Ce texte s’inspire
d’une méditation parue dans le journal « Le Messager Evangélique » de
1867 et intitulée « Le sang
de l'Agneau »
Contenu :
Petit
rappel qui aidera à comprendre
L’effet de ce sang versé à la croix
La valeur du sang de l’Agneau aux yeux de Dieu
Le prix que le croyant attache à ce sang
répandu sur la croix
Dans le message pour la nouvelle année 2020, j’ai eu l’occasion de faire une mise au point qui est d’une importance capitale, en rapport avec la parabole du semeur (Matthieu 13) et comment Dieu répond dans sa grâce à celui qui se laisse labourer par le Saint Esprit pour être une bonne terre, propre à recevoir la semence, la Parole de Dieu, qui produit la vie divine et éternelle.
Cher ami qui lit ces lignes, m’inquiétant de ton avenir éternel, au cas où tu ne serais pas né de nouveau, ou aurais la fausse illusion de l’être, permets-moi de t’adresser ce message de vœux en montrant comment moi-même, ainsi que tous les authentiques chrétiens, j’ai pu recevoir de la main de Dieu cette vie divine et éternelle ! Si tu ne la possède pas, il veut te la donner, car Il dit dans Sa Parole : « … notre Dieu Sauveur … veut que tous les hommes soient sauvés … » (1 Timothée 2 v.3-4) ! Et si tu n’as pas la certitude de l’être, Dieu veut aussi te donner cette certitude, si tu es réellement né de nouveau.
Dieu voulant que tous les hommes soient sauvés, il est donc évident que personne ne peut dire que c’est parce que Dieu ne l’avait pas élu, qu’il reste dubitatif quant à Dieu et à Sa Parole !
Dieu ne te demande rien, il veut tout te donner !
La vraie raison pour laquelle tu ne possèdes pas cette vie divine et éternelle, ce n’est pas que tu ne serais pas élu, c’est que tu résistes au travail du Saint Esprit ! Tu lui résistes, soit en partie, soit complètement !
Sans doute, connais-tu la parabole du Semeur (Matthieu 13 v.3-9 & 18-23), elle décrit, comment le Saint Esprit travaille pour que tu sois dans les conditions nécessaires et aussi suffisantes pour recevoir la Parole qui alors produira la vie divine et éternelle en toi, comme elle l’a fait pour tous les authentiques chrétiens depuis le jour de la Pentecôte (Actes des Apôtres chapitre 2) !
Tu
y trouveras :
· La réponse à la question : Quel est le message de Dieu contenu dans la parabole du semeur ?
· Tu découvriras que c’est Dieu qui vient vers toi en te faisant lire Jean 3, où tu découvriras que Dieu t’offre la vie divine et éternelle, simplement en croyant :
« Jésus répondit et lui dit : En vérité, en
vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut
voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître
quand il est vieux ? … Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si
quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de
Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l’Esprit est
esprit. … Il vous faut être nés de nouveau. …
… comme Moïse éleva le
serpent dans le désert, ainsi il
faut que le fils de
l’homme soit élevé, afin que
quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la
vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils
unique, afin que quiconque croit
en lui ne périsse pas, mais
qu’il ait la vie éternelle. … » (Jean 3 v.3-16)
· Tu y trouveras la réponse à la question : Comment cette vie se manifeste-t-elle ?
· Tu y trouveras aussi la réponse à tes inquiétudes, car peut-être n’as-tu pas la certitude d’être né de nouveau.
·
Mais
n’oublie pas que la
grâce de Dieu a aussi une limite, le temps presse, et bientôt, il sera trop tard pour
quiconque aura su, ce que Dieu a fait en la personne du Seigneur Jésus et
n’aura pas cru, ayant résisté au « labourage »
du Saint Esprit !
Pour que cette
grâce puisse se traduire en effets éternels
Il a fallu que
le sang de l’Agneau de
Dieu coule à la croix !
Comme montré dans le paragraphe précédent, et ce sur quoi le Saint Esprit insiste dans son travail de labours des cœurs, comme la parabole du semeur l’enseigne, tout homme est par nature un pécheur entièrement perdu et il est dans un monde perdu et plongé dans le mal.
Mais quel est maintenant le témoignage de Dieu envers l'homme ainsi ruiné et dans un monde ruiné, si ce n'est le témoignage de sa propre grâce et de sa disposition à venir à lui dans ces circonstances, et cela d'une manière que sa grâce seule a pu y pourvoir ?
