Qu’est-ce que le christianisme selon la Bible ?

Ce texte s’inspire et reprend aussi l’article du Messager Evangélique de 1865 intitulé : « Le christianisme »

 

 

 

 

Contenu

Lecture de Philippiens 3. 2

Introduction. 2

La position du Chrétien. 4

L'objet du Chrétien. 9

L'Espérance du chrétien. 12

 


 

Lecture de Philippiens 3

Lettre aux Philippiens - Chapitre 3 - 1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté. 2 Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde à la concision ; 3 car nous sommes la circoncision, nous qui rendons culte par l’Esprit de Dieu, et qui nous glorifions dans le christ Jésus, et qui n’avons pas confiance en la chair : 4 bien que moi, j’aie de quoi avoir confiance même dans la chair. Si quelque autre s’imagine pouvoir se confier en la chair, moi davantage : 5 moi circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; 6 quant au zèle, persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par la loi, étant sans reproche. 7 Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. 8 Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, 9 et que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de [la] loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant la foi ; 10 pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, 11 si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d’entre les morts. 12 Non que j’aie déjà reçu le prix ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j’ai été saisi par le Christ. 13 Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l’avoir saisi ; 14 mais je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus. 15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si en quelque chose vous avez un autre sentiment, cela aussi Dieu vous le révélera ; 16 cependant, dans les choses auxquelles nous sommes parvenus, marchons dans le même sentier.

17 Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et portez vos regards sur ceux qui marchent ainsi suivant le modèle que vous avez en nous. 18 Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Christ, 19 dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. 20 Car notre bourgeoisie [= citoyenneté] est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, 21 qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses.

Introduction

Avant de commencer la lecture ce message, il est important de ne pas confondre le christianisme et la chrétienté.

La chrétienté représente l’ensemble des personnes qui font profession d’être chrétiennes, sans forcément, pour autant suivre les enseignements de la Parole de Dieu. On retrouve dans la chrétienté toutes sortes de tendances philosophiques à connotations religieuses dont beaucoup nient les réalités vitales que Dieu a révélées par le Saint Esprit, suite à la mort, la résurrection, l’élévation dans la gloire du Seigneur Jésus ! La toute première révélation est l’absolue nécessité de naître de nouveau ! Dans ce cadre, si quelques doutes subsistent, le lecteur est prié de lire le message n°1 intitulé : « Qu’est qu’une vraie conversion ?  Qu’est-ce qu’un vrai croyant ? »

Ainsi le christianisme se définit par les caractères que reflètent, ou du moins devraient refléter, dans leur vie, ceux qui sont réellement nés de nouveau. La Bible, la Parole de Dieu, décrivent ces caractères, non pas sous forme de « règles de bonne conduite », mais en enseignant le moyen donné de Dieu, pour que l’homme nouveau, fruit de la nouvelle naissance puisse les refléter. Ce moyen est le Saint Esprit.

C'est le Christianisme, et non pas une forme particulière de la religiosité humaine, qui est le sujet de ce message.

Il ne s’agit pas de défendre des hommes avec leurs systèmes religieux, ce à quoi conduit la réduction du christianisme à des bonnes règles de conduite, bien qu’honorables et d’une haute qualité morale. C’est ainsi que l’homme, tout religieux qu’il soit, erre dans la théologie et dans une morale qu’il s’est construit.

Ce message a pour objectif mettre en évidence que la Bible révèle les caractères du christianisme ! Elle « entretient » la jouissance pratique de la vie divine reçue à la nouvelle naissance ! En effet, celui qui possède la vie divine, ayant cru à l’œuvre de la croix (ce qui est symbolisé par « manger sa chair et boire son sang », c’est-à-dire s’appliquer à soi-même et pour soi-même l’œuvre de la croix) est de ce fait un homme nouveau, que la Parole appelle le « nouvel homme » :

 « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6 v.54)

Le Seigneur Jésus en donne l’explication spirituelle :

« Car ma chair est en vérité un aliment, et mon sang est en vérité un breuvage. » (Jean 6 v.55)

Et ensuite, le Seigneur nous déclare ce qui entretient la jouissance de cette vie divine :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Comme … moi, je vis à cause du Père, de même celui qui me mangera, celui-là aussi vivra à cause de moi. » (Jean 6 v.56-57)

N.B. Le chrétien comprendra qu’il n’est pas question de la cène dans ces citations, mais de se nourrir spirituellement en lisant dans la Parole de Dieu, ce qu’elle nous révèle de la personne du Seigneur Jésus !

