L’action en vie de la Parole de Dieu

 

Contenu :

L’enseignement de la parabole du semeur. 1

Le sort de celui qui résiste aux labours du Saint Esprit 3

La bonne terre labourée par le Saint Esprit, la réponse de Dieu ! 4

La repentance. 5

Ce que l’âme sauvée doit encore apprendre. 5

Qu’est-ce qu’être scellé du Saint Esprit 6

Remarque importante sur le scellement du Saint Esprit 7

 

L’enseignement de la parabole du semeur

« … Voici, un semeur sortit pour semer. Et comme il semait, quelques grains tombèrent le long du chemin, et les oiseaux vinrent et les dévorèrent. Et d’autres tombèrent sur les endroits rocailleux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; et aussitôt ils levèrent, parce qu’ils n’avaient pas une terre profonde ; et, le soleil s’étant levé, ils furent brûlés, et parce qu’ils n’avaient pas de racine, ils séchèrent. Et d’autres tombèrent entre les épines, et les épines montèrent et les étouffèrent. Et d’autres tombèrent sur une bonne terre et produisirent du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende. » (Matthieu 13 v.3-9)

« Vous donc, écoutez la parabole du semeur. Toutes les fois que quelqu’un entend la parole du royaume, et ne la comprend pas, le méchant vient et ravit ce qui est semé dans son cœur ; c’est là celui qui a été semé le long du chemin. Et celui qui a été semé sur les endroits rocailleux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racine en lui-même, mais n’est que pour un temps : et quand la tribulation ou la persécution survient à cause de la parole, il est aussitôt scandalisé. Et celui qui a été semé dans les épines, c’est celui qui entend la parole ; et les soucis de ce siècle et la tromperie des richesses étouffent la parole, et il est sans fruit. Et celui qui a été semé sur la bonne terre, c’est celui qui entend et comprend la parole, qui aussi porte du fruit, et produit l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. » (Matthieu 13 v.18-23)

La simple lecture de cette parabole enseignée et expliquée par le Seigneur Jésus n’a pas besoin de beaucoup d’explications.

Toutes les semences sont les mêmes dans les trois cas de figure. La différence réside dans le terrain sur lequel la semence est déposée.

La semence est une image de la Parole de Dieu, et comme repris en tête du texte : « En elle était la vie … ». Il va sans dire qu’il s’agit de la vie divine et éternelle ! Elle est toujours et éternellement la vie !

On perçoit une certaine gradation dans la description des terrains, dont seul le dernier, la bonne terre, est celui qui peut recevoir cette Parole qui porte du fruit en vie éternelle.

Comme souvent présenté, cela voudrait-il dire qu’il y ait des hommes pécheurs qui auraient des natures les unes meilleures que les autres ? Absolument pas ! Tous les cœurs des hommes sont comme ce bord du chemin ! Un terrain dur sur lequel il est impossible de prendre racine, et il y faut peu d’arguments rationnels pour ôter la Parole qui y est déposée !

La Parole nous définit comme ennemis de Dieu, cherchant ce qui est moralement ténébreux, pour mieux cacher les secrets qui se trouvent dans notre cœur, la partie la plus secrète de notre être. La Parole s’exprime ainsi au sujet de ce que nous sommes tous, sans aucune exception en tant qu’homme naturel, fils de notre père et de notre mère, en un mot, fils d’Adam :

« … comme ils n’ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à un esprit réprouvé, pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas, étant remplis de toute injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice, — pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de fraude, de mauvaises mœurs, — délateurs, médisants, haïssables pour Dieu, outrageux, hautains, vantards, inventeurs de mauvaises choses, désobéissants à leurs parents, sans intelligence, ne tenant pas ce qu’ils ont promis, sans affection naturelle, sans miséricorde, et qui, ayant connu la juste sentence de Dieu, que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore trouvent leur plaisir en ceux qui les commettent. » (Romains 1 v.28-32)

Mais alors, comment se fait-il qu’il y ait 3 autres types de terrain ?

C’est le travail du Saint Esprit, qui veut que tous les hommes soient sauvés !

C’est un travail de Dieu, par son Esprit ! Il fait le travail d’un laboureur, car il veut que tous les cœurs des hommes deviennent une bonne terre !

Mais alors pourquoi tous les cœurs des hommes ne deviennent-ils pas une bonne terre ?

C’est parce que l’homme résiste au Saint Esprit, en préférant les ténèbres à la lumière !

