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Comment « Être en Christ » se traduit-il pratiquement ? 

 

 

 

Contenu :

1. Avant-propos. 2

2. Liste des images de l’Ancien Testament 2

3. Résumé de ce que Christ a fait pour moi et en moi 2

L’état de mort et de perdition de l’homme naturel 3

La Pâque. 3

L’obstacle de la Mer Rouge, et sa traversée. 4

La traversée du désert 4

La traversée du Jourdain.. 4

4. L’effet sur moi de ce que Christ a fait pour moi et en moi 5

Le sens de la circoncision pour le chrétien.. 5

Pour vaincre, il faut se rappeler la crucifixion de la chair 6

5. La question de la délivrance de l’esclavage du péché. 7

L’homme nouveau est-il assujetti à la loi, où à des règles ?. 7

La découverte du péché en moi 7

La délivrance. 8

6. Les combats du croyant 9

Notre combat contre la chair, stimulée par Satan.. 9

Notre combat dans les lieux célestes. 10

 

 

 

 


 

1. Avant-propos

Comme beaucoup de chrétiens authentiques, un de mes correspondants éprouve des difficultés à bien comprendre la portée de « être en Christ », et quels en sont les effets et résultats pratiques.

La difficulté réside dans le fait que de nombreux chrétiens cherchent à faire ce que Christ a fait à la fois pour eux et en eux ! Ce qui les empêche d’en comprendre ce qui en découle pratiquement. Lorsque ces authentiques chrétiens sont sérieux, il en résulte de la tristesse et allant même jusqu’au désespoir.

La Parole de Dieu illustre de manière concrète par des images tirées de l’Ancien Testament, pour mieux comprendre des notions plus abstraites révélées dans le Nouveau !

L’histoire d’Israël depuis sa sortie d’Egypte, jusqu’à son entrée dans le pays de la promesse, et ses combats pour pouvoir jouir de la possession de ce beau pays ruisselant de lait et de miel, contient toutes des images qui nous aide à bien comprendre ce que Dieu a fait, dans le don de Christ, pour nous et en nous, et les effets pratiques qui en découlent pour pouvoir en jouir, à savoir entretenir la communion avec le Seigneur.

Je pense qu’il est utile de rappeler ce qui se trouve déjà dans plusieurs messages précédents. Le message 184 intitulé « Depuis l’Egypte jusqu’en Canaan. Quel sens pour le chrétien ? » couvre entièrement le sujet, il est utile de le relire.

2. Liste des images de l’Ancien Testament

Pour mieux faire comprendre, je parlerai de « moi », ce qui te permettra de faire la transposition pour toi

Les différentes images sont :

Ce que Christ a fait pour moi

. La Pâque en Egypte

. La traversée de la Mer Rouge

Ce que Christ a fait en moi

. La traversée du Jourdain

. Les 12 pierres tirées de la mort, du fond du Jourdain et placées à Guilgal, dans le pays de la promesse

. Les 12 pierres placées dans la mort, dans le fond du Jourdain, pour toujours

L’effet sur moi de ce Christ a fait pour moi et en moi

. La circoncision

. Le retour au lieu de la circoncision, pour pouvoir repartir à la conquête du pays.

3. Résumé de ce que Christ a fait pour moi et en moi

Si pour expliquer les choses, des images sont données dans les Ecritures dans un certain ordre, cela ne veut pas dire qu’il y ait progression dans ce que Christ a fait pour moi et en moi ! Le jeune chrétien, nouvellement né de nouveau, qui est appelé en 1 Jean 2 « petit enfant » est au bénéfice de tout ce que Christ a fait pour lui et en lui, exactement comme le « père », dont Jean parle ! Ce qui est progressif c’est la compréhension, et la jouissance de ces aspects de l’œuvre de la croix.

Je n’interviens en rien dans ce que Dieu a fait par Christ « pour » et « en » moi ! Ce que je n’ai qu’à croire !

L’état de mort et de perdition de l’homme naturel

Les descendants de Jacob étaient tout aussi moralement perdus que tous les égyptiens, comme eux, ils méritaient la mort.

L’homme naturel, la personnalité morale qui habite mon corps et qui est devenu ultérieurement mon vieil homme dès qu’un nouveau a pris naissance, mérite la mort, non seulement la mort physique (celle de mon corps mortel), mais la seconde mort ! (Apocalypse 20 v.11-15). La seconde mort consiste à passer l’éternité en enfer avec le Diable et ses anges ! Cet homme là mérite toujours cette seconde mort !

