Egypte – Désert – Canaan : la nourriture céleste !

Le texte intègre une combinaison de deux articles du Messager Evangélique de 1868

1.    « La nourriture du désert pour les rachetés de Dieu » :

https://bible.beauport.eu/_data/ME/PDF/1868/1868_33.pdf

2.    Le désert ou Canaan :

https://bible.beauport.eu/_data/ME/PDF/1868/1868_34.pdf

 

CONTENU

Depuis l’Egypte jusqu’à l’autre rive de la Mer Rouge. 2

Lecture d’extraits d’Exode 12. 2

La Pâque en Egypte. 2

Lecture d’extraits d’Exode 13 &14. 3

La traversée de la Mer Rouge. 4

Un enseignement pour le chrétien. 5

La nourriture du désert pour les rachetés de Dieu. 5

Lecture d’Exode 16. 5

Le pain du ciel pour les rachetés de Dieu. 6

L’entrée dans le pays de la promesse. 14

Lecture d’extraits du livre de Josué. 14

La traversée du Jourdain. 16

Soit « dans le désert », soit « en Canaan ». 17

 

Depuis l’Egypte jusqu’à l’autre rive de la Mer Rouge

Lecture d’extraits d’Exode 12

Chapitre 12 - 1 Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte, disant : 2 Ce mois-ci sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. 3 Parlez à toute l’assemblée d’Israël, disant : Au dixième jour de ce mois, vous prendrez chacun un agneau par maison de père, un agneau par maison. 4 Et si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, que lui et son voisin le plus rapproché de sa maison, le prennent, selon le nombre des âmes ; vous compterez pour l’agneau d’après ce que chacun peut manger. 5 Vous aurez un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les moutons ou d’entre les chèvres ; 6 et vous le tiendrez en garde jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute la congrégation de l’assemblée d’Israël l’égorgera entre les deux soirs. 7 Et ils prendront de son sang, et en mettront sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte, aux maisons dans lesquelles ils le mangeront ; 8 et ils en mangeront la chair cette nuit-là ; ils la mangeront rôtie au feu, avec des pains sans levain, et des herbes amères. … 11 … C’est la pâque de l’Éternel. 12 Et je passerai par le pays d’Égypte cette nuit-là, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis l’homme jusqu’aux bêtes, et j’exercerai des jugements sur tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. 13 Et le sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez ; et je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie à destruction au milieu de vous, quand je frapperai le pays d’Égypte. 14 Et ce jour-là vous sera en mémorial, et vous le célébrerez comme une fête à l’Éternel ; vous le célébrerez en vos générations comme un statut perpétuel. …

27 … Et le peuple s’inclina, et ils se prosternèrent. 28 Et les fils d’Israël s’en allèrent, et firent comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse et à Aaron ; ils firent ainsi. 29 Et il arriva, au milieu de la nuit, que l’Éternel frappa tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis le premier-né du Pharaon qui était assis sur son trône, jusqu’au premier-né du captif qui était dans la maison de la fosse, et tout premier-né des bêtes. 30 Et le Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et toute l’Égypte ; et il y eut un grand cri en Égypte, car il n’y avait pas de maison où il n’y eût un mort. 31 Et il appela Moïse et Aaron de nuit, et dit : Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, tant vous que les fils d’Israël, et allez-vous-en, servez l’Éternel, comme vous l’avez dit …

La Pâque en Egypte

Le peuple d’Israël alors sous l’esclavage du pharaon (image pour le croyant de Satan) a été mis à l’abri du jugement de Dieu sur les Égyptiens lors de la Pâque. Pour mettre son peuple à l’abri de ce jugement qu’il méritait tout autant que les Égyptiens, un agneau avait dû être sacrifié et son sang être placé sur les poteaux et le linteau de la maison où ils habitaient.

Les Égyptiens voyant l’hécatombe des jugements de Dieu sur leurs familles ont chassé le peuple de Dieu !

Lecture d’extraits d’Exode 13 &14

Chapitre 13 - ….

17 Et il arriva, quand le Pharaon laissa aller le peuple, que Dieu ne les conduisit pas par le chemin du pays des Philistins, qui est pourtant proche ; car Dieu dit : De peur que le peuple ne se repente lorsqu’ils verront la guerre, et qu’ils ne retournent en Égypte. 18 Et Dieu fit faire un détour au peuple par le chemin du désert de la mer Rouge ; et les fils d’Israël montèrent en ordre de bataille hors du pays d’Égypte. … 20 Et ils partirent de Succoth, et campèrent à Etham, à l’extrémité du désert. 21 Et l’Éternel allait devant eux, de jour dans une colonne de nuée pour les conduire par le chemin, et de nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit : 22 la colonne de nuée ne se retira point, le jour, ni la colonne de feu, la nuit, de devant le peuple.

Chapitre 14 - 1 Et l’Éternel parla à Moïse, disant : 2 Dis aux fils d’Israël qu’ils se détournent, et qu’ils campent devant Pi-Hahiroth, entre Migdol et la mer ; devant Baal-Tsephon, vis-à-vis, vous camperez près de la mer. 3 Et le Pharaon dira des fils d’Israël : Ils sont embarrassés dans le pays, le désert les a enfermés. 4 Et j’endurcirai le cœur du Pharaon, et il les poursuivra : et je serai glorifié dans le Pharaon et en toute son armée ; et les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel. Et ils firent ainsi.

5 Et il fut rapporté au roi d’Égypte que le peuple s’était enfui ; et le cœur du Pharaon et de ses serviteurs fut changé à l’égard du peuple, et ils dirent : Qu’avons-nous fait de laisser aller Israël, pour qu’il ne nous servît plus ? 6 Et il attela son char, et prit son peuple avec lui. 7 Et il prit six cents chars d’élite, et tous les chars de l’Égypte, et des capitaines sur tous. 8 Et l’Éternel endurcit le cœur du Pharaon, roi d’Égypte, et il poursuivit les fils d’Israël. Et les fils d’Israël sortaient à main levée. 9 Et les Égyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux, les chars du Pharaon, et ses cavaliers et son armée, les atteignirent campés près de la mer, près de Pi-Hahiroth, devant Baal-Tsephon.

