Une image contenant texte

Description générée automatiquement    Une image contenant texte

Description générée automatiquement    Une image contenant texte

Description générée automatiquement

 

« Donner sa vie à Jésus » : vraie conversion ?

 

 

 

Contenu :

Introduction. 2

L’état de l’homme naturel 2

Le travail du Saint Esprit 3

La « terre rocailleuse » de la parabole du semeur 3

La « bonne terre » de la parabole du semeur 3

La nouvelle naissance. 4

Repentance et confession. 5

Qu’entend-on par vraie conversion. 6

Quels sont les bénéfices acquis par Christ pour celui qui a cru ?. 6

La marche du croyant sur la terre. 7

Affirmer avoir donné sa vie à Jésus n’est pas synonyme d’être perdu ! 9

En résumé. 11

 


 

Introduction

L’expression « donner sa vie ou son cœur à Jésus », est souvent utilisée comme moyen de devenir enfant de Dieu ! Aucun acte posé par quiconque ne peut conduire une âme à la nouvelle naissance. Le seul acteur est Dieu, dans la personne du Saint Esprit !

Ceux qui prêchent « donner sa vie à Jésus » comme moyen de se convertir prêchent un faux Evangile !

Les personnes qui réduisent leur conversion à avoir « donné sa vie à Jésus » ne démontrent pas qu’elles sont effectivement nées de nouveau ! Elles ont simplement « opté » pour une vie selon certaines règles ou lois.

Cette expression conduit à une confusion grave qui peut avoir des conséquences éternelles ! Des personnes peuvent avoir l’illusion de posséder la vie éternelle, alors que à l’image de la semence qui tombe sur une terre rocailleuse dans la parabole du semeur, cette apparence de vie est éphémère ! Elle n’est pas la vie divine et éternelle ! Ces personnes se retrouveront devant le grand trône blanc (Apocalypse 20 v.11-15) !

D’autre part parmi les personnes qui s’expriment de cette manière, il y en a qui, si on approfondit le sujet avec elles, montrent bien qu’elles sont passées par une vraie conversion, même si elles ne peuvent pas l’expliquer elles-mêmes !

Ce sujet est d’une extrême importance, car il fait la distinction entre la vie et la mort !

Ne pas être au clair sur le sujet conduit à deux situations extrêmes :

1.     Laisser croire à quelqu’un qu’il est sauvé, alors qu’il ne l’est pas !

2.     Faire douter de son salut à une âme qui est née de nouveau, mais mal affermie dans sa foi

L’état de l’homme naturel

Depuis Adam, Dieu dit de l’homme, y compris le chrétien le plus éminent de tous les âges :

« L’Éternel a regardé des cieux sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu : Ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble corrompus ; il n’y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul. » (Psaume 14 v.1-3)

Voilà l’état de l’homme naturel, l’état dans lequel Dieu a trouvé le « meilleur des chrétiens qui lit ces lignes » avant sa nouvelle naissance !

Dans cet état, il ne possède rien qu’il puisse donner à Dieu, ni sa vie, ni son cœur !

Le travail du Saint Esprit

Il y a des distinctions importantes à faire, lorsque l’on traite d’un sujet aussi important que celui de la conversion.

Il est clair qu’une vraie conversion ne consiste pas à poser un acte volontaire et de décider de donner sa vie ou son cœur à Jésus, ni toute autre forme de choix ou d’acceptation.

Le premier pas consiste justement à cesser d’agir, car toute action de l’homme ne fait que s’opposer au travail du Saint Esprit.

Ce travail consiste à faire comprendre à l’homme qu’étant pécheur, il n’a pas d’autre destinée que de devoir comparaître devant le grand trône blanc pour entendre sa condamnation à la seconde mort qui consiste à passer l’éternité en enfer ! (Apocalypse 20 v.11-15)

Il doit donc cesser de résister au Saint Esprit, et se reconnaître pécheur condamné à la seconde mort !

C’est ce travail de « labour » que décrit la parabole du semeur (Matthieu 13 v.1-9 & v.18-23) !

Tout homme possède un cœur aussi dur que celui d’un lieu de passage ! La parabole montre les différents stades de la résistance de l’homme au travail du Saint Esprit !