Si la théologie et sa morale sont évolutives au gré du développement des sociétés humaines et de leurs cultures, la Bible et le christianisme qui en découlent sont d’une stabilité inébranlable ! C’est là une grâce divine pour laquelle les mots manquent pour en exprimer la reconnaissance ! Qui peut en apprécier sa vraie valeur ? La Bible nous fournit non pas un ensemble de règles de bonne conduite à suivre, mais nous décrit les caractères produits par l’Esprit Saint dans le nouvel homme, ce qui offre au chrétien authentique une mesure pour peser ses pas à la lumière de la Parole divine dans sa marche sur la terre. Nous ne pouvons assez rendre grâce à Dieu, qu’il en soit ainsi. Les hommes peuvent errer dans leurs croyances théologiques, mais la Bible ne cesse pas d'être la Bible et le Christianisme ne cesse pas d'être le Christianisme.

Au chapitre 3 de l’épître adressée par l’apôtre aux saints, c’est-à-dire aux croyants, de l’assemblée qui se réunissait à Philippes, ville de la Grèce macédonienne, Paul nous présente le modèle d’un vrai chrétien. C’est le modèle sur lequel chaque chrétien doit être formé, reflétant les caractères du nouvel homme et cela par la seule puissance du Saint Esprit.

L’homme qui nous est donné comme modèle de référence pouvait dire par le Saint Esprit : « Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et portez vos regards sur ceux qui marchent ainsi suivant le modèle que vous avez en nous. » (v.17) ! Paul ne parle pas de l’imiter parce qu’il est un apôtre, ou parce qu’il avait reçu des dons particulièrement impressionnants, ou parce qu’il avait eu ce grand privilège d’avoir eu des révélations extraordinaires ayant été transporté jusqu’au 3ème ciel (voir 2 Corinthiens 12 v.1-10). Paul nous parle, ici dans cette lettre, du simple chrétien qu’il était comme toi et moi ! Ni toi, ni moi, ne pourrions l’imiter dans sa brillante carrière d’apôtre, ni ne pourrions le suivre dans un ravissement au 3ème ciel, mais nous pouvons, en tant que simple chrétien, en tant que nouvel homme, dont la seule énergie est le Saint Esprit, le suivre dans sa marche chrétienne à travers ce monde, qui n’est qu’un désert pour le nouvel homme, une terre aride, où il ne trouve rien qui puisse nourrir et désaltérer son âme !

Ce chapitre 3 de l’épître aux Philippiens nous donne une vue assez complète de la course du simple chrétien Paul, décrivant non seulement cette course, mais nous en donnant le point de départ et le but !

Nous allons ainsi considérer 3 choses :

1° La position du Chrétien

L'objet du Chrétien

L'espérance du Chrétien.

La position du Chrétien

Ce point est développé, d'une double manière, dans ce chapitre. Il nous est dit, non-seulement ce qu'est la position du chrétien, mais aussi ce qu'elle n'est pas.

Si jamais il y avait eu un homme qui aurait pu avoir une justice à lui, selon la plus élevée des pensées religieuses, s’imaginant pouvoir se tenir devant Dieu, c’est bien l’apôtre Paul ! Il nous dit :

« Si quelque autre s’imagine pouvoir se confier en la chair, moi davantage : moi circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu des Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécutant l’assemblée ; quant à la justice qui est par la loi, étant sans reproche. » (Philippiens 3 v.4-6)

Ces versets reprennent un CV des plus brillants, présentant une position humaine remarquable de l’homme naturel, fils d’Abraham, fils d’Adam. Il n’est pas inutile de rappeler que la loi, dont parle l’apôtre est celle donnée de Dieu ! Il ne s’agit pas de pensées profanes telles que l’on trouve dans des religions comme le bouddhisme ! Personne ne pourrait surpasser Saul de Tarse (*) : Il était Juif de pure race, d'une marche irréprochable, d'un zèle ardent et d'un dévouement sans bornes.

(*) C’est le nom que portait Paul avant sa conversion, son nom « Saul de Tarse » est lié au Judaïsme qu’il pratiquait et défendait avant de rencontrer le Seigneur Jésus sur le chemin de Damas.

Comme juif, Paul devait être conscient, sans aucun doute possible, que les fondements du système légal du Judaïsme étaient ébranlés par la nouvelle économie, ou nouvelle ère, qu’est celle de l’Eglise de Dieu. C’est aussi la raison pour laquelle il était un persécuteur de l’Eglise de Dieu, constituée de l’ensemble des membres du Corps de Christ !