Par parabole du semeur (Matthieu 13 v.1-9 & 18-23), le Seigneur Jésus décrit les différentes étapes de « labour » du Saint Esprit pour me faire comprendre que en tant qu’homme naturel je suis entièrement perdu ! C’est quand je ne résiste plus au Saint Esprit, que je vois mon incapacité à pouvoir changer quoi que ce soit à mon état, aucune confession, aucun regret, rien ne peut me tirer de cet état-là ! C’est cet état là que représente la bonne terre de la parabole, et non pas un cœur naturel qui serait meilleur qu’un autre !!!

C’est l’image du peuple d’Israël, sous l’emprise du Pharaon, roi d’Egypte ! Dieu a vu son état de perdition ! Et l’en délivre par la Pâque !

Pour plus de détails, voir le message « Vœux pour l'an 2020 », qui donne plus de détails.

La Pâque 

C’est le point de départ, c’est l’image la plus simple et la plus importante de ce qui a pour effet, la nouvelle naissance !

Dieu a vu la détresse dans laquelle je me trouvais et décrite comme la « bonne terre » dans le paragraphe précédent, ce n’est pas moi qui suis allé vers Lui, c’est l’inverse !

Il m’a montré que Lui a préparé un agneau, qui a donné sa vie, dont le sang a été versé, pour que le jugement (la seconde mort) ne passe pas sur moi. Mais elle est passée sur l’agneau de Dieu, pour que voyant son sang, le jugement ne me soit plus destiné.

C’est là une première image de la nouvelle naissance !

Que je le comprenne ou pas, à cet instant, ne change rien, un être moral nouveau prend naissance.

Dans tout le processus de la Pâque, je n’ai rien à faire, c’est Dieu qui a tout fait : « … comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)

La vie divine et éternelle est la vie du nouvel homme, l’être moral qui prend naissance, lors de la nouvelle naissance !

A mon état désespéré, Dieu répond par la croix de Christ !

L’obstacle de la Mer Rouge, et sa traversée

Comme le pharaon, Satan ne laisse pas partir sa proie sans agir ! Le pharaon a poursuivi le Peuple jusqu’à un obstacle insurmontable, la Mer Rouge ! L’obstacle est insurmontable pour moi, mais pas pour Dieu ! La mer s’ouvre au commandement de Dieu ! Christ est entré dans la mort pour moi, j’y passe à sa suite, je suis au bénéfice de ce qu’il a fait pour moi. La mer se referme, ainsi par la croix Satan a eu la tête brisée. Pour ma foi, l’ennemi est resté dans le fond de la mer ! Par l’œuvre de la croix, faite pour moi, l’homme naturel que je suis est resté dans la mer avec Satan et son armée ! Christ est mort pour moi ! Il est aussi ressuscité pour moi. Comme homme nouveau en marche dans le désert vers le pays de la promesse, je peux chanter le cantique d’Exode 15 !

A ce stade de ma compréhension, je n’ai pas encore compris ma mort et ma résurrection avec Christ !

La traversée du désert

Le désert est une image de ce qu’est le monde pour l’homme nouveau. Il ne trouve rien qui puisse répondre à ses besoins.

Dieu donne à son peuple, la manne, le chrétien se nourrit spirituellement de la vie de Christ, qui est son modèle, et boit au rocher qui a été frappé, image de Christ frappé de la main de Dieu, lors des 3 heures d’abandon, qui alors donne l’eau, image de la Parole de Dieu.

Il y a aussi des combats dans le désert, contre Amalek, image de la chair, puissance du vieil homme, stimulée par le péché qui habite en moi. Nous reviendrons sur ce point.

La traversée du Jourdain

Nouvelle image de la croix, et d’un autre aspect de la nouvelle naissance.

Ce n’est pas un ordre séquentiel de la nouvelle naissance, dès qu’une âme est née de nouveau, elle est au bénéfice de tout ! C’est dans la compréhension qu’il y a progrès, non pas dans ce que Christ a fait, que ce soit pour moi, ou en moi !

Tout est l’effet de la présence de l’arche, image de la personne du Seigneur Jésus.

La traversée du Jourdain image de l’œuvre faite par Christ mais non plus seulement pour moi, mais en moi ! C’est le Seigneur Jésus qui en est l’acteur, je ne suis en rien acteur, j’en suis au bénéfice, et cela a un effet en moi, ce que je reçois par la simple foi ! Je dois me laisser conduire par le Saint Esprit pour le comprendre et en jouir !

