc 17 v.26-30)
Le règne futur de Christ ne viendra pas après une
amélioration du monde, le monde ira de mal en pis, jusqu’à ce que Christ
vienne. Ce mal exigera les redoutables jugements, ce que les hommes religieux
préfèrent taire, comme le montre aussi la suite de Esaïe 2 qui introduit
pourtant les bénédictions du règne :
« Car il y a un jour de l’Éternel des armées contre tout ce qui s’exalte et s’élève,
et contre tout ce qui est haut,
et ils seront abaissés ;
… contre toute haute tour … contre tous
les navires de Tarsis, et contre tous les objets
d’art agréables : et la hauteur de l’homme
sera humiliée, et l’élévation
des hommes sera abaissée, et l’Éternel seul sera haut élevé en ce
jour-là ; … quand il se lèvera pour
frapper d’épouvante la terre. … Finissez-en avec l’homme, dont
le souffle est dans ses narines, car
quel cas doit-on faire de lui ? » (Esaïe 2 v.12-22)
Assurément ces paroles s'accompliront.
Il en sera exactement comme il en fut jadis, le monde sera surpris d'une
manière aussi subite, qu'il le fut aux jours de Noé et de Lot !
Dieu Lui-même
répond à cette question : Il suffit d’écouter sa Parole et la croire,
c’est -à-dire la mettre en pratique ! Et cette Parole de Dieu ordonne aux
hommes de se repentir, et pour ce faire, l’homme en étant incapable de le faire
par lui-même, Dieu lui en donne le
moyen ! Ce moyen c’est l’œuvre du Seigneur
Jésus à la croix,
encore faut-il écouter et ne pas endurcir son cœur à la voix de Dieu !
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 4 v.7)
« Dieu est plus grand que l’homme. Pourquoi contestes-tu avec lui ?
car d’aucune de ses actions il ne rend compte. Car Dieu parle une
fois, et deux fois et
l’on n’y prend pas garde … » (Job 33 v.12-14)
La religion non plus n’est d’aucun secours, c’est ce que les 4 Evangiles nous expliquent au travers le comportement des hommes religieux, les Pharisiens et les Saducéens. Ces hommes religieux ne doutent pas de l’existence du Créateur, prétendant même se référer à des extraits de la première partie de la révélation de Dieu, l’Ancien Testament, mais refusent de croire tout ce qui y est écrit ! Ils invoquent la loi rédigée par Dieu par le canal de Moïse, et la Parole de Dieu doit s’exprimer ainsi à leur sujet :
« si toi, tu portes le nom de Juif, et que tu te reposes entièrement sur la loi,
et que tu te glorifies en Dieu,
et que tu connaisses la volonté,
et que tu saches discerner les choses excellentes, étant instruit par la loi,
et que tu croies que tu es conducteur
d’aveugles, lumière de ceux
qui sont dans les ténèbres, instructeur des hommes dépourvus
d’intelligence, maître de petits enfants, ayant
la formule de la connaissance et de la vérité dans la loi ; toi donc qui enseignes les autres,
ne t’enseignes-tu pas toi-même ?
… Toi qui as en abomination les idoles, commets-tu des sacrilèges ? Toi qui
te glorifies en la loi, déshonores-tu Dieu par la transgression
de la loi ? » (Romains 2
v.17-23)
C’est ainsi que les hommes
religieux rejettent Jésus,
le Fils de Dieu, la Parole devenue chair, et qui
a habité ici sur la terre, pour délivrer
l’homme de son péché, que la
loi divine met en évidence,
en le condamnant, mais sans lui donner le
moyen de répondre aux exigences divines ! C’est ce que la religion fait encore de nos jours.
L’Evangile selon Jean, au chapitre 5, nous relate une situation vécue en Israël. Bien
que son Peuple, dont il ne restait plus qu’une partie de la tribu de Juda,
était infidèle, Dieu agissait encore en grâce, en envoyant un ange remuer l’eau
du réservoir de Béthesda, et celui qui, le premier, pouvait se jeter dans l’eau
ainsi remuée, trouvait la guérison ! Mais, à l’image de la loi, il fallait pouvoir se déplacer
suffisamment rapidement par ses propres forces pour pouvoir aller se jeter dans
ces eaux !