N.B. : pour bien comprendre :

Le Judaïsme, basé sur l’observation stricte de lois, dont celle donnée de Dieu, s’adresse à l’homme naturel, et exige de lui d’y répondre en tous points, sous peine de condamnation, mais sans lui donner aucune capacité pour pouvoir y répondre. Le Judaïsme a pour cadre la première création.

Le Christianisme, à l’opposé, n’exige rien de l’homme naturel, mais en vertu de la foi en la pleine valeur de l’œuvre de Christ à la croix, le croyant naît de nouveau, et en tant que nouvel homme, par sa nature divine, il ne peut agir qu’en accord avec la volonté de Dieu ! Le Christianisme a pour cadre la nouvelle création, tout en reflétant ses caractères dans la première !

Le Judaïsme et le Christianisme, n’ayant aucune base commune, il est absolument impossible que ces deux économies puissent subsister ensemble sur un même terrain moral ! Etant diamétralement opposés, ils ne peuvent pas opérer ensemble dans un même esprit !

N.B. La Parole nous parle du Judaïsme, tel que celui dans lequel l’apôtre Paul vivait avant sa conversion. Mais l’enseignement donné est aussi applicable aux systèmes de la chrétienté qui en ont copié certaines formes, par exemple les vêtements sacerdotaux de certains prêtres, et diverses formes religieuses. Le fait de transformer le message divin en une sorte de recettes de « règles de bonne conduite », a exactement le même effet : introduite un système légal, comme l’est le Judaïsme en opposition totale avec le Christianisme !

Il y a un autre aspect des choses qui montre que les 2 systèmes sont diamétralement opposés, c’est que le Judaïsme exige une stricte séparation du Juif et du Gentil, alors que le Christianisme place les chrétiens authentiques d’origine juive et ceux d’origine gentille dans une union étroite, dans un seul corps ! Ce mur mitoyen de séparation que le Judaïsme érigeait a été renversé et entièrement démoli pour toujours par le Christianisme ! 

Aussi Saul de Tarse, comme Juif zélé, ne pouvait être qu'un ardent persécuteur de l'Eglise de Dieu. C'était une partie de sa religion, dans laquelle il « était plus avancé que plusieurs de son âge dans sa nation », étant rempli de zèle. Saul avait tout ce qu'on pouvait avoir sous forme de religion ; quelle que fût la hauteur à laquelle l'homme pouvait atteindre, Paul y était parvenu. Il ne négligeait rien de ce qui pouvait lui aider à construire l'édifice de sa propre justice, de la justice dans la chair, de la justice dans la vieille création.

La providence l’avait conduit à lui permettre de s’approprier tout ce qui étayait la prétention à une justice légale, pour qu’il puisse rejeter cette prétention loin de lui, devant les gloires de loin plus brillantes de la justice divine offerte par la grâce :

« Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, n’ayant pas ma justice qui est de la loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui est de Dieu, moyennant la foi » (Philippiens 3 v.7-9)  

Il est très important de noter qu’il n’est pas question ici d’un pécheur coupable qui saisit la valeur du sang de Jésus pour obtenir le pardon. Il est question ici d’un homme, ayant suffisamment d’arguments à caractères légaux, le confortant dans une forme de propre justice, qui la met entièrement de côté, la classant parmi les ordures, la considérant comme du fumier ! La raison est qu’il lui a été offert par grâce une bien meilleure !

N.B. : Ceci interpelle tous ceux qui veulent réduire le Christianisme à des « règles de bonne conduite » d’un caractère moral indéniable ! Ce n’est rien d’autre que de construire une « propre justice », ce que l’apôtre appelle « des ordures », c’est la propre justice basée sur ces règles qui constitue l’ordure, évidemment pas la bonne conduite morale ! Il ne s’agit pas des « ordures » du monde que le chrétien est appelé à rejeter !

Il n’est pas besoin de dire que Paul était un pécheur par nature, le « premier des pécheurs », qu'il a dû avoir recours, comme pécheur, au sang précieux de Christ, et qu'il y trouva le pardon, la paix et l'acceptation devant Dieu. Plusieurs passages du Nouveau Testament nous enseignent cela ; mais ce n'est pas la pensée principale du chapitre, dont nous nous occupons. Paul ne parle pas ici de ses péchés, mais de ses gains. Ce qui le préoccupe, ce sont, non pas ses besoins comme pécheur, mais ses avantages comme homme, il est question de l’homme dans la chair, homme dans la vieille création, en un mot comme Juif.