Les 12 pierres sorties du fond du Jourdain, de la mort, là où Christ est entré, a un effet en moi. Ces pierres sont une image du nouvel homme, qui prend naissance lors de la nouvelle naissance. Ce nouvel homme, par le moyen du Saint Esprit, est Christ qui vit alors en moi, en vertu de ce que Christ a fait (et non pas moi) [voir Galates 2 v.20]. Ces pierres sont placées sur le sol du pays de la promesse, pour moi, le cadre de vie de l’homme nouveau est la nouvelle création, terrain créé par la résurrection de Christ !

Le nouvel homme, lequel habite mon corps mortel, est ce que je suis en tant que ressuscité avec Christ ! C’est l’œuvre de Christ, en moi ! Ceci est important à retenir pour la suite, pour comprendre les effets sur moi !

Maintenant qu’un homme nouveau est né en vertu de la résurrection de Christ, et de moi-même avec Lui, la Parole me fait découvrir la fin d’un autre être moral, ce que je suis naturellement, le vieil homme : les 12 pierres placées dans la mort, dans le fond du jourdain, c’est mon vieil homme. Etant ressuscité avec Lui, me trouvant dans le pays promis [la nouvelle création], je puis considérer mon vieil homme, ce que je suis en tant qu’homme naturel, mort avec Christ !

C’est aussi l’œuvre de Christ, en moi ! Ceci est aussi important à retenir pour la suite, pour comprendre les effets sur moi !

4. L’effet sur moi de ce que Christ a fait pour moi et en moi

Tout ce que Christ a fait pour moi et en moi, et en quoi j’ai placé ma foi, parce que c’est Dieu qui me le dit dans sa Parole, n’est pas une « vue de l’esprit », mais une réalité divine.

Sur base de ce que Christ a fait à la fois pour moi et en moi, je suis en tant que nouvel homme « en Christ », et possède tous ses caractères !

Cela a une réalité tangible sur moi !

L’épitre aux Romains nous l’explique clairement au chapitre 8. Sachant que la chair est la puissance de l’homme naturel (mon vieil homme, car je suis né de nouveau), et que l’Esprit (la personne divine du Saint Esprit) est puissance du nouvel homme, nous lisons : « … ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, aux choses de l’Esprit ;  car la pensée de la chair est la mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix … » (Romains 8 v.5-6)

Le sens de la circoncision pour le chrétien

C’est à Guilgal qu’a eu lieu la circoncision du peuple. Elle a eu lieu sur les 12 pierres sorties du Jourdain ! Il s’agit d’un acte posé par le nouvel homme, comme effet direct de ma mort avec Christ. C’est donc pour moi, une action du nouvel homme, par la puissance du Saint Esprit !

L’épître aux Galates nous explique ce qu’est la circoncision pour le chrétien, c’est justement l’effet sur moi de ce que Christ a fait à la fois pour moi et en moi : « … ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. » (Galates 5 v.24)

Notons qu’il n’est pas dit que la chair ait été crucifiée avec Christ, mais bien que les acteurs de cette crucifixion sont « ceux qui sont du Christ », effet direct de leur mort (en tant que vieil homme) avec Christ !

« Ceux qui sont du Christ » ce sont tous ceux pour lesquels et en lesquels Christ a tout fait ! Ayant placé ma foi dans ce que Christ a fait pour moi et en moi, je peux dès lors dire « je suis du Christ », cela a alors un effet, sine qua non, j’ai alors « crucifié la chair », c’est un acte posé par la foi, une foi qui produit des œuvres et non pas morte (voir l’épitre de Jacques) ! Ce n’est pas Christ qui a crucifié la chair, car c’est mon vieil homme qu’il a crucifié ! Le fait que le vieil homme a été crucifié par et avec Christ, a un effet direct : étant mort, j’ai agir en rapport avec la chair (la puissance qui fait agir le vieil homme) en la crucifiant, rendant son action nulle !

C’est toujours par la foi, que j’ai agir de la sorte en crucifiant la chair, en conséquence de ce que Christ a fait en moi.

Cela a lieu une seule fois, comme conséquence directe de l’œuvre de Christ. Cette crucifixion de la chair ne se répète pas, je ne dois pas la crucifier chaque fois qu’elle se manifeste, mais me souvenir que je l’ai crucifiée, de facto, lors de ma nouvelle naissance !

Mais je dois me le rappeler chaque fois qu’elle veut se manifester, pour qu’elle n’agisse pas !

