Le texte s’inspire d’un article du Messager Evangélique de 1868 : « La miséricorde de Dieu est la ressource de l'homme » : https://bible.beauport.eu/_data/ME/PDF/1868/1868_38.pdf
CONTENU
Le
Dieu de miséricorde démontre son amour par la croix
Dieu
rend juste celui qui est de la foi de Jésus
Être
amené au Père des miséricordes, conduit dans Son chemin !
Le mot « ressource » répond à un autre : « besoin » ! Lorsque le besoin est
« la faim », la ressource est « l’aliment ». Il en est
ainsi pour toutes les situations rencontrées sur la terre depuis la création.
Dans le jardin d’Eden, avant la chute, se trouvaient toutes les
ressources pour répondre à tous les besoins de l’homme.
Depuis que le péché est entré dans le monde, l’homme ayant conscience du
bien et du mal, une nouvelle sorte de besoins s’est créé en lui : les besoins de
son âme, liés à son état de pécheur !
C’est principalement dans le Nouveau Testament que l’on trouve de
manière explicite les ressources divines pour répondre à ces besoins de l’âme.
Le Saint Esprit (Dieu) fait constamment un travail de
« labour » pour atteindre les cœurs des hommes dotés d’une conscience ! Ce cœur se laisse
travailler ou résiste au travail du Saint Esprit, comme le décrit la parabole
du Semeur par les différents terrains, dans différents stades de labourage. C’est quand l’homme ne résiste
plus au travail du Saint Esprit qu’il se trouve dans l’état de « bonne
terre » prête à recevoir la Parole qui germera en vie divine et
éternelle ! C’est par ce travail du Saint
Esprit que nait dans l’âme qui ne résiste plus, un besoin !
Celui qui ne résiste plus au travail du Saint Esprit, qui agit sur la
conscience, se voit condamné par un Dieu, Juge juste et saint, à la seconde
mort, à savoir passer l’éternité en enfer avec le Diable et ses anges !
Cette âme a conscience de son incapacité de se sortir de cette
situation, elle ne peut que fuir ce Juge qui ne peut que la condamner ! Elle est
dans une grande détresse, elle perçoit de manière intense le besoin
d’être sauvée, mais ne peut pas elle-même en trouver la ressource !
Dieu, Lui-même, vient alors à sa rescousse, en lui fournissant la ressource qu’Il a Lui-même créée dans
la personne de Son Fils, devenu homme :
« … comme Moïse éleva le serpent
dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde,
qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)
C’est ainsi que le Seigneur Jésus Lui-même dit :
« … si vous ne mangez la chair du
fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au
dernier jour. Car ma chair est en vérité un aliment, et mon sang est en vérité
un breuvage. » (Jean 6 v.53-55)
Le sens du mot « croire » est ainsi clairement
explicité ! Comme dans le cadre de notre corps, nous sommes ce que nous
mangeons, il en va de même en ce qui concerne notre âme, en nous appropriant dans
le secret le plus profond de nous-mêmes (ce qui est notre « cœur »,
et non pas un état émotionnel et affectif) ce que le Seigneur Jésus a accompli
à la croix, dans sa mort, ce qu’exprime « manger sa chair et boire son
sang ».
L’œuvre de Christ, par Sa mort et Sa résurrection, fait entrer l’âme
dans une sphère entièrement nouvelle, la nouvelle création, par la nouvelle
naissance !
C’est ainsi que dans sa grande miséricorde la ressource pour l’homme pécheur est en Dieu !
Pour celui qui est né de nouveau, tout a été accompli par le
Seigneur Jésus, ce qui se traduit par une œuvre « pour lui », le mettant
définitivement à l’abri du jugement, et en ayant vaincu Satan ! De plus
cela se traduit aussi par une œuvre « en lui » à savoir que sa « personnalité de fils d’Adam » (le
vieil homme) a été mis à mort par Christ, et a pris place une nouvelle personnalité
morale identique à celle de Christ (le nouvel homme) !
Mais tout cela a eu un effet sur celui qui
croit :
« … ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les
convoitises. » (Galates 5 v.24)
Ainsi, celui qui est né de nouveau, a, lors de sa nouvelle naissance, implicitement
crucifié la chair, cette puissance qui fait agir le vieil homme (l’homme naturel
qu’était le croyant avant sa nouvelle naissance) ! Le nouvel homme a pour
seule puissance le Saint Esprit !