10 Et le Pharaon s’approcha, et les fils d’Israël levèrent leurs yeux, et voici, les Égyptiens marchaient après eux : et les fils d’Israël eurent une grande peur, et crièrent à l’Éternel ; 11 et ils dirent à Moïse : Est-ce parce qu’il n’y avait pas de sépulcres en Égypte, que tu nous as emmenés pour mourir dans le désert ? Que nous as-tu fait, de nous avoir fait sortir d’Égypte ? …  13 Et Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il opérera pour vous aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus, à jamais. 14 L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous demeurerez tranquilles.

15 Et l’Éternel dit à Moïse : Que cries-tu à moi ? Parle aux fils d’Israël, et qu’ils marchent. 16 Et toi, lève ta verge, et étends ta main sur la mer, et fends-la ; et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à sec. 17 Et moi, voici, j’endurcirai le cœur des Égyptiens, et ils entreront après eux ; et je me glorifierai dans le Pharaon et en toute son armée, en ses chars et en ses cavaliers … 19 Et l’Ange de Dieu, qui allait devant le camp d’Israël, partit, et s’en alla derrière eux ; et la colonne de nuée partit de devant eux et se tint derrière eux ; 20 et elle vint entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël ; et elle fut pour les uns une nuée et des ténèbres, et pour les autres elle éclairait la nuit ; et l’un n’approcha pas de l’autre de toute la nuit. … 22 et les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec ; et les eaux étaient pour eux un mur à leur droite et à leur gauche. 23 Et les Égyptiens les poursuivirent, et entrèrent après eux, tous les chevaux du Pharaon, ses chars et ses cavaliers, au milieu de la mer. 24 Et il arriva, sur la veille du matin, que l’Éternel, dans la colonne de feu et de nuée, regarda l’armée des Égyptiens, et mit en désordre l’armée des Égyptiens. 25 Et il ôta les roues de leurs chars, et fit qu’on les menait difficilement. Et les Égyptiens dirent : Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour eux contre les Égyptiens.

26 Et l’Éternel dit à Moïse : Étends ta main sur la mer, et les eaux retourneront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers. 27 Et Moïse étendit sa main sur la mer : et, vers le matin, la mer reprit sa force ; et les Égyptiens s’enfuirent à sa rencontre ; et l’Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer. 28 Et les eaux retournèrent et couvrirent les chars et les cavaliers de toute l’armée du Pharaon qui était entrée après eux dans la mer ; il n’en resta pas même un seul. 29 Et les fils d’Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux étaient pour eux un mur à leur droite et à leur gauche. 30 Et l’Éternel délivra en ce jour-là Israël de la main des Égyptiens, et Israël vit les Égyptiens morts sur le rivage de la mer. 31 Et Israël vit la grande puissance que l’Éternel avait déployée contre les Égyptiens ; et le peuple craignit l’Éternel, et ils crurent à l’Éternel, et à Moïse son serviteur.

La traversée de la Mer Rouge

Les Égyptiens voyant l’hécatombe des jugements de Dieu sur leurs familles avaient chassé le peuple de Dieu, mais Dieu endurcissant le cœur du Pharaon, ils se mettent à poursuivre les fils d’Israël jusqu’au bord de la Mer Rouge, qui ne pouvait être traversée sans l’intervention de l’Éternel !

La présence de la colonne de nuée placée par l’Éternel entre le peuple et les Égyptiens, gardait le peuple de l’assaut de l’ennemi.

L’Éternel intervient, ouvre une brèche au travers de la mer, pour que le peuple puisse passer, alors qu’il était pressé à l’arrière par l’ennemi, le Pharaon et ses armées !

Le peuple passe à sec, poursuivi par les Égyptiens !

Dès que le dernier Israélite a mis le pied sur l’autre rive de la mer, l’Éternel referme la mer sur les Égyptiens, qui sont engloutis pour toujours !

Un enseignement pour le chrétien

Comme le Saint Esprit le fait dans le cadre de l’Ancien Testament, les évènements qui y sont décrits constituent aussi des images pour nous faire comprendre des principes plus abstraits des enseignements du Nouveau Testament.

Nous voyons ainsi au travers de la Pâque et la traversée de la Mer Rouge, une première image de ce que le Seigneur Jésus a accompli pour le croyant à la croix : Son sang ayant été versé, ce sang nous a mis à l’abri du jugement de Dieu, la condamnation à la seconde mort, lorsque le Seigneur prenait sur Lui, l’ensemble de tous nos péchés, et par sa mort et sa résurrection, il a ôté à Satan tout pouvoir sur celui qui est né de nouveau, pour avoir simplement cru à ce que Dieu a accompli à la croix en la personne de l’homme Christ Jésus, le Fils de Dieu ! Alors s’accomplissait ce que Dieu a dit au serpent en Genèse 3, parlant de Christ, la semence de la femme : « elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon. »

Dans la Pâque et la traversée de la Mer Rouge, nous avons une image de ce que, par la croix, le Seigneur Jésus a accompli « pour moi » !

C’est ainsi que le peuple entame son voyage au travers le désert, chemin qui aurait dû durer 11 jours, mais qui à cause de l’infidélité du peuple a duré 40 ans, pendant lesquels Dieu a pris soin de son Peuple leur donnant la nourriture adéquate, qui fait l’objet de la première partie de cette méditation.

La nourriture du désert pour les rachetés de Dieu

Lecture d’Exode 16  

1 Et ils partirent d’Élim, toute l’assemblée des fils d’Israël, et vinrent au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après leur sortie du pays d’Égypte. 2 Et toute l’assemblée des fils d’Israël murmura contre Moïse et contre Aaron, dans le désert. 3 Et les fils d’Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis auprès des pots de chair, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette congrégation. 4 Et l’Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et en recueillera chaque jour la portion d’un jour, afin que je l’éprouve, pour voir s’il marchera dans ma loi, ou non. … 6 Et Moïse et Aaron dirent à tous les fils d’Israël : Au soir vous saurez que l’Éternel vous a fait sortir du pays d’Égypte ; 7 et, au matin, vous verrez la gloire de l’Éternel, parce qu’il a entendu vos murmures contre l’Éternel … 8 Et Moïse dit : Ce sera en ce que l’Éternel vous donnera le soir de la chair à manger, et au matin du pain à satiété ; parce que l’Éternel a entendu vos murmures … 10 Et il arriva, comme Aaron parlait à toute l’assemblée des fils d’Israël, qu’ils se tournèrent vers le désert ; et voici, la gloire de l’Éternel parut dans la nuée. 11 Et l’Éternel parla à Moïse, disant : 12 J’ai entendu les murmures des fils d’Israël. Parle-leur, disant : Entre les deux soirs vous mangerez de la chair, et au matin vous serez rassasiés de pain ; et vous saurez que je suis l’Éternel, votre Dieu.