Pour vaincre, il faut se rappeler la crucifixion de la chair

Pour pouvoir prendre possession du pays, le peuple devait combattre contre les habitants de ce pays, et pour avoir la victoire, il devait chaque fois revenir à Guilgal, pour partir au combat, pour la conquête du pays, à partir du lieu de la circoncision !

Cela reste valable, en image, pour moi !

C’est un point essentiel pour la marche du croyant, et pour sa jouissance de ses biens célestes !

Pour que la chair n’agisse pas, je dois me souvenir que je l’ai crucifiée, en raison du fait que l’homme par lequel elle agissait, a été crucifié avec Christ à la croix et est donc mort !

Se souvenir de la crucifixion de la chair, c’est la laisser dans cet état de crucifiée !

Mais où trouver la force pour la laisser dans cet état ?

Cette force, se développe par la puissance que possède le nouvel homme, la puissance du Saint Esprit !

Comment cela se traduit-il pour le chrétien ?

La réponse se trouve dans la Parole :

« Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre, la fornication, l’impureté, les affections déréglées, la mauvaise convoitise, et la cupidité, qui est de l’idolâtrie … parmi lesquels vous aussi vous avez marché autrefois, quand vous viviez dans ces choses. » (Colossiens 3 v.5-7)

La chair ayant été crucifiée, en conséquence de la mort du vieil homme, elle n’a plus le droit d’agir dans mes membres (mes pensées, mes oreilles, ma bouche, mes mains, mes pieds, mon cœur, …) qui ne sont plus au service de cet homme mort qu’est mon vieil homme, mais au service du nouvel homme agissant alors par la puissance du Saint Esprit !

On retrouve la même pensée en 1 Pierre 2 v.24 : « … lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts aux péchés, nous vivions à la justice »

5. La question de la délivrance de l’esclavage du péché

L’homme nouveau est-il assujetti à la loi, où à des règles ?

La loi que Dieu a donnée à son peuple terrestre Israël promettait à l’homme dans sa nature une vie éternelle sur la terre, dans la première création : « … vous garderez mes statuts et mes ordonnances, par lesquels, s’il les pratique, un homme vivra. Moi, je suis l’Éternel. » (Lévitique 18 v.5) En d’autres termes, s’il ne les pratique pas, il mourra !

Cette loi, tout comme les règles de bonne conduite de la morale chrétienne, s’applique à l’homme naturel. Il va sans dire qu’il est incapable d’y répondre. Ce n’est pas que la Loi de Dieu soit mauvaise, ou que les règles de morale chrétienne soient mauvaises, le mal réside dans l’homme naturel !

Mais par sa nouvelle naissance, le chrétien ne vit plus en tant qu’homme naturel, mais en tant qu’homme nouveau. C’est au vieil homme que s’applique des règles ou la loi ! Mais ce vieil homme a été crucifié avec Christ ! Son incapacité à répondre aux exigences de la loi, ou des règles de bonne conduite, a été sanctionnée à la croix, par sa mort avec Christ (donc la mort de Christ) !

C’est ce que les versets 1 à 6 de Romains 7 nous explique ! En tant qu’homme nouveau, dont la puissance est le Saint Esprit, j’ai été délié de cette obligation, car, en tant que vieil homme, je suis mort ! C’est à un homme vivant qu’une obligation est imposée, non pas à un homme mort !

La découverte du péché en moi  

Le croyant rencontre un gros problème lorsqu’après avoir cru en ce que Christ a fait pour lui, il cherche de réaliser par sa propre expérience, ce que Christ a fait en lui ! Il voudrait le faire lui-même, et découvre qu’il ne le peut pas.

C’est ce que nous enseigne les versets 7 à 25 de Romains 7.

Cette âme qui possède la vie divine ! Elle a cru, et possède de ce fait la vie divine et éternelle. Par le Saint Esprit elle a compris le sens de la « la Pâque », elle a compris aussi celui de « la traversée de la Mer Rouge », mais elle n’a pas encore compris ce que représente « la traversée du Jourdain » !

Cette âme se place sous la loi, loi de Dieu qui lui dit : « tu ne convoiteras pas » ! Elle fait tous les efforts possibles pour y répondre, mais découvre que de fait le péché habite toujours en elle ! Elle en fait l’expérience, car elle réalise qu’elle n’arrive pas à cesser de convoiter, sans forcément donner cours à cette convoitise ! Mais cette convoitise est bien là et la trouble !

Cette âme est alors dans une grande détresse !