La question de la plus haute importance qui se pose est :
Qu'est-ce qui permet à Dieu de s'occuper en grâce
des pauvres pécheurs perdus ?
La réponse est :
Le sang de l’Agneau de Dieu !
« … sans effusion de sang il
n’y a pas de rémission … » (Hébreux 9 v.22)
N.B. « Effusion » signifie
« répandre » et « rémission » signifie « remettre une
dette, ne pas donner suite à un mal commis »
Ceci souligne un fait qu’il est impossible à Dieu de ne pas donner suite aux actes de péché que j’ai commis, sans que le sang de Jésus Christ son Fils ne soit répandu à la croix.
Tu auras noté qu’il n’est écrit « rémission de péché », bien que ce soit aussi vrai, mais rien que « rémission ». Cette rémission est aussi pour la création qui aujourd’hui soupire (Romains 8 v .19-22). La création n’a pas péché, mais en subit les conséquences. C’est aussi en vertu du sang de Jésus qu’elle jouira de cette rémission lors du règne de Christ pendant 1000 ans (Apocalypse 20 v.1-6 ; Esaïe 11 & 65 v.17-25).
Si Dieu peut venir vers celui qui labouré par le Saint Esprit se voit éternellement perdu, dont le cœur est cette bonne terre de la parabole, c’est en vertu de la valeur du « sang de l’Agneau », et en vertu de rien d’autre ! C’est à la rencontre de pécheurs perdus que le Dieu Saint s’approche, alors qu’un abîme les sépare !
C’est en vertu du sang de l’Agneau de Dieu que Dieu passe par-dessus cet abîme et vient donner la réponse de grâce au pécheur qui éprouve la détresse de sa perdition !
Dieu vient lui lire Jean 3, que pour que ce sang puisse être répandu, il a fallu que : « … comme Moïse éleva le serpent dans le désert, … le fils de l’homme soit élevé … » sur la croix. Sur cette croix, le sang de l’Agneau de Dieu a été répandu, et la conséquence a alors pu être que « quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » ! Ainsi le pécheur perdu pour l’éternité, terrifié de devoir subir la seconde mort, entend dire par Dieu Lui-même que si il croit simplement ce que Lui-même a fait en la personne de l’Homme Christ Jésus, le Fils de l’Homme, il ne périra pas subissant éternellement les flammes de l’enfer, mais au contraire il recevra de la part de Dieu la vie éternelle !
De plus, Dieu en explique la raison :
« Car Dieu a tant aimé le monde … », car Dieu est amour et cet amour ne s’est épargné en
rien, au point « qu’il
a donné son Fils unique … ». Et il donne le but recherché par son amour, en
répétant : « afin que quiconque croit en lui ne
périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. »
L’Ancien Testament nous rapporte des faits qui ont eu lieu pour le peuple terrestre de Dieu, dans un cadre qui est quelque peu différent du nôtre. Cependant par ces récits, Dieu nous donne aussi des images concrètes, pour nous faire comprendre de manière didactique des choses qui sont plus abstraites enseignées dans le Nouveau Testament.
Le récit de la Pâque en Egypte nous sert à bien comprendre la valeur du sang de l’Agneau :
« Et l’Éternel
parla à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte, disant : … Au
dixième jour de ce mois, vous prendrez chacun un agneau … Vous
aurez un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an … toute la congrégation de
l’assemblée d’Israël l’égorgera entre les deux soirs. Et ils
prendront de son sang, et en mettront sur les deux poteaux et sur
le linteau de la porte, aux maisons dans lesquelles ils le mangeront ;
et ils en mangeront la chair cette nuit-là ; ils la mangeront rôtie au feu,
avec des pains sans levain, et des herbes amères. Vous n’en mangerez pas qui
soit à demi cuit ou qui ait été cuit dans l’eau, mais rôti au feu
: la tête, et les jambes, et l’intérieur. Et vous n’en laisserez rien de reste
jusqu’au matin ; et ce qui en resterait jusqu’au matin, vous le brûlerez au
feu. Et vous le mangerez ainsi : vos reins ceints, vos sandales à
vos pieds, et votre bâton en votre main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est
la pâque de l’Éternel. Et je passerai par le pays d’Égypte cette
nuit-là, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte,
depuis l’homme jusqu’aux bêtes, et j’exercerai des jugements sur tous les dieux
de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Et le
sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez ; et je verrai le sang, et je
passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie à destruction
au milieu de vous, quand je frapperai le pays d’Égypte. … » (Exode 12 v.1-16)
Les Israélites, esclaves du Pharaon en Egypte, étaient tout aussi pécheurs que les Egyptiens ! Ils sont ainsi une image du pécheur perdu méritant la mort éternelle.