C’était un jour de
Sabbat, Jésus, le Créateur, le maître du Sabbat, agit en bonté, et dans sa puissance en tant
que Créateur, trouvant un
infirme, le délivre de son
infirmité ! Il est guéri de son infirmité ! Cet homme était trop infirme pour pouvoir entrer dans l’eau.
Tel est l’homme sous la loi (*) : loin qu’un pécheur y trouve la
guérison, elle aggrave la maladie et la rend plus apparente. La loi n’apporte pas la délivrance
; au contraire, elle entoure
de chaînes et d’obscurité, elle
place sous la condamnation ; la loi fait de l’homme un malade
ou un criminel, incapable de
profiter de la bonté de Dieu ; le remède même qui lui est offert reste en dehors de sa portée.
(*) La notion de « loi » et de son principe, ne fait pas uniquement appel à la loi donnée par Dieu dans l’Ancien Testament, mais à toutes formes de règles, bonnes en elles-mêmes, que l’homme veut s’appliquer dans le but de tenter de plaire à Dieu, comme cela est largement enseigné dans beaucoup de milieux chrétiens !
Quelle différence, lorsqu’il s’agit de Jésus ! « Lève-toi, prends ton petit lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri, et il prit son petit lit, et marcha. » (Jean 5 v.8-9)
Naturellement
les juifs, qui ne
s’étaient jamais souciés de ce pauvre
infirme et ne l’avaient jamais
aidé à descendre dans l’eau du réservoir, sont scandalisés en le voyant, sain et sauf,
emporter son lit un jour de sabbat.
Les juifs
avaient formellement raison de considérer l’ordre, donnée par Jésus à l’infirme
de porter son lit, comme enfreignant
la loi ! Mais de plus, cet ordre avait été accompagné d’une puissance miraculeuse, que seul le Dieu qui avait
rédigé cette loi pouvait exercer. De ce fait,
Jésus, avec son autorité divine prononce
la condamnation de la loi ! Car l’ordre donné au paralytique de porter son
lit le jour du Sabbat est accompagné
d’une puissance divine et miraculeuse !
Devant la preuve évidente
que Jésus est le Fils de Dieu, comment les chefs religieux réagissent ? À
cause de cela, les Juifs cherchaient d’autant plus à le faire mourir, parce que non seulement il violait le sabbat, mais encore qu’il se faisait égal à Dieu.
Tel est l’homme religieux !
« … comme le Père réveille les morts et les vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu’il veut ;
car aussi le Père ne juge personne, mais il
a donné tout le jugement au Fils ; … celui qui entend
ma parole, et qui croit celui
qui m’a envoyé, a la vie
éternelle et ne vient pas en
jugement ; mais il est passé
de la mort à la vie. … l’heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de
Dieu, et ceux qui l’auront
entendue vivront. Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a
donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même ; et
il lui a donné autorité de juger
aussi, parce qu’il est fils de l’homme. … l’heure vient en laquelle tous
ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront
pratiqué le bien, en résurrection de
vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. » (Jean 5 v.21-29)
Le
Seigneur montre d’une manière évidente que la vie qu’il possède en Lui-même, est
la chose dont l’homme a besoin, parce que l’homme n’est
pas seulement infirme, mais qu’il est mort. Loi, ordonnances, anges même, rien n’était à la hauteur de la misère humaine, rien que le
Fils agissant en grâce
et donnant la vie. La guérison même, venant de Lui, pouvait aboutir, à cause du
péché, à un état pire encore que
le précédent, il dit à celui qu’il a guérit :
« Voici, tu es guéri ; ne pèche plus, de peur que pis ne t’arrive. » (Jean 5 v.14)
L’homme tel
quel, a besoin
d’une vie
qui le délivre de la mort, et voilà ce que le
Père donne en la
personne du Fils. Quiconque ne reçoit pas le Fils, n’a pas non plus le Père,
mais celui qui reçoit le Fils a aussi le Père. Telle est la vérité ; or les Juifs avaient la loi et haïssaient la vérité. En
rejetant le Fils, on
ne perd pas seulement la bénédiction de la vie en Lui, mais encore on
s’attire le jugement, parce que le
Père, qui veut qu’on honore le Fils comme
Lui-même, a donné tout
jugement au Fils.
