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L’ABC de l’Evangile de la grâce !

 

CONTENU :

1. En voici le résumé : 2

2. Introduction.. 2

3. Résumé du parcours d’Israël depuis l’Egypte. 3

3.1 Israël esclave du Pharaon (Livre de l’Exode) 3

3.2 La Pâque (Livre de l’Exode) 3

3.3 L’obstacle de la Mer Rouge (Livre de l’Exode) 4

3.4 L’obstacle du Jourdain (Livre de Josué) 4

3.4.1 Les 12 pierres sorties du Jourdain et érigées sur la rive côté Canaan. 5

3.4.2 12 autres pierres ont ensuite été placées dans le fond du Jourdain. 5

3.5 La circoncision du peuple à GUILGAL (Livre de Josué) 5

3.6 Guilgal point de retour et de départ en vue de la victoire. 6

4. L’ABC de l’Evangile de la grâce. 6

4.1 Le cas des enfants en bas âge. 6

4.2 Les personnes ne possédant pas la vie divine. 7

4.3 La vie nouvelle, divine & éternelle. 8

4.3.1 La nouvelle naissance. 8

4.3.2 Ce que Christ a fait en ma faveur 9

4.3.2.1 Ce que Christ a fait pour moi 9

4.3.2.2 Ce que Christ a fait en moi 10

4.3.3 L’effet sur moi de ce que Christ a fait pour moi et en moi ! 10

4.3.3.1 La repentance. 11

4.3.3.2 Celui qui est né de nouveau, a crucifié la chair 11

4.3.3.3 Comment puis-je remporter la victoire en ne péchant pas ?. 12

5. En résumé et en conclusion. 14

 

 

1. En voici le résumé :

 

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2. Introduction

De plus en plus dans les milieux chrétiens, même dans ceux qui ont été spirituellement les plus privilégiés, certaines vérités pourtant fondamentales ne sont plus enseignées, ou sont recouvertes d’un voile !

Le contenu de l’Evangile, l’ABC, est remplacé par l’enseignement de règles de bonne conduite de la morale chrétienne. Ce n’est pas que ces règles soient sans valeur. Elles expriment souvent comment se comporte celui qui possède la vie divine. Mais ce comportement caractérisant la marche du chrétien, doit être clairement l’effet d’avoir « crucifié la chair » lors de la nouvelle naissance ! C’est l’effet sur moi et dans ma marche sur la terre de l’œuvre faite par Christ en ma faveur sur la croix. C’est ce que cet article tente de mettre en évidence.

L’enseignement des règles de bonne conduite, si elles ne sont pas précédées ou même accompagnées de l’enseignement, ou du rappel, selon le cas, de l’ABC de l’Evangile, place les âmes sous le régime de la loi : « fais ces choses et tu vivras » ! Et si ces âmes ne sont pas nées de nouveau, cet enseignement les place dans le cadre décrit dans la parabole du semeur par le terrain rocailleux ! Il y a une apparence de vie, mais pas la vie divine et éternelle ! Croyez-vous qu’il serait heureux de  produire cela chez ceux à qui vous prêchez les règles de morale chrétienne de bonne conduite ?

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3. Résumé du parcours d’Israël depuis l’Egypte

L’Ancien Testament dans la description de la relation de l’Eternel avec son peuple terrestre Israël, contient une série d’images concrètes, que l’on appelle aussi des « types ». Ces images nous aident à comprendre les bases des enseignements du Nouveau Testament qui ont un sens parfois plus abstrait. La raison en est que les croyants du régime de la grâce, n’ont pas leur bénédictions dans les choses qui se voient, mais dans celles qui ne se voient pas (2 Corinthiens 4 v.18) . C’est ce qui constitue l’ABC de l’Evangile de la grâce !

Voici un petit rappel, notamment pour ceux qui n’ont pas un souvenir clair de l’histoire d’Israël.

3.1 Israël esclave du Pharaon (Livre de l’Exode)

Israël est esclave du Pharaon image de Satan. Il vit en Egypte, image du monde ennemi de Dieu. Dans son ensemble, Il est tout aussi mauvais et tout aussi incrédule que les Egyptiens. Les fils d’Israël, à cause de leur état identique à celui des Egyptiens ne peuvent avoir d’autre espérance que la mort devant eux !

3.2 La Pâque (Livre de l’Exode)

Pour délivrer son peuple, les descendants d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob à qui Dieu a fait des promesses, Dieu doit intervenir en Egypte par la mort  à cause du mal: la mort par l’épée de tous les premiers-nés dans toute la population résidant en Egypte, y compris son peuple !

Devant l’état désespéré d’Israël, il n’y a que l’intervention de Dieu, qui peut épargner Israël de cette mort par l’épée !