La « terre rocailleuse » de la parabole du semeur

Le terrain rocailleux exprime bien une forme de résistance qui est liée à cette expression « donner sa vie à Jésus » ! Il y a apparence de vie, une vie qui n’est ni divine, ni éternelle ! La Parole a un certain effet extérieur, on suit des règles de bonne conduite, on « donne sa vie ou son cœur » au travers diverses activités ! Mais il n’y a pas eu de nouvelle naissance !

La « bonne terre » de la parabole du semeur

Ce n’est que sur « la bonne terre » que la semence (la Parole) germe et produit la vie divine et éternelle !

Cette « bonne terre » est une image de celui qui a totalement cessé de résister au travail du Saint Esprit, il se voit perdu, il devra rencontrer non pas un Dieu plein d’amour (car il ne peut pas encore le connaître comme tel), mais un Juge impartial, qui ne peut que le condamner à la seconde mort !

Il est conscient qu’il ne peut rien donner à ce Juge inflexible, ni sa vie, ni son cœur ! Aucune forme apparente de repentance qui ne serait que du remords, inacceptable par le Juge !

Celui qui ne résiste plus au travail du Saint Esprit est dans cet état de détresse ! Il a besoin d’un Sauveur ! Dieu ne lui demande rien ! C’est Lui qui agit !

La nouvelle naissance

C’est à ce stade que Dieu agit (non pas l’homme qui déciderait d’accepter) en lui montrant ce que lui-même a accomplit à la croix en la personne du Seigneur Jésus !

A celui qui dans cette détresse devant cette condamnation à la seconde mort Dieu par sa Parole (dont l’eau est l’image) et par le moyen de l’Esprit qui continue son travail, déclare :

« … comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14-16)

L’entrée dans la vie éternelle, c’est la nouvelle naissance !

Il n’est aucunement question d’une action quelconque venant de l’homme ! C’est Dieu qui a tout accompli ! Il n’est pas question de donner sa vie ou son cœur à Jésus ! Dieu ne veut rien venant de l’homme !

C’est le résultat du seul fait de « croire » !

« Croire » n’est pas une option, ce n’est pas un choix, ce n’est pas une « croyance », ce n’est pas « donner sa vie ou son cœur à Jésus » ! « Croire », c’est s’approprier ce verset de Jean 3, comme on s’approprie une nourriture en la mangeant, et un breuvage en le buvant !

Le Seigneur Jésus explique ce que c’est que « croire » en Jean 6 :

« … c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas [ne meurt pas de la seconde mort]. Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. … Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle» (Jean 6 v.50-54)

L’âme qui se trouve dans cet état de « bonne terre », dans cette détresse ne connaissant Dieu que comme Juge inflexible, découvre ce même Dieu, venant vers elle avec ces paroles ! Elle ne peut alors que croire, ce que Dieu dit ! Elle découvre que Celui qui ne pouvait être que son Juge, est de fait le Dieu d’amour ! Elle ne décide rien, elle ne donne rien, ni sa vie, ni son cœur, elle « mange cette nourriture et boit ce breuvage », c’eest-à-dire, elle « croit » ce que Dieu dit, parce que c’est Lui qui le dit ! Et Dieu, qui ne peut ni mentir, ni tromper, donne à cette âme, la vie divine et éternelle !

C’est la nouvelle naissance ! L’entrée dans la nouvelle création, un « autre monde » où tout est de Dieu, où tout est fondé sur l’œuvre de Christ à la croix (sa mort et sa résurrection) !

Repentance et confession

Nous n’avons pas lu que Dieu ait demandé à l’homme de se repentir pour recevoir la vie divine et éternelle ! Il suffit de croire pour recevoir cette vie ! L’homme serait incapable de se repentir, à la rigueur il pourrait avoir du remords, ce qu’auront aussi tous ceux qui auront résisté au travail du Saint Esprit jusqu’à leur dernier souffle (y compris ceux qui ont résisté comme le terrain rocailleux, prétendant avoir donné leur vie ou leur cœur à Jésus !)

Mais cette vie divine et éternelle n’est pas une théorie ou un concept, quand la semence germe (voir la parabole du semeur) elle génère la vie en portant des fruits !