Quant à la vie qui est en la personne du Fils, son importance est telle qu’aucun doute ne doit être possible sur les conséquences qui en résultent, dès maintenant,
pour l’éternité. Entendre la
parole de Christ ou la rejeter, croire Celui qui a envoyé Christ ou ne pas le croire, voilà la pierre de touche ; il
ne s’agit plus de la loi, mais de la parole de Christ et du témoignage de Dieu. En
envoyant son Fils dans le monde, Dieu n’a pas
voulu que l’ombre d’une incertitude
puisse planer sur les conséquences de son acceptation ou de son
rejet.
Au moment où le Seigneur
Jésus parle, l’heure n’était pas encore venue de manifester la gloire
du Fils de l’homme par le châtiment des incrédules et elle ne l’est
pas encore aujourd’hui, jour de grâce; il s’agit aujourd’hui comme alors
de croire ou de rejeter la parole du Fils de Dieu.
Devant Dieu, l’homme naturel, fils
d’Adam, est considéré comme moralement mort. S’il entendait la voix du Fils de Dieu, il
vivrait ; car, bien que le Fils (la vie éternelle qui était
auprès du Père) fût homme, c’est précisément comme tel que le Père Lui avait donné non seulement d’exécuter le jugement,
mais encore d’avoir la vie en Lui-même. La
vie ou le jugement,
il n’y a, pour l’homme, pas d’autre alternative ; pour
Dieu, le jugement est le moyen de maintenir
et de prouver la gloire de son Fils que l’homme a méprisé, refusant
de percevoir, sous son
apparence humaine, la
gloire éternelle de sa personne.
« À moins que le grain de blé, tombant en
terre, ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de
fruit. » (Jean 12 v.24)
Il fallait naître de nouveau, acquérir une vie nouvelle et
éternelle, appartenant non plus à la première création, mais à la nouvelle création, dont les
fondements sont sur le terrain de la résurrection de Christ ! Et pour cela
il fallait la mort du Seigneur
Jésus !
Dans le cadre de la
première création, Christ seul dans un corps tel que le nôtre pouvait plaire à
Dieu. Lui seul pouvait, sur
base de la loi, avoir droit à la vie
terrestre éternelle (*), en
tant qu’homme, car lui seul a été capable d’aimer Dieu de tout son cœur de
toute son âme de toute sa pensée ! Faisant la volonté de Celui qui l’avait envoyé, le Dieu
d’amour, il a renoncé à rester seul, il est entré dans la mort, portant mes
propres iniquités, s’identifiant à ma nature pécheresse, pour n’être plus seul
dans le cadre de la nouvelle création ! Tel est l’amour du Seigneur Jésus
pour l’homme pécheur, en lui donnant la vie divine et éternelle dans une
création sans péché, la nouvelle création, à la seule condition de simplement
le croire !
(*) la loi donnée à Israël est relative à la
terre, à la première création. Ainsi la
vie éternelle promise à celui qui accomplit la loi est la vie de la première création,
celle donnée à Adam en Genèse 2 v.7. La
vie éternelle que Jésus donne est dans le cadre de la nouvelle création !