Dieu introduit la Pâque. Il suffit à Israël de croire ce que Dieu leur dit, pour qu’il soit épargné de l’épée qui doit tuer tous les premiers-nés de tous les êtres qui vivent dans le pays d’Egypte, y compris ceux d’Israël qui ne placeraient pas leur foi dans la Parole de Dieu !

Un agneau sans défaut doit donner son sang, c’est-à-dire sa vie, car la vie est dans le sang. Ce sang doit couler pour que l’Israélite puisse en badigeonner les poteaux et le linteau de la porte derrière laquelle l’Israélite se mettait à l’abri du jugement !

Ce n’est qu’à cette condition que l’Eternel lui-même, passe par-dessus la porte marquée du sang de l’agneau, et n’entre pas, épargnant de la mort ceux qui sont abrités par ce sang.

Ils devaient aussi manger la chair de cet agneau, ils s’en appropriaient ainsi le caractère.

Suite au jugement par la mort de tous les premiers nés de ceux qui n’étaient pas à l’abri du sang de l’agneau, le peuple est d’abord chassé du pays d’Egypte

Remarquons que c’est Dieu qui fait tout, il suffit au peuple de croire et s’approprier ce que Dieu dit !

3.3 L’obstacle de la Mer Rouge (Livre de l’Exode)

Sortis du pays d’Egypte, le peuple conduit par Dieu, l’Eternel, se dirige vers le pays de la promesse. Le Pharaon ne veut pas laisser partir sa proie et les poursuit avec son armée.

Et le peuple, sur la route rencontre un premier obstacle, qu’il ne peut franchir : la Mer Rouge !

Il faut que Dieu Lui-même intervienne ! Il ouvre les eaux de la mer, et le peuple peut passer à sec.

Le Pharaon le poursuit dans la mer !

Mais dès que tout le peuple est passé, Dieu referme le couloir sec qu’il a ouvert à travers la mer sur le Pharaon et ses troupes. Ils sont entièrement vaincus, recouverts par les eaux de la Mer Rouge.

L’Israélite est ainsi délivré du pouvoir du Pharaon, et par conséquent de tout ce qui le liait à lui. 

Le peuple s’en va à travers le désert. Les 4 derniers livres de Moïse nous en racontent toute l’histoire. A la fin du désert, il se trouve encore devant un autre obstacle, le Jourdain, fleuve qui se jette dans la Mer Morte.

Nous remarquerons qu’ici aussi, c’est Dieu qui fait tout, l’Israélite n’a rien à faire, il croit seulement ce que Dieu fait, et suit le chemin tracé par Dieu !

3.4 L’obstacle du Jourdain (Livre de Josué)

Pour pouvoir entrer dans le pays, le peuple rencontre cet obstacle.

Là aussi il faut l’intervention de Dieu, qui ouvre un chemin à travers le fleuve. Dieu intervient ici par le moyen de l’arche ! Mais ici Dieu donne des détails qui sont d’une très grande importance.

Depuis la traversée de la Mer Rouge, et lors du séjour dans le désert, Dieu a fait d’autres révélations à son Peuple.

Il avait introduit le tabernacle avec tous ses composants liés à sa présence au milieu de son peuple.

Vous pouvez le découvrir avec images et vidéos 3D à la page intitulée « Le Tabernacle & l’Evangile » dont voici l’adresse :

https://www.msgfacebook.beauport.eu/Tab/index.html

Un de ces composants est l’arche qui se trouvait dans le lieu très saint dans la tente qui était dressée au fond ouest du parvis (la cours).

L’arche constitue l’élément central, par lequel Dieu pouvait maintenir sa relation avec le peuple. L’arche avait un couvercle, appelé le propitiatoire, sur lequel était placé chaque année le sang d’un bouc qui devait être sacrifié ! Dieu voyant ce sang, pouvait maintenir en grâce sa relation avec son peuple. Cela rappelle le sang de l’agneau placé sur les poteaux et le linteau des portes des Israélites lors de la Pâque.

Disons tout de suite que l’arche est une image de la personne du Seigneur Jésus.

L’arche est alors portée par des sacrificateurs, et c’est quand les pieds de ceux qui portent l’arche touchent l’eau du Jourdain que celui-ci s’arrête de couler, pour laisser entrer l’arche qui s’arrête au milieu du fleuve. L’arche reste au fond du Jourdain, aussi longtemps que tout le peuple l’ait traversé. Ensuite les porteurs de l’arche passent à l’autre rive, et les eaux se referment.

Pendant que les sacrificateurs portant l’arche, restent dans le fond du Jourdain, se déroulent 2 scènes, qui nous aideront à comprendre une chose importante que chacun devrait comprendre dès sa nouvelle naissance.