La première chose à remarquer, c’est que tout est prescrit par Dieu Lui-même, il suffit de croire ce qu’Il dit, et le mettre en pratique.
Les deux éléments principaux sont : l’agneau pascal et son sang.
Il n’est pas difficile de comprendre que l’agneau pascal est une image de l’Agneau de Dieu, le fait de l’égorger est une image de la croix et le sang est une image du sang de l’Agneau de Dieu.
Le sang de l’agneau devait être mis sur
les 2 poteaux et sur le linteau de la porte !
C’est ce que l’Israélite devait simplement faire, rien d’autre pour être à l’abri du jugement !
Il n’est pas rapporté que quelqu’un ne l’aurait pas fait, mais si un Israélite ne l’avait pas fait, il aurait été frappé de mort de la même manière qu’un Egyptien !
Comme cela a peut-être eu lieu, puisque se trouvait parmi le peuple le fils d’un Egyptien, mais dont la mère était israélite (Lévitique 24 v.10), si un Egyptien était venu s’abriter dans une maison où le sang avait été mis sur les poteaux et le linteau de la porte, cet Egyptien aurait eu la vie sauve.
Bien qu’il y ait beaucoup de leçons à tirer de ce récit, il est à noter que Dieu ne demande que de croire ce qu’il a dit.
Il ne demande pas aux Israélites de mesurer la valeur de se sang afin d’être tranquille et avoir la certitude de ne pas subir le jugement de mort.
Tout ce qui fait la valeur de ce sang c’est celle
qu’il a aux yeux de Dieu !
« JE VERRAI LE SANG, et je passerai par-dessus vous »
Ce sang de l’Agneau ayant une telle valeur aux yeux de Dieu qu’il a l’effet que nous avons vu au paragraphe précédent !
Maintenant que je suis au bénéfice de ce que Dieu a pu faire en vertu de ce sang, me donner la vie divine et éternelle, ce sang n’aurait-il alors pas de valeur aux yeux de l’homme né de nouveau que je suis devenu ?
L’Evangile consiste en la déclaration faite à l’homme de la valeur, non seulement de la personne de Christ, mais aussi de son sang qui a été versé.
Si d’une part l’efficacité de ce sang versé dépend seulement de la valeur qu’il a aux yeux de Dieu, d’autre part quant à la responsabilité qui m’incombe suite à cette révélation, la question qui m’est posée par Dieu, comme aussi à toi est :
« Quel prix attaches-tu à son Fils et à son
sang répandu sur le Calvaire ? »
On ne peut pas rester neutre devant une telle question !
La pensée révélée de Dieu en rapport avec le besoin essentiel de l’homme est que :
Il n’y a rien de plus précieux que le sang de son
Fils
La question est maintenant pour moi comme pour toi :
Quelle est ta pensée sur ce même sujet ?
Le sang de Christ fait non seulement descendre Dieu en grâce vers nous, mais il nous élève vers Dieu.
« … Christ a souffert une fois
pour les péchés, le juste pour les injustes, afin
qu’il nous amenât à Dieu … »
(1 Pierre 3 v.18)
Comme nous l’avons déjà souligné au début de cette méditation, La grâce rencontre le pécheur précisément là où il est, dans toute sa misère et sa ruine : c'est là que la grâce de Dieu le trouve.
Tous ceux qui ont reçu Christ, et par conséquent sont nés de nouveau, peuvent dire en vérité et dans un élan d’adoration :
« … Dieu
constate son amour à lui
envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. »
(Romains 5 v.8)
Par
un seul et
même sang, le pécheur qui croit en Jésus est lavé de
ses péchés — justifié (*) — et amené à Dieu.
(*)
« justifié » veut dire rendu juste. Le pécheur est forcément injuste,
mais par la foi en l’œuvre de Christ, ses péchés restent tout aussi mauvais,
mais ils ne lui sont plus imputés, ils ont été imputés à Jésus lorsqu’il a été
abandonné de Dieu ! C’est ainsi qu’il a été de ce fait « rendu
juste » !