Dans le discours que fait l’apôtre Paul à l’aéropage d’Athènes, nous lisons :

« Dieuordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent » ! (Actes 17 v.30)

Mais l’homme étant incapable de se repentir, Dieu a tout fait à la croix pour qu’il puisse se repentir ! Il faut pour cela « naître de nouveau » !

« … Il vous faut être nés de nouveau. » ! (Jean 3 v.7)

Celui qui est né de nouveau, possédant la vie divine (la même vie que Dieu), porte alors sur sa vie précédente, le même jugement que Celui que Dieu porte, et qui a exigé la mort du Seigneur Jésus sur la croix !

Ce jugement porté sur soi-même, est la repentance ! C’est le tout premier fruit porté par la semence qui vient juste de germer dans la bonne terre !

Si la repentance est absente, cela veut dire qu’il n’y a pas eu de nouvelle naissance ! Il est impossible d’être né de nouveau et que cela ne se matérialise pas par le 1er fruit qu’est la repentance ! On ne se trouverait pas dans le cas de la « bonne terre » mais dans une « terre rocailleuse ou semée d’épines » ! Dans ce cas, il n’y a pas de vie qui seule puisse produire cette repentance !

Ce fruit de l’Esprit, qu’est la repentance a de toute évidence un contenu, on se repent de quelque chose ! Le contenu de la repentance est la confession !

Ainsi, contrairement à ce que beaucoup enseignent, la repentance n’est pas la cause de la nouvelle naissance, mais elle en est le tout premier fruit ! Un enfant qui naît vivant, respire ! Si il ne peut pas respirer, c’est qu’il est mort ! Mais ce n’est pas la respiration qui lui a donné la vie !

N.B. :   On entend prêcher qu’il faut d’abord se repentir, ensuite confesser et finalement croire ! C’est inverser l’ordre ! C’est un faux évangile ! Déjà le 1er stade est vide, car cette repentance serait vide, puisque rien n’aurait encore été confessé !

Qu’entend-on par vraie conversion

Il s’agit de l’ensemble du processus commençant par l’arrêt de la résistance de l’homme au travail du Saint Esprit, découvrant Dieu comme Juge inflexible, suivi immédiatement de la réponse du Dieu d’amour, révélant à l’âme ce que Lui a accompli en la personne de Christ ! Celui qui croit en ce que Dieu dit au sujet de cette œuvre de la croix reçoit en grâce la vie divine et éternelle, c’est la vraie conversion qui doit alors se concrétiser par la vraie repentance dont la confession est le contenu.

Il n’y a aucun acte demandé à l’homme ! Il ne lui est pas demandé de donner sa vie ou son cœur !

D’autre part, celui qui est né de nouveau, ne donne pas sa vie ou son cœur à Jésus, mais c’est Jésus qui est et reste le propriétaire de cette vie nouvelle et de ce cœur régénéré que, Lui, Jésus, a donnés à celui qui a cru ! C’est toute autre chose !

Quels sont les bénéfices acquis par Christ pour celui qui a cru ?

L’homme naturel, ce que le croyant était avant sa nouvelle naissance, avait pour puissance son propre esprit ! Dès la nouvelle naissance, cet homme naturel prend le caractère de « vieil homme », et la puissance qui le fait agir est appelée « la chair », qui s’oppose constamment à l’Esprit de Dieu ! Mais par sa nouvelle naissance, naît une nouvelle personnalité qui habite dans le croyant, et cette nouvelle personnalité s’appelle le « nouvel homme » qui a pour seule puissance, le Saint Esprit !

Afin de croître dans la foi et pour pouvoir marcher dans ce monde en reflétant ce que celui qui est né de nouveau est en Christ, il est important de comprendre ces 3 choses qui découlent implicitement et exclusivement de l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix, à savoir sa mort et sa résurrection !