3.4.1 Les 12 pierres sorties du Jourdain et érigées sur la rive côté Canaan

Dieu a ordonné de retirer 12 pierres situées dans le fond du jourdain, là où les pieds des porteurs de l’arche étaient !

Ces pierres ont dû être érigées dans le lieu du campement. C’est Guilgal, un lieu qui a une très grande importance, comme nous le verrons plus loin.

Ces 12 pierres érigées à Guilgal devaient être en témoignage pour les générations qui suivront. Le témoignage est donc lié à ces 12 pierres !

Nous remarquons que tout ne dépend que de la présence de l’arche au fond du Jourdain !

3.4.2 12 autres pierres ont ensuite été placées dans le fond du Jourdain

Avant que l’arche ne ressorte du fond du Jourdain, 12 autres pierres sont posées dans le fond du fleuve là où avaient été aussi tirées les 12 pierres qui se trouvent à Guilgal.

Ici aussi, tout ne dépend que de la présence de l’arche au fond du Jourdain !

3.5 La circoncision du peuple à GUILGAL (Livre de Josué)

C’est à Guilgal que Josué a dû circoncire l’entièreté du peuple.

C’est Josué qui est acteur. Et cela a lieu à Guilgal !

Nous remarquerons qu’ici, celui qui opère la circoncision, ce n’est pas Dieu (l’Eternel), et ce n’est pas une action en lien direct avec l’arche, mais un acte posé par Josué ! Et nous notons aussi que cela n’a lieu qu’une seule fois, juste après être sortis du Jourdain !

3.6 Guilgal point de retour et de départ en vue de la victoire

La suite de la lecture du livre de Josué nous décrit les différentes batailles contre les habitants du pays que Dieu voulait donner à son peuple.

Pour être victorieux, après avoir été au combat en vue de prendre possession d’une portion du pays de la promesse, le peuple devait revenir à Guilgal, le lieu de leur circoncision, afin d’en repartir et de pouvoir être victorieux des ennemis, lors de la conquête suivante.

Chaque fois qu’il a oublié cette instruction de Dieu, le peuple sort vaincu du combat !

Nous noterons la condition sine qua non pour remporter la victoire, c’est de revenir à Guilgal, le lieu de la circoncision, afin de repartir de Guilgal pour la phase suivante de la conquête du pays !

N.B. Lors de la prise de Jéricho le peuple venait directement de Guigal (Josué 6), dans le combat contre Aï (Josué 7), ils ne retournent pas à Guilgal pour repartir de là, ils partent directement de Jéricho (v.2) et furent vaincus ! Lire le reste du livre où on trouve d’autres exemples de victoires lorsqu’il y a retour à Guilgal, pour partir de là et défaite lorsque le retour à Guilgal n’a pas lieu, et qu’on ne repart pas de là !

4. L’ABC de l’Evangile de la grâce

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler un élément capital.

Depuis qu’Adam a été chassé du jardin d’Eden pour avoir transgressé la seule ordonnance que Dieu lui avait demandé de respecter, le péché est entré dans le monde. Depuis lors, tous les descendants d’Adam, naissent avec cette tare qu’est le péché, qui incite l’homme à produire des actes que Dieu réprouve et appelle les péchés.

N.B. le terme « le péché » est utilisé dans la Parole pour parler de la racine de mal que transmet l’homme à sa descendance. Cette racine, ou cette source, aussi longtemps que l’homme vit, produit des actes contraires à la volonté de Dieu, ces actes sont décrits dans la Parole par l’expression « les péchés »

Le péché est l’expression de ma volonté qui est en opposition avec celle de Dieu.

Dans sa grâce Dieu a pourvu à ce qui est nécessaire pour que l’homme puisse être mis à l’abri des conséquences de ses actes dus au péché. C’est ce que nous apprend l’Evangile de la grâce.

4.1 Le cas des enfants en bas âge

Ces enfants, descendants d’Adam, naissent avec le péché en eux. Il n’est pas possible qu’il en soit autrement. Ils ne peuvent recevoir que la nature de leurs parents.

Ces petits enfants, s’ils ont une volonté propre, comme bien des parents le confirmeront, n’ont cependant pas conscience, que cette volonté s’oppose à celle de Dieu. Aussi Dieu ne leur impute pas les actes inconscients qu’ils commettent.

Ils sont dans un état de naïveté et d’innocence, comme l’état d’innocence d’Adam et Eve avant la chute.