Ainsi, c’est en vertu de sa mort et de
sa résurrection que Jésus communique la vie qu’il possède et qui est en
lui ! Il y a nécessité de croire, mais de croire toutes ses Paroles, y compris
celles qui parlent de la croix :
« Et comme Moïse éleva le serpent dans le
désert, ainsi il faut que le fils de l’homme
soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais
qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il
a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le
monde afin qu’il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est pas jugé,
mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique
de Dieu. » (Jean 3 v.14-18)
Il faut passer par la vraie conversion. Lire le message n°1 intitulé : « Qu’est qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? »
Deux résurrections — en vie, ou en
jugement — manifesteront un jour ceux qui
ont cru au Fils de Dieu, et ceux qui l’ont rejeté ; mais la question doit être résolue dès maintenant, selon qu’on reçoit Christ ou qu’on refuse de l’écouter. La résurrection de vie prouvera qu’on a eu raison de ne pas
avoir eu honte du Fils de l’homme ; la
résurrection de jugement manifestera sa gloire et tournera à la
confusion éternelle de ceux qui l’ont méprisé.
« Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure
vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix
; et ils sortiront, ceux
qui auront pratiqué le bien, en
résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. » (Jean 5 v.28-29)
Cette résurrection est
appelée « résurrection de vie », car celui qui ressuscite, il ressuscite
avec un corps tel que celui du
Seigneur après sa résurrection. Un corps qui ne peut plus mourir. Pour
accomplir l’œuvre de la rédemption, le Seigneur Jésus a dû prendre un corps de
chair et de sang pour pouvoir mourir, tout en étant quant à lui, sans
péché !
Cette
résurrection de vie est aussi appelée « la première
résurrection » :
« Et je vis des trônes, et ils étaient
assis dessus, et le jugement leur fut donné ; et les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage
de Jésus, et pour la parole
de Dieu ; et ceux qui n’avaient pas rendu hommage à la bête ni à son
image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main ; et
ils vécurent et régnèrent avec le Christ mille ans : le reste des morts ne
vécut pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est ici la première résurrection. Bienheureux et saint
celui qui a part à la première résurrection : sur eux la seconde mort n’a point
de pouvoir ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils
régneront avec lui mille ans. » (Apocalypse 20 v.4-6)
Ainsi la résurrection de vie, ou la première résurrection, s’opère en deux phases.
La 1ère phase s’opère pour l’ensemble des croyants qui sont passés par la mort au jours où le Seigneur Jésus vient sur la nue pour enlever son Eglise. Ressuscitent alors tous ceux qui possédaient la vie divine à savoir ceux de la période couverte dans l’Ancien Testament (Adam, Eve, Abel, Seth, … Noé … Abraham, Isaac, Jacob, … David … Daniel), et cela jusqu’au jour de la Pentecôte (Actes 2) et ceux qui se sont « endormis » après avoir cru à l’Evangile de la grâce, et font partie du Corps de Christ !
La 2ème phase, celle rapportée en Apocalypse 20, concerne tous ceux qui mourront durant la période d’au moins 7 ans, qui suit l’enlèvement de l’Eglise (1 Thessaloniciens 4 v.13-18), et qui ont cru à l’Evangile du Royaume, parmi lesquels plusieurs auront été mis à mort pendant la grande tribulation, durant les 3 dernières années et demi qui précèdent la venue de Christ en gloire et en jugement !
Tous ceux qui
auront part à la première résurrection, la résurrection de vie, ne connaîtront pas la seconde
mort !
La « seconde mort » consiste à passer l’éternité en
enfer avec le Diable et ses anges, dans l’étang de feu, dans le regret et la
souffrance sans fin, d’avoir résisté aux appels de la grâce !
Il est à
noter que la Parole appelle aussi cette résurrection de vie, « résurrection d’entre les morts »,
pour la distinguer de celle des morts !