1) Ce que Christ a fait pour moi

    Il a pris sur Lui, le jugement de Dieu qui m’était destiné, et je suis ainsi à l’abri de ce jugement par la valeur qu’a le sang de Christ aux yeux de Dieu ! La Pâque en Egypte en est une image ! (Exode 12 v.1-36)

    Il a brisé la puissance qu’avait Satan sur moi (Satan n’a plus de puissance sur le nouvel homme, issu de la nouvelle naissance). La traversée de la Mer Rouge en est une image : le Pharaon (image de Satan) et son armée, sont engloutis dans le fond de la mer ! (Exode 14 v.26-31)

2) Ce que Christ a fait en moi

Il s’agit de la mort du vieil homme, Christ s’étant identifié à moi-même lors de sa mort et suite au jugement de Dieu (les 3 heures d’abandon), et de la naissance en résurrection du nouvel homme, création nouvelle ayant pour fondement la résurrection du Seigneur Jésus.

La traversée du Jourdain en est une image (Josué 4) :

    Les 12 pierres tirées de la mort, du fond du Jourdain et placées à Guilgal dans le pays de la promesse (Colossiens 3 v.1)

    Les 12 pierres placées dans la mort, dans le fond du Jourdain, pour toujours (Colossiens 2 v.20)

3) L’effet sur moi de ce que Christ a fait pour moi et en moi

« ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. » (Galates 5 v.24)

On notera qu’il n’y est pas dit qu’ils doivent crucifier la chair, mais qu’ils l’ont crucifiée ! C’est une chose faite par le fait de la naissance d’un homme nouveau !

La circoncision à Guilgal en est une image ! (Josué 5 v.2-9)

La marche du croyant sur la terre

Le croyant qui vient de naître de nouveau, doit maintenant marcher dans ce monde en étant un témoin de ce miracle accompli dans sa vie, qu’est sa nouvelle naissance !

Il possède dans son corps mortel, deux personnalités totalement différentes et qui répondent chacune à deux puissances entièrement opposées l’une à l’autre !

1)    « Le vieil homme », dont la puissance qui le fait agir est « la chair »

2)    « Le nouvel homme », dont la puissance qui le fait agir est le Saint Esprit, Personne divine !

Nous apprenons par les épîtres que :

« la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre … » (Galates 5 v.17).

Nous ne pouvons rien changer à cet état de chose ! Il en sera ainsi jusqu’à notre dernier souffle sur la terre !

Peut-être n’avons-nous pas noté une chose des plus importante ! Lors de notre conversion, il n’est question de rien venant de nous, il n’est question de rien qui se voit, mais tout repose sur le seul fait de croire ce que Dieu dit dans Sa Parole !

C’est pour la foi, et non pour la vue, que celui qui est né de nouveau est au bénéfice des 3 points que nous avons vus plus haut !

Ainsi sur le « terrain de la foi », le vieil homme est bien mort avec Christ, ayant été crucifié avec Lui, et de même l’homme nouveau est bien vivant, étant ressuscité avec Christ, et de plus, l’homme nouveau a crucifié la chair, cette puissance qui anime le vieil homme !

Mais que se passe-t-il si dans ma marche, je quitte le « terrain de la foi », et marche par « la vue » ! La chair alors agit, convoitant contre l’Esprit (contre Dieu), et en dehors du terrain de la foi, je retrouve ce « vieil homme » tout aussi vivant que mauvais, et le résultat en est que je pèche ! Ce qui devrait être accidentel !

La vie divine reçue ne se perd pas, mais la jouissance de cette vie se perd lorsqu’un tel accident arrive ! Dieu y a pourvu dans sa Parole :

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1 v.9)

La question est : « comment ne pas accomplir la convoitise de la chair ? »

L’apôtre Paul nous en donne la clé :

« Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. » (Galates 5 v.16)

La question devient : « comment marcher par l’Esprit ? »

Pour ce faire, l’apôtre rappelle que le croyant doit revenir moralement là où :

« … ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. » (Galates 5 v.24)

C’est ce que le Seigneur Jésus explique dans l’évangile de Jean :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Jean 6 v.54-56)

Ce n’est pas pour rien que le Seigneur répète la même expression «  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang » pour recevoir la vie éternelle et pour demeurer en Lui et Lui dans le croyant ! C’est en souvenant de ce moment il a crucifié la chair, là où il a reçu la vie éternelle, qu’il jouit de la communion avec le Seigneur Jésus !