13 Et il arriva, le soir, que des cailles montèrent et couvrirent le camp ; et, au matin, il y eut une couche de rosée autour du camp ;14 et la couche de rosée se leva, et voici sur la surface du désert quelque chose de menu, de grenu, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. 15 Et les fils d’Israël le virent, et se dirent l’un à l’autre : Qu’est-ce que cela ? Car ils ne savaient ce que c’était. Et Moïse leur dit : C’est le pain que l’Éternel vous a donné à manger. 16 Voici la parole que l’Éternel a commandée : Recueillez-en, chacun en proportion de ce qu’il peut manger, un omer par tête, selon le nombre de vos personnes ; vous en prendrez chacun pour ceux qui sont dans sa tente. 17 … ils recueillirent, l’un beaucoup, l’autre peu. … 19 Et Moïse leur dit : Que personne n’en laisse de reste jusqu’au matin. 20 Mais ils n’écoutèrent pas Moïse, et quelques-uns d’entre eux en laissèrent de reste jusqu’au matin ; et il s’y engendra des vers, et cela puait : et Moïse se mit en colère contre eux. … 31 Et la maison d’Israël appela le nom de cela manne. Et elle était comme de la semence de coriandre, blanche, et avait le goût d’un gâteau au miel.

… 35 Et les fils d’Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu’à ce qu’ils entrèrent dans un pays habité ; ils mangèrent la manne jusqu’à leur arrivée à la frontière du pays de Canaan. …

Le pain du ciel pour les rachetés de Dieu

Quand Dieu visita et racheta son peuple, et qu'il le fit sortir du pays d'Egypte, ce ne fut certainement pas pour le laisser mourir de faim et de soif dans le désert. C'était le dessein de sa grâce de pourvoir à tous les besoins des siens tout le long de leur voyage; et au chapitre 16 de l'Exode, nous apprenons de quel merveilleux aliment il avait fait provision pour eux.

L’Eternel a dit à Moïse :

« Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain » (verset 4)

Alors que le peuple venait de dire :

« Ah! que ne sommes-nous morts par la main de l'Eternel au pays d'Egypte, quand nous étions assis près des potées de chair, et que nous mangions notre soûl de pain » (verset 3)

Mais Dieu parle de « pain venu des cieux ».

Bienheureux contraste! Quelle différence entre les « potées de chair », le « pain de l'Egypte », et «la manne céleste», l'un de la terre, l'autre du ciel !

Mais cette manne d'en haut était une pierre de touche pour éprouver la condition morale d'Israël, ainsi qu'il est écrit:

« Afin que je l'éprouve, pour voir s'il observera ma loi ou non » (verset 4).

Il fallait un cœur sevré des influences de l'Egypte, pour être satisfait du « pain du ciel », et pour l’apprécier. Or nous savons que les Israélites n'en furent pas contents, car ils le méprisèrent, le déclarant un « pain misérable » (Nombres 21 v.5), et ils convoitèrent de la chair. Ils montrèrent ainsi combien peu leur cœur était délivré de l'Egypte, ou disposé à observer la loi de l'Eternel.

« Ils retournèrent de leur cœur en Egypte » (Actes des Apôtres 7 v.39).

N.B. : pour bien comprendre, il est utile de rappeler que :

l’Egypte est une image du monde moral dans lequel le croyant vivait avant sa conversion.

Le désert est une image de ce que le monde est pour l’âme de celui qui est né de nouveau, n’appartenant plus moralement à la terre mais au ciel ; il ne trouve dans le monde aucune nourriture qui lui convienne.

Le Seigneur Jésus a dit « Moi, je suis le pain descendu du ciel »  (Jean 6 v.41)

Il faut avoir des affections célestes pour vivre du pain du ciel. La nature (*) ne peut pas savourer une nourriture semblable; elle soupire toujours après l'Egypte, après les choses de ce monde; c'est pourquoi il faut qu'elle soit tenue à sa place dans l'assujettissement.

(*) Il s’agit de la nature héritée par la descendance d’Adam. Ainsi pour l’homme naturel, ou du vieil homme du croyant, la vie chrétienne est un désert dans lequel rien ne peut satisfaire ce que cette nature désire.

 

La Parole nous parle des enfants d’Israël de 2 aspects :

« … tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer,

… tous ils ont mangé la même viande spirituelle, et que tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ. » (1 Corinthiens 10 v.2-4)

Lorsque nous contemplons ces enfants d’Israël sous ces 2 aspects, nous nous rappelons aussi que :

« ces choses arrivèrent comme types de ce qui nous concerne, afin que nous ne convoitions pas des choses mauvaises, comme ceux-là aussi ont convoité. Ne soyez pas non plus idolâtres, … Ne commettons pas non plus la fornication, comme quelques-uns d’eux … Ne tentons pas non plus le Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté … Ne murmurez pas non plus, comme quelques-uns d’eux ont murmuré … Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints. » (1 Corinthiens 10 v.6-11)

Nous appliquant ces types ou images illustrant ce qui concerne le croyant, nous lisons aussi que :

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Car si nous avons été identifiés avec lui dans la ressemblance de sa mort, nous le serons donc aussi dans la ressemblance de sa résurrection ; sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché. Car celui qui est mort est justifié du péché. Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ, ayant été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui. Car en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu. De même vous aussi, tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le christ Jésus. » (Romains 6 v. 3-11)

« … étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts. » (Colossiens 2 v.12)

Ainsi aussi nous avons notre « pain du ciel » dont nous nous nourrissons, ce que le Seigneur Jésus confirme, lorsqu’Il dit :

« … En vérité, en vérité, je vous dis : Moïse ne vous a pas donné le pain qui vient du ciel, mais mon Père vous donne le véritable pain qui vient du ciel. Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent donc : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. Et Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. …

les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie … Seigneur … Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6 v.32-35  & 63-68)

Notre nourriture est Christ, le vrai pain du ciel ! Pour nous qui sommes nés de nouveau, le monde dans lequel nous vivons est un désert, car il ne s’y trouve aucune nourriture pour notre âme. Dans ce désert, nous nous nourrissons de Christ, le pain descendu du ciel ! C’est ainsi qu’Il nous est présenté par le Saint Esprit dans la Parole écrite ! Et aussi pour nous abreuver spirituellement, le Saint Esprit est venu comme l'eau qui jaillit du rocher frappé, de Christ frappé pour nous. Telle est notre bienheureuse part dans le désert de ce monde.