« … nous qui croyons en celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus
notre Seigneur … »
(Romains 4 v.24)
« … si en quelque manière que ce soit je
puis parvenir à la résurrection
d’entre les morts. … » (Philippiens 3 v.11)
Cette résurrection a lieu
1000 ans après la dernière phase de la première résurrection. Elle concerne
toutes les personnes qui sont mortes sans
posséder la vie de Dieu, depuis la création : depuis la création
de l’homme jusqu’au jugement des vivants, tous ceux qui n’auront pas cru à
l’Evangile du Royaume, qui mourront soit pour avoir péché durant le Règne
millénaire, soit dans leur participation à la révolte contre Christ à la fin du
Règne, le Diable étant alors délié. (Apocalypse 20 v.7-10)
Le
jugement des vivants et celui des morts
Le jugement des vivants
Au paragraphe « Ainsi il en sera de même aux jours du Fils de l’homme », nous avons vu le jugement des vivants. Ils se composent de :
A) Ceux qui font la guerre et combattent contre le Seigneur Jésus :
« Et les dix cornes que tu as vues sont
dix rois qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais reçoivent pouvoir comme
rois, une heure, avec la bête. Ceux-ci
ont une seule et même pensée, et ils donnent leur puissance et leur pouvoir à
la bête. Ceux-ci combattront contre
l’Agneau ; et l’Agneau les
vaincra, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois, et ceux qui
sont avec lui, appelés, et élus, et fidèles. » (Apocalypse 17 v.12-14)
B) Ceux des nations qui comparaitront devant le Seigneur Jésus lors de la séparation des « brebis » et des « chèvres » et jugés comme « chèvres »
« Or, quand le fils de l’homme viendra dans sa
gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur le trône de sa
gloire, et toutes les nations seront assemblées devant lui ; et il séparera les
uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les chèvres ;
et il mettra les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche. … » (Matthieu 25 v.31-33)
NB. D’autres traductions utilisent le mot « brebis » pour ceux mis à droite et « boucs » pour ceux mis à gauche.
Et voici comment le Seigneur Jésus appréciera ceux des nations, qui, en réponse à l’Evangile du Royaume qui leur sera prêché, braveront les interdits de l’Antichrist, et du Chef de l’Empire Romain qui renaîtra, et prendront soin des frères du Seigneur, ce résidu juif fidèle, que les autorités religieuses et politiques persécutent de manière atroce !
« … Alors le roi dira à
ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, héritez du royaume
qui vous est préparé dès la fondation du monde ; car j’ai eu faim, et vous
m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais
étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais
infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus auprès
de moi. Alors les justes lui répondront, disant : Seigneur, quand est-ce que
nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons nourri ; ou avoir soif, et que
nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et
que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Et quand est-ce
que nous t’avons vu infirme, ou en prison, et que nous sommes venus auprès de
toi ? Et le roi, répondant, leur dira : En vérité, je vous dis : En tant que
vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me
l’avez fait à moi. … »
(Matthieu 25 v.34-40)
Ceux-là entrent avec le résidu juif dans le Règne. Par contre aux autres, qui n’ont pas eu égard aux souffrances des frères du Seigneur Jésus, refusant l’Evangile du Royaume, le Seigneur leur dit !
« … Alors il dira aussi à ceux qui seront à
sa gauche : Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est
préparé pour le diable et ses anges ; car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas
donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais
étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; nu, et vous ne m’avez pas vêtu ;
infirme et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Alors eux aussi répondront,
disant : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou avoir soif,
ou être étranger, ou nu, ou infirme, ou en prison, et que nous ne t’avons pas
servi ? Alors il leur répondra, disant : En vérité, je vous dis : En tant que
vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, vous ne me l’avez pas fait
non plus à moi. … »
(Matthieu 25 v.41-45)
C’est ainsi
que ceux que le Seigneur Jésus appelle les « chèvres » seront mis à
mort et avec ceux qui auront été mis à mort lors du combat contre l’Agneau
subissent le jugement des vivants lors de la venue en gloire du Seigneur Jésus.
Ils rejoindront tous ceux qui sont
morts dans l’attente du jugement des morts !
« … Et ceux-ci s’en iront
dans les tourments éternels, et les justes, dans la vie éternelle. » (Matthieu 25 v.46)
Le jugement des morts
La Parole de Dieu
ne laisse aucune équivoque elle nous décrit en quoi consiste ce jugement qui a
lieu devant un « grand trône blanc » sur lequel est assis le Seigneur
Jésus !
« Et je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus,
de devant la face duquel la terre s’enfuit et le ciel … » (Apocalypse 20 v.11)
A lieu alors
la deuxième résurrection, celle des morts !