C’est seulement en demeurant en Lui et Lui dans le croyant que celui-ci peut marcher par l’Esprit ! Et ainsi ne pas accomplir la volonté de la chair !

C’est ainsi, et seulement ainsi, qu’il remporte la victoire et qu’il est gardé du péché accidentel !

On trouve aussi une image de cet important enseignement dans le livre de Josué. Le peuple devait toujours revenir à Guilgal, lieu où la circoncision avait eu lieu, pour pouvoir en repartir de là, afin de remporter la victoire dans la conquête du pays de Canaan ! Chaque fois qu’ils ont oublié de le faire, la défaite a suivi immédiatement (le récit de Josué 7 relate un de ces cas).

C’est par ce « retour à Guilgal », en se rappelant qu’au jour de sa nouvelle naissance il a crucifié la chair, qu’il peut répondre à ce commandement du Seigneur : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. »

Cela se traduit pratiquement pour le chrétien par :

« Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre … » (Colossiens 3 v.5)

Nos membres sont ce qui nous permet de penser, d’écouter, de parler, d’agir, de marcher (ici matérialisé par les actions produites par ces membres). Ceux-ci ne seront pas mis à disposition de la chair, si nous reconsidérons que lors de notre nouvelle naissance nous avons crucifié cette puissance, là où nous avons « mangé sa chair » et « bu son sang » ! Et ainsi nous demeurons en Lui et Lui en nous (dans cette intime relation de communion avec Lui) !

Là aussi, ce n’est pas le croyant qui donne sa vie ou son cœur à Christ, c’est le croyant qui, en revenant à ce « Guilgal », laisse sa vie être dirigée par le Seigneur Jésus au travers l’action du Saint Esprit, puissance qui anime le nouvel homme !

Affirmer avoir donné sa vie à Jésus n’est pas synonyme d’être perdu !

A contrario, ce serait là une conclusion autant hâtive qu’erronée, car celui qui est perdu, est celui qui, résistant au Saint Esprit, ne s’est pas reconnu pécheur. Il devra alors comparaître devant le grand trône blanc pour entendre sa condamnation à la seconde mort ! Et de ce fait, Dieu n’est pas venu vers cette âme pour lui faire comprendre le message de Jean 3 v.14-16, et le croire ! C’est celui-là qui est perdu !

Ainsi, on trouve parmi ceux qui disent avoir donné sa vie ou son cœur à Jésus, une partie dont le cœur est resté semblable à une « terre rocailleuse », et donc sont perdus, et devront se retrouver devant le grand trône blanc, car leur noms ne sont pas écrits dans le livre de vie ! Mais on trouve aussi parmi ceux qui disent avoir donné leur vie et leur cœur au Seigneur, et qui se sont reconnus perdus, dont le cœur a été cette « bonne terre » et ont cru à ce que Dieu a fait en la personne de Christ sur la croix, ayant « mangé sa chair et bu son sang » et ont reçu la vie éternelle ! Ces âmes sont sauvées !

Apocalypse 2 & 3 décrivent l’état de la chrétienté, l’état de la grande maison.

A Thyatire par exemple (Chapitre 2 v.18-29), la notion de « donner sa vie à Jésus » est très répandue, sous la forme de services, etc. … Beaucoup ne sont pas nés de nouveau, comme le démontrent les pratiques décrites, les actions de « Jésabel » … Mais parmi ceux qui disent « avoir donné leur vie à Jésus », il y a ceux « qui n’ont pas cette doctrine et n’ont pas connu les profondeurs de Satan » (v.24) ! Si on lit la suite, il est aisé de voir que ces personnes ont bien cru en l’œuvre de Christ à la croix, sans doute avec des lacunes au niveau de la connaissance, mais elles possèdent la vie divine et éternelle, tout en exprimant « avoir donné leur vie à Jésus » !

« Mais à vous je dis, aux autres qui sont à Thyatire, autant qu’il y en a qui n’ont pas cette doctrine, qui n’ont pas connu les profondeurs de Satan, comme ils disent : je ne vous impose pas d’autre charge ; mais seulement, ce que vous avez, tenez-le ferme jusqu’à ce que je vienne. Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin, — je lui donnerai autorité sur les nations ; et il les paîtra avec une verge de fer, comme sont brisés les vases de poterie, selon que moi aussi j’ai reçu de mon Père ; et je lui donnerai l’étoile du matin. » (Apocalypse 2 v.24-28)

Il ne faut pas condamner ceux que le Seigneur Jésus ne condamne pas !