Il n’en reste néanmoins heureusement vrai, que Paul a apporté tous ses péchés à la croix et qu'ils y furent lavés dans le sang expiatoire de la divine offrande pour le péché. Mais nous voyons autre chose dans ce passage important. Nous voyons un homme légal jetant bien loin de lui sa propre justice et l'estimant comme une ordure sans valeur, en comparaison avec le Christ ressuscité et glorifié, en qui est la justice du Chrétien, la justice qui appartient à la nouvelle création. Paul avait des péchés à déplorer, mais il avait une propre justice dont il pouvait se glorifier. Il avait de la culpabilité sur la conscience, et des lauriers sur le front. Il avait abondamment de quoi avoir honte, et abondamment de quoi se glorifier.

Il s'agit ici d'un légaliste qui met de côté sa propre justice, d'un savant qui se dépouille de ses lauriers et d'un homme qui abandonne sa vaine gloire, simplement parce qu'il a trouvé la vraie gloire, des lauriers inflétrissables, et une éternelle justice dans un Christ victorieux et exalté.

Ce n'était pas seulement que Paul, le pécheur, avait besoin d'une justice, parce qu'en réalité, il n'en avait pas, mais que Paul, le Pharisien, avait préféré la justice qui lui était révélée en Christ, parce qu'elle était infiniment meilleure et plus glorieuse que toute autre.

Sans aucun doute que, Paul, comme pécheur, avait besoin d'une justice, qui pouvait le rendre capable de se tenir devant Dieu, comme tout autre pécheur ; mais ce n'est pas le sujet qui nous présente dans ce chapitre.

Il y a une chose qu’il est important de comprendre : ce ne sont pas seulement mes péchés qui me poussent vers le Seigneur Jésus, mais ce sont aussi ses perfections qui m’attirent à Lui. Il est indéniable que j’ai des péchés ! A cause de ceux-ci, j’ai besoin de Christ, car sans Lui et sans la foi en son œuvre à la croix, je serais définitivement perdu, condamné à passer l’éternité en enfer avec le Diable et ses anges ! Mais le message qui ressort de ce chapitre, c’est que s’il était possible de trouver en moi une justice (*) je la jetterais loin de moi, comme une ordure, et je trouverais mon bonheur à venir me réfugier, en me cachant en Lui, revêtu de sa justice à Lui, justice acquise en vertu de sa propre perfection appréciée de Dieu ! Ce serait une « perte » positive pour moi d'avoir une telle justice propre (à supposer que cela soit possible), vu que Dieu m'a pourvu dans sa grâce d'une si glorieuse justice en Christ.

(*) ce qui serait forcément une justice légale, une propre justice.

Prenons l’exemple d’Adam dans le jardin d'Eden. Il était nu, et en conséquence il s’est alors fait une ceinture de feuilles de figuier (1*) (Genèse 3 v.7) ! Mais dans sa grâce, Dieu a alors fait un vêtement de peau (2*), celle d’un animal qui a dû être sacrifié à cette fin, et en a revêtu Adam et aussi Eve (Genèse 3 v.21) !  

(1*) image de la recherche d’une propre justice, mais qui ne peut avoir pour effet que de me cacher devant Dieu !

(2*) image de la justice de Dieu, acquise par la mort de Christ dont l’animal sacrifié est l’image.

Si Adam avait gardé la ceinture de feuilles de figuier, malgré que l’Eternel Dieu l’avait revêtu de ce vêtement que Lui-même avait fait, cela aurait été une perte énorme à la fois pour Adam et pour Eve ! Il valait assurément beaucoup mieux avoir un vêtement fait par la main de Dieu, qu'une ceinture faite par la main de l'homme. Ainsi pensa Adam, ainsi pensait Paul et ainsi pensèrent tous les saints de Dieu dont nous trouvons les noms sur les pages sacrées. C'est mieux d'être dans le cadre de la justice de Dieu que nous avons par la foi que dans celui la justice de l'homme que nous ne pouvons alors avoir que par les œuvres de la loi.

Ce n'est pas seulement une grâce que d'être délivrés de nos péchés par le remède auquel Dieu a pourvu, c'est aussi une grâce d'être délivrés de la recherche de notre justice et d'accepter à sa place la justice que Dieu donne.