Remarquons que dans les cas du terrain rocailleux et celui semé d’épines, il y a un certain effet indéniable de la Parole, mais, n’étant que de courte durée, il ne peut s’agir de la vie divine et éternelle !

Ce terrain rocailleux et celui semé d’épines sont propices pour recevoir toutes les formes d’évangiles frelatés.

Puis-je te suggérer de lire à ce sujet les messages suivants :

·      Message 33 : Qu’est-ce que l’Evangile de la grâce ou la Bonne Nouvelle de la grâce ?

·      Message 46 : Les Techniques médiatiques et la prédication de l'évangile

·      Message 58 : L’Evangile de Dieu, versus les évangiles frelatés & diffusés sur beaucoup de sites !

La leçon à tirer de cette parabole, c’est que pour que la semence puisse germer et produire la vie divine et éternelle, il faut que l’homme ne résiste plus à l’action du Saint Esprit, pour se laisser labourer, jusqu’à ce que le terrain de son cœur, le secret le plus profond de lui-même, devienne une bonne terre.

La bonne terre n’est pas l’effet du salut, ce n’est pas l’effet de la nouvelle naissance ! La nouvelle naissance est imagée, non pas par la bonne terre, mais par ce que produit la Parole de Dieu !

Il reste alors à savoir ce que veut dire « une bonne terre » !

Il est à noter que tout est fait par Dieu Lui-même, la part de l’homme est passive, seulement ne plus résister !

Le sort de celui qui résiste aux labours du Saint Esprit

Si l’âme continue à résister au Saint Esprit qui lui montre par la Parole de Dieu son état, car la Bible est effectivement la Parole de Dieu, Parole vivante et opérante, sondant les coins les plus cachés du cœur, elle devra alors comparaître devant le grand trône blanc pour être condamnée, comme l’affirme Dieu dans la dernière partie de son livre :

« … je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus, de devant la face duquel la terre s’enfuit et le ciel ; et il ne fut pas trouvé de lieu pour eux.

Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres. Et la mer rendit les morts qui étaient en elle ; et la mort et le hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés chacun selon leurs œuvres. Et la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu : c’est ici la seconde mort, l’étang de feu. Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu» (Apocalypse 20 v.11-15)

La bonne terre labourée par le Saint Esprit, la réponse de Dieu !

Ainsi, l’âme qui se laisse travailler par le Saint Esprit, qui ne lui résiste pas dans ce travail de labours, tire des conclusions terribles quant à elle-même !

Elle réalise ce qu’elle est dans le secret d’elle-même, elle accepte que ce que Dieu dit, par le moyen de sa Parole, est vrai. Elle admet que son état est bien celui qui est décrit en Romains 1 v.28-32 comme mentionné plus haut, et que le seul sort qui lui est réservé est celui décrit en Apocalypse 20 v.11-15 !

Tout ce qu’elle peut faire d’elle-même n’a aucun effet vital pour elle. Dieu ne peut rien accepter d’elle ! Toutes ses prières formulées, Dieu ne les écoute pas ! Toutes ses bonnes intentions, Dieu n’en veut pas ! Il ne lui demande pas d’aller vers Lui, Il sait qu’elle en est incapable !

Mais c’est quand l’âme est labourée à ce point, que Dieu vient Lui-même à la rencontre de celui qui s’est laissé ainsi labourer !

 Puis-je ici suggérer de lire le Message 168 intitulé « Quelle est la bonne nouvelle pour un homme qui sent qu'il est perdu ? » dont le texte est en grande partie tiré d’une méditation parue dans le Messager Evangélique de 1863 et dont L’introduction reprend des commentaires de W. Kelly sur Luc 9.

Tous les chrétiens authentiques sont passés par ce chemin ! C’est quand il n’y a plus d’espoir, que Dieu est intervenu.

Cher ami qui lit ces lignes, c’est Lui qui vient vers toi, comme il est venu vers moi en la personne du Seigneur Jésus, son Fils unique ! Il a tout fait pour que tu puisses naitre de nouveau, car il faut naître de nouveau ! La réponse de Dieu se trouve dans ces versets :

« … comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)

C’est en croyant ce que Dieu dit ici, que se produit la nouvelle naissance, t’introduisant dans la nouvelle création, qui n’a rien de commun avec celle dans laquelle nous vivons tous corporellement, c’est une création morale, où tout est de Dieu et tout est de Christ !