Tout ceci est un chose acquise, comme don de Dieu, pour la foi, et rien
que pour la foi ! Pour pouvoir en jouir dans sa vie sur la terre, le croyant
doit rester sur le terrain de la foi ! Car aussi longtemps que le croyant
se trouve corporellement vivant sur la terre, il restera vrai
que :
« … la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées
l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous
voudriez. » (Galates 5 v.17)
Voilà que dans sa marche sur la terre, le croyant a aussi le besoin de pouvoir se maintenir sur le terrain de la foi ! Pour ce faire, il besoin
d’une ressource ! Et cette ressource se
trouve à l’endroit même où il a crucifié la chair lors de sa conversion :
à la croix !
Cette ressource est explicitée par le Seigneur Jésus Lui-même :
« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. »
(Jean 6 v.56)
Pour maintenir notre marche sur le terrain de la foi, nous avons besoin d’être en communion avec le Seigneur Jésus. Et pour l’être, la ressource est de nous nourrir et nous
abreuver de ces mêmes choses, par lesquelles la vie divine nous a été
communiquée, en en conséquence de quoi, nous avons crucifié cette puissance qui nous
empêche de marcher par la foi !
Il ne nous est pas dit de marcher dans le sentier de la foi pour avoir
communion avec le Seigneur, mais bien de revenir à l’endroit où nous avons
crucifié la chair ! L’effet de la communion avec le Seigner sera alors de
marcher avec Lui dans le sentier de la foi !
Pour comprendre ce qu’est la miséricorde et la
grâce de Dieu, il faut avoir la pleine conviction de ce que « être perdu » signifie dans la Parole.
Beaucoup de personnes admettent être pécheur, et
savent qu’ils ont péché, mais ne comprennent pas que dans leur état
naturel, ils sont sans force et
perdus ! Si quelqu’un estime ne pas être perdu,
cela veut dire que le Sauveur n’est rien pour lui, car :
« … le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19 v.10)
Si quelqu’un estime ne pas avoir été mort dans le péché, en quoi aurait-il eu besoin de
Christ ? Car de fait, Christ est la vie éternelle de Dieu pour des âmes mortes ! Il est
impossible d’avoir un quelconque rapport avec Lui, jusqu’à ce qu’on
ait appris être un pauvre pécheur
perdu. S’adressant aux Ephésiens l’apôtre
leur écrit :
« … vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés … alors
même que nous étions morts dans
nos fautes … » (Ephésiens 2 v.1-5)
« Celui qui
croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il
n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Or c’est ici le jugement, que la
lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres
que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises … » (Jean 3 v.18-19)
« Qui croit au
Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3 v.36)
Certains prétendront que ces paroles ne doivent pas
être prises dans un sens littéral, mais c’est là la conclusion à laquelle arrive un homme qui croyait avoir examiné le sujet avec soin
et être arrivé à une conclusion juste. Comme cela arrive
plus que souvent, les conclusions tirées par l’homme sont en complet
désaccord avec la parole de Dieu, même sur les sujets les plus importants.
Celui qui tire de telles conclusions peut être très
sincère, mais la sincérité n’est pas suffisante ! De fait cette personne
ne comprend pas ce que signifie, selon la Parole de
Dieu, « être perdu » et que
cette expression s’applique à sa propre condition de descendant d’Adam !
La
vérité fondamentale que l'homme est perdu est
clairement enseignée d'un bout à l'autre de l'Ecriture.
Cette vérité a été déclarée pour la première fois en
Eden, lorsque Adam & Eve :
« … entendirent
la voix de l’Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour. Et l’homme et sa femme se cachèrent de devant
l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit :
Où es-tu ? Et il dit :
J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis
nu, et je me suis
caché. » (Genèse 3 v.8-10)
L'homme
était alors perdu, et Dieu dans sa grâce le cherchait.
C’est dans le Nouveau Testament que le Saint Esprit
nous fournit la démonstration complète de la condition véritable et du vrai
caractère de l'homme, et il prononce un jugement solennel sur cet état :
« … ‘Il n’y a
point de juste, non pas même un seul ; il n’y a personne qui ait de
l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu …’ … ‘il n’y a
point de crainte de Dieu devant leurs yeux’. Or nous
savons que tout ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu. » (Romains 3 v.10-19)
Ainsi l'Evangile s'adresse à l'homme comme à un pécheur perdu, et pas autrement.