Nous lisons que la position du Chrétien est en Christ : « trouvé en Lui » (Philippiens 3 v.9). Voilà la position chrétienne. Rien de moins élevé et rien d’autre. Ce n'est pas en partie en Christ et en partie dans la loi, en partie en Christ et en partie dans les ordonnances, suivant des règles de bonne conduite, aussi bonnes soient-elles, Non, c'est à 100% « trouvé en Lui ». Voilà la position que le Christianisme fournit à tous ceux qui sont nés de nouveau !

Celui qui nie cette vérité donnée de Dieu, ayant pour seule fondement l’œuvre de la croix, se trouve en dehors du Christianisme !

Le cadre dans lequel il se trouve peut-être qualifié d’un mot se terminant par « isme », qualifiant un ancien système, tel que le Judaïsme, ou un système du moyen âge, tel que le Catholicisme, ou un système réformé, tel que le Protestantisme, ou tout autre système plus récent, tel que le Pentecôtisme, « Darbisme » (*), etc. etc. … s’il s’agit de quelque chose, soit de plus, soit de moins que « trouvé en Lui » : il ne s’agit alors pas du Christianisme du Nouveau Testament !

(*) Il ne s’agit pas ici de minimiser ce que les frères du réveil, dont J.N. Darby, ont remis en lumière ! Mais bien souvent, on a transformé les vérités retrouvées par ces frères en des « règle de bonne conduite » sortant ainsi de leur contexte ce que ces frères ont enseigné : non pas des règles, mais bien les résultats produits par le Saint Esprit, dans ceux qui ne sont que « trouvés en Lui ». Ces résultats produits dans l’homme nouveau sont ce que ces règles de bonne conduite décrivent ! L’erreur consiste à inverser cause et effets !

Dans les temps où nous vivons, où bien des voix se font entendre voulant apporter bien de nouveaux « ismes », il est important de faire appel à la conscience de celui qui lit ce texte.

Si tu es un authentique chrétien, considère bien, avec un sérieux solennel, ce premier point d’une importance capitale : C’est en Christ et en rien d’autre qu’est ta position devant Dieu ! C’est Lui et Lui seul qui est ta justice ! Lui-même, le Christ crucifié, ressuscité, élevé, glorifié. Oui, Il est ta seule justice !

Être trouvé en Lui, voilà la bonne position chrétienne.

Ce n'est ni le Judaïsme, ni le Catholicisme, ni le Protestantisme, ni un autre «isme» quelconque. Ce n'est pas d'être membre de telle église ou de telle autre église. Il faut être en Christ.

Voilà le grand fondement du vrai Christianisme pratique. Voilà, en un mot, la position du chrétien.

1

Agneau, victime expiatoire !

Nous contemplons ta charité,

Ta mort sanglante et ta victoire

Pour nous, ton peuple racheté.

 

2

Enfants d’une race coupable,

Nous avons trouvé, dans ta croix,

Parfaite paix, grâce ineffable,

Force et bonheur tout à la fois.

3

En toi revêtus de justice,

Lavés dans ton sang précieux,

Nous rappelons ton sacrifice,

Qui nous ouvrit l’accès des cieux.

4

Ô Bien-aimé ! fais que ta vie

Brille ici-bas dans tous les tiens :

Que chacun d’eux te glorifie,

Toi qui nous combles de tous biens.

Extrait du cantique n°24 du recueil « Hymnes & Cantiques »

L'objet du Chrétien

Ici encore le Christianisme nous place devant Christ seul.

« … pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort … » (Philippiens 3 v.10)

« Le connaître », voilà ce à quoi le vrai Chrétien aspire ! Si la position du chrétien est d'être « trouvé en Lui », « Le connaître » est son seul objet, son seul but.

La philosophie des anciens utilisait des expressions proverbiales que l'on présentait constamment à l'attention des disciples, telles que : « Connais-toi toi-même ». Le Christianisme a une autre parole, qui tend à un but plus élevé : il nous dit de chercher à connaître Christde faite de Lui l'objet de notre cœur de fixer sur Lui nos regards. Voilà quelle doit être la seule préoccupation du chrétien. En voir un autre n'est pas du Christianisme, et malheureusement les chrétiens ont d'autres préoccupations.

Comme l’introduction le laisse comprendre, c’est le Christianisme qui est l’objet de cette méditation et non pas le marche des chrétiens, qui n’est malheureusement pas toujours en harmonie avec le Christianisme présenté dans le Nouveau Testament !