Le Seigneur Jésus pose la question suivante : Comment apprécies-tu ton état actuel devant Lui ? Il s’adresse à toi, dans le secret le plus profond de ton cœur, là où seul Lui voit, et personne d’autre !
Peu importe ton estimation personnelle en rapport avec ton état d’homme naturel, Dieu sait que cet état ne peut être que désespérément mauvais !
Mais c’est aussi précisément pour cette raison que « le fleuve » de sa grâce coule maintenant surabondamment vers toi !
Je souhaite
que tu puisses t’en apercevoir ! Car c’est justement là que se trouve ce
qui purifie ta conscience de tout péché et te donne cette assurance d’être placé dans
un état rendu irréprochable devant la gloire du Dieu Saint et cela avec abondance de
joie, et non de crainte !
« Sachez
donc … que par lui [Jésus] vous
est annoncée la rémission (*) des
péchés, (*) et que de tout ce dont vous n’avez pu être
justifiés par la loi de Moïse, quiconque croit
est justifié par lui. » (Actes 13 v.38-39)
(*) Comme
mentionné plus haut, « rémission » signifie « remettre une dette, ne pas donner
suite à un mal commis ». Ainsi nos péchés ne sont pas considérés comme n’ayant
pas été commis, mais ne sont plus imputés au croyant, car ils ont été imputés
au Seigneur Jésus. La dette étant payée, la condamnation normale qu’implique
ces péchés commis, est annulée pour toujours ! Il y a rémission !
Dieu a confirmé que
sa justice et sa sainteté ont été pleinement satisfaites, et y
mis son sceau en ressuscitant l’homme Christ Jésus, l’exaltant en le plaçant sur son trône de gloire ! Celui donc dont le sang a été versé
sur la croix entre deux malfaiteurs !
Un jour ce trône sera un trône de jugement pour ceux qui auront méprisé l’offre de grâce !
Depuis son trône dans les cieux, Dieu retarde le jugement, voulant faire grâce, voulant que tous les hommes soient sauvés, il offre encore aujourd’hui sa grâce, mais avant de se lever et descendre pour juger et pour frapper !
Ses avertissements sont solennels : « Prenez garde que vous ne refusiez pas celui qui parle » (Hébreux 12 v.25) car Il te dit qu’il est prêt à subvenir entièrement à tous tes besoins liés à ton état de pécheur perdu et complètement ruiné ! Il y subvient, sans demander aucun argent, aucun prix, la raison en est que c’est « le don de Dieu … » et ce don « c’est la vie éternelle » (Romains 6 v.23)
Rien
n'est exigé
préalablement de ta part : Dieu sait que tu n'es qu'un pécheur, et il t’offre le remède parfait
pour tous tes péchés, le droit assuré à toute la gloire dans la personne de Jésus, une fois crucifié et maintenant
ressuscité.
Si tu reçois le témoignage de Dieu touchant son Fils, ce sera ta joie de savoir qu'en Lui tu as plus que tout ce que ton cœur n’a jamais pu désirer :
« … la rédemption
par son sang, la rémission des fautes selon les richesses
de sa grâce … » (Ephésiens 1 v.7)
… et il s’ensuit que tu es …
« … rendu capable de
participer au lot (*) des
saints (**) dans la
lumière … » (Colossiens 1 v.12)
(*) « lot » veut dire « ce qui revient de droit comme
revient un héritage »
(**) « saints » ainsi sont appelés par Dieu, ceux qui ont été
rendus saints, par l’œuvre de Christ, par la nouvelle naissance.
… et c'est Lui qui te placera …
« … irréprochable
devant sa gloire avec abondance de joie … » (Jude 24).
Voilà
donc en effet une merveilleuse grâce !
Jésus, ayant gratuitement
purifié le croyant par son sang :
« … le sang de
Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1 v.7)
…
ensuite, Il l'associe à lui-même ; et, dans la gloire le thème des rachetés
sera :
« Le sang de l'Agneau »
« … tu as acheté pour Dieu par
ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation
… » (Apocalypse 5 v.9)
« À celui qui nous aime, et qui
nous a lavés de nos péchés dans son sang ; — et il nous a
faits un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père ; — à lui la gloire
et la force aux siècles des siècles ! Amen. » (Apocalypse 1 v.5-6)