La manne était si pure et si délicate, qu'elle ne supportait pas le contact avec la terre :

« … au matin, il y eut une couche de rosée autour du camp ; et la couche de rosée se leva, et voici sur la surface du désert quelque chose de menu, de grenu, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre. Et les fils d’Israël le virent, et se dirent l’un à l’autre : Qu’est-ce que cela ? Car ils ne savaient ce que c’était. Et Moïse leur dit : C’est le pain que l’Éternel vous a donné à manger. ». (Exode 16 v.13-15)

« quand la rosée descendait la nuit sur le camp la manne descendait dessus» (Nombres 11 v.9)

« ils en recueillaient chaque matin, chacun en proportion de ce qu’il mangeait ; et à la chaleur du soleil cela fondait. » (Exode 16 v.21)

Tout comme la manne ne pouvait pas supporter le contact avec la terre, il en va de même de la Parole qui nous révèle la personne du Seigneur Jésus, notre pain venu du ciel ! Ainsi il est évident que pour pouvoir réellement en jouir, il faut que notre cœur soit détaché de tout ce qui s'offre à nous comme hommes naturels. Un cœur mondain et charnel ne trouverait pas Christ dans la Parole, et ne pourrait pas en jouir, même si il aurait pu Le trouver !     

Chacun devait donc se lever de bonne heure et chercher sa nourriture quotidienne. Il en est de même maintenant pour le peuple de Dieu: il faut qu'il recueille la manne céleste, fraîche tous les matins.

La manne de hier ne vaut plus rien pour aujourd'hui, ni celle d'aujourd'hui pour demain.

« … Que personne n’en laisse de reste jusqu’au matin. … quelques-uns d’entre eux en laissèrent de reste jusqu’au matin ; et il s’y engendra des vers, et cela puait … » (Exode 16 v.19-20)

Il faut que nous nous nourrissions de Christ chaque jour, avec une nouvelle énergie de l'Esprit, sans quoi nous cesserons de croître. De plus, il faut que nous fassions de Christ notre premier objet. Il faut que nous le cherchions de « bonne heure », avant que d'autres choses aient eu le temps de s'emparer de nos faibles cœurs.

Beaucoup d'entre nous, hélas! manquent à cet égard. Nous ne donnons à Christ qu'une place secondaire, et la conséquence en est que nous restons faibles et stériles.

L'ennemi, toujours vigilant, se prévaut de notre indolence spirituelle, pour nous priver de la bénédiction et de la force que reçoit celui qui se nourrit habituellement de Christ.

La vie nouvelle, dans le croyant, ne peut être alimentée que par Christ :

« Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que moi, je vis à cause du Père, celui qui me mangera, celui-là aussi vivra à cause de moi. » (Jean 6 v.57)

La grâce du Seigneur Jésus Christ, comme de celui qui est descendu du ciel, pour être la nourriture de son peuple, est, pour l'âme renouvelée, d'un prix inestimable; mais pour jouir ainsi de Christ, il est nécessaire que nous réalisions que nous sommes dans le désert, mis à part pour Dieu, dans la puissance d'une rédemption accomplie.

Si je marche avec Dieu dans le désert je serai satisfait de la nourriture qu'il me donne, c'est-à-dire de Christ comme étant descendu du ciel, ce que les 4 évangiles révèlent.

Comme nous le verrons au paragraphe suivant, « Le blé du pays », « le cru de la terre de Canaan » (Josué 5 v. 11-12), ce qui est alors une image de Christ monté en haut et assis à la droite de la Majesté dans les cieux. Comme tel, il est la nourriture de ceux qui savent par la foi qu'ils sont ressuscités ensemble et assis dans les lieux célestes.

Mais la manne, c'est-à-dire Christ descendu du ciel, est pour le peuple de Dieu, dans sa vie et ses expériences dans le désert: c'est par cette manne que Dieu soutient ses rachetés depuis l'Egypte jusqu'en Canaan.

Quelle image qu'Israël dans le désert ! Il avait l'Egypte derrière lui, devant lui Canaan, et autour de lui le sable du désert; il était appelé à regarder au ciel pour sa nourriture de chaque jour. Le désert n'avait ni un brin d'herbe, ni une goutte d'eau à offrir à l'Israël de Dieu. En l’Eternel seul était la portion des rachetés.

Le peuple pèlerin n'a rien ici-bas. Sa vie est céleste, et ne peut être entretenue que par des choses célestes. Bien que placés dans le monde, les rachetés ne sont pas du monde, car Christ les a choisis du monde et les en a tirés. Peuple céleste, ils sont en chemin vers leur patrie, et sont soutenus par la nourriture qui leur est envoyée de là; ils marchent vers le ciel.

 

 

La gloire parue dans la nuée dirige de ce côté-là seulement. Il est inutile de regarder en arrière vers l'Egypte: on n'y peut découvrir aucun rayon de la gloire :

« … ils se tournèrent vers le désert ; et voici, la gloire de l’Éternel parut dans la nuée. » (Exode 16 v.10)

C’est dans le désert et pas en Egypte que l’Eternel dispensait ses bénédictions, et tous ceux qui désiraient être en communion avec l’Eternel devaient être là aussi; et s'ils y étaient, ils avaient la manne céleste pour nourriture, et elle seule.

Cette manne était, il est vrai, un étrange aliment, un aliment incompréhensible et sans goût pour un Egyptien, qui jamais n'eût pu en vivre; mais ceux qui avaient été « baptisés dans la nuée et dans la mer » (1 Corinthiens 10: v.2) pouvaient, s'ils marchaient d'une manière conséquente avec la position dans laquelle ce baptême les avait introduits, jouir de cette manne, et en être nourris.

N.B. :  Tout important que soit le baptême chrétien, celui-ci est l’expression du baptême par lequel le Seigneur Jésus a dû passer : « j’ai à être baptisé d’un baptême ; et combien suis-je à l’étroit jusqu’à ce qu’il soit accompli ! » (Luc 12 v.50) ! C’est dans ce dernier baptême que réside l’efficacité, c’est-à-dire l’œuvre de la croix, la mort et la résurrection du Seigneur !