Dans cet état, ces petits enfants ont besoin d’un enseignement évangélique adapté à leur état. Il est dès lors important de leur apprendre à aimer Dieu, à aimer le Seigneur Jésus. Et ces petits enfants aiment alors réellement le Seigneur Jésus, mais seulement d’un amour naturel, comme ils aiment leur père et leur mère.

Leur éducation chrétienne consiste à leur apprendre les règles de la morale chrétienne. Ils ne sont d’ailleurs pas capables de comprendre plus que cela.

Le Seigneur Jésus, étant venu sauver ce qui était perdu, tous ces enfants, s’ils devaient perdre la vie, possèdent leur nom écrit dans le livre de vie et ne viendront pas en jugement.

Cependant, il arrive un moment où cet enfant prend conscience que sa volonté s’oppose d’une manière ou d’une autre à la volonté de Dieu, et l’affirme. Il est alors responsable de ses actes, et prend le caractère de pécheur ! Il ne peut plus en réalité aimer Dieu, au contraire il devient ennemi de Dieu ! Il a alors besoin de passer par la nouvelle naissance !

Seul Dieu et la personne elle-même connaissent avec exactitude le moment où ce nouvel état commence.

Il est dès lors clair que ce n’est plus de l’enseignement de règles de bonne conduite dont il a besoin, mais bien du contenu de l’Evangile de la grâce, en commençant par la prise de conscience de sa perdition éternelle, objet du paragraphe suivant.

4.2 Les personnes ne possédant pas la vie divine

Dès qu’il quitte l’état d’innocence, celui de petit enfant, tel qu’examiné au point précédent, l’homme prend son caractère de pécheur et en a conscience, même s’il refuse de l’admettre.

Le péché s’exprime par une volonté qui refuse de se soumettre à celle de Dieu ! Cette volonté propre induite par le péché hérité d’Adam le conduit inévitablement à commettre des actes qualifiés de péchés !

Quel que soit l’âge de la personne, 15-30-50-80 ans, il n’y a aucune différence ! Ce n’est pas d’être enseignée par des règles de bonne conduite de la morale chrétienne que cette personne a besoin, ni de lui apprendre de s’abstenir de pécher, ce qui est d’ailleurs impossible.

Cette personne de15-30-50-80 ans, a besoin de ne plus résister au Saint Esprit qui lui montre que son état la conduit non seulement vers la première mort, celle de son corps, mais vers la seconde mort, telle que décrite en Apocalypse 20 v.11-15 ! Car son nom n’est pas écrit dans le livre de vie. La seconde mort consiste à passer l’éternité avec le Diable et ses anges, dans le feu éternel de l’enfer, dans le regret d’avoir résisté au Saint Esprit, à Dieu, qui voulait que tous les hommes soient sauvés !

L’ABC de l’Evangile de la grâce, consiste en tout premier lieu, à amener l’âme à admettre cette finalité. Ce qui n’est possible que par le Saint Esprit !

La parabole du semeur (Matthieu 13 v.1-9 & 18-23) décrit clairement ce travail de « labour » du Saint Esprit sur l’âme, et le message évangélique doit suivre le travail du Saint Esprit !

Enseigner les règles de bonne conduite de la morale chrétienne n’a pour effet que d’amener l’âme, tout au mieux à l’état de « terre rocailleuse ». Il y a apparence de vie ! Mais cette vie n’est pas la vie éternelle malgré ses apparences !

Celui qui est dans l’état de Matthieu 13 v.20, malgré cette joie sans la possession de la vie éternelle, a pour finalité la seconde mort !

Mais pour celui, qui ne résiste plus du tout au Saint Esprit, la bonne terre de Matthieu 13 v.23, cette âme se trouve alors dans une détresse extrême réalisant qu’elle est incapable de sortir de cet état ! Mais Dieu répond alors à cette détresse.

Dieu ne demande aucun acte de repentance, qui ne serait qu’un simple regret d’un pécheur qui voudrait avoir une 2ème chance pour ne plus recommencer, ce qui est impossible à celui qui ne possède pas la vie divine et éternelle ! Dieu ne demande rien, Il donne tout à cette âme !

Si nous nous référons aux images de l’Ancien Testament, nous nous trouvons en Egypte, juste avant la Pâque (voir le paragraphe 3.1) !

A partir d’ici, Dieu ne demande rien à cette âme. Il ne lui demande surtout pas de suivre des règles de bonne conduite de morale chrétienne, Dieu va répondre à son état en lui montrant ce que Lui-même a fait pour cette personne à la croix en la personne du Seigneur Jésus !

Nous allons maintenant voir le contenu de cette semence, la Parole, qui produit alors tous ses effets (Matthieu 13 v.23).