Mais quelqu’un dira que nous lisons dans la Parole : « Mon fils, donne-moi ton cœur … » (Proverbes 23 v.26) ! Mais la relation fils existe ! Il ne s’agit pas de donner son cœur pour devenir fils !

Depuis la conversion, le Seigneur possède le cœur ou la vie de celui qui est né de nouveau, Il se l’est acquis par son œuvre à la croix ! Ce n’est pas le croyant qui a donné sa vie ou son cœur au Seigneur, comme nous l’avons vu ! Mais dans la marche sur la terre, lorsqu’un accident nous arrive et que nous péchons, nous avons alors repris possession de notre cœur (notre cœur naturel) et alors nous devons revenir au Seigneur de la manière exprimée plus haut, alors l’expression « Mon fils, donne-moi ton cœur » prend tout son sens ! « Donne-moi » prend le sens de « rends le moi ! »

En résumé

A tous ceux qui prêchent de « donner sa vie ou son cœur à Jésus », ou qui inversent l’ordre des choses en prêchant une « repentance » pour obtenir le salut, ou qui réduisent le christianisme à l’application de règles de bonne conduite à suivre, ou qui d’une manière ou d’une autre introduisent des actions venant de la part de l’homme, je leur dirai qu’ils n’annoncent pas le pur Evangile, et leur demanderai de revoir fondamentalement leur point de vue selon ce que la Parole enseigne de manière très claire.

Il en va de même de ceux qui publient des récits de conversions qui n’en sont pas. Comme par exemple une personne impressionnée par un sermon ou une circonstance particulière, elle s’endort sous cette forte impression et se réveillant le matin, elle se sentirait être un « nouvel homme » ! Cela n’est pas une vraie conversion, il n’y a aucune reconnaissance de péché ! Il n’est pas fait appel à la croix ! Ce sont des jeux émotifs humains ! C’est au mieux une certaine influence de la Parole, comme on le trouve dans le cas du terrain rocailleux de la parabole du semeur !

A ceux qui ont écouté et retenu cet évangile manquant de pureté, je leur demanderai aussi de reconsidérer leurs affirmations, et se laisser sonder par la Parole, et surtout se poser les bonnes questions :

   me suis-je vu perdu au point de devoir comparaître devant un Dieu inflexible ne pouvant que me condamner à la seconde mort

   Ai-je connu cette détresse, où alors ce même Dieu, venant vers moi en tant que Dieu d’amour, me faisant lire Jean 3 v.14-16

  Ai-je cru ces paroles divines, dans le sens imagé par le Seigneur Jésus qui m’a dit : « celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle » ?

Si tu ne peux pas répondre positivement à ces questions, tu n’es alors pas né de nouveau ! Mais par ces lignes, tu es invité à ne plus résister au travail du Saint Esprit, pour que ton cœur, le secret le plus profond de toi-même, soit comme cette bonne terre de la parabole ! Représente-toi comparaissant devant le grand trône blanc pour rencontrer ton juge, un Dieu saint et inflexible ! Ne résiste plus, et lis comment Dieu se révèle alors à toi dans cette détresse ! Lis Jean 3 v.14-16 ! « Mange et bois ces Paroles », crois ce que Dieu dit, et alors Dieu qui ne peut mentir te donnera la vie divine et éternelle !

Mais si tu peux répondre positivement à ces questions, il n’y a aucun doute que tu es sauvé, tu possèdes la vie divine et éternelle ! Tout le bénéfice de ce que Christ a acquis à la croix (les 3 points mentionnés plus haut) t’appartient ! Ton cœur et ta vie appartiennent au Seigneur, non pas parce que tu les lui as donnés, mais parce qu’Il se les a acquis au prix de sa croix ! Au prix du sang versé !

Il te reste alors à marcher avec le Seigneur, marcher par l’Esprit, la Parole t’explique comme marcher ainsi en communion avec le Seigneur !