Il en est de même maintenant pour le vrai croyant. L'homme du monde ne comprend pas comment le croyant vit; la vie et l'aliment de la foi dépassent son intelligence. Christ est la vie du chrétien et il vit de Christ. Il se nourrit par la foi des grâces puissantes de Celui dont il est révélé :

« Christ … qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement » (Romains 9 v.5)

« le christ Jésus … s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes » (Philippiens 2 v.7)

Le chrétien suit Christ depuis le sein du Père, la demeure éternelle de l'amour et de la lumière, jusqu'à la croix, le lieu de la honte et de l'opprobre — et ensuite depuis la croix jusqu'au trône, le lieu de la majesté, de la victoire et de la gloire; et il trouve en Lui, et à chaque pas de Sa course glorieuse, un aliment précieux pour lui.

Tout ce qui environne le chrétien, quoique, de fait portant le caractère de « l'Egypte », est, moralement, un désert aride et désolé, n'ayant rien à offrir à l'âme renouvelée; et dans la mesure où il y trouve peut-être un aliment, ses progrès dans la vie spirituelle sont entravés.

Il est bien triste de voir des chrétiens rechercher les choses de ce monde. Cela prouve clairement qu'ils sont « dégoûtés » de la manne céleste, et que, comme Israël incrédule, ils l'estiment « un pain misérable ». Ils servent ce qu'ils devraient mortifier.

N.B. : Il est important de comprendre le sens de « mortifier », c’est-à-dire tenir dans un état de mort. La Parole en fait référence : l’apôtre Paul dit « … je mortifie mon corps et je l’asservis, … » (1 Corinthiens 9 v.27) et il nous est dit aussi « Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre … » (Colossiens 3 v.5)

            Il nous est aussi dit : « … ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair » (Galates 5 v.24) C’est une chose faite une fois pour toute lors de la nouvelle naissance. Ainsi, « mortifier nos membres » signifie ne pas laisser à la disposition de la chair nos facultés pour penser, entendre, parler, agir, marcher … mais à la disposition de l’Esprit ! Pour ce faire, le croyant doit revenir moralement là où il a reçu par la foi la vie divine et éternelle, car c’est là qu’il a crucifié la chair ! C’est ce que le Seigneur Jésus nous enseigne : « … Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Jean 6 v.56) car « manger Sa chair » et « boire Son sang » c’est bien revenir à ce même endroit moral : la croix ! C’est là que l’on trouve la communion avec le Seigneur, ce qui se traduit par cette « mortification de la chair », car c’est là que la chair a été crucifiée, et mise dans un état de mort.

            Le sujet sera repris au paragraphe suivant.          

L'activité de la vie nouvelle est toujours liée au dépouillement du vieil homme :

« … ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions et ayant revêtu le nouvel homme qui est renouvelé en connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé … » (Galates 3 v.9)

Plus ce dépouillement s'accomplit, plus on désirera de vivre du « pain qui soutient le coeur de l'homme » (Psaumes 104 v.15).

Comme au physique, plus on prend d'exercice, et plus l'appétit est bon, de même dans la vie spirituelle, plus nos facultés renouvelées sont mises en jeu, plus nous éprouvons aussi le besoin de nous nourrir de Christ chaque jour.

C'est une chose que de savoir que nous avons la vie, le pardon et une pleine acceptation devant Dieu en Christ; et c'est une autre toute différente que d'être habituellement en communion avec Lui, de se nourrir de Lui par la foi, faisant de Lui l'aliment exclusif de nos âmes, — « mangeant sa chair et buvant son sang ». Beaucoup de personnes font profession d'avoir trouvé le pardon et la paix en Jésus, mais, en réalité, se nourrissent d'une foule de choses, qui n'ont aucun rapport avec Christ. Elles repaissent leur esprit de ce que les médias (radio, tv, internet , …) diffusent, souvent des choses frivoles et insipides selon le goût du jour et des évènements qui s’y déroulent. Trouveront-elles Christ-là ? Est-ce par le moyen de telles choses que le Saint Esprit nourrit les âmes de Christ ? Est-ce là cette pure rosée sur laquelle la manne céleste descend pour la nourriture des rachetés de Dieu dans le désert ? La question ici n'est pas de savoir si ces choses sont bonnes ou mauvaises, mais simplement si elles sont Christ. Il est certain qu'elles ne le sont pas. Comment donc un enfant de Dieu peut-il en vivre?

Le chrétien possède deux personnalités : le vieil homme que, pour la foi, Christ a crucifié à la croix et le nouvel homme résultat de la nouvelle naissance, fruit de la résurrection de Christ. Ces deux personnalités sont de natures entièrement opposées. L’une a pour puissance la chair et l’autre le Saint Esprit :

« … la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre … » (Galates 5 v.17)

Laquelle de ces deux natures se nourrit des nouvelles et de la triste et profane diffusion médiatique du monde ? Est-ce la vieille nature ou la nouvelle? Est-ce « la chair ou l'Esprit ? » La réponse n'est pas difficile, elle tombe sous le sens ! 

Laquelle donc des deux natures, de la chair ou de l'Esprit, désirons-nous entretenir et voir croître ? Notre conduite en sera la meilleure démonstration !

Si je désire sincèrement croître dans la vie divine, je chercherai certainement toujours cette nourriture que Dieu a préparée pour moi, afin que je croisse spirituellement.

Les actions d'un homme sont toujours le plus sûr indice de ses désirs et des objets qu'il poursuit. Ainsi, si je rencontre quelqu'un qui, faisant profession d'être chrétien, en négligeant sa Bible, trouverait néanmoins assez de temps, bien plus, peut-être pendant ses meilleures heures, pour prendre connaissance des dernières diffusions des médias, il ne me sera pas difficile de juger de la vraie condition de son âme. Je suis sûr que ce chrétien ne peut pas être un chrétien spirituel : il ne se nourrit pas de Christ, il ne peut pas vivre pour lui, ni lui rendre témoignage.

Si un Israélite avait négligé de recueillir, à la fraîcheur du matin, sa portion du pain que la grâce de Dieu avait préparé pour lui, il aurait bientôt manqué de forces pour continuer son voyage. Pareillement, il faut que nous fassions de Christ le souverain objet de notre âme, sinon notre vie spirituelle déclinera inévitablement.