La question n’est pas de savoir de quel objet nos cœurs sont occupés. Si ce n’est pas Christ, il ne s’agit alors pas du Christianisme !

Il ne s’agit pas de mysticisme ! (*) Le vrai chrétien tendra toujours vers ce qui est dit dans ces paroles : « Le connaître Lui et la puissance de Sa résurrection et la communion de Ses souffrances, étant rendu conforme à Sa mort » (verset 10).

(*) Le mysticisme est l’expression religieuse de l’homme naturel. Il est question ici de la réalité perçue et vécue par l’homme nouveau, créé lors de la nouvelle naissance. Cette réalité est perçue par la seule foi, par la seule puissance du Saint Esprit ! Jamais le Saint Esprit ne conduit l’homme nouveau sur le terrain du mysticisme !

L’objet de l’authentique chrétien vers lequel le Saint Esprit le pousse à lui ressembler, n'est pas faire son chemin dans le monde ! Cet objet, le but de nos efforts n'est pas l'argent, ni une belle position, ni la considération personnelle ! Aucune de ces choses n'est un objet chrétien. Ces choses peuvent être recherchées par ceux qui n'ont pas trouvé des biens meilleurs ! Mais le chrétien a trouvé Christ. Voilà la différence.

Pour un homme qui ne connaît pas le Seigneur Jésus comme sa justice, une justice qui lui a été faite sienne, il est naturel (n’ayant aucune autre ressource) de faire tout ce qu’il peut, de mettre en œuvre toute son énergie naturelle et humaine, pour tenter de se construire une justice pour lui-même et à ses propres yeux ! Mais pour un homme, né de nouveau, homme nouveau, sa position étant dans un Christ ressuscité, ce serait une énorme perte pour lui, de rechercher une plus parfaite justice, qui résulterait d’un travail humain, aussi louable soit-il ! Il en est de même quand il s'agit d'un objet. La question n'est pas de dire « quel mal y a-t-il dans telle ou telle chose ? » ! Mais bien : « cette chose est-elle de Christ ? » Cette chose a-t-elle Christ pour objet ! (*)

(*) Il est utile de rappeler qu’il ne s’agit pas de mysticisme ! Il ne s’agit pas par exemple pour un chrétien travaillant pour un patron, de lire la Bible durant ses heures de service, sous prétexte qu’il a Christ pour objet ! Le Seigneur sait très bien que nous ne pouvons pas avoir notre esprit uniquement concentré sur Lui, lorsque que par exemple nous devons faire une addition pour notre travail, ou rédiger un texte, ou mesurer une pièce, etc. … mais il nous dit « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, sachant que du Seigneur vous recevrez la récompense de l’héritage : vous servez le seigneur Christ. » (Colossiens 3 v.23-24). Dans le cadre de notre travail auprès de notre employeur, c’est de cette seule façon que Christ est l’objet de notre cœur !

La considération de ce thème est d’une importance capitale, car la grande cause de l’abaissement de la vraie spiritualité parmi les chrétiens réside dans le fait que le regard s’est arrêté sur tel ou tel objet, qui ne manque peut-être pas d’une certaine valeur morale, mais qui est un objet inférieur à Christ !

Cet objet, tout moral soit-il, mais qui n’est pas Christ, a une valeur certaine pour « l’honnête homme » du monde, mais c’est pour un homme qui ne voit rien au-delà de sa propre place dans la nature, dans la première création ! Mais pour le chrétien authentique, les choses sont totalement différentes, il est un homme nouveau, il appartient à la nouvelle création, c’est là qu’il a été créé lors de sa nouvelle naissance ! Il n’est pas du monde ! Le Seigneur Jésus dit :

« … ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. » (Jean 17 v.14)

« … Car notre bourgeoisie [= citoyenneté] est dans les cieux … » (Philippiens 3 v.20)

Ayant notre citoyenneté dans les cieux où siège l’objet de notre cœur renouvelé, aucun objet inférieur à Christ ne devrait jamais nous satisfaire. Car si d’autres objets rencontrent la satisfaction du vieil homme, il est impossible qu’un objet autre que Christ, forcément inférieur à Lui, puisse satisfaire le nouvel homme ! 

Quelle que soit la condition humaine extérieure, qu’un homme soit un balayeur de rue ou qu’il soit à la tête de l’entreprise la plus prestigieuse, il n’y a aucune différence !