Ils sont jugés mais pour les actes commis contre Dieu, le refus de sa grâce, la mise à mort de la personne du Fils de Dieu devenu chair :
« Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ;
et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après
les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres. Et la mer rendit les morts qui étaient en elle ; et la mort et le hadès rendirent
les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés chacun selon leurs œuvres.
Et la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu : c’est ici la seconde mort, l’étang de feu. Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit
dans le livre de vie, il
était jeté dans l’étang de feu. »
(Apocalypse 20 v.12-15)
La Parole est
claire et sans aucune ambiguïté ! Aucun homme qui devra paraître devant ce
grand trône blanc ne pourra pas invoquer le fait que Dieu ne l’a pas averti, et
d’autre part, Dieu offre toujours actuellement la grâce à tous ceux qui par la
foi, acceptent ce que Christ a fait à la croix pour justement le mettre à
l’abri de ce jugement, en l’ayant subit à la place du pécheur repentant !
Lire le message
n°1 intitulé « Qu’est
qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? »
Nous avons vu l’état de l’homme composant la société aux jours de Noé, l’état de l’homme dans la société dans les villes de la vallée du Jourdain, aux jours de Lot. C’est exactement le même état que celui qui se manifestera aux jours du Fils de l’homme ! Cet état appelle le jugement de Dieu, après des appels incessants à la repentance par le moyen offert en grâce par le Juge ! Mais ce moyen est la croix ! Le sacrifice de Jésus, Fils de l’homme, Fils de Dieu ! Il faut naître de nouveau !
C’est aussi exactement l’état de l’homme dans la société
actuelle ! Dieu prévient en grâce, il appelle encore aujourd’hui à la
repentance ! Le Sacrifice pour le péché a été offert sur la croix, il
suffit par la simple foi de se l’approprier ! En absence de repentance par
la nouvelle naissance, le jugement annoncé s’exécutera !
L’homme a commis un crime en mettant à mort le Fils de Dieu, l’homme Christ Jésus ! Dieu ne peut pas laisser impuni non seulement un tel crime, mais la tenue pour rien de la grâce offerte, le peu d’égard et de respect envers celui que Dieu a hautement glorifié !
Pourtant, la
Parole de Dieu nous révèle la plénitude de la
gloire de Christ, en sa divinité et en son humanité. Elle expose
les divers témoignages que Dieu a rendus à son égard, afin d’enlever toute excuse à l’incrédulité de l’homme.
La gloire de Christ est si élevée, le Père si jaloux de la maintenir, la
bénédiction est si immense pour ceux qui le reçoivent, et si
terrible le sort de ses ennemis, que Dieu a
pourvu à un témoignage complet, de sorte que le jugement n’arrivera pas faute
d’avertissements :
1. le témoignage de Jean-Baptiste au temps du Seigneur et rapporté dans la Parole
écrite !
2.
les œuvres mêmes de
Jésus rapportée dans les
Evangiles
3.
la voix du Père rapportée à plusieurs reprises dans la Parole
écrite
4.
la Parole écrite que possédaient les Juifs d’alors, aujourd’hui complète
et disponible par écrit à tout homme.
Quant au
témoignage de la Parole écrite,
le Seigneur attache une importance toute particulière : la Parole écrite est une
chose qui reste toujours à la portée de l’homme ; tandis qu’un message, un signe miraculeux disparaissent,
la Parole, au contraire, contient en elle-même un moyen permanent de conviction,
bien que les hommes en fassent aujourd’hui si peu de cas.
Mais que servent tous ces
témoignages accumulés ? La volonté de
l’homme, voilà la cause réelle de son inimitié :
« Vous
ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ». Pourquoi cette
volonté obstinée ? Parce-que l’homme recherche la gloire de ce monde au lieu de celle qui vient de Dieu seul. Or
les Juifs qui rejetaient Celui qui venait au nom
de son Père, accueilleront un jour l’Antichrist qui viendra en son
propre nom. En attendant, il n’est pas besoin que
Jésus les accuse ; ils le sont par Moïse, puisque tout en se
glorifiant de lui, ils ne croient pas à ses paroles : recevoir Christ, c’était ajouter foi à ce
que Moïse avait écrit de Lui.