Des sentiments et des expériences se rattachant à Christ ne peuvent pas même constituer notre nourriture spirituelle, parce que ces sentiments et ces expériences sont variables et sujets à mille fluctuations. Le « pain de vie », c'était Christ hier; il faut que ce soit Christ aujourd'hui et Christ éternellement.

Plût à Dieu que, tous, nous fussions plus profondément pénétrés de cette vérité et de la puissance de ces choses ! Puisse le Saint Esprit réveiller dans nos cœurs des désirs plus ardents après la personne du Seigneur Jésus; alors, peu de chose d'ici-bas nous suffira pour la traversée du désert.

L’entrée dans le pays de la promesse

Lecture d’extraits du livre de Josué

Chapitre 1 10 Et Josué commanda aux officiers du peuple, disant : 11 Passez par le milieu du camp, et commandez au peuple, disant : Préparez-vous des provisions, car dans trois jours vous passerez ce Jourdain pour aller prendre possession du pays que l’Éternel, votre Dieu, vous donne pour le posséder. …

Chapitre 3 1 Et Josué se leva de bonne heure le matin ; et ils partirent de Sittim et vinrent jusqu’au Jourdain, lui et tous les fils d’Israël, et là ils passèrent la nuit avant de traverser. 2 Et il arriva, au bout de trois jours, que les officiers passèrent au milieu du camp ; 3 et ils commandèrent au peuple, disant : Aussitôt que vous verrez l’arche de l’alliance de l’Éternel, votre Dieu, et les sacrificateurs, les Lévites, qui la portent, vous partirez de là où vous êtes, et vous marcherez après elle. 4 Seulement, il y aura entre vous et elle une distance de la mesure d’environ deux mille coudées : n’en approchez pas, afin que vous connaissiez le chemin par lequel vous devez marcher, car vous n’avez pas passé par ce chemin ci-devant. 5 Et Josué dit au peuple : Sanctifiez-vous, car demain l’Éternel fera des merveilles au milieu de vous.

6 Et Josué parla aux sacrificateurs, disant : Chargez sur vous l’arche de l’alliance, et passez devant le peuple. Et ils chargèrent sur eux l’arche de l’alliance, et marchèrent devant le peuple. 7 Et l’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui je commencerai à t’élever aux yeux de tout Israël, afin qu’ils sachent que, comme j’ai été avec Moïse, ainsi je serai avec toi. 8 Et toi, commande aux sacrificateurs qui portent l’arche de l’alliance, disant : Lorsque vous arriverez au bord des eaux du Jourdain, vous vous arrêterez dans le Jourdain.

….

14 Et il arriva que, lorsque le peuple partit de ses tentes pour passer le Jourdain, les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance étaient devant le peuple.15 Et comme ceux qui portaient l’arche arrivèrent au Jourdain et que les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche trempèrent au bord de l’eau (or le Jourdain regorge par-dessus tous ses bords, tout le temps de la moisson), 16 les eaux qui descendaient d’en haut s’arrêtèrent : elles s’élevèrent en un monceau très-loin, près d’Adam, ville qui est à côté de Tsarthan ; et celles qui descendaient à la mer de la plaine, la mer Salée, s’écoulèrent complètement ; et le peuple passa vis-à-vis de Jéricho. 17 Et les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain ; et tout Israël passa à sec, jusqu’à ce que toute la nation eut achevé de passer le Jourdain.

Chapitre 4 - 1 Et il arriva, quand toute la nation eut achevé de passer le Jourdain, que l’Éternel parla à Josué, disant : 2 Prenez d’entre le peuple douze hommes, un homme de chaque tribu, 3 et commandez-leur, disant : Enlevez d’ici, du milieu du Jourdain, de là où se sont tenus les pieds des sacrificateurs, douze pierres ; et vous les transporterez avec vous, et vous les poserez dans le lieu où vous passerez cette nuit. 4 Et Josué appela les douze hommes qu’il avait désignés d’entre les fils d’Israël, un homme de chaque tribu ; 5 et Josué leur dit : Passez devant l’arche de l’Éternel, votre Dieu, au milieu du Jourdain, et levez chacun de vous une pierre sur son épaule, selon le nombre des tribus des fils d’Israël, afin que cela soit un signe au milieu de vous. 6 Lorsque dans l’avenir vos fils demanderont, disant : Que signifient pour vous ces pierres ? 7 alors vous leur direz que les eaux du Jourdain furent coupées devant l’arche de l’alliance de l’Éternel ; lorsqu’elle passa dans le Jourdain, les eaux du Jourdain furent coupées. Et ces pierres serviront de mémorial aux fils d’Israël pour toujours. 8 Et les fils d’Israël firent comme Josué avait commandé : ils enlevèrent douze pierres du milieu du Jourdain, comme l’Éternel l’avait dit à Josué, selon le nombre des tribus des fils d’Israël ; et ils les transportèrent avec eux au lieu de leur campement, et les posèrent là.

9 Et Josué dressa douze pierres au milieu du Jourdain, à la place où s’étaient tenus les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance ; et elles sont là jusqu’à ce jour. 10 Et les sacrificateurs qui portaient l’arche s’arrêtèrent au milieu du Jourdain, jusqu’à ce que tout ce que l’Éternel avait commandé à Josué de dire au peuple fût exécuté, selon tout ce que Moïse avait commandé à Josué ; et le peuple se hâta et passa. 11 Et quand tout le peuple eut achevé de passer, il arriva que l’arche de l’Éternel et les sacrificateurs passèrent devant le peuple.

15 Et l’Éternel parla à Josué, disant : 16 Commande aux sacrificateurs qui portent l’arche du témoignage, qu’ils montent hors du Jourdain. 17 Et Josué commanda aux sacrificateurs, disant : Montez hors du Jourdain. 18 Et il arriva que, comme les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel montèrent du milieu du Jourdain, et que les plantes des pieds des sacrificateurs se retirèrent sur le sec, les eaux du Jourdain retournèrent en leur lieu, et coulèrent par-dessus tous ses bords comme auparavant.

19 Et le peuple monta hors du Jourdain, le dixième [jour] du premier mois ; et ils campèrent à Guilgal, à l’extrémité orientale de Jéricho. 20 Et ces douze pierres qu’ils avaient prises du Jourdain, Josué les dressa à Guilgal.