Ce n’est pas le pécheur qui
va à la recherche d’un Dieu d’amour, c’est l’inverse !
L’Evangile
parle de l’amour divin qui :
· s'en
va après la
brebis PERDUE
· cherche
la
drachme perdue
· court
au-devant du pauvre
fils prodigue perdu pour
le recueillir dans ses bras.
C’est là une vérité merveilleuse !
Personne ne pourra jamais connaître la douceur de cet amour véritable
et invariable, si ce n’est ces enfants alors perdus !
Ce n'est qu'au cou de celui qui est perdu
que le père se jette, baisant et étreignant son fils. Le
frère aîné était étranger à tout ce genre d'affection et de joie; et c'est cette affection-là seule qui est capable d'ouvrir et d'attendrir nos cœurs.
Au Psaume 5, le fidèle parlant à l’Eternel, révèle
ce que Dieu a en abomination dans l’homme :
« Les insensés ne
subsisteront point devant tes yeux ; tu hais tous les ouvriers d’iniquité. Tu feras
périr ceux qui profèrent le mensonge ; l’homme de sang et de fourbe, l’Éternel
l’a en abomination. » (Psaume 5 v.5-6)
Ce Psaume met en évidence que
l’homme est complètement déchu en lui-même, mais aussi que la
miséricorde de Dieu est pour lui une ressource infaillible !
Ce
Psaume établit trois choses quant à l'homme :
1° Il est
«insensé» ou
«vain»
2° Il est
un «ouvrier
d'iniquité».
3° Il est
« fourbe »
c-à-d «trompeur».
Nous nous limiterons dans cette méditation qu’à ce 1er caractère :
« Les insensés ne
subsisteront point devant tes yeux … » (Psaume 5 v.5)
A la lumière scrutatrice pénétrant jusqu’à la partie la plus
secrète de soi-même (le cœur) qui pourrait et oserait dire :
« je ne suis pas déchu » ? Qui peut dire qu'il
n'a jamais été vain ou insensé? Cette même Parole de Dieu déclare :
« La folie est liée au
cœur du jeune enfant … » (Proverbes 22 v.15)
« Le plan de la folie est péché
… » (Proverbes 24 v.9)
Y aurait-il un seul fils ou une seule fille d’Adam
que ces paroles ne condamneraient pas ? Puisque Dieu
déclare que le plan forgé par notre folie est péché !
Nous avons dès lors bien de raisons de dire avec le
psalmiste, adressant sa supplication à l’Eternel :
« … n’entre pas
en jugement avec ton serviteur, car devant toi nul homme vivant ne sera justifié. » (Psaume 143 v.2)
Lorsque, comme un pécheur divinement convaincu de
péché, je lis de telles paroles, je peux bien me demander comment je pourrais m'approcher
de Dieu qui a les yeux trop purs
pour voir le mal ! C’est la question que se pose l’âme qui ne
résiste plus au travail du Saint Esprit et que la parabole du semeur décrit
comme la bonne terre prête à recevoir la Parole de manière à ce qu’elle puisse
« germer » en produisant la vie divine !
Ce Psaume 5 donne la réponse
aussi claire et simple que l’Evangile m’apporte :
« Mais moi, dans l’abondance de ta bonté, j’entrerai dans ta maison … » (Psaume 5 v.7)
Telle est la réponse. Elle parle de bonté ou de miséricorde, de la miséricorde de Dieu, d'une miséricorde qui est infinie.
Dans mon incapacité à pouvoir me présenter
devant Dieu, dans sa miséricorde et dans son amour, c’est Lui qui est venu vers
moi en me révélant ce que Lui-même a fait en la personne de Christ à la
croix :
« … comme Moïse éleva le serpent
dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde,
qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)
Il s’ensuit, par la grâce, que je peux me tourner vers Dieu au nom
de Jésus. Je vois alors que, quelque
pécheur que je sois en
moi-même, « Dieu est pour moi ».
Ce n'est pas dans l'abondance de mes bonnes œuvres,
de mes bons sentiments, ou de mes sincères efforts, que je trouve Dieu ainsi; —
mais « dans l'abondance de ta miséricorde ».
La miséricorde divine est la seule espérance de l'homme perdu !
« … Jésus … leur dit … apprenez ce
que c’est que : ‘Je veux miséricorde et non pas sacrifice’ ; car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Matthieu 9 v.12-13)
Il ne peut entrer que par la porte de la miséricorde de Dieu, et cette porte, Dieu en soit béni, est grande ouverte, de jour et de nuit, pour le premier des pécheurs.