C’est ce qui arrive à bien des chrétiens sérieux, s’ils n’étaient pas sérieux, ils feraient simplement taire leur conscience et mèneraient leur vie sans tenir compte de la volonté de Dieu.

Si le vieil homme est mort, la chair n’est pas morte, elle convoite contre l’Esprit et l’Esprit contre la chair (Galates 5 v.17). Le péché, la racine ou source de mal, dont l’épitre aux Romains nous parle depuis le chapitre 5 v.12, n’est pas mort !

Cette âme a besoin d’être délivrée de cet état, en comprenant ce que représente « la traversée du Jourdain » à savoir ce que Christ (pas lui) a fait en lui !

La délivrance 

C’est le chapitre 8 de l’épitre aux Romains qui nous enseigne cette délivrance ! Elle se trouve en Christ, en ce que je suis en Lui, et cela en vertu de ce que Christ a fait en moi : « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus moi, mais Christ vit en moi » (Galates 2 v.20).

Le péché n’a d’effet que sur le vieil homme, au travers de la puissance de la chair, mais « je ne vis plus moi » (moi = le vieil homme). Dès lors si le péché est bien existant en moi, et la chair tout aussi vivante, cela n’a aucun effet sur un homme mort ! Mais n’oublions pas que c’est EN CHRIST, qu’il est mort !

N.B. En dehors de Christ, le vieil homme n’est pas mort, et c’est bien la raison pour laquelle, un accident peut m’arriver, et hélas cela arrive, j’ai alors besoin de trouver la ressource de 1 Jean 1 v.9 à 1 Jean 2 v.2!

Je n’ai rien à faire pour que Christ vive en moi, c’est Lui qui a réalisé cela par son œuvre de la croix ! Mais je dois le croire ! Si je ne le crois pas, je n’en serai jamais conscient !

C’est ainsi que commence l’annonce de cette délivrance, qui est dans le Christ Jésus :

 « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair, afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l’Esprit. Car ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, aux choses de l’Esprit ; car la pensée de la chair est la mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix ; — parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas. Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.  Or vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous. » (Romains 8 v.1-11)

Ainsi, pour être délivré de cet esclavage, je dois avoir foi en ce que Christ a fait en moi (je ne vis plus moi, mais Lui vit en moi) !

Mais pour le réaliser et en jouir, il faut aussi ce que nous avons abordé au point 4 : « L’effet sur moi de ce Christ a fait pour moi et en moi », c’est aussi ce que le reste de Romains 8 nous enseigne.

C’est selon l’Esprit que je dois marcher, et non pas selon la chair !

Marcher selon l’Esprit, c’est marcher en communion avec le Seigneur, comme le Seigneur Jésus a marché sur cette terre dans une parfaite communion avec le Père !

6. Les combats du croyant

Il y a un combat dans le désert, c’est le combat contre Amalek, la chair agissant sous la puissance de Satan et un combat dans le pays de la promesse, contre les habitants des lieux.

Pour nous nous avons à combattre contre cette chair qui se manifeste dans le désert, dans le monde, et aussi contre les dominateurs des ténèbres, la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes.

Notre combat contre la chair, stimulée par Satan

Il est utile de lire Exode 17 v.8 à 16.

Ce combat a lieu dans le monde qui est un désert pour l’homme nouveau, il n’y trouve rien comme nourriture ni pour étancher sa soif. Il est nourri par Dieu Lui-même de la manne (image de Christ, que nous révèle la Parole) et désaltéré par l’eau du rocher (également image de Christ). L’eau est l’image de la Parole, qui nous dit « À celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de l’eau de la vie. » (Apocalypse 21 v.6) et le Seigneur Jésus parlant à la Samaritaine qui Lui parle d’eau, lui dit : « Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai, sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle. » (Jean 4 v.13-14)

Mais pour la chair, puissance du vieil homme, « marcher selon l’Esprit » est aussi un désert où elle ne trouve rien qui la satisfasse ! Le péché habitant en moi, la chair me fait désirer de « retourner en Egypte », image du monde, où elle trouve de quoi satisfaire les convoitises que le péché lui suggère et qu’elle aime !

Il y a là un combat à mener, et ce combat demande à faire usage de ce que nous avons vu au point 4 : « L’effet sur moi de ce Christ a fait pour moi et en moi ».