Chapitre 5 - … 2 En ce temps-là, l’Éternel dit à Josué : Fais-toi des couteaux de pierre, et circoncis encore une fois les fils d’Israël. 3 Et Josué se fit des couteaux de pierre*, et circoncit les fils d’Israël à la colline d’Araloth. …

10 Et les fils d’Israël campèrent à Guilgal ; et ils célébrèrent la Pâque, le quatorzième jour du mois, au soir, dans les plaines de Jéricho. 11 Et dès le lendemain de la Pâque, ils mangèrent du vieux blé du pays, des pains sans levain et du grain rôti, en ce même jour-là. 12 Et la manne cessa dès le lendemain, après qu’ils eurent mangé du vieux blé du pays ; et il n’y eut plus de manne pour les fils d’Israël ; et ils mangèrent du cru du pays de Canaan cette année-là. …

La traversée du Jourdain

A la fin du désert, il y a encore un obstacle à traverser, celui du Jourdain, c’est une image d’un autre aspect de la mort et la résurrection du Seigneur Jésus. Le livre de Josué nous décrit cette scène. On y voit 12 pierres tirées du Jourdain, et 12 autre pierres placée dans le fond du fleuve. Les unes tirées de la mort (le fond du fleuve) pour être placées du côté du pays de Canaan, pays de la promesse, à un endroit appelé Guigal. C’est une image de la résurrection du croyant avec Christ, entrant dans la nouvelle création en tant que nouvel homme. Les autres pierres sont placées dans le fond du fleuve, dans la mort, image de la mort du croyant avec Christ, la mort en tant que vieil homme, ce qu’il est dans sa nature comme fils d’Adam !

A ce même endroit, à Guilgal, se passe un évènement qui doit attirer notre attention, c’est la circoncision, qui consiste en une coupure dans l’organe par lequel la vie humaine naturelle se transmet de générations en générations, transmettant ainsi le péché, la nature pécheresse qu’a acquis l’homme depuis la chute dans le jardin d’Éden.

Mais pour pouvoir jouir du pays (pour le croyant il s’agit du ciel) nous avons affaire avec la puissance qui animait le vieil homme. Cette puissance s’appelle la chair !

Nous lisons dans l’épître aux Galates ce que la circoncision à Guilgal signifie pour le croyant du Nouveau Testament :

« ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. » (Galates 5 v.24)

Il est certainement utile de rappeler quelques bases.

Beaucoup de chrétiens ont des difficultés à comprendre ces vérités fondamentales.

Elles sont résumées dans le tableau suivant :

 

 

 

 

Ce que le chrétien ne devrait jamais oublier

 

 

Le cadre dans lequel sont placées les instructions de la Parole :

 

 

Ce que Christ a fait pour moi

·     La Pâque en Egypte (Jean 6 v.54)

·      La traversée de la Mer Rouge (Hébreux 2 v.14)

Ce que Christ a fait en moi

·      La traversée du Jourdain

·      Les 12 pierres tirées de la mort, du fond du Jourdain et placées à Guilgal dans le pays de la promesse (Colossiens 3 v.1)

·      Les 12 pierres placées dans la mort, dans le fond du Jourdain, pour toujours (Colossiens 2 v.20)

L’effet sur moi de ce que Christ a fait pour moi et en moi

·      La circoncision à Guilgal (Galates 5 v.24)

·      Le retour au lieu de la circoncision, Guilgal, pour repartir à la conquête du pays. (Colossiens 3 v.5 & Jean 6 v.56)

 

 

En dehors de ce cadre, toutes règles de bonne conduite appartiennent au « ministère de la loi » qui est un « ministère de mort » (2 Corinthiens 3)

 

 

 

 

Pour plus de détails sur le sujet, voir la publication « Le chrétien né de nouveau a crucifié la chair » que vous pouvez décharger ici :

https://bible.beauport.eu/PageDocuments/PageDoc_020.html

Soit « dans le désert », soit « en Canaan »

Selon le caractère des circonstances par lesquelles le chrétien passe et le cadre dans lequel il se trouve, il se trouve d’une part dans le désert le monde dans lequel il vit sans en faire partie) et de l’autre « en Canaan » (image des lieux célestes où il jouit de la communion avec le Seigneur et là où aussi il est assis, en Lui [Ephésiens 2 v.6])

Pour entrer dans l'héritage de Dieu, il faut passer le Jourdain, comme nous venons de voir au paragraphe précédent.

Dans le désert, j'apprends à dépendre de lui, et l'étendue et la minutie de sa pensée et de ses soins à mon égard m'y sont révélées; cependant quel que soit l'avantage de connaître Dieu ainsi, je le connais dans son héritage céleste (dont Canaan est l’image) d'une manière bien plus glorieuse et plus complète.

Ici-bas, ce sont mes circonstances, là-haut ce sont les siennes.

C'est de là-haut que Dieu maintenant par son Esprit, donne la justice par Christ et en Christ, qui a accompli toute justice et qui est là auprès de lui; de sorte que la gloire dans laquelle le Sauveur est placé et d'où procède toute justice, devient la demeure qui convient au chrétien.

Mais d'où vient que le chrétien n’est pas occupés davantage de la gloire ?

Quelle en est la cause?

C'est qu'avant de pouvoir être pleinement là où Christ est, il faut que nous soyons en lui complètement.

Dans son épître aux Colossiens l’apôtre nous explique :

Chapitre 2 - … 

6 Comme donc vous avez reçu le christ Jésus, le Seigneur, 7 marchez en lui, enracinés et édifiés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle avec des actions de grâces … selon Christ ; 9 car en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement ; 10 et vous êtes accomplis en lui, qui est le chef de toute principauté et autorité, 11 en qui aussi vous avez été circoncis d’une circoncision qui n’a pas été faite de main, dans le dépouillement du corps de la chair par la circoncision du Christ, 12 étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts. 13 Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes, 14 ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en ordonnances et qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix : 15 ayant dépouillé les principautés et les autorités, il les a produites en public, triomphant d’elles en la croix.

Il nous montre en premier lieu que nous sommes accomplis en Christ qui remplit toutes choses; et il nous fait voir ensuite notre entier renoncement à nous-mêmes dans la circoncision (le dépouillement du corps de la chair [1*]), comme dans le baptême (la mort) [2*].