Dans sa miséricorde, Dieu a posé, dans la personne
de Jésus, un fondement sur lequel le pécheur peut s'approcher de Lui. Il est descendu
jusqu'à nous, là où nous gisions dans notre misère et notre souillure.
Mais tout ne s’arrête pas là. Ayant reçu la vie divine et éternelle par la foi en
l’œuvre de la croix, nous devons encore marcher en accord avec cette
vie nouvelle dans un monde où se trouvent des ennemis :
« Éternel !
conduis-moi dans ta justice, à cause de
mes ennemis … » (Psaume 5 v.8)
Aucune justice qui soit de l'homme ne tiendrait
soit devant Dieu, soit devant les ennemis. Mais
Dieu, dans sa grâce, infinie, est non seulement descendu
en Christ jusque dans les profondeurs de ma misère, pour en prendre
connaissance et m'en retirer; mais il m'a délivré
et m'a
placé dans un
état de justice divine et éternelle dans sa présence;
en sorte que tout
ennemi est réduit au silence, vaincu pour toujours.
Christ est ma justice. Ayant ôté le péché par le sacrifice de lui-même, il est monté vers son
Père comme le Juste :
« … Jésus Christ, le juste … » (1 Jean 2 v.1)
C'est là une vérité d'un prix infini, car la justice dans laquelle le croyant se trouve devant Dieu est Christ lui-même.
« … les jours
viennent, dit l’Éternel, et je susciterai à David un Germe juste … c’est ici
le nom dont on l’appellera : L’Éternel notre justice. » (Jérémie 23 v.5-6)
« … vous êtes de lui dans le christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption … » (1 Corinthiens 1 v.30)
« Celui qui n’a
pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en
lui. » (2 Corinthiens 5 v.21)
Jamais un pécheur n'a pu, ni ne pourra se tenir
dans la sainte présence de Dieu autrement que dans Sa justice, la justice de
Dieu, car Dieu exige de la justice !
Cette justice est révélée à la foi dans l'évangile :
« … la justice de Dieu y est
révélée sur le
principe de la foi pour
la foi … » (Romains 1 v.17)
La
loi exigeait la justice, mais
l'évangile la donne.
La justice de Dieu est maintenant manifestée; Dieu
l'a fait connaître :
« Mais
maintenant, sans loi, la justice de Dieu est manifestée … la justice … de Dieu par la foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient ; car il n’y
a pas de différence, car tous ont péché et n’atteignent pas à la
gloire de Dieu … » (Romains 3 v.21-23)
Ceux qui sont de la foi de Jésus possèdent «la
justice de Dieu» :
« … étant justifiés gratuitement
par sa
grâce, par
la rédemption qui
est dans le christ Jésus, lequel Dieu a
présenté pour
propitiatoire (*), par la foi en son sang, afin de montrer sa justice … en sorte qu’il soit juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. » (Romains 3 v.24-26)
(*) « Propitiation » signifie l’acte de couvrir. Le propitiatoire est ce qui couvre aux yeux
de Dieu les péchés qui ont été expiés à la croix par le Seigneur Jésus.
Ce fait, qui s’est réalisé à la
croix de Christ, règle toute question,
éloigne
toute crainte, et ferme la bouche à tout ennemi.
N.B. : ce fait est ce qui ferme la bouche à Satan
lorsqu’il vient régulièrement semer le doute dans le cœur du croyant !
Christ a répondu à Dieu pour tout ce que nous sommes, et tout ce que nous avons fait comme pécheurs, et il est dans la présence de Dieu pour nous, notre Chef ressuscité et vivant; et nous sommes là, toujours là, en Lui.
Ma
folie (qui est péché) ne peut subsister dans la présence de Dieu, mais bien Sa justice :
« … le
sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout
péché. » (1 Jean 1 v.7)
Mais il y a plus même que cela !