4.3 La vie nouvelle, divine & éternelle

Cette vie commence par la nouvelle naissance. Dès que l’âme nait de nouveau, l’œuvre de Christ en sa faveur a plusieurs côtés que la Parole de Dieu nous explique de manière simple.

4.3.1 La nouvelle naissance

Notons un point important, déjà signalé à la fin du dernier paragraphe. Il ne s’agit ici en rien de l’intervention de celui qui hérite du salut éternel.

C’est Dieu Lui-même qui répond à l’âme qui est dans la détresse décrite dans le paragraphe précédent, en lui faisant lire l’Evangile de Jean au chapitre 3 : Il faut naître de nouveau, sinon il ne peut y avoir de vie divine et éternelle, et pour rendre cette nouvelle naissance possible, Dieu explique, ce que Lui-même a fait en la personne du Seigneur Jésus :

« … comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)

A celui qui est dans l’état de la bonne terre labourée par le Saint Esprit, voyant sa détresse et sa perdition éternelle, Dieu lui dit de simplement croire ce que Lui a fait en la personne du Seigneur Jésus ! Rien d’autre !

La Pâque en Egypte donne une première image de cette nouvelle naissance (paragraphe 3.2).

D’abord le sang de l’agneau et ensuite le fait de le manger, s’approprier les vertus ce celui qui a donné sa vie. Image de la foi qui croit ce que Dieu dit et se l’approprie.

Je citerai 2 versets :

« … combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant ! » (Hébreux 9 v.14)

«   Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle … » (Jean 6 v.54)

N.B. Ne pas confondre le sens de Jean 6 v.54 et celui du v.56, le v.54 parle de s’approprier ce qu’il est dans son œuvre afin de recevoir la vie, tandis que le v.56 parle de cette même nécessité pour marcher en communion avec Lui, dans la manifestation de la vie reçue en vertu du v.54!

4.3.2 Ce que Christ a fait en ma faveur

Ici, Dieu est le seul acteur en la personne du Fils, le Seigneur Jésus ! Je suis l’objet de cette faveur ! Je n’ai rien à faire, tout m’est donné !

On trouve dans l’Ancien Testament 2 situations qui aident à comprendre ce qui suit, et que tout croyant peut comprendre, qu’il ait 15-30-50-80 ans. C’est l’image de la traversée de la Mer Rouge (paragraphe 3.3) et la traversée du Jourdain (paragraphe 3.4). Ces deux scènes imagent ce que Christ a fait pour moi et ce que Christ a fait en moi.

Ces 2 choses (faites pour moi et en moi) sont ce que Dieu me communique dès la nouvelle naissance. Si les images se répartissent dans le temps, ce qu’elles décrivent ne correspond nullement à une situation évolutive. Les petits enfants tout comme les pères de 1 Jean 2 sont tout aussi bien au bénéfice de ce que christ a fait pour eux qu’au bénéfice de ce que Christ a fait en eux !

Il peut cependant avoir une différence dans la compréhension, mais pas dans la possession. D’où l’importance de l’enseigner quel que soit l’âge, 15-30-50 ou 80 ans !

4.3.2.1 Ce que Christ a fait pour moi

Dans ce cadre, tout ce que le Seigneur a fait en ma faveur, est en tout point extérieur à moi-même. C’est ce que nous trouvons dans l’image de la traversée de la Mer Rouge.

Il a vaincu à la fois la mort et celui qui en avait le pouvoir, cela est tout à fait extérieur à moi-même, tout en étant pour moi.

« … l’Éternel Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, … et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête » (Genèse 3 v.14-15)

« … eut part au sang et à la chair, lui aussi semblablement y a participé, afin que, par la mort, il rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable » (Hébreux 2 v.14)

La traversée de la Mer Rouge par le fait que le peuple passe dans l’eau (image de la mort), est aussi de ce qui s’est produit à ma nouvelle naissance, ma mort et ma résurrection. Comme une chose extérieure à moi-même, j’en suis au bénéfice, sans qu’il soit mis en évidence ce qui a été aussi fait en moi, que le passage du jourdain va mettre en évidence. C’est la mort et la résurrection qui me met à l’abri du jugement !

Ces images de l’Ancien Testament nous aident à faire la différence entre ce qui a été fait pour moi et ce qui a été fait en moi ! Ce sont 2 aspects différents de l’œuvre de Christ et le Saint Esprit veut le mettre en évidence pour notre avancement spirituel !

Je rappelle que ce n’est pas une question de degré de maturité, ce sont 2 éclairages, ou 2 angles de vision d’une seule et même chose. Un diamant brille différemment selon l’angle de vision, mais c’est toujours le même diamant !