Alors celui qui est passé par la nouvelle naissance, n’attend pas que la mort le prenne pour être ressuscité avec les morts et comparaître devant le grand trône blanc, mais il attend ce moment décrit par l’apôtre Paul :

« … nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance à l’égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Car si nous croyons que Jésus mourut et qu’il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. (Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles). » (1 Thessaloniciens 4 v.13-18)

Ce sujet a été traité dans le message n°199 intitulé « Attends-tu des cieux le Seigneur Jésus ? »

La repentance

La notion de la repentance est généralement très mal comprise.

Elle est souvent considérée comme étant la cause de la nouvelle naissance alors qu’elle en est l’effet, mais un effet nécessaire. Car c’est la repentance qui démontre la réalité de la nouvelle naissance.

Souvent, beaucoup de prédicateurs situent la repentance dans le cadre de la « bonne terre », comme condition pour que le pécheur puisse venir à Dieu et avoir la vie éternelle ! Cela est faux ! Aucune action émanant de l’homme ne peut être acceptée de Dieu ! C’est ce que l’homme qui se sent perdu réalise, aucun regret aussi sincère qu’il soit (ce qui n’est pas la repentance) ne peut rendre l’homme apte à recevoir la vie divine !

Pour pouvoir se repentir, il faut posséder la vie divine et éternelle. Il faut être né de nouveau ! L’homme naturel ne peut pas se repentir, car il est incapable de voir son passé comme Dieu le voit, et porter sur ce passé de péché le même jugement que celui de Dieu ! C’est voir avec les yeux du nouvel homme, généré par la nouvelle naissance, la gravité de l’état dans lequel, il était en tant que vieil homme (ce qu’il est naturellement), il est bien d’accord avec Dieu, que seul le sacrifice de Christ pouvait répondre à cet état, et aucune forme de regret exprimé par le vieil homme ne pouvait en rien y contribuer !

Dès lors, Il est clair que si il n’y a pas de repentance, cela veut dire qu’il n’y a pas la vie divine et éternelle. L’âme se trouve avec un cœur décrit dans la parabole du semeur, comme le terrain rocailleux ou contenant des épines ! Il y a regret, joie en apparence de vie, mais la vie divine et éternelle est absente !

Cela est important, et tout prédicateur de l’Evangile devrait y être attentif !

Prendre connaissance du message n°3 intitulé : « Qu’est-ce que la repentance ? Me suis-je suffisamment repenti ? »

Ce que l’âme sauvée doit encore apprendre

Il n’est pas inutile de suggérer au lecteur de lire le message n°194 intitulé « En quoi consiste la nouvelle naissance, quelle en est la portée ? »

Toutes les personnes nées de nouveau, possédant de ce fait la vie divine et éternelle, appartiennent sans aucune exception à la nouvelle création, création morale aujourd’hui, mais qui pendra sa forme définitive, comme nous le lisons :

« … je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés, et la mer n’est plus. » (Apocalypse 21 v.1)

Son corps mortel reste lié à la première création ! Il a en lui, deux « personnalités morales » : le vieil homme (ce qu’il est comme fils d’Adam, homme naturel) et le nouvel homme.

Le vieil homme a pour puissance dans toutes ses démarches, la chair, qui le fait obéir au péché, qui par nature habite en lui ! Le nouvel homme a pour puissance le Saint Esprit.

Jusqu’à son dernier souffle, il doit apprendre que :

« … la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre … » (Galates 5 v.17)

Il doit aussi apprendre ce que la Parole de Dieu nous dit au sujet de ce vieil homme :

« … notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. » (Romains 6 v.6)

Ayant été crucifié avec Christ, ce vieil homme est moralement mort ! Un homme mort ne peut plus agir. Le problème c’est que c’est pour la foi qu’il est mort ainsi ! Il s’ensuit que ce n’est que par la puissance du Saint Esprit agissant dans le nouvel homme, que ce vieil homme peut être moralement laissé dans la mort, pour qu’il n’agisse pas !

C’est le vieil homme qui est moralement mort, ce n’est ni la chair, ni le péché !

Ce sujet est développé dans :

·        le message n° 184 intitulé « Le pèlerinage d’Israël depuis l’Egypte jusqu’en Canaan. Quel sens pour le chrétien ? »

·        le message n°177 intitulé « Quel sens a la scène de Guilgal pour le chrétien (Josué 5) »

Qu’est-ce qu’être scellé du Saint Esprit

« … celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs. » (2 Corinthiens 1 v.21-22)

« … nous qui avons espéré à l’avance dans le Christ : en qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut ; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse … » (Ephésiens 1 v.12-13)

C’est un sujet qui est souvent très mal compris, suite à divers mouvements dans la chrétienté, qui attribuent au Saint Esprit des choses totalement opposées à sa nature divine. Le Saint Esprit est tout aussi Dieu, que le Père et le Fils !