Je ne connais pas la situation de celui qui lit ces
lignes, mais la question que chacun doit se poser et y répondre dans le secret
le plus profond de lui-même, c’est-à-dire de son cœur est : Suis-je prêt pour aller à la rencontre
du Seigneur ?
̵
Lors de la première phase de sa deuxième venue, pour enlever les siens, soit comme Noé, qui est entré
dans l’arche ou hélas comme Lot, sauvé comme à travers le feu ?
̵
Ou pour le rencontrer plus tard devant le
grand trône blanc ?
Si tu te trouves dans la
situation de Lot, relis le message
n°184, intitulé « Le
pèlerinage d’Israël depuis l’Egypte jusqu’en Canaan. Quel sens pour le chrétien
? », approprie-toi le sens spirituel de « Guilgal », et juge cette
association avec le monde qui entrave la communion avec le Seigneur !
Mais si tu te trouves dans la situation des concitoyens
de Noé, ou de ceux de Lot, les habitant de Sodome, sache que Dieu voit et
discerne chacune de tes pensées, chacune est enregistrée dans le livre qui sera
ouvert lors de ton passage devant le grand trône blanc, et la conséquence alors
sera ta perdition éternelle, dans l’étang de feu, avec le Diable et ses anges,
regrettant amèrement de n’avoir pas saisi cette offre de grâce que encore une
fois Dieu te présente encore à cet instant où tu lis ces lignes !
Si c’est ton cas, entends
et écoute l’Evangile de le grâce qui retentit à tes oreilles encore une
fois, peut-être la dernière. Ne
résiste plus aux appels du Saint Esprit, il se sert encore de ces
lignes, il veut travailler le plus profond de toi-même, ton cœur, pour que la Semence, le message contenu dans la Parole de Dieu, germe et qu’ainsi tu croies et que tu
vives ! Lis le message
n°1, intitulé « Qu’est
qu’une vraie conversion ? Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? »
Si tu es un chrétien authentique, passé par une vraie conversion, permets-moi de t’engager à examiner les Ecritures, pour y constater que les choses sont bien ainsi, et que dans la pleine conscience de ce que représente en tant qu’image, chaque étape du pèlerinage d’Israël depuis la sortie d’Egypte, jusqu’à la prise de possession du pays (message 184) ! Et que ce soit dans cet état, celui décrit pour Abraham et non celui de Lot, que le Seigneur te trouve lors de sa venue pour ôter de ce monde l’Eglise, celle qui est appelée « Son Corps » !
Que tu puisses faire tienne les paroles de ce cantique :
1 Dans ce désert aride Et sans chemin tracé, Mon modèle et mon guide, Mon Sauveur a passé. Par lui je viens au Père ; Il est tout mon bonheur ; Aussi rien sur la terre N’a d’attrait pour mon cœur. |
2 Sur lui ma foi repose. Puis-je le suivre en vain, Ou perdre quelque chose, Quand lui-même est mon gain ? Si les biens de la vie Prétendent m’arrêter, Sa puissance infinie Me les fait rejeter. |
3 Heureux, l’âme affranchie, Avançant vers le ciel, Déjà je m’associe Au cantique éternel. Douleurs, fatigue ou peine, N’ébranlent point ma foi. L’épreuve est toute pleine De fruits bénis pour moi. |
4 Dans ce trajet d’une heure Où je suis engagé, Si je gémis et pleure, Suis-je découragé ? Non, ta grâce parfaite Est mon constant recours ; Ton bâton, ta houlette, Me consolent toujours. |
5 Ô Jésus, pain de vie Que je goûte ici-bas, Ta vertu fortifie Mon âme à chaque pas. Pour t’être enfin semblable, Bientôt je te verrai Dans ta gloire ineffable, Et je t’adorerai ! Hymnes & Cantiques n°190 |
Jésus dit :
« Voici, je viens bientôt
… Oui, je viens bientôt … » (Apocalypse 22 v.12 & 20)