[1*]      c’est ce que nous avons vu au paragraphe précédent [l’effet sur « moi » de ce que Christ a fait « pour moi » et « en moi »] « ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair » (Galates 5 v.24)

[2*]      Le baptême chrétien en est l’image, mais ce qui produit l’effet c’est celui par lequel le Seigneur Jésus est passé (« … j’ai à être baptisé d’un baptême ; et combien suis-je à l’étroit jusqu’à ce qu’il soit accompli ! » [Luc 12 v.50]

Il n'y a rien à quoi nous arrivions plus lentement qu'à un entier renoncement à nous-mêmes; et c'est là que gît la difficulté; car lorsque nous avons renoncé entièrement à nous-mêmes, il devient facile de ne plus être qu'en Christ, et vice-versa.

Or pour parvenir pratiquement à cette complète acceptation de Christ et à ce renoncement complet de nous-mêmes, qui est le but de Dieu pour nous, deux choses sont nécessaires:

1.   marcher avec une bonne conscience;

2.   marcher dans la communion du Seigneur par l'Esprit.

Une bonne conscience seule ne suffit pas. Un homme peut faire beaucoup de choses avec une bonne conscience, sans qu'on puisse dire qu'il marche dans la communion du Seigneur ! Quoique la communion doit nécessairement supposer une bonne conscience, car c'est une communion avec le Père et le Fils par le Saint Esprit.

La conscience est l'intelligence que j'ai de ce que Dieu exige, et plus la conscience est vivante, plus elle cherchera à comprendre ce que Dieu commande :

« la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. » (Hébreux 4 v.12)

Toutefois, cela n'est pas la communion, bien que cela y conduise. La conscience, s'abandonnant à l'action de la Parole, me conduit par Christ, dans sa sympathie jusqu'au trône de la grâce (*).

(*) « Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun. » (Hébreux 4 v.12)

Mais la communion est un pas de plus : c'est là que, dans la lumière, je sais que Christ n'a pas seulement lavé mes pieds, mais qu'il les a aussi essuyés, et qu'il y a, entre Lui et moi, une intimité que rien n'altère. Je suis avec Lui, là où il est; laissant là toutes choses, même ce qui est bien dans l'homme, pour être en lui — pour « gagner Christ » (*):

« … les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte. Et je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte, à cause de l’excellence de la connaissance du christ Jésus, mon Seigneur, à cause duquel j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ (*), et que je sois trouvé en lui … » (Philippiens 3 v.7-9)

(*) ou « afin que Christ soit mon gain »

C'est ainsi que l'on est en Christ entièrement et dépouillé de soi-même, et que l'on connaît la gloire comme la demeure qui nous appartient.

Nous pouvons être amenés là par divers moyens.

Paul le comprit lors de sa conversion; la lumière de la gloire l'aveugla et il devint aveugle moralement après l'avoir d'abord été réellement, aveugle à tout sauf à une chose: Christ dans la gloire.

Abraham perd son Isaac ; David sa Jérusalem ; Jonas son kikajon ; Paul est mis en prison ; tout ce qui est de la nature est mis de côté, sur ce plan tout devient une perte ! et Christ devient l'objet unique et distinct de l'âme ; et c'est alors que le chrétien est en pleine communion avec la pensée de Dieu, c’est alors que réside le vrai gain !

Je me réjouis dans le Christ Jésus. Je tiens ferme la Tête. La place où est Christ occupe et satisfait le regard de mon âme. — Je l'adore et ma joie est accomplie.

Chose difficile me direz-vous ! C’est même une chose qui m’est impossible, si je suis livré à moi-même. Mais la Parole nous donne la clé du secret !

« … Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6 v.53-54)

« Manger sa chair » et « boire son sang » explicitent ce que veut dire « croire » :

« … comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)

Celui qui croit de cette manière reçoit ainsi la vie divine et éternelle, il est sans aucune réserve au bénéfice de ce que Christ a fait à la croix « pour lui » et « en lui », ce qui a eu alors son « effet sur lui » ! Il fait partie de ceux qui sont du Christ et par conséquent, comme tous ceux-là, il a « crucifié la chair » ! Mais si il est important de comprendre cela, ce n’est pas la communion.

Le Seigneur Jésus nous montre alors comment jouir de cette communion :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui» (Jean 6 v.56)

Le Seigneur me montre qu’il me faut revenir à l’endroit où, j’ai reçu la vie divine et éternelle, et qu’à cet endroit, la croix, j’ai, une fois pour toute, crucifié la chair, cette énergie qui activait le péché qui habite en moi !

C’est alors une condition sine qua non pour que je demeure en Lui et Lui en moi ! C’est la communion !

C'est ainsi que je peux être en Christ entièrement et dépouillé de moi-même, et que je peux connaître la gloire comme la demeure qui m’appartient, en demeurant en Lui et Lui en moi !

C’est ainsi que je peux réaliser que tout ce qui est de la nature est mis de côté, sur ce plan tout le reste devient une perte ! et Christ devient l'objet unique et distinct de l'âme ; et c'est alors que je peux être en pleine communion avec la pensée de Dieu, c’est alors que réside le vrai gain !

Nous pourrions nous décourager, mais l’apôtre Paul nous encourage en livrant « son secret » aux Philippiens :

«  pour le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d’entre les morts. Non que j’aie déjà reçu le prix ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j’ai été saisi par le Christ. Frères, pour moi, je ne pense pas moi-même l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière (1*) et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le christ Jésus. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment » (Philippiens 3 v.10-15)

(1*)      Ce n’est pas oublier nos manquements, mais oublier ce que nous considérons comme des « succès », oublier ce en quoi la chair pourrait se glorifier …

Bien qu’il y ait des personnes ennemies de la croix de Christ, il nous dit aussi pour nous encourager :

« Soyezmes imitateurs, … notre bourgeoisie est dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre abaissement en la conformité du corps de sa gloire, selon l’opération de ce pouvoir qu’il a de s’assujettir même toutes choses. » (Philippiens 3 v.17-21)

Revenons donc à cet endroit béni où nous avons crucifié la chair, ce Guilgal pour Israël, en y « mangeant sa chair » et en y « buvant son sang », et qu’ainsi nous puissions jouir de la communion avec Lui : nous demeurant en Lui et Lui en nous ! Et ainsi, quelles que soient les circonstances extérieures, le Seigneur Jésus dit à chacun de nous individuellement :

« j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. »