4.3.2.2 Ce que Christ a fait en moi

N.B. l’expression « en moi » n’a ici aucun rapport avec la justice et la sanctification pratiques, ce qui est alors lié à la mise en pratique de l’effet sur moi du paragraphe suivant ! C’est une confusion à ne pas faire. Ici rien n’est progressif !

Ce côté de l’œuvre de Christ, sa mort et sa résurrection n’est pas seulement un fait extérieur à moi-même, mais aussi intérieur à moi-même, lié à ma nature, celle que j’avais avant et celle que je possède après ma nouvelle naissance.

Le point final, par la mort, de ce qui est lié à ma nature adamique, le vieil homme, et le point de départ, par la résurrection, de ce qui est lié à la nature de la vie divine, le nouvel homme.

C’est un changement radical de position devant Dieu, me communiquant la nature divine. C’est une chose faite à l’intérieur de moi, en moi mais par Christ ! Ce que l’image de la traversée de la Mer Rouge ne représentait pas, mais que nous trouvons dans la traversée du Jourdain (paragraphe 3.4).

La création du nouvel homme dont la puissance est le Saint Esprit

« … Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ » (Colossiens 3 v.1)

« … d’être renouvelés dans l’esprit de votre entendement, et d’avoir revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité. … » (Ephésiens 4 v.23-24)

« … ayant revêtu le nouvel homme qui est renouvelé en connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé, … » (Colossiens 3 v.10)

C’est ce que représentent les 12 pierres tirées du fond du Jourdain, là où l’arche a séjourné (l’arche est une image du Seigneur Jésus), pour être érigées de l’autre côté du Jourdain, sur un terrain nouveau, celui de la résurrection de Christ ! (Paragraphe 3.4.1)

La mort du vieil homme dont la puissance était la chair

« … sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. » (Romains 6 v.6)

« … Si vous êtes morts avec Christ aux éléments du monde, pourquoi … » (Colossiens 2 v.20)

C’est ce que représentent les 12 pierres placées dans le fond du Jourdain, pour y rester pour toujours ! Elles restent dans la mort, à l’endroit même où l’arche a séjourné ! (Paragraphe 3.4.2)

4.3.3 L’effet sur moi de ce que Christ a fait pour moi et en moi !

Ici l’acteur change ! L’homme nouveau devient acteur, il ne s’agit plus d’une chose faite en ma faveur pour m’en faire bénéficier !

Il est question de l’effet produit sur moi, dont la cause est ce qui a été fait à la fois pour moi et en moi par un seul acteur : le Seigneur Jésus !

La nouvelle naissance a eu lieu, et en ressort un homme nouveau.

Cet homme nouveau, dont la seule puissance est le Saint Esprit, est un être moral vivant et actif.

Il manifeste l’existence de cette vie par la repentance. Il peut maintenant qu’il possède la vie confesser à Dieu devenu son Père, les actes de péché commis dans sa vie passée !

Cette vie nouvelle, dont la puissance est le Saint Esprit, se manifeste aussi en rapport avec la chair, la puissance par laquelle agit l’homme naturel, le vieil homme du croyant !

4.3.3.1 La repentance

Quel est sa toute première action manifestant la présence de la vie divine ? C’est la repentance !

Possédant la vie divine et éternelle, par le moyen du Saint Esprit, je peux maintenant voir ma vie passée, comme Dieu la voit ! Je peux maintenant être d’accord avec Dieu sur le jugement qu’il a porté sur tous les actes liés à mon état d’homme en Adam, homme pécheur ! Je suis d’accord avec Dieu, qui me dit que seule l’œuvre de Christ pouvait me délivrer de cet état-là ! Et je comprends que Dieu a dû abandonner le Seigneur Jésus, lui faisant goûter ce qu’est la seconde mort à ma place à cause des actes de péché que j’ai commis.

La repentance concerne tout ce que je dois alors confesser ! On se repent de quelque chose. De toute évidence, l’objet de la repentance est ce que je confesse !

L’absence de repentance démontre que la vie divine n’est pas présente !

La repentance est l’effet de la nouvelle naissance et non pas la cause, comme cela est souvent présenté. Je n’obtiens pas la vie parce que je me repens, mais je me repens, et dois me repentir, parce que j’ai reçu la vie.

Il n’y a pas de vie divine si la repentance n’a pas eu lieu ! La repentance doit donc avoir eu lieu, sine qua non !

La repentance peut se comparer à la respiration d’un nouveau-né, il respire parce que la vie est en lui, et ce n’est pas la respiration qui lui communique la vie. S’il ne respire pas, il est mort-né, mais s’il est né vivant, il doit alors respirer, ce qui est le signe qu’il vit.

Inverser les choses, place aussi les âmes sous la loi, faisant dépendre le salut d’une action faite par l’homme !