Il y a 2 personnages qui entre en jeu : Josué dans la plaine et Moïse sur la montagne. Ces deux personnages sont une image du Seigneur Jésus dans deux fonctions, ou offices différents :

1.    Josué est une image de « Christ qui vit en moi »

2.    Moïse, accompagné d’Aaron, tenant la verge de Dieu (celle qui étant de bois mort a produit la vie sous forme d’amandes et feuilles) est une image de notre Grand Souverain Sacrificateur de Hébreux 4

Ainsi pour vaincre dans le combat, il faut me rappeler ce que nous avons vu plus haut sous les titres « Le sens de la circoncision pour le chrétien » et « Pour vaincre, il faut se rappeler la crucifixion de la chair », et ainsi le nouvel homme (Christ qui vit en moi) mène effectivement la bataille contre cette stimulation, ce désir opposé à la volonté de Dieu !

Pour qu’il en soit ainsi, où pouvons-nous trouver la force, pour que ce soit bien la puissance de l’Esprit qui agisse ? La réponse se trouve dans l’épitre aux Hébreux :

« Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun. » (Hébreux 4 v.14-16)

Le besoin de délivrance de l’âme de Romains 7 est un sujet tout-à-fait différent, il ne s’agit pas là de combat, mais de sortir d’un état d’esclavage. Il va sans dire que en restant dans cet état d’esclavage, il n’est pas possible de mener le combat contre « Amalek » !

 Bien que l’expression, revenir à Guilgal, pour repartir de là s’applique plus directement aux luttes à mener pour la possession du pays, c’est-à-dire, la jouissance de ce que je possède en Christ, comme nous allons le voir au paragraphe suivant. Néanmoins, pour réaliser le besoin de faire appel à l’office de notre Grand Souverain sacrificateur pour avoir le secours nécessaire, ainsi que la direction de la lutte soit laissée aux mains de « Christ, qui vit en moi », il est impératif de me rappeler ce qui est repris au paragraphe « Pour vaincre, il faut se rappeler la crucifixion de la chair ». De fait c’est en toutes circonstances que je dois me rappeler que j’ai, en conséquence de ma mort avec Christ, crucifié la chair, la puissance qui fait agir le vieil homme !

Pour rappel, c’est EN CHRIST, et rien qu’EN LUI, que le vieil homme est mort !

Notre combat dans les lieux célestes

Mais il y a un autre combat, pour jouir de ce que nous possédons en Christ, pour jouir du pays, de tout ce qui appartient à la nouvelle création, car cela ne se trouve pas dans le désert, mais dans les lieux célestes !

L’épitre aux Ephésiens nous entretient de ce sujet, le livre de Josué en donne des images : « … Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; selon … Christ … en qui nous avons aussi été faits héritiers … nous étions par nature des enfants de colère … alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ … et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le christ Jésus … » (Ephésiens 1 & 2)

Toute l’épitre décrit tout ce que cela induit.

Mais pour en jouir pratiquement, il y a un combat à mener, et pour pouvoir entrer dans ce combat, il y a une armure complète que le croyant doit revêtir, c’est ce que l’avant-dernier paragraphe de l’épître décrit :

« Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable : car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez l’armure complète de Dieu, afin que, au mauvais jour, vous puissiez résister, et, après avoir tout surmonté, tenir ferme. Tenez donc ferme, ayant ceint vos reins de la vérité, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, et ayant chaussé vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ; par-dessus tout, prenant le bouclier de la foi par lequel vous pourrez éteindre tous les dards enflammés du méchant. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints, et pour moi, … » (Ephésiens 6 v.10-20)

Mais où puis-je revêtir cette armure complète de Dieu ?

C’est justement à l’endroit où j’ai connu la circoncision, à Guilgal ! Comme déjà mentionné plus haut, il est impératif de me rappeler ce qui est repris au paragraphe « Pour vaincre, il faut se rappeler la crucifixion de la chair ». De fait c’est en toutes circonstances que je dois me rappeler que j’ai, en conséquence de ma mort avec Christ, crucifié la chair, la puissance qui fait agir le vieil homme !

Où puiser la ressource pour avoir la pleine conscience de ma « circoncision » ?

C’est aussi de en faisant appel à l’office de notre Grand Souverain sacrificateur pour avoir le secours nécessaire !

C’est dans cette conscience, que je pourrai réellement revêtir l’armure complète de Dieu (dont une des armes, la prière, est de venir au trône de la grâce) pour mener ce combat, dont l’issue est, dans la communion avec le Seigneur, la jouissance des bénédictions célestes et éternelles que je découvre ainsi dans la Parole.  

 

Que ce soit ta part comme aussi la mienne !