Objet de la miséricorde divine, qui a bien voulu descendre jusqu'à moi,
et revêtu de la justice
divine, qui m'élève si haut, j'ai à marcher ici-bas
au milieu des ronces et des épines du désert. Que me faut-il pour cela ? Il
me suffit de Lui demander …
« … dresse [ou fait droite] ta voie [ou ton chemin] devant moi … » (Psaume 5 v.8)
Tout devient alors
facile. Il
n'y a ni
doute, ni obscurité, ni incertitude dans le chemin de Dieu ;
ce qui ne serait pas le cas, s’il s’agissait du
chemin de ma propre volonté ! Puissions-nous avoir toujours un œil simple, un corps tout
éclairé, et un chemin « bien dressé » :
« La lampe du
corps, c’est l’œil ; si donc ton œil est simple, ton corps tout entier sera
plein de lumière … » (Matthieu 6 v.22)
Peut-il y avoir quelque chose de plus pour
l'âme jadis perdue, qui a été amenée au « Père
des miséricordes » par la foi en
Jésus ?
« Béni soit le
Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu
de toute consolation, qui nous console à l’égard de toute notre affliction
… » (2 Corinthiens 1
v.3-4)
Oui, béni soit son nom, il y a bien quelque chose de
plus. Il accompagne de la joie,
de la
faveur, de la bénédiction et de la protection de sa présence l'enfant de la miséricorde,
tout le long de sa course ici-bas :
« … tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils chanteront de joie à toujours, et tu les protégeras ; et ceux qui aiment ton nom s’égayeront en toi. Car toi, tu
béniras le juste, ô Éternel ! Comme
d’un bouclier tu l’environneras de faveur. » (Psaume 5 v.11-12)
Telles sont les ressources infinies de la grâce pour tout pauvre pécheur insolvable qui croit en Jésus et se confie en Lui seul.
Cher ami qui lit ces lignes, possèdes-tu cette riche part ?
Elle est révélée sur le seul principe de la foi pour la foi.
Les richesses insondables de Christ sont ouvertes à tout croyant.
Si donc, vous avez foi en Lui, alors :
« Que personne
donc ne se glorifie dans les hommes, car toutes choses sont à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit
monde, soit vie, soit mort, soit choses présentes, soit choses à venir : toutes choses sont à vous, et vous à Christ, et Christ à Dieu. » (1 Corinthiens 3 v.21-23)
Toutes ces choses sont la part actuelle du pèlerin, la provision pour
le désert; une part tout autre que de périr de faim sur une terre étrangère.
Oui, ce sont là les grâces du voyage pour le croyant ! Quelle précieuse espérance :
« … le Dieu de
toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le christ Jésus,
lorsque vous aurez souffert un
peu de temps, vous
rendra lui-même accomplis, vous affermira, vous fortifiera, et vous établira sur un fondement inébranlable. À lui la
gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen. » (1 Pierre 5 v.10-11)
Après ce peu de
temps, le croyant aura traversé le désert, il aura passé le
Jourdain, mais non plus par la foi, car se réalisera
alors :
« … le Seigneur lui-même, avec un cri
de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu,
descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis
nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les
nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » (1 Thessaloniciens 4 v.16-17)
« … je vous dis
un mystère : Nous ne nous
endormirons pas tous, mais nous
serons tous changés : en un instant, en un clin d’œil, à la dernière
trompette, car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités
incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité. » (1 Corinthiens 15 v.51-53)
Alors, ce ne sera plus par la foi, mais dans le plein accomplissement de l’espérance de la
foi !
A l’image de la traversée du Jourdain, comme les 12
pierres placées dans le fond du Jourdain sont entièrement recouvertes par l’eau, donc
dans la mort, le vieil homme restera là où l’œuvre de la croix l’a placé !
Dans ce corps « changé » ne résidera plus
que le nouvel homme, dont les 12 pierres tirées du Jourdain ont été placées à
Guilgal !
Ce sera dans son plein accomplissement, la gloire
sans nuage, la victoire complète, la vie éternelle !
A la veille de ce moment …
« … l’Esprit et
l’épouse (*) disent : Viens. » (Apocalypse 22 v.17)
(*) L’épouse est la position dans le ciel qu’aura l’Eglise, Corps de
Christ sur la terre, et dont la tête est dans le ciel. L’épouse, tout comme le
Corps de Christ, est constituée de l’ensemble de tous ceux qui sont nés de
nouveau, depuis le jour de la Pentecôte (Actes 2) jusqu’à ce jour où le
Seigneur Jésus vient pour enlever de la terre, l’Eglise, épouse & Corps de
Christ !
Le Seigneur Jésus répond :
« … Oui, je viens bientôt … » (Apocalypse 22 v.20)
Que ce soit la part de chaque lecteur de ce texte
et qu’ainsi chacun dise par la
foi :
« … Amen ; viens, seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22 v.20)