4.3.3.2 Celui qui est né de nouveau, a crucifié la chair

Ayant reçu par la foi (et pas par expérience) ce que le Seigneur Jésus a fait à la fois pour moi et en moi, cela se traduit par des actes ! Sans ces actes, la foi serait morte !

Nous avons déjà vu le premier de ces actes, la repentance, vient maintenant comment je dois traiter la chair.

Il n’est pas inutile de rappeler que c’est le vieil homme qui est mort avec Christ, ni la chair, ni le péché, ni la loi ne sont morts !

« … la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre … » (Galates 5 v.17)

Il est important de noter que c’est pour la foi que le vieil homme est mort, il sera tenu pour tel aussi longtemps que je me tiens sur le terrain de la foi ! Si je quitte le terrain de la foi, je trouve un vieil homme bien vivant qui a toute sa puissance dans la chair, qui fait ses délices dans tout ce que le péché veut produire : sur ce terrain-là je pècherai inévitablement !

Etant sur le terrain de la foi, la nouvelle création, le nouvel homme, que je suis, par le fait qu’il est du Christ, en conséquence de ce que Christ a fait à la croix en ma faveur, j’ai posé un acte qui consiste à crucifier cette puissance qu’est la chair :

« ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. » (Galates 5 v.24)

C’est un effet immédiat et direct, de la même manière qu’est la repentance, de ce qui a été fait par Christ à la croix en ma faveur. Etant né de nouveau, par la seule foi en un acte posé par Dieu en la personne de Jésus, la présence de cette vie en moi, me conduit à crucifier cette puissance qu’est la chair, à renoncer à cette puissance, et cela par la puissance du Saint Esprit agissant dans le nouvel homme !

Cela correspond à la circoncision du livre de Josué (paragraphe 3.5). La circoncision du livre de Josué consiste à couper par incision l’extrémité de l’organe qui transmet la vie, donc communique aussi forcément le péché de générations en générations humaines depuis Adam.

On a noté que c’est un acte de Josué qui est une figure de Christ tel que l’apôtre Paul le décrit ici :

« Je ( = « mon vieil homme ») suis crucifié avec Christ ; et je ( = « mon vieil homme ») ne vis plus, moi ( = « mon vieil homme ») , mais Christ vit en moi ( = « mon nouvel homme ») » (Galates 2 v.20)

N.B. Le nouvel homme est Christ qui vit en moi par la présence du Saint Esprit (« … l’Esprit de vérité … prend du mien, et qu’il vous l’annoncera. » (Jean 16 v.13-15)

Dans le cadre de la circoncision, comme aussi dans d’autres scènes, Josué est une figure du nouvel homme, Christ qui vit en moi !

Tout comme la repentance, c’est un acte posé par moi, nouvel homme, une seule fois dès mon entrée dans la vie nouvelle, divine et éternelle. On notera qu’il n’est pas dit que « ceux qui sont du Christ doivent ou devraient crucifier la chair » mais qu’ils l’ont crucifiée !

Quelqu’un qui estimerait qu’il n’a pas à renoncer à cette puissance qu’est la chair, démontrerait par-là, qu’il n’est pas né de nouveau !

4.3.3.3 Comment puis-je remporter la victoire en ne péchant pas ?

Je suis né de nouveau, je me suis repenti, j’ai crucifié la chair et ce qu’elle aime, à savoir les passions et les convoitises !

Bien que je l’aie crucifiée ( = la considérant dans cet état), la chair, convoitant en permanence contre l’Esprit, est bien là prête à ranimer le vieil homme que Christ a placé dans la mort au prix de sa vie. Jean, dans sa 1ère épitre me dit :

« Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1 v.8 & 9)

Un accident n’est donc pas exclu ! C’est la raison pour laquelle l’apôtre Jean me montre comment retrouver la communion avec mon Père et mon Seigneur.

Ce n’est certainement pas en respectant les règles de bonne conduite de la morale chrétienne, car je ne trouverai aucune puissance pour y parvenir !

N.B. Aucun chrétien sérieux n’oserait affirmer n’avoir jamais eu un tel accident

Mais alors comment faire ?

La réponse se trouve dans ce que représente l’image du retour à Guilgal, lieu de la circoncision, afin de repartir de là à chaque fois dans chaque étape de ma vie (paragraphe 3.6) !

Je reviens à la croix, là où j’ai, suite à ma nouvelle naissance, crucifié cette puissance qu’est la chair ! Non pas pour la crucifier à nouveau, car elle l’a déjà été, mais pour me souvenir que, de mon côté, cela a été la base de ma communion avec Dieu, de pouvoir me trouver dans sa présence sans conscience de péché, en conséquence de ce que Lui a fait à la croix en ma faveur !