Quel que soit sa position dans l’échelle sociale, si Christ est le seul et véritable objet d’un homme, c’est cela, à savoir l’objet qu’il poursuit, qui reflète le caractère de sa citoyenneté, et non pas sa condition humaine !

L'apôtre Paul n'avait qu'un seul objet : Christ.

Lorsqu’il était en voyage ou bien lorsqu’il restait stationnaire dans un endroit, lorsqu’il prêchait l’Evangile ou bien lorsqu’il ramassait des branches sèches pour entretenir un feu (Actes 28 v.3), lorsqu’il établissait des assemblées ou lorsqu’il faisait des tentes (Actes 18 v.3), c’était Christ qui était son seul objet ! Que cela ait été de nuit et de jour, chez lui ou ailleurs, sur la mer ou sur la terre, seul ou en compagnie d’autres, en public ou dans l’intimité, Paul pouvait dire dans toutes les circonstances où il se trouvait : « je fais une chose » (Philippiens 3 v.14) ! Il n’est pas sans importance de noter que ce n’est pas en tant qu’Apôtre plein de zèle pour accomplir sa tâche reçue du Seigneur, que Paul s’exprime. Ce n’est pas non plus en tant que l’homme en Christ qui est ravi au 3ème ciel (2 Corinthiens 12 v.1-10) ! C’est un simple chrétien, vivant, agissant, marchant comme tous les vrais croyants, qui parle, et qui dit : « Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères » (Philippiens 3 v.17! Le chrétien, Paul nous exhortant à l’imiter, rien de moins ne devrait nous contenter ! Nous avons bien nos manquements, et il est vrai qu’ils sont nombreux, mais cela n’empêche pas que nous ayons toujours devant les yeux notre seul et véritable objet, la personne du Seigneur Jésus !

Nous sommes comme un écolier qui fait une page d’écriture, il peut faire bien des ratures, mais ne peut espérer pouvoir réussir cette page qu’en maintenant les yeux fixés sur la ligne qui lui est donnée comme modèle ! Il aura des défaillances, il portera ses regards sur la dernière ligne qu’il vient d’écrire, et c’est ainsi que la ligne suivante sera dans un état pire que la précédente ! Il en va de même pour nous dans notre vie chrétienne ! Nous cessons de fixer nos regards sur notre divin maître et parfait modèle, pour nous occuper de nous-mêmes, de nos propres efforts, de nos propres progrès, de ce que nous sommes, de nos propres intérêts, de notre réputation. Nous nous mettons à considérer ce qui s’accorderait avec les principes que nous voulons suivre, avec la profession que nous exerçons, avec notre position dans le monde, cherchant à appliquer les « règles de bonne conduite » même extraites de la Parole ! Au lieu de ne penser qu’au seul objet que le seul vrai Christianisme place devant nous, c’est-à-dire, Christ !

Mais tu me diras à juste titre : « tout cela est bien beau, mais où trouver cela ? »

En effet, si nous le cherchons dans les rangs des chrétiens de nos jours, cela sera difficile d’y trouver des exemples ! Mais, la Parole de Dieu, Parole inspirée, nous montre comment trouver un exemple, au chapitre 3 de l'épître aux Philippiens ! Cela doit nous suffire, car c’est le Saint Esprit qui nous le dit sous la plume inspirée de l’Apôtre. Nous y trouvons un modèle de véritable Christianisme ! Alors, il nous suffit de le garder devant les yeux uniquement et constamment.

Inévitablement, nos cœurs naturels veulent aller après d’autres choses qui leur conviennent mieux, qui conviennent à leur nature, mais ils font parties de ces membres, les membres du vieil homme, que la Parole nous exhorte à « mortifier » (Colossiens 3 v.5), mais pour se faire, nous avons la ressource qui consiste à laisser dans la mort ce que Christ a crucifié avec Lui, notre vieil homme, car les membres d’un homme mort ne peuvent être que « mortifiés » ! (Voir Romains 6 v.8-11) C’est par la foi agissante que cela se réalise !   Jugeons alors de cette manière les pensées de notre cœur naturel qui veut nous faire aller vers des choses qui ne sont pas Christ !

Alors, faisons comme l’écolier, avec les ressources du Saint Esprit, agissant dans notre nouvel homme, comparons les lignes que nous traçons avec la ligne modèle, et cherchons sérieusement à en faire la reproduction fidèle.