Le Saint Esprit habite dans l’Eglise, Corps de Christ depuis le baptême du Saint Esprit, qui a eu lieu une seule fois, à la Pentecôte (Actes 2) et il continuera à y habiter jusqu’à ce que celle-ci soit enlevée de la terre. Le Saint Esprit habite ainsi sur la terre, il accomplit le travail dont nous avons fait mention plus haut, il est aussi celui qui retient et il le fera jusqu’à ce qu’il soit loin, c’est-à-dire, qu’il soit retourné au ciel d’où il est descendu le jour de la Pentecôte ! (Voir 2 Thessaloniciens 2 v.6-7)

Le Saint Esprit vient aussi habiter dans chaque chrétien, il est le « moteur » du nouvel homme, sa seule puissance.

Son habitation est confirmée par le fait que le chrétien authentique est scellé du Saint Esprit (Ephésiens 1 v.13) !

Beaucoup de chrétiens authentiques, tout en étant nés de nouveau, sont encore anxieux quant à leur avenir éternel, ils sont incertains, ne se laissent pas entièrement convaincre de la pleine suffisance de l’œuvre de Christ à la croix. Quant à leur position objective en Christ, ils possèdent entièrement tous les caractères du nouvel homme, et rien ne peut le leur retirer ! Mais, ils n’en ont pas la jouissance subjective. C’est le cas des âmes, comme ce croyant de Romains 7, malgré le vouloir du nouvel homme, découvrent la présence du péché qui habite en eux (pas sur eux), ce qui les angoisse et crée des doutes subjectifs (ils pensent qu’ils ne sont pas sauvés) !

Il faut qu’ils ne résistent plus à l’action du Saint Esprit qui veut leur donner la conviction de la pleine suffisance de l’œuvre de Christ à la Croix. Dès qu’ils se laissent convaincre par le Saint Esprit de cette pleine suffisance, cela se traduit par le scellement du Saint Esprit, ils peuvent dire avec le Saint Esprit :

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair, afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit. » (Romains 8 v.1-4)

On trouve dans le livre des Actes des Apôtres de nombreux exemples. Bien des vrais croyants, qui étaient restés dans le cadre juif, dont certains ne connaissaient que le baptême de Jean, possédaient la vie divine et éternelle, comme Abraham, Job, et tous les croyants de l’Ancien Testament, mais ils n’étaient pas scellés du Saint Esprit.

C’est le cas de Corneille, L’Eunuque de la Reine de Candace, etc. … Mais dès que Pierre ou Philippe parle de l’œuvre de Christ, et qu’ils acquièrent cette certitude de la pleine suffisance de l’œuvre de la croix, le Saint Esprit vient les sceller et faire sa demeure en eux.

Remarque importante sur le scellement du Saint Esprit

Bien qu’ayant cru à l’œuvre rédemptrice, une âme peut ne pas encore avoir l’assurance de la pleine suffisance de l’œuvre de Christ en vie éternelle impérissable, comme nous le lisons dans la Parole.

Il ne faut surtout pas la troubler d’autant plus en lui disant qu’elle n’est pas scellée du Saint Esprit, ce qui la placerait dans un état d’angoisse d’autant plus grand ! Pierre ne dit pas à Corneille, qu’il n’est pas scellé du Saint Esprit ! Il prêche Jésus et Corneille place sa foi entière en l’œuvre de Christ, réalisant sa pleine suffisance, et il en résulte ipso facto que Corneille fût scellé du Saint Esprit !

Il faut plutôt aider cette âme à lui montrer par la Parole, la pleine suffisance de l’œuvre de la croix, d’avoir une entière confiance par la foi en ce qu’affirme cette Parole. Car c’est par cette conviction que ce scellement du Saint Esprit s’opère ! Ces personnes rencontrent souvent cette difficulté, car beaucoup de prédicateurs introduisent des notions telles que le ressenti, ce qui ne fait qu’aggraver cette angoisse, car il n’y a rien à sentir, les émotions humaines n’ont aucune place ! Il suffit simplement de le croire, car c’est Dieu qui le dit !