Ce retour à Guilgal pour y repartir se traduit en termes de l’Evangile de la grâce par :

« Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre, la fornication, l’impureté, les affections déréglées, la mauvaise convoitise, et la cupidité, qui est de l’idolâtrie ; à cause desquelles la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance ; parmi lesquels vous aussi vous avez marché autrefois, quand vous viviez dans ces choses. » (Colossiens 3 v.5-7)

Mes membres dont il est question ici, c’est ce qui me fait penser, écouter, parler, agir, marcher, etc. … Ces membres ne sont plus laissés à la disposition de la chair pour pécher dans diverses formes, une liste exemplative est donnée dans ce verset.

Mortifier ne veut pas dire, arracher, faire mourir, ce qui serait impossible, bien que ce soit ce qu’enseignent ceux qui limitent le christianisme au respect des règles de la morale chrétienne, comme nous l’avons vu plus haut.

« Mortifier mes membres » consiste à revenir au moment où lors de ma nouvelle naissance j’ai crucifié la chair et agir en conséquence ! Pour ce faire, quand la tentation est là, je viens alors au trône de la grâce pour avoir le secours dont j’ai besoin :

« Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme notre confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun. »  (Hébreux 4 v.14-16)

Par la puissance de l’Esprit, le nouvel homme (« Christ qui habite en moi ») tient la chair dans cet état de crucifiée, et dans cet état-là, j’ai la certitude que le vieil homme restera bien là où l’œuvre de Christ l’a placé, c’est-à-dire dans la mort !

Lorsque la tentation se présente, ce qui est inévitable, j’ai le droit de dire que cette volonté qui s’oppose à celle de mon Père, ce n’est plus « moi » ! Cette puissance qui active cette volonté, je l’ai crucifiée par le fait que je suis né de nouveau ! Ce « moi » n’a plus aucun droit ! C’est cela « mortifier mes membres … »

Cela ne se réalise uniquement que dans la communion avec le Seigneur Jésus ! Et non pas par une discipline personnelle, suivant les règles de bonne conduite de la morale chrétienne !

5. En résumé et en conclusion

Un résumé a été donné dès les premières lignes de ce texte.

Faisons bien la différence entre ce qui a été fait par le Père à la croix en la personne du Fils en ma faveur et l’effet produit sur moi !

Dieu a répondu Lui-même à l’âme qui s’est laissée « labourer » par le Saint Esprit, et qui se trouve dans cet état angoissant qu’est de devoir subir la seconde mort ! Tous les chrétiens authentiques ont dû passer par cette phase !

Dieu a répondu à cette âme, en lui montrant ce que Lui a accompli à la croix en la personne de l’homme Christ Jésus, en faveur de celui qui réalise sa propre et éternelle perdition.

Tout a été fait par Christ et se reçoit par la foi. Christ a fait une œuvre pour moi, mais aussi une œuvre en moi, mettant un point final en ce que je suis naturellement en Adam, et me fait renaître en tant que nouvel homme (« Christ qui habite en moi »).

Cela a produit un effet sur moi : je me suis repenti et j’ai crucifié la puissance qui anime l’être moral que je suis en tant que fils d’Adam, et que l’œuvre de Christ a placé dans la mort.

Alors la Parole de Dieu me vient en aide, en cas d’accident, et ces accidents arrivent, et me garantit le retour à la communion, sous réserve de la confession, cette même Parole m’enseigne aussi comment ne pas pécher pour ne pas perdre la communion avec Dieu.

Chère âme qui lit ces lignes, tu sais très bien où tu en es devant Dieu dans le secret de ton cœur.

Si tu n’es pas réellement né de nouveau, le texte te rappelle ce que c’est que naître de nouveau, ne te contente pas de suivre plus ou moins des règles de bonne conduite chrétienne, même si tu fais un effort pour te donner l’image d’un chrétien fidèle, tu restes éternellement perdu !

Si tu es né de nouveau, et que tu souhaites réellement marcher avec le Seigneur, ce n’est pas non plus en suivant simplement les règles de bonne conduite, mais bien en prenant conscience de tout ce que Dieu a fait en ta faveur, et aussi de l’effet sur toi !

C’est alors en te rappelant à chaque pas que tu as lors de ta nouvelle naissance crucifié cette puissance qu’est la chair, que tu pourras marcher en communion avec le Seigneur. La conséquence en sera alors que tu marcheras, sans aucun effort, selon les règles que tu voulais t’imposer.

Que ces quelques mots puissent toucher les cœurs et les consciences de ceux qui prendront la peine de les lire.

 

Claude BEAUPORT

Bruxelles, le 2 juin 2020.