Ayant ces ressources dans des vases de terre, sans doute aurons-nous à pleurer sur des chutes fréquentes, mais nous serons occupés de notre véritable objet, et ainsi nous serons formés à la vie chrétienne ; car, ne l'oublions pas, c'est le mobile qui nous fait agir, qui nous fait être ce que nous sommes. Si c'est l'argent que je cherche, je serai avide ; si c'est le pouvoir, je serai ambitieux ; si c'est Christ, je serai chrétien.

Ce n'est pas ici une question de vie ou de salut, mais de Christianisme pratique.

Si l'on nous demandait de dire en peu de mots ce que c'est qu'un chrétien, nous répondrions aussitôt que c'est un homme dont Christ est l'objet. Cela est bien simple.

Puissions-nous réaliser la puissance de cette vérité, de manière à montrer que nous suivons Christ plus entièrement et avec plus de vigueur, dans ces jours où tant de chrétiens, hélas ! ont leurs pensées aux choses terrestres.

Nous allons terminer cette rapide et imparfaite esquisse d'un sujet bien important et bien étendu, par quelques mots sur l’Espérance du chrétien !

L'Espérance du chrétien

N.B. Ce point a déjà fait l’objet du message n°189 intitulé : « La parfaite espérance de l’authentique chrétien »

Ce troisième et dernier point est présenté dans notre chapitre d'une manière aussi caractéristique que les deux autres. La position du chrétien est d'être trouvé en Christ; l'objet du chrétien est de connaître Christ, et son espérance est de Lui être rendu semblable. De quelle perfection admirable est le lien qui existe entre ces trois choses!

Du moment où je suis placé en Christ comme ma justice, je languis de Le connaître comme mon objet, et plus je Le connais, plus je désire Lui être semblable, espérance qui ne peut être réalisée que lorsque je Le verrai tel qu'Il est.

« Car notre bourgeoisie (*) est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses. » (Philippiens 3 v.20-21)

(*) Politenma, conduite politique d'un citoyen ; droit de cité, droits de citoyen.

Possédant une justice parfaite et un objet parfait, il me faut une chose encore, c'est d'en avoir fini avec tout ce qui entrave ma jouissance de cet objet.

Et maintenant, en réunissant ces pensées, nous avons le tableau complet du Christianisme. Nous n'essayerons pas de développer ici aucun des trois points mentionnés ; car, on peut le dire, chacun d'eux demanderait un volume.

On ne peut que suggérer de bien vouloir continuer par soi-même cet admirable sujet. Qu’à cette fin, on s’élèvera au-dessus des imperfections et des inconséquences des chrétiens, pour contempler la grandeur morale du Christianisme, telle que ce chapitre nous la fait voir dans la vie et le caractère de ce chrétien appelé Paul. 

Que nous puissions nous dire : « que d'autres fassent comme ils veulent, pour moi rien de moins que ce précieux modèle ne peut satisfaire mon cœur. Et même, je veux détourner mon regard de tout homme, pour l'attacher sur Christ seul, et trouver mon bonheur en Lui, qui est ma justice, mon objet, mon espérance »

 Qu'il en soit ainsi pour toi et pour moi, pour l'amour de Jésus !

 

1

Seigneur ! ta grâce illimitée,

Si pure et si douce pour moi,

Fait que mon âme est transportée,

Chaque fois que je pense à toi.

 

2

Oui, ton amour, toujours le même,

Sollicite mon faible cœur

À jouir de l’éclat suprême

De ses doux rayons de bonheur.

 

3

Oh ! si mes yeux pouvaient sans cesse

Suivre cet astre glorieux,

Si je pouvais de ta tendresse

Voir tous les reflets radieux,

 

4

Mon âme alors, pleine de zèle,

Saurait t’aimer plus ardemment,

Et, connaissant mieux son modèle,

Prendrait tout son accroissement.

 

5

Mais si quelquefois un nuage

Vient me dérober ta beauté,

Ami divin, après l’orage,

Comme avant, brille ta clarté.

 

6

De toi que rien ne me sépare,

Ô mon Sauveur ! Enseigne-moi,

Si de nouveau mon pied s’égare,

À revenir bientôt à toi.

 

7

De ta paix, de ta bienveillance

Fais-moi savourer tout le prix ;

Couronne alors mon espérance,

Et me transporte en tes parvis.

 

Extrait du cantique n°71 du recueil « Hymnes & Cantiques »

L’auteur de la poésie